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François Colin de Blamont (1690-1760). Une carrière officielle au cœur des institutions musicales françaises du Grand Siècle au Siècle des Lumières / François Colin de Blamont (1690-1760). An official career in the French musical institutions during the Classical Century up to the Age of Enlightenment

Dratwicki, Benoît 12 February 2014 (has links)
Débutant sa carrière durant les dernières années du règne de Louis XIV sous les auspices de Michel-Richard de Lalande, François Colin de Blamont se fait connaître dans les salons de la Régence par ses airs et ses cantates. Nommé Surintendant de la Musique de la Chambre du jeune Louis XV (1719), il devient l’un des acteurs déterminants de l’évolution des goûts et des pratiques musicales de la Cour. Dans la capitale, il est joué avec succès au Concert Spirituel, à l’Académie royale de musique et dans les cénacles en vue, souffrant toutefois de l’étoile montante de Jean-Philippe Rameau. Ses partitions témoignent de l’ambiguïté musicale française caractéristique du Siècle des Lumières, associant respect de la tradition et recherche de modernité. Ce travail propose de mettre en lumière la carrière et l’Œuvre de ce compositeur en les éclairant par le contexte historique, social et politique. La première partie fait le point sur la jeunesse, la formation et les premières productions de l’auteur. La deuxième partie est consacrée au service de la Cour. La troisième partie aborde le milieu musical parisien et les implications de Colin de Blamont dans les grandes institutions de la capitale. Enfin, la dernière partie tente de porter un regard neuf sur l’auteur, considéré tout à la fois comme homme de cour, esthète et musicien. / François Colin de Blamont started his career during the last years of the reign of Louis XIV under the aegis of Michel-Richard de Lalande. During the Regency, he was mostly known through his arias and cantatas. In 1719, he was appointed ‘Surintendant de la Musique de la Chambre’ of the young Louis XV. He became one of the main personalities involved in the evolution of the tastes and the musical practices at the Court. In Paris, his music was successfully played at the ‘Concert Spirituel’, at the ‘Académie royale de musique’ and in the most famous literary sets, even if the rising star of Jean-Philippe Rameau was to overshadow him. His style shows the musical ambiguity typical of French music of the 18th century, which associated the respect of the tradition with the aspiration to modernity. This study aims to bring to light the career and the works of this composer by considering them in their historical, social and political context. The first part sums up his youth, his training and his first works. The second part is devoted to his career at the Court. The third part explores the Parisian musical environment and the involvement of Colin de Blamont in the main institutions of the city. Finally, the last part will consider the author in a new way, as a man of court, as an esthete and as a musician.
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Expographie, critique et opinion : les discursivités du Salon de l'Académie de Paris (1750-1789)

Pichet, Isabelle 12 1900 (has links) (PDF)
L'objet central de cette étude se définit autour de la mise en exposition des Salons de l'Académie de peinture et de sculpture de Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Les Salons ont toujours été considérés comme le lieu de l'éclosion de la critique d'art, mais très rarement perçus comme une exposition du point de vue muséologique. Dans cette optique, la distribution des tableaux en tant que discours construit, par le tapissier d'une part et par le public d'autre part, servira de fil conducteur à cette thèse. L'objectif premier est d'analyser un fragment de l'histoire de l'art en France, celui des Salons entre 1750 et 1789, et de l'étudier comme agent et culturel de cette époque. Le but ultime de la thèse est de démontrer que la mise en exposition au Salon est productrice de discours et que ceux-ci permettent aux publics des Salons de se forger une opinion personnelle ainsi que collective. Pour ce faire, j'entends examiner les tenants et les aboutissants de cet arrangement (discursif) afin de démontrer que la disposition des œuvres proposée au Salon n'est pas gratuite mais structurée et intentionnelle. L'hypothèse centrale propose que la mise en exposition des Salons de l'Académie contient un discours et, par conséquent, offre un espace discursif public, favorisant l'émergence de l'opinion personnelle et collective, ainsi que le développement d'une pensée sociale. Il s'agit de déterminer comment l'arrangement des œuvres aux Salons se matérialise en discours. Une analyse de la structure langagière de la mise en exposition s'impose et permet de relever certaines règles de base ou conventions qui régissent l'organisation des peintures : l'accrochage à touche-touche, le goût, l'harmonie, la symétrie, les caractères et la hiérarchie des genres. L'utilisation de ces conventions dans l'organisation de l'espace d'exposition semble donner lieu à la production et la diffusion d'un discours spécifique aux expositions. La distribution des œuvres et la reconnaissance des codes par le visiteur le guident dans la lecture d'un message et lui suggèrent des relations entre les objets exposés. Les échanges de similitudes et de contrastes à propos des œuvres, qui apparaissent dans les commentaires des Salonniers, livrent une lecture spécifique de la mise en exposition et produisent un modèle de lecture : la comparaison. Les choix faits par le tapissier dans la distribution des œuvres et l'utilisation de conventions dites « familières » dirigent le visiteur dans la lecture du message proposé au Salon. En confrontant les représentations visuelles des Salons et les textes critiques, il semble possible de faire ressortir l'impact de la mise en exposition du Salon sur le visiteur. Pour ce faire, je propose une analyse des Salons de 1753, 1767, 1779 et 1785, soit un par décennie, et du discours de chacun des tapissiers s'y rapportant, soit Jacques-André Portail (1695-1759), Jean-Baptiste Siméon Chardin (1699-1779), Louis-Jean-François Lagrenée l'aîné (1724-1805) et Amédée Van Loo (1718-1795). L'utilisation des conventions et du modèle de lecture comme points de repère permettent aux visiteurs de circonscrire la construction de l'arrangement des œuvres dans ce Salon. Ainsi, le pouvoir discursif de l'exposition amène le public à développer ses connaissances artistiques, à exercer sa capacité de juger et à formuler un discours critique et une opinion personnelle. Les multiples observations faites par les auteurs des écrits sur l'exposition, les artistes et les œuvres, démontrent l'influence du discours muséal sur leur point de vue et leur opinion. L'usage répété de cette aptitude à critiquer, la fréquentation régulière du Salon, les échanges entre les particuliers et la diffusion oralement et par l'écrit des idées et des modèles artistiques laissent entrevoir la formation d'un jugement ou d'une opinion personnelle et même collective. Dans cette optique, la mise en exposition des Salons et son pouvoir discursif deviennent un catalyseur de la pensée sociale de cette période. Les résultats de l'analyse du Salon de 1753, par exemple, permettent d'appuyer mon hypothèse et ma méthode de travail, même si les conclusions diffèrent de celles recueillies au sujet des Salons de 1767, 1779 et 1785. Contrairement aux trois autres Salons, les comparaisons entre les œuvres ne s'établissent pas tout à fait de la même manière, les différences naissent plutôt dans le ton ou dans les éléments critiqués. De plus, toujours en 1753, une grande majorité des Salonniers discute et critique l'opinion manifeste : celle des autres commentaires et écrits qui paraissent sur le Salon, tandis qu'en 1779, notamment, un plus grand intérêt est porté sur l'opinion sous-jacente : celle de l'autre, d'un accompagnateur ou des autres visiteurs. Ces différences mettent en relief les particularités des commentaires des quatre Salons mis à l'étude et définissent les caractéristiques du discours expographique et des opinions personnelles ou collectives pour chacun des Salons afin de proposer un portrait plus général de l'évolution et de l'impact du discours expographique des Salons dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Salons, Académie royale de peinture et de sculpture, exposition, discours, tapissier, critique, opinion, espace public, Paris, XVIIIe siècle.
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Nicolas Poussin, Charles Le Brun and the Royal Academy of Painting and Sculpture, Paris, 1648 : a kinship of aesthetics

Blaney, Gerald W. January 1999 (has links)
This thesis examines the history, political climate and evolution of l'Academie royale de Peinture et de Sculpture, Paris (1648) as well as Nicolas Poussin's aesthetic contribution to its classical syllabus, and his influence on Charles Le Brun's classicizing perceptions via-a-vis the Academy during his tenure as Protector, Chancellor (for life), and Director. Explored too is the confrontation between the ancient guild system (la Maitrise), and the emerging idea of the ennoblement of the arts. Poussin's Israelites Gathering the Manna and Rebecca and Eliezer, analysed during les Conferences of the Academy, along with certain of the paintings of Charles Le Brun are considered to the conclusion that, at the outset, there was considerable flexibility with regard to les regles.
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L’Académie de France à Rome (1921-1971). Des artistes et une institution garants de la tradition classique face à la modernité / The French Academy in Rome / Villa Medici (1921-1971). Artists and an institution dealing with modernity.

Renard-Foultier, Raphaelle 26 October 2012 (has links)
Dernier bastion de la tradition classique, l’Académie de France à Rome connaît, depuis le milieu du XIXᵉ siècle, une forte remise en cause de sa position dominante dans le système des Beaux-Arts français. Le renversement de la hiérarchie des valeurs esthétiques, l’inflation du nombre de créateurs et le changement de leur statut modifient profondément le paysage de l’art et semblent placer à l’arrière-garde du XXᵉ siècle l’institution et ses créateurs. L’État, autorité de tutelle, adopte une position ambivalente dans ses rapports à l’Académie de France : s’il ne l’insère ni dans ses projets de politique culturelle sur le territoire national ni dans sa politique de rayonnement culturel en Italie, il continue à soutenir les Grands Prix par le biais de commandes et d’achats publics. La précipitation de ce système va intervenir dans les années 1960 avec, en premier lieu, la nomination de Balthus à la tête de l’institution par Malraux et les réformes des concours de Rome. Cependant, ce sont les événements du printemps 1968 qui vont marquer un coup d’arrêt à cette organisation en légitimant la suppression des Grands Prix et en dépossédant l’Académie des Beaux-Arts de ses prérogatives, initiant ainsi une refonte complète et durable de l’institution. / Last bastion of the classical tradition, the French Academy in Rome has known, since the 19th century, a strong calling into question of its dominant position in the system of the French Fine Arts. The reversal of the hierarchy of values in art, the increase of the number of creators and the change in their status deeply affected the Art scene and seemed to leave the institution and its creators as the rearguard of the 20th century. The State, supervisory authority, adopted an ambivalent position in its relationship with the French Academy. Although it did not include it neither in its cultural policy projects on the national territory nor in its cultural influence policy in Italy, it still went on supporting the Grands Prix by means of orders and public purchase. The haste of this system will take place in the sixties with, at first, the appointment of Balthus at the head of the institution by Malraux and the reforms of the contests of Rome. However, the events of the Spring of 1968 will put an end to this organization in legitimizing the suppression of the Grands Prix and in dispossessing the Academy of Fine Arts from its prerogatives, initiating a complete and lasting recoinage of this institution.
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L’œuvre de Florence Henri et les échanges culturels franco-allemands au cours du XXe siècle / The work of Florence Henri and the French-German cultural exchanges through the XXth century

García Jiménez, María Belén 28 January 2011 (has links)
L’identité culturelle de Florence Henri est complexe et digne d’intérêt. Sa carrière comme l’Europe ont été marquées par les deux guerres mondiales. Nous nous sommes attachées à partir de documents inédits à analyser le parcours de Florence Henri entre Berlin (1910-1924) et Paris (1924-1962). Née en 1893 à New York, Florence Henri passe sa jeunesse à voyager en Europe. La plupart de ses années de formation musicale s’effectuent à Berlin avec Ferrucio Busoni. Elle fut la compagne de l’écrivain et critique d’art Carl Einstein, l’un des principaux promoteurs de la culture française à Berlin. La première guerre mondiale la pousse à abandonner la musique pour la peinture.Quand elle arrive à Paris, Florence Henri s’inscrit à l’académie d’André Lhote et à l’académie Moderne de Fernand Léger où elle s’initie au purisme. Pendant l’été 1927, elle fait un séjour au Bauhaus qui bouleverse toute sa carrière qu’elle orientera désormais vers la photographie avec un succès international immédiat. Ses autoportraits et l’usage de miroirs dans ses photographies sont des références de la Nouvelle Vision. Un nouveau changement de cap s’effectue au début de la seconde guerre mondiale avec un retour à la peinture. Les relations à Paris entre artistes français et allemands se maintiennent en dépit des conflits politiques et les échanges épistolaires témoignent de la solidarité au sein de cette communauté d’artistes. Florence Henri fait partie intégrante d’un réseau d’artistes exilés qui se réfugient à Paris. Jusqu’à ce jour elle a été qualifiée d’artiste française, suisse ou américaine mais notre étude démontre l’importance de la sensibilité allemande dans son œuvre malgré les quarante ans passés à Paris. / Florence Henri’s cultural identity is complex and worthy of interest. Her carrer as Europe was marked by the two World Wars. From unpublished documents, we have analysed Florence Henri’s path between Berlin (1910-1924) and Paris (1924-1962). She was born in 1893 in New York, she spent her youth on travelling in Europe. She followed most of her music training years in Berlin with Ferrucio Busoni. She had been Carl Einstein’s companion, the writer and art critic who was one of the most important promoters of the French culture in Berlin. The First World War pushed her to give up music to painting.When she arrived in Paris, F H registered for André Lhote académie and for Modern académie of Fernand Léger where she initiated herself into purism. During the summer 1927, she had a trip to Bauhaus which would turn her all career in future onto photography with an immediate, international success. Her self-portraits and the use of mirrors in her photographs are some references to the New Vision. A new change of course happened at the beginning of the Second World War with the return to painting.The relationships between French and German artists in Paris did not the political conflicts into account and the epistolary exchanges have showed solidary within artists community. She belonged to a network of exiled artists who took refuge in Paris. Until now, she has been described as a French, Swiss or American artist but our study shows the importance of the German sensitivity in her work despite her forty years spent in Paris.
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L'histoire dans le livre des médailles de Louis XIV (éditions de 1702 et de 1723) / The history in the book of medals of Louis the Fourteenth (The 1702 and 1723 editions)

Gagnon, Léa 09 December 2019 (has links)
L'histoire métallique a en elle-même suscité un certain nombre d'ouvrages critiques qui se sont principalement concentrés sur la valeur numismatique du projet de la Petite Académie, délaissant quelque peu le livre qui a été réalisé au profit du métal. Bien que récemment le recueil ait été davantage mis en valeur, sa dimension historiographique et littéraire n'a été que rarement évoquée. C'est ainsi que L'histoire dans le livre de médailles de Louis XIV a vu le jour.Cette étude se propose alors de resituer l'oeuvre des académiciens dans un contexte historiographique traditionnel où les codes antiques prédominent. Cette dernière s'en inspire clairement tout en jouant avec eux, les amplifiant ou les écartant en fonction de ce qu'ils pourraient apporter à la gloire de l'absolutisme.Il convient également d'évoquer la place qu'occupent les auteurs dans cette entreprise collective, Leur effacement s'affirmera au fur et à mesure qu'approchera l'impression. Le cadre institutionnel finira lui-même relégué au second plan, derrière le roi. Il n'en demeure pas moins que les débats au sein des procès-verbaux témoignent de l'individualité des membres à la base de la création.Le recueil s'étant élaboré à partir d'un certain nombre de réformes et de règles préétablies, il sera finalement question d'en expliquer l'évolution. En effet, les principes de composition se perpétuent des manuscrits aux publications mais peuvent emprunter de nouvelles formes et manières de s'exprimer au fil de l'élaboration. Il arrive malgré tout qu'ils se contredisent dans leur application et doivent alors faire preuve d'adaptabilité. / Metallic history has led to a certain number of critical publications which have mainly focused on the numismatic value of the Petite Académie project, somehow moving away from the created book to concentrate on the metal. Although doser studies have recently been made of the book, its literary and historiographical dimension has seldom been raised. Thus The history in the book of medals of Louis the Fourteenth has corne into being.Therefore, this study intends to place the academicians work in a traditional historiographical context where antique codes prevail. The book clearly takes its inspiration from them while toying with them, magnifying or ruling them out depending on what they could bring to the glory of absolutism.The importance of the writers in this collective work should also be mentioned. They will progressively be moved aside as printing time gets doser. The institutionai framework will be pushed in the background, behind the king. However, it remains eue that the debates conducted within the minutes show the individuality of each writer at the origin of the creation.Finally, as the making of the book is based on a certain number of reforms and pre-established rules, its evolution will be explained. In Tact, the writing principles endure from the manuscripts to the publications and yet they may evolve into new ways of expression as the writing proceeds. Despite everything they may contradict one another in their application and have then to prove adaptable.
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Nicolas Poussin, Charles Le Brun and the Royal Academy of Painting and Sculpture, Paris, 1648 : a kinship of aesthetics

Blaney, Gerald W. January 1999 (has links)
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La rectification orthographique de 1990 : un pas vers une orthographe moins étymologique ? / The spelling correction of 1990: a step towards a less etymological spelling?

Moupondo, Maya January 2022 (has links)
L’objectif de ce mémoire est de vérifier si la dernière réforme de l’Académie française (1990) a changé l’orthographe des mots, afin de les rendre moins étymologiques au profit d’une orthographe plus phonétique. Au XIVème siècle, des lettres étymologiques ont été insérées dans la langue française pour lui conférer une stabilité. Dès la naissance de l’Académie française en 1694, celle-ci a voulu les préserver. Mais depuis 1990, elle est accusée d'appauvrir la langue française parce qu’elle aurait ôté ces lettres étymologiques muettes des mots réformés. Par l'intermédiaire d’un corpus dictionnairique (CNRTL, 1-9 éditions de l’Académie) nous évaluerons la véracité de ces accusations en analysant une dizaine de mots rectifiés, en guise d’exemples, pour examiner si une perte étymologique est constatée. Cette méthodologie se rapproche de celle d’André Goosse dans La « nouvelle » orthographe : Exposé et commentaires. Suite à l’analyse nous pouvons en déduire que 50% des mots étudiés ont perdu des lettres étymologiques pour une graphie plus phonétique. Étant donné que ce pourcentage est élevé et que ces lettres n’ont plus de fonction linguistique, l’hypothèse selon laquelle l’Académie s’est débarrassée d’un maximum des lettres étymologiques est plausible mais une étude sur l’ensemble des 2 400 mots réformés est nécessaire pour la vérifier. / The objective of this study is to verify whether the last reform of the French Academy (1990) changed the spelling of words in order to make them less etymological in favor of a more phonetic spelling. In the 14th century, etymological letters were inserted into the French language to give it stability and since the creation of the French Academy in 1634, it has wanted to preserve them. But since 1990 the Academy has been accused of impoverishing the French language because it would have removed these silent etymological letters from reformed words. Through a dictionary corpus (CNRTL, 1-9 éditions de l'Académie), we will assess the veracity of these accusations by analyzing ten rectified words, as examples, to examine whether an etymological loss is noted. This methodology is similar to that of André Goosse in La « nouvelle » orthographe: Exposé and commentaires Following the analysis we can deduce that 50% of the words studied have lost etymological letters for a more phonetic spelling. Given that this percentage is high and that these letters no longer have a linguistic function, the hypothesis according to which the Academy got rid of a maximum of the etymological letters is plausible but a study on all 2400 words reformed is necessary to verify it.
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Staracadémioscopie : la biographie d'un concept expérientiel de divertissement

Deroubaix, Virginie 12 April 2018 (has links)
Situé au carrefour de plusieurs voies de recherche en comportement du consommateur, ce travail de recherche s'enracine dans la perspective postmoderne et s'oriente vers un axe qualitatif, en empruntant à la sociologie et à l'anthropologie plusieurs concepts méthodologiques. Ce mémoire propose une lecture originale du "Phénomène Star Académie" au Québec, en s'intéressant à la sous culture de consommation des fans. Commercialisé pour l'expérience de divertissement extraordinaire qu'il offre, et consommé comme une aventure humaine singulière, ce concept présente une perspective de recherche intéressante suivant deux angles d'observation complémentaires. Ce mémoire ambitionne d'exposer la biographie d'une expérience de consommation, celle du concept de divertissement Star Académie 2004, en faisant part de son itinéraire expérientiel depuis sa marchandisation jusqu'à son appropriation. Ainsi, l'auteure démontre qu'une co-production de performance -émanant des producteurs et consommateurs- peut modifier la biographie d'une expérience de consommation, et par conséquent son succès commercial.
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Octave Gréard, réformateur de l’enseignement primaire de Second Empire à la Belle Époque / Octave Gréard, a reformer of French primary education : from the Second Empire to the “Belle Epoque”

Dauphin, Stéphanie 30 March 2012 (has links)
Gréard a rempli de nombreuses fonctions : inspecteur d’académie à Paris en 1864, inspecteur chargé du service de l’instruction primaire à Paris en 1866, directeur de l’enseignement primaire de la Seine en 1870, inspecteur général de l’Instruction publique en 1871, directeur de l’enseignement primaire au ministère de l’Instruction publique en 1872. Le 11 octobre 1873, victime d’une campagne de calomnie, il quitte le ministère. Jusqu’en 1879, Gréard est considéré comme le principal artisan de la nouvelle organisation pédagogique de l’enseignement primaire. Son plan d’éducation repose sur le mode simultané. En voici les principales caractéristiques : organisation de cours gradués, partage des élèves suivant leur niveau, régulation de l’enseignement, fixation des programmes, établissement de l’examen du certificat d’études. Homme de terrain, il visite les écoles, enquête, mesure les difficultés. Avec l’appui de Jules Simon, Gréard ouvre deux écoles normales primaires laïques, l’une d’instituteurs en octobre1872, l’autre pour les institutrices en janvier 1873. Elles vont diffuser la méthode intuitive. Gréard bénéficie d’importants moyens financiers et entreprend un chantier considérable de constructions d’écoles. Pour la première fois, une école d’apprentis voit le jour dans la capitale. D’autres initiatives suivent : création d’écoles primaires supérieures à Paris, extension de l’enseignement professionnel et des cours d’adultes. Intellectuel, écrivain, académicien, vice-recteur en 1879, Gréard exerce ses talents de pédagogue comme membre du Conseil supérieur de l’Instruction publique, de la section permanente et participe à de nombreuses commissions. En 1882, sa réforme prend une dimension nationale. Les instituteurs s’y associent lors des congrès pédagogiques. Conseiller des ministres, il accompagne pendant vingt-trois ans la politique scolaire de la Troisième République. Dans la prestigieuse académie de Paris (9 départements), son action a été entourée d’un respect unanime. En 1902, les principales réformes sont achevées et mises en œuvre. / Gréard held numerous positions. He was an academic inspector for the Paris school district in 1864, an inspector in charge of primary instruction in the same school district in 1866, the Director of Primary Education for the Departement of the Seine in 1870, the Inspector General of Public Instruction in 1871, and the Director of Primary Education at the Ministry of Public Education in 1872. On October 11, 1873, Gréard left the ministry following a campaign of slander that tarnished his reputation. Nevertheless, as of 1879, Gréard was considered to be the main architect of the new pedagogical organization of primary education. His education plan was based on what was known as the simultaneous mode. Its main characteristics were the organization of grade-level instruction, the grouping of students according to their level, the monitoring of classroom teaching, the setting up of standard curricula, and the creation of the exam for what became known as the “certificate of studies.” As a practically-minded man, Gréard visited schools, conducted studies, and sought to measure difficulties experienced by teachers. With the support of Jules Simon, Gréard opened two secular normal schools: one for male primary schoolteachers in October 1872, and the other for female primary schoolteachers in January 1873. These normal schools disseminated the intuitive method. Gréard had significant financial backing and oversaw the construction of a number of schools. For the first time, a school designed especially for apprentices was built in the capital. Other initiatives followed, including the creation of upper primary schools in Paris as well as the development of vocational and adult education. Intellectually sophisticated, a writer, an academic, and university vice-rector in 1879, Gréard used his pedagogical talents as a member of the High Council of Public Instruction and when participating in numerous committees. In 1882, his reform took on a national dimension, and schoolteachers began affiliating themselves with it at teachers' conventions. As an advisor to ministers, he played an important role in defining the educational policies under the Third Republic for twenty-three years. In the prestigious Academy of Paris (made up of nine departments), his contributions to education were unanimously respected. In 1902, the major reforms were completed and implemented.

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