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Apport de la spectroscopie 1H par résonance magnétique (3 Tesla) à la compréhension de la physiopathologie de la moelle osseuse de la hanche / Role of 1H 3 Tesla MR spectroscopy in the comprehension of the physiopathology of hip bone marrowPansini, Vittorio Michele 05 December 2012 (has links)
Des altérations intra-osseuses liées à l’adiposité médullaire et à ses répercussions sur l’inflammation peuvent jouer un rôle important dans la physiopathologie de certaines maladies de la moelle osseuse (MO). Ces altérations locales, actuellement mal connues, correspondent à une modification de la répartition des différents constituants du tissu osseux et impliquent des interactions entre ostéogenèse et adipogenèse. Des études récentes ont démontré que la MO jaune constitue un tissu adipeux spécifique, différent des tissus adipeux blanc ou brun. Ces études suggèrent qu’elle pourrait avoir un rôle dans la pathogénie d’un grand nombre de pathologies de la moelle osseuse, notamment à la hanche.La spectroscopie par IRM (IRMS) présente l’intérêt d’évaluer, de façon quantitative et non invasive, le contenu graisseux au sein de la MO jaune, en complément des informations diagnostiques obtenues avec séquences IRM conventionnelles. Grâce aux IRM 3T, une amélioration de la qualité spectrale avec des temps d’acquisition adaptés à la pratique clinique peut être espérée. Or, cette technique n’a quasiment pas été évaluée à la hanche et aucune évaluation de la reproductibilité ni aucunes valeurs normales n’ont été étudiées, validées et publiées à ce jour.Le but de ce travail de recherche a donc été d’établir le rôle de la spectroscopie 1H par IRM 3T dans l’évaluation quantitative de la moelle osseuse de la hanche.Notre travail s’est articulé autour de trois axes, donnant lieu au développement des 3 parties de cette thèse.La première étude a porté sur la mise au point de la technique spectroscopique à la hanche et sur l’évaluation de la reproductibilité de cette technique avec une machine IRM 3 Tesla, puisque cela n’avait pas été étudié.J’ai démontré que la spectroscopie 1H MR à 3 Tesla est une technique fiable, permettant l’obtention de valeurs de contenu graisseux hautement reproductibles au sein de la moelle osseuse de la hanche et qu’aucune différence statistiquement significative du contenu graisseux n’existait entre les deux hanches. Ce travail a été accepté pour publication.Sur cette base, nous avons établi, au cours de la 2ème étude, des valeurs de normalité du contenu graisseux du fémur proximal chez des sujets sains en tenant en compte de l’âge et du sexe de l’individu, étape indispensable pour disposer de données de référence lors de l’évaluation des conditions pathologiques affectant la moelle osseuse à la hanche. Ce travail est actuellement soumis à publication.La 3ème étude, en cours, porte sur la recherche et l’identification potentielle de spectres anormaux de la moelle osseuse de la hanche chez des patients présentant une ONTF ou souffrant d’anorexie mentale. A l’heure actuelle, le recrutement de patients porteurs d’une ONTF est presque terminé et nous disposons de quelques résultats préliminaires. Quant au recrutement des patients atteints d’anorexie mentale, il est actuellement en cours. / Some bone alterations seem to be linked to medullary adiposity that could play a major role in the physiopathology of several disorders involving bone marrow. Although the mechanisms intervening between osteogenesis and adipogenesis are not completely understood, they could be responsible for modifications of bone marrow composition. Some recent studies have demonstrated that yellow bone marrow represents a specific fat tissue, different from white or brown adipose tissues.Moreover these studies suggested that yellow bone marrow could have a significant role in the pathogenesis of several bone marrow diseases, especially involving the hip.MRI spectroscopy permits a quantitative non-invasive evaluation of the fat content of bone marrow, completing the diagnostic findings obtained with traditional IRM examination. 3 T MRI enables an improvement of spectra quality with relatively short acquisition time and it is adequate to clinical practice.The value of this technique has been poorly evaluated at the hip and no reproducibility studies or no normal values have been determined or published so far.The goal of the present research was to assess the role of 1H MR spectroscopy in the quantitative evaluation of hip bone marrow.This aim of this research project was threefold.The first axis of research was oriented to set the spectroscopic technique and to evaluate its reproducibility in the evaluation of hip bone marrow using a 3 T magnet. To the best of our knowledge this had not been assessed earlier. We demonstrated that 1H 3 T MRI spectroscopy is a reliable technique that permits to obtain highly reproducible fat content values of the hip bone marrow. Moreover we proved that no statistical significant difference existed when comparing left and right fat content values in the same individual. The results of this work have been accepted for publication.On this basis we obtained, within the second axis of this research project, normal hip fat content values in healthy subjects taking into account the age and the gender. This study enables to dispose of normal reference values in order to assess pathological conditions of hip bone marrow.The third axis of this project is on going. It concerns the research and the identification of possible abnormal spectra of hip bone marrow in patients affected from femoral head osteonecrosis or anorexia nervosa. At this time point, the recruitment of patients with osteonecrosis is over and we dispose of some preliminary results. The recruitment of patients affected from anorexia nervosa is currently in course.
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Implication de la leptine et du glucose maternel dans le développement de l’adiposité chez le nouveau-né / Implication of maternal leptin and glycaemia in neonatal adiposity developmentPatenaude, Julie January 2016 (has links)
Résumé: Le surpoids et l’obésité dans la population pédiatrique sont des préoccupations grandissantes à l’échelle mondiale. Actuellement, au Canada, près de 21 % des jeunes Canadiens âgés de 2 à 5 ans présentent un surpoids et malheureusement, 6 % d’entre eux souffrent d’obésité. De plus, 80 % de ces enfants risquent d’être obèses à l’âge adulte, ce qui mène à plusieurs impacts sur la santé. Afin de prévenir l’obésité infantile, il est important d’identifier des facteurs de risques, notamment ceux se produisant tôt dans la vie. Plusieurs études ont démontré l’importance de l’environnement fœtal dans l’établissement de la santé métabolique à long terme. Le poids à la naissance a souvent été utilisé comme marqueur de l’exposition prénatale. Cependant, le poids à la naissance n’est qu’un marqueur grossier. L’adiposité à la naissance a été identifiée comme un facteur de risque plus important puisqu’elle permet de prédire de l’adiposité durant l’enfance. Les deux déterminants maternels majeurs de la croissance fœtale sont le statut pondéral et la glycémie maternelle. Récemment, une adipokine a été suggérée comme un déterminant potentiel dans la programmation fœtale de l’obésité. La leptine, qui est produite par les adipocytes, joue un rôle important dans la balance énergétique, mais elle semble aussi importante dans le développement de l’obésité postnatale. Durant la grossesse, le placenta produit une large quantité de leptine et la majorité est sécrétée du côté maternel. Appuyés par le fait que la leptine maternelle circulante est le reflet de la sécrétion placentaire de leptine, nous avons émis l’hypothèse que la leptine maternelle serait associée à l’adiposité du nouveau-né, et ce, indépendamment de la glycémie maternelle. Nous avons étudié la leptine durant l’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) chez les femmes enceintes au 2e trimestre. Nous avons montré, chez les femmes en surpoids ou obèse, qu’une plus haute leptine maternelle était lié à une adiposité néonatale augmentée à la naissance. D’un autre côté, chez les femmes minces, une glycémie élevée était liée à une adiposité néonatale augmentée. Ces associations sont indépendantes de la parité, du statut tabagique, du gain de poids durant la grossesse, des triglycérides maternels, du mode d’accouchement, du sexe du nouveau-né et de l’âge gestationnel à la naissance. Ces résultats suggèrent une régulation différentielle entre ces deux marqueurs métaboliques maternels et l’adiposité néonatale, selon le statut pondéral pré-grossesse. / Abstract: Worldwide, overweight and obesity in the pediatric population is a growing concern. Almost 21% of Canadian children aged 2 to 5 years are overweight and unfortunately, 6% of them are obese. Among those children, 80% will remain obese in adulthood leading to several health impacts. To prevent childhood obesity, we need to identify risk factors especially those occurring early in life. A particular importance was given to the fetal environment in establishing long-term metabolic health. Therefore, birth weight was often used as a marker of prenatal exposure. However, birth weight is a fairl y crude marker, and neonatal adiposity was previously identified as a stronger predictor of childhood adiposity. Two of the most important maternal determinants of fetal growth are maternal weight status and glycaemia during pregnancy. Recently, an adipoki ne have been suggested as a potential contributor to prenatal programming of obesity. Leptin is produced by adipocytes and plays an important role in energy balance and maybe on programming of postnatal obesity. During pregnancy, the placenta produces large amounts of leptin and 80% is secreted to the maternal side. Support ed by the fact that circulating maternal leptin levels reflects the placenta leptin production, our hypothesis was that maternal leptin levels are associated with neonatal adiposity, inde pendently of maternal glycaemia. We investigated levels of leptin over the course of an oral glucose tolerance test (OGTT) in pregnant women at 2nd trimester. We showed that higher maternal leptinemia is associated with greater adiposity in newborns of mot hers who were overweight/obese when entering pregnancy. While in lean women, higher glycaemia is associated with greater adiposity in newborns. These associations are independent of parity, maternal smoking status, maternal gestational weight gain, maternal triglyceride levels, delivery mode, neonate sex and gestational age at delivery. Those results suggest a differential regulation two important maternal metabolic marker and neonatal adiposity, according to maternal weight status.
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Effets de la cessation d'entraînement sur le gain d'adiposité en réponse à une diète riche en lipidesYasari, Siham January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Oral and post-oral factors controlling energy balance in GF rodentsSwartz, Timothy 18 June 2012 (has links) (PDF)
Mes études ont pour but d'examiner les altérations métaboliques et comportementales dans des modèles de souris axéniques. Nous avons démontré que les souris axéniques présentent une augmentation de préférence et d'acceptation des solutions sucrées. Cette augmentation est corrélée à des changements des niveaux d'expression des récepteurs du goût sucré au niveau de l'épithélium lingual et la muqueuse intestinale; T1R2, T1R3, et le transporteur de glucose SGLT-1. De plus, elles ont une préférence pour des fortes concentrations de saccharose comparées aux souris normales. Cet effet est associé à une augmentation des niveaux d'expression de T1R3 et SGLT-1 dans l'intestin. Nous avons étudié si cette augmentation de consommation de sucre était similaire à celle de acide gras, étayé les effets d'une consommation des lipides sur les niveaux d'expression des récepteurs des acides gras "CD36" au niveau de l'épithélium lingual et la muqueuse intestinale ainsi que les niveaux d'expression et de sécrétion des peptides intestinales à vocation satiétogène chez les souris axéniques comparées aux souris normales. En effet, nous avons démontré que les souris axéniques affichent une consommation accrue et une préférence pour les acides gras à des fortes et faibles concentrations respectivement. Ces changements étaient associés à une diminution des niveaux d'expression des détecteurs gustatifs de gras (GPRs), des faibles taux d'expression et de sécrétion des peptides intestinales, une augmentation d'expression du récepteur des acides gras au niveau de l'épithélium lingual et une augmentation des taux circulants des acides gras. Ces modifications peuvent constituer des mécanismes d'adaptation à l'état énergétique appauvri des souris axéniques. Nous avons essayé de savoir si ces altérations étaient présentes chez le rat dépourvu axénique. En effet, nous avons constaté que les rats axéniques présentent un niveau similaire ou élevé de la masse grasse, avec une diminution de la lipogenèse et une augmentation de l'adipogenèse expliquant l'hyperphagie du tissu adipeux. En résumé, nous avons démontré que l'absence du microbiote intestinal chez la souris conduit à une augmentation de l'apport énergétique en augmentant la consommation de sucres et de gras. Ces effets sont associés à des altérations orales et post-orales des niveaux d'expressions des détecteurs gustatifs tandis que le microbiote intestinal du rat F344 ne joue pas un rôle central dans l'adiposité
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Apport de la spectroscopie 1H par résonance magnétique (3 Tesla) à la compréhension de la physiopathologie de la moelle osseuse de la hanchePansini, Vittorio Michele 05 December 2012 (has links) (PDF)
Des altérations intra-osseuses liées à l'adiposité médullaire et à ses répercussions sur l'inflammation peuvent jouer un rôle important dans la physiopathologie de certaines maladies de la moelle osseuse (MO). Ces altérations locales, actuellement mal connues, correspondent à une modification de la répartition des différents constituants du tissu osseux et impliquent des interactions entre ostéogenèse et adipogenèse. Des études récentes ont démontré que la MO jaune constitue un tissu adipeux spécifique, différent des tissus adipeux blanc ou brun. Ces études suggèrent qu'elle pourrait avoir un rôle dans la pathogénie d'un grand nombre de pathologies de la moelle osseuse, notamment à la hanche.La spectroscopie par IRM (IRMS) présente l'intérêt d'évaluer, de façon quantitative et non invasive, le contenu graisseux au sein de la MO jaune, en complément des informations diagnostiques obtenues avec séquences IRM conventionnelles. Grâce aux IRM 3T, une amélioration de la qualité spectrale avec des temps d'acquisition adaptés à la pratique clinique peut être espérée. Or, cette technique n'a quasiment pas été évaluée à la hanche et aucune évaluation de la reproductibilité ni aucunes valeurs normales n'ont été étudiées, validées et publiées à ce jour.Le but de ce travail de recherche a donc été d'établir le rôle de la spectroscopie 1H par IRM 3T dans l'évaluation quantitative de la moelle osseuse de la hanche.Notre travail s'est articulé autour de trois axes, donnant lieu au développement des 3 parties de cette thèse.La première étude a porté sur la mise au point de la technique spectroscopique à la hanche et sur l'évaluation de la reproductibilité de cette technique avec une machine IRM 3 Tesla, puisque cela n'avait pas été étudié.J'ai démontré que la spectroscopie 1H MR à 3 Tesla est une technique fiable, permettant l'obtention de valeurs de contenu graisseux hautement reproductibles au sein de la moelle osseuse de la hanche et qu'aucune différence statistiquement significative du contenu graisseux n'existait entre les deux hanches. Ce travail a été accepté pour publication.Sur cette base, nous avons établi, au cours de la 2ème étude, des valeurs de normalité du contenu graisseux du fémur proximal chez des sujets sains en tenant en compte de l'âge et du sexe de l'individu, étape indispensable pour disposer de données de référence lors de l'évaluation des conditions pathologiques affectant la moelle osseuse à la hanche. Ce travail est actuellement soumis à publication.La 3ème étude, en cours, porte sur la recherche et l'identification potentielle de spectres anormaux de la moelle osseuse de la hanche chez des patients présentant une ONTF ou souffrant d'anorexie mentale. A l'heure actuelle, le recrutement de patients porteurs d'une ONTF est presque terminé et nous disposons de quelques résultats préliminaires. Quant au recrutement des patients atteints d'anorexie mentale, il est actuellement en cours.
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Variations pondérales pré-conceptionelles et gestationnelles : étude de leurs relations avec le diabète gestationnel et le développement de l’adiposité des enfants à 5-6 ans à partir des cohortes mère-enfant françaises EDEN et ELFE / Weight change prior and during pregnancy and their relations with gestational diabetes and child’s adiposity at age 5-6 years in the French EDEN and ELFE mother-child cohortsJacota, Madalina 18 October 2016 (has links)
Contexte. La corpulence de la mère au moment de la conception et son évolution pondérale pendant la grossesse ont été mises en relation dans de nombreuses études avec le poids de naissance de l’enfant et sa croissance postnatale, ainsi qu’avec le risque ultérieur d’obésité et d’anomalies métaboliques de la mère et de l’enfant. Néanmoins, peu d’études se sont intéressées à la trajectoire pondérale de la mère avant grossesse et à son lien avec le déroulement de la grossesse et avec la croissance et l’adiposité des enfants.Objectif : Etudier les relations entre différents paramètres de l’histoire pondérale de la mère avant et pendant la grossesse et leurs liens avec le risque de diabète gestationnel et la corpulence des enfants.Populations. Nous avons utilisé les données de deux cohortes mère-enfant françaises : ELFE et EDEN. L’étude Elfe (Etude longitudinale française depuis l’enfance) a inclus 18329 nouveau-nés dans un échantillon aléatoire de 344 maternités en 2011 en France métropolitaine. La cohorte EDEN (l’Étude des Déterminants pré- et postnatals du développement et de la santé de l’Enfant) a recruté 2002 femmes enceintes dans les maternités de Nancy et Poitiers entre 2003 et 2006. Dans les deux cohortes nous avons utilisé des données du dossier obstétrical et des questionnaires remplis par les parents. Dans la cohorte EDEN nous disposions également des données des examens cliniques des femmes pendant la grossesse et en post-partum, du nouveau-né et de l’enfant à 5-6 ans, incluant l’estimation de la composition corporelle par impédancemétrie des enfants à 5-6 ans.Résultats. Dans la cohorte Elfe, un régime avant grossesse, une perte ou un gain de poids important avant grossesse étaient associés à un gain de poids pendant la grossesse plus important, indépendamment de l’IMC pré-conceptionnel et du statut socio-économique. L’association positive entre la perte pondérale avant grossesse et la prise de poids gestationnelle était plus marquée chez les femmes obèses en début de grossesse ou ayant suivi un régime avant la grossesse. Les femmes ayant pris beaucoup de poids dans l’année avant grossesse présentaient un risque plus élevé de diabète gestationnel, indépendamment de la corpulence atteinte à la conception.Dans la cohorte EDEN, l’IMC maternel pré-conceptionnel était positivement associé à l’IMC, au pourcentage de masse grasse et à une distribution plus défavorable de l’adiposité (tronculaire, viscérale) des enfants à 5-6 ans. Ces associations étaient observées indépendamment de la prise de poids pendant la grossesse et du statut socio-économique des femmes. Une analyse fine de la forme des relations a permis de souligner l’existence de liens essentiellement aux deux extrémités de la corpulence maternelle. Après ajustement sur l’IMC pré-conceptionnel, le gain pondéral gestationnel était positivement associé au Z-score d’IMC des enfants à 5-6 ans, surtout chez les femmes maigres avant grossesse. Un ajustement supplémentaire sur le poids de naissance des enfants a diminué la force des associations entre le Z-score d’IMC des enfants et l’IMC maternel ou la prise de poids pendant la grossesse, mais les deux associations restaient significatives.Conclusion. Une perte de poids avant grossesse, surtout si elle est intentionnelle, semble engendrer une augmentation compensatoire du gain de poids pendant la grossesse. La prise de poids importante avant grossesse, au-delà de la corpulence maternelle en début de grossesse, pourrait être considérée comme un facteur de risque indépendant de diabète gestationnel. A l’âge de 5-6 ans, l’effet rémanent de l’environnement nutritionnel intra-utérin sur l’adiposité des enfants n’est détecté que chez les femmes maigres ou très obèses avant grossesse. D’autres études chez l’enfant sont nécessaires pour pouvoir conclure sur des recommandations de perte de poids avant grossesse chez les femmes en surpoids et obèses. / Context. Maternal BMI at conception and weight gain during pregnancy were related in numerous studies with offspring’s birth weight and postnatal growth, as well as with mothers’ and children’s obesity and metabolic risk later on. Nevertheless, few studies addressed the weight trajectory of the mother before pregnancy and its association with children’s growth and adiposity.Objective: To study the associations between different parameters of maternal weight history before and during pregnancy and their relations with the risk of gestational diabetes and with children’s BMI and adiposity.Populations. We used data from two French mother-child cohorts: ELFE and EDEN. The ELFE study (Etude longitudinale française depuis l’enfance) included 18329 newborns in a random sample of 344 maternity wards in 2011 in mainland France. The EDEN cohort (study of pre- and early postnatal determinants of child development and health) recruited 2002 pregnant women in the maternity wards of Nancy and Poitiers between 2003 and 2006. We used data from obstetric files and from questionnaires filled-in by parents in both cohorts. In addition, the EDEN cohort had data from clinical examinations (of mothers during pregnancy and after delivery and of children at birth and at 5-6 years of age), including the estimation of children’s body composition by bio-impedancemetry at 5-6 years.Results. In the ELFE study, either maternal dieting to lose weight or an important weight gain or loss in the year before pregnancy were associated with a higher weight gain during pregnancy, independently of maternal pre-pregnancy BMI and socioeconomic status. The positive association between weight loss before pregnancy and weight gain during pregnancy was stronger in women who were obese or who had reported weight-reducing diets before pregnancy. Women who had gained an important amount of weight in the year before pregnancy had a higher risk of gestational diabetes, independently of the BMI reached at the beginning of pregnancy.Our analyses on the EDEN cohort showed that maternal pre-pregnancy BMI was positively related with children’s BMI, fat mass percent and central adiposity at 5-6 years of age. These associations were observed independently of women’s weight gain during pregnancy and socioeconomic status. A more thorough analysis of the shape of these relations showed associations essentially at the extremities of the maternal BMI range. Gestational weight gain was positively associated with children’s BMI Z-score at 5-6 years, after adjustment for maternal pre-pregnancy BMI, especially in women who were thin before pregnancy. Additional adjustment for children’s birth weight decreased the force of associations between children’s BMI Z-score and both maternal pre-pregnancy BMI and gestational weight gain, but both associations remained statistically significant.Conclusion. Important weight loss before pregnancy, especially if intentional, seems to enhance a compensatory increase in gestational weight gain. Important weight gain before pregnancy, beyond its role in maternal BMI reached before pregnancy, might be considered as an independent risk factor of gestational diabetes. At 5-6 years, the persistent effect of the intra-uterine environment on children’s BMI and adiposity is only detected in women who were thin or severely obese before pregnancy. Additional studies on children are necessary in order to conclude on weight loss recommendations before pregnancy in overweight and obese women.
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Interactions gène-environnement dans l'obésité associée à l'hypertension chez le rat : rôle du locus génique du TNF-[alpha] trouvé sur le chromosome-20Bourdon, Céline January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le rôle de l'activité et de l'inactivité physiques dans le développement de la stéatose hépatique et adipocytaire : implication de la SCD-1Yasari, Siham January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Modélisation tempéramentale des traits d’appétit de l’enfant : réactivité de l’appétit et autorégulation de la prise alimentaire en lien avec l’adiposité / Temperamental modelization of appetitive traits in children : appetite reactivity and self-regulation in eating linked with adiposityGodefroy, Valérie 07 July 2016 (has links)
Notre étude s’est intéressée chez l’enfant au modèle tempéramental de Rothbart : ce modèle suggère que la mise en balance des caractéristiques individuelles de réactivité et d’autorégulation explique le développement de l’enfant. Nous avons constaté l’intérêt de cette structure théorique pour enrichir la modélisation empirique des traits d’appétit de l’enfant, en lien avec le développement de son adiposité. Ainsi avons-nous défini les objectifs suivants: (a) valider un modèle de mesure des traits d’appétit de l’enfant inspiré des composantes tempéramentales du modèle de Rothbart; (b) valider une structure de relations entre autorégulation générale, traits d’appétit et adiposité; (c) valider la structure théorique du modèle de Rothbart appliquée au comportement alimentaire. Nous avons mesuré les traits d’appétit par questionnaire chez des enfants de 10 à 14 ans, puis via des tâches comportementales chez des enfants de 8 à 12 ans. Nous avons aussi pesé et mesuré les enfants. La méthode par questionnaire a permis de valider la modélisation tempéramentale des traits d’appétit via la réactivité de l’appétit et l’autorégulation de la prise alimentaire. Cette méthode a aussi montré que le lien entre autorégulation générale et adiposité de l’enfant pouvait s’expliquer par l’intermédiaire des traits d’appétit. Enfin, les deux méthodes ont confirmé certaines prédictions du modèle théorique de Rothbart : nous avons observé un impact positif d’une composante de réactivité de l’appétit sur l’adiposité et un effet négatif de l’autorégulation de la prise alimentaire sur la réactivité de l’appétit. Grâce à un modèle novateur de tempérament alimentaire mis en lien avec l’adiposité de l’enfant, notre étude peut impacter la prévention et le traitement du surpoids. / Our study focused on Rothbart’s temperament model in children: this model suggests that the balance between individual characteristics of reactivity and self-regulation underlies the child’s development. We noticed that empirical models of appetitive traits linked with adiposity development in children could potentially benefit from the theoretical structure of this model. We thus defined the following objectives: (a) validating a measurement model for children’s appetitive traits through temperamental components inspired by Rothbart’s model; (b) validating a structure of relationships between general self-regulation, appetitive traits and adiposity; (c) validating the theoretical structure of Rothbart’s model in the specific domain of food behaviour. We measured appetitive traits firstly through a questionnaire in 10 to 14 year-old children and secondly through behavioural tasks in 8 to 12 year-old children. Children’s height and weight were also measured. The questionnaire method allowed to validate a temperamental model of appetitive traits, measured through appetite reactivity and self-regulation in eating. We also showed with this method that the link between general self-regulation and adiposity in children could be explained through appetitive traits. Finally, both methods confirmed some of the predictions of Rothbart’s theoretical model: we observed a positive impact of one component of appetite reactivity over adiposity and a negative effect of self-regulation in eating on appetite reactivity. Thanks to an innovative eating temperament model linked with children’s adiposity, our study can impact overweight prevention and treatment.
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Microarchitecture osseuse et adiposité médullaire de la mandibule : étude expérimentale chez la ratte adulte ovariectomisée / Bone microstructure and bone marrow adiposity in the mandible : experimental study in the adult ovariectomiezed rat modelCoutel, Xavier 19 November 2018 (has links)
L’ostéoporose est une maladie fréquente et généralisée du squelette qui se caractérise par une perte de masse osseuse et des altérations de la structure des os. Ces variations des propriétés osseuses, observées à diverses échelles et associées à une augmentation du contenu adipeux de la moelle, témoignent d’une plus grande fragilité du squelette. Ces modifications sont cependant différentes en fonction du site. Cette variation du contenu adipeux médullaire, rapportée notamment dans les os longs du squelette appendiculaire, semble jouer un rôle crucial dans la survenue de l’ostéoporose. Néanmoins, ces altérations ostéo-médullaires, aussi bien quantitatives que qualitatives, sont controversées et peu documentées au niveau des maxillaires, la mandibule en particulier. Le but de notre étude est d’évaluer, au cours du vieillissement et dans un modèle d’ostéoporose (ratte adulte ovariectomisée), les relations entre les variations du contenu adipeux médullaire et la microarchitecture osseuse en site mandibulaire en comparaison avec un site de référence, le tibia. La microarchitecture osseuse, la quantité et la répartition du contenu adipeux médullaire après marquage au tétroxyde d’osmium ont été analysées par microtomographie à rayons X dans la mandibule dentée (os alvéolaire) et non dentée (condyle). Au cours du vieillissement, aucune altération des paramètres osseux et médullaires n’a été mise en évidence. En revanche, le déficit hormonal en oestrogènes induit par ovariectomie conduit à une perte osseuse plus marquée (+35%) dans le tibia que dans la mandibule, associée à des modifications microarchitecturales et adipeuses médullaires site-spécifiques. En effet, en comparaison avec le tibia, un faible contenu adipeux (<10% de moelle) est retrouvé dans le secteur denté (alvéolaire) ainsi que non denté (condyle). A la différence du tibia, au sein duquel un effet de « clustering » des adipocytes est observé à la surface osseuse trabéculaire, le contenu adipeux mandibulaire est réparti de manière homogène dans les espaces médullaires avec très peu de contact avec la surface osseuse trabéculaire. En conclusion, nos résultats indiquent une perte osseuse modérée dans la mandibule par rapport au tibia associée à une augmentation du contenu adipeux médullaire tardive dont la répartition au sein des espaces médullaires n’est pas modifiée à la différence du tibia. Nous émettons l’hypothèse qu’une activité de remodelage et des sollicitations biomécaniques différentes puissent expliquer les spécificités physiopathologiques observées en site mandibulaire. D’autres études seront nécessaires pour préciser l’impact de telles modifications sur la qualité osseuse à l’échelle moléculaire et élémentaire, ainsi que pour préciser les mécanismes de dialogues entre les ostéoblastes et les adipocytes. / Osteoporosis is a common disease of the skeleton characterized by a loss of bone mass and changes in bone structure. These variations in bone properties, observed at various scales and associated with an increase in the bone marrow adipose tissue (BMAT) content, indicate a greater fragility of the skeleton in a site-specific manner. This variation in the BMAT content, reported in some skeletal sites, seems to play a crucial role in the occurrence of osteoporosis. Nevertheless, these bone and marrow alterations, both quantitative and qualitative, are controversial and still poorly documented in the jaw bones, the mandible in particular.The aim of our study was to investigate, during aging and in a rodent model of osteoporosis (adult ovariectomized rat), the relationships between the changes in the bone microstructure, the marrow fat content and its distribution in the mandibular site in comparison with a reference site, the tibia. The bone microstructure, the bone marrow fat content and its distribution after osmium tetroxide staining were analyzed by a specific X-ray microfocus tomography approach in the mandible in the teeth-bearing area (alveolar bone) and in the condyle. During aging, neither bone nor bone marrow alterations have been observed. In contrast, estrogen deficiency did lead to more important bone loss (+35%) in the tibia than in the mandible associated with site-specific microstructural and BMAT modifications. Indeed, in comparison with the tibia, a low BMAT content (<10% of marrow volume) was found in the alveolar bone as well as in the condyle. Compared to tibia which reveals a clustering of the marrow adipocytes at the trabecular bone surface, the mandibular BMAT content was homogeneously distributed and located further away with almost no contact with the trabecular bone surface. In conclusion, our results indicate a moderate bone loss in the mandible compared to the tibia associated with an increase in the BMAT content whose distribution within the marrow spaces is not modified in contrast to tibia. We hypothesize that a differential bone turn-over rate, biomechanical stress may explain in part the mandibular physiopathological specificities reported. Further studies will be needed to precise the impact of such alterations on bone quality at the molecular and elemental level, as well as to depict the mechanisms of dialog between osteoblasts and adipocytes.
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