• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 202
  • 53
  • 43
  • 14
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 357
  • 222
  • 168
  • 143
  • 128
  • 90
  • 79
  • 64
  • 51
  • 50
  • 43
  • 42
  • 41
  • 35
  • 31
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
111

"Vers l'infini et plus loin encore!" : la culture populaire comme agent promoteur du programme spatial américain

Berlinguette-Auger, Claude 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif de vérifier si la culture populaire, plus particulièrement le cinéma, nous permet de mieux comprendre la décision de lancer et de maintenir le programme spatial américain. Plus précisément, ce mémoire s'interroge sur le lien pouvant exister entre les représentations identitaires véhiculées dans les films analysés et celles mises de l'avant par les dirigeants américains afin de justifier cette décision coûteuse, au sens monétaire et politique. L'argument central affirme qu'un parallèle peut être établi entre le mythe de la frontière et la destinée manifeste, perceptibles dans le cinéma précédant l'alunissage, et les discours des dirigeants américains entre 1961 et 1969. Autrement dit, nous jugerons que la mise en place réussie d'un processus d'interpellation a permis à la population de se reconnaître dans les discours institutionnalisés, et a pu faciliter l'acceptation de la décision comme conforme à ce qu'elle était et ce qu'elle devait faire. L'analyse se fait donc en deux temps. La première partie vise à faire une analyse discursive de trois films de science-fiction, sortis entre 1950 et 1969 et pouvant donc avoir fourni des arguments pour le lancement et le maintien du programme spatial américain. Nous nous chargerons donc d'étudier les dialogues, les images, les sons et les symboles présentés dans Destination Moon (1950), Forbidden Planet (1956) et 2001 : A Space Odyssey (1968), de manière à déterminer si les mythes de la frontière et de la destinée manifeste sont représentés dans le film et s'ils contribuent à fournir une image positive du programme spatial. La deuxième étape sera de vérifier si ces représentations identitaires ont su trouver écho chez les dirigeants américains cherchant à justifier le programme spatial américain. Nous procéderons donc à l'analyse de discours donnés par Kennedy, Johnson, Nixon et par certains administrateurs de la NASA. Nous concluons, sur la base de nos analyses, que la rhétorique romantique hollywoodienne a été reprise par les dirigeants américains, possiblement dans une optique de mieux vendre le projet à la société américaine. En usant d'arguments similaires à ceux présentés dans la culture populaire, les dirigeants sont parvenus à mettre en place un processus d'interpellation réussi, rendant incidemment le programme spatial plus attrayant aux yeux de la population. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, programme spatial, culture populaire, mythe de la frontière, destinée manifeste
112

En plein milieu des confins - Éléments pour la construction d'une réflexion en traduction pragmatique

Froeliger, Nicolas 10 June 2013 (has links) (PDF)
Cette note de synthèse se donne pour visée, comme son sous-titre l'indique, de contribuer à la construction d'une recherche en traductologie pragmatique. Cette tâche apparaît nécessaire dans la mesure où cette composante de la traductologie, science elle-même en devenir, s'interroge encore sur son périmètre, ses objectifs et ses voisinages intellectuels, tout en reposant sur une activité professionnelle elle-même en plein développement et en pleine mutation. L'ensemble reprend sous une forme thématique, mais aussi dans une certaine mesure chronologique, les jalons qui m'ont permis d'affiner ma réflexion après une thèse en littérature américaine. Les articles et contributions à des colloques sur lesquels s'est édifiée cette réflexion sont mentionnés en bas de page. D'autres sont en projet. L'essentiel de ces travaux repose sur des exemples dans le sens anglais-français, qui ne sont toutefois évoqués qu'allusivement dans cette note de synthèse, faute de place. L'introduction fournit tout d'abord l'occasion de revenir sur les multiples acceptions du mot traduction, dans la langue de tous les jours, mais surtout les principaux auteurs de ce domaine. Pour ces derniers, la traduction est à la fois une opération ; un moteur, défini avant tout par son objet ; et un produit, qui s'intègre à un ensemble de métiers. Toujours, en tout cas, elle est difficile à cerner, ce qui justifie le recours au discours métaphorique pour mieux la comprendre - au point qu'on peut se demander si la traduction n'est pas ce qui permet d'appréhender le concept de métaphore... Dans ce contexte labile et saturé d'idéologie, il s'agit de dessiner des lignes de partage afin de situer, en l'occurrence, la traduction et la traductologie pragmatiques. La première se définit par une visée de communication, la seconde par la volonté de faire correspondre une recherche et une pratique professionnelle assises sur un ensemble de métiers en pleine évolution. Mais pour commencer, il importe de revenir sur le parcours intellectuel qui mène à cette conclusion. Celui-ci m'a d'abord valu (parallèlement à une activité de traducteur professionnel) de m'intéresser à la littérature américaine contemporaine, avec une thèse sur les romans de Thomas Pynchon (chapitre 1 : Thomas Pynchon : les contraires contrariés). Organisée autour des questions de limite, celle-ci a été soutenue en 1995, et explore la manière dont Pynchon utilise l'épistémologie du XXe siècle pour subvertir, notamment par les stratégies narratives et discursives et par la mise en cause des modes de la représentation, divers repères traditionnels de la forme romanesque : unité des personnages ou temporalité, en particulier. Ce retour critique appelle trois remarques : tout d'abord, les ouvrages publiés par Pynchon après la soutenance de cette thèse viennent plutôt conforter mes observations que les infirmer ; ensuite, et en corollaire, il est peu probable que j'eusse pu pousser cette recherche beaucoup plus avant ; enfin, la véritable originalité de ce travail est de m'avoir permis d'aborder en traducteur technique l'œuvre d'un auteur qui recourt énormément à la technique. La suite de mon parcours intellectuel m'a amené à m'intéresser à divers domaines traductologiques qui ne relèvent pas directement de la sphère pragmatique et, par là, à poser une réflexion sur le rapport de cette dernière à la fois avec la traduction littéraire et avec la littérature tout court (chapitre 2 : De la littérature à la traductologie). La transition du roman américain contemporain à la traduction pragmatique s'est donc opérée en douceur : après avoir envisagé la traduction littéraire tout court en traducteur technique, j'ai pu appliquer à la traduction tout court les outils de la littérature. Cette recherche est passée par les rapports entre traduction et culture de masse, via la traduction de chansons et les clichés en traduction technique, puis par la question de l'autonomisation des différentes composantes de la traductologie. Deux postures traditionnelles me paraissent en effet devoir être remises en cause à cet égard : celle, héritée de la traduction des textes sacrés, qui voudrait que toutes les problématiques traductologiques se retrouvent dans les grands textes, et celle, encore fréquente chez les spécialistes d'autres domaines pour lesquels la traduction est un moyen, mais non un objet de réflexion, en vertu de laquelle seul un expert de tel ou tel sujet puisse traduire sur ce sujet. Parfaitement acceptables sur leur périmètre de sustentation, ces attitudes ne me semblent pas transposables à la traduction pragmatique : celle-ci doit reposer sur ses propres bases professionnelles. La traductologie pragmatique n'a pas à se constituer en opposition ou en annexe à d'autres champs de la traductologie, mais plutôt à côté d'elles. In fine, on peut faire valoir que s'il y a une articulation à trouver entre traduction littéraire et traduction pragmatique, celle-ci se trouvera dans la littérature même, en tant que réservoir de formes, de postures intellectuelles et de concepts. Vient ensuite (chapitre 3 : Faire : pratique de la traduction et recherche y afférente) une recherche qui plonge ses racines dans l'exercice même de la traduction, ce qui passe par une interrogation sur le rôle de la norme et sur les modèles esthétiques de la traduction pragmatique. Ceux-ci sont en effet à chercher dans la technique même : la traduction d'un texte technique est déjà un objet technique. Ces investigations se poursuivent avec la question du malentendu : pour moi, celui-ci constitue une donnée du problème et non un repoussoir. On peut même, dans le cas de la traduction juridique, lui trouver une valeur positive : une incompréhension raisonnable entre les parties est parfois ce qui permet de faire la paix. Cette logique m'amène à préciser en quoi la notion d'intention (issue du champ pragmatique) se distingue de celle de sens (tel que défini par la théorie interprétative) et à insister sur le rôle constructif de l'erreur. Viennent ensuite un certain nombre de paradoxes observés en traduction pragmatique : lorsque celle-ci influe sur le texte de départ ou lorsqu'elle nous conduit à réfléchir en géomètres sur l'usage de la nuance. L'ensemble de ces problématiques témoignent de ce que la traduction pragmatique n'est pas qu'affaire de langue : les éléments culturels y sont essentiels. D'où l'intérêt de se pencher sur ce que l'on a appelé, justement, le tournant culturel, pour montrer que l'on gagnerait à appliquer en traduction pragmatique les idées de ce courant a priori très éloigné, voire ennemi de celle-ci. L'un et l'autre en sortiraient rajeunis. Dernier pan de cette recherche fondée sur l'observation de la pratique, de nombreux phénomènes me semblent pouvoir être expliqués par des facteurs psychologiques qui, ensemble, concourent à former, à l'extérieur comme à l'intérieur de la profession, une image des traducteurs. Il en est ainsi de la confiance (sur le marché et dans les textes), du sentiment d'imposture, de la relation à la trahison et au mensonge, ou de l'insécurité linguistique, notamment. Le fil directeur de cette approche est qu'il faut placer le traducteur au cœur de la traductologie. Le dernier volet de cette entreprise visant à constituer une traductologie pragmatique est double : il s'appuie à la fois sur la formation des traducteurs et sur la conception et la conduite de manifestations scientifiques (chapitre 4 : Dire et faire dire : enseignement, responsabilité pédagogique et organisation d'une recherche collective). Dans un secteur qui a vu l'éclosion d'une multitude de diplômes depuis dix ans, il s'agit d'abord de fonder une pédagogie de la traduction pragmatique, et en l'occurrence de le faire sur la traduction technique. Il faut dans un deuxième temps structurer les enseignements qui préparent à un vaste ensemble : celui des métiers de la traduction. Cela suppose de s'interroger sur l'histoire de la professionnalisation dans ces domaines, réflexion qui part d'un cas emblématique (la traduction audiovisuelle) pour s'élargir ensuite à la totalité du secteur, dans ses aspects institutionnels, théoriques, professionnels et, depuis quelques années seulement, internationaux. Un des leitmotivs du chapitre précédent étant le caractère collectif des phénomènes envisagés, il était logique d'en venir à l'organisation d'une recherche elle aussi collective, avec deux manifestations principales et relativement novatrices : la Traductologie de plein champ, créée en 2007 pour réunir enseignants-chercheurs, professionnels et étudiants (cinq éditions jusqu'en 2013) et Tralogy, qui touche cette fois à la convergence entre traducteurs humains (biotraducteurs) et traitement automatique du langage (deux colloques à ce jour : 2011 et 2013). Dans le premier cas, mon rôle a été celui d'initiateur et animateur (responsabilité d'ailleurs partagée depuis 2009) ; dans le second, celui de coordinateur scientifique dans le cadre d'une équipe pluridisciplinaire. L'ensemble de ces réflexions m'amène à proposer de surmonter un antagonisme encore bien enraciné : celui qui oppose la traductologie et la linguistique. Cette dichotomie a eu son utilité, et n'empêche pas de traiter un grand nombre de phénomènes traductologiques ; elle cesse d'être pertinente dès lors que viennent s'intégrer au tableau les outils informatiques, de plus en plus massivement employés en pratique. Ce qui pose à nouveaux frais la question de la structuration idéale d'une recherche traductologique suffisamment interdisciplinaire pour rendre compte de la multiplicité des métiers de la traduction mais suffisamment délimitée pour ne pas englober tout et n'importe quoi. Au final, l'ensemble de ma démarche peut être résumé par la justification d'une légitimité de la traduction et de la traductologie pragmatiques reposant sur une mise en concordance de l'enseignement, de la recherche et de la pratique : un débutant doit passer du dire au faire, un traducteur expérimenté doit passer du faire au dire. Il s'agit donc de remplacer les oppositions frontales (traduction technique/traduction littéraire, sciences humaines/sciences exactes...) par une cartographie des domaines de validité et des emboîtements entre les divers champs de la traduction. À travers ce cheminement est posée une question simple et ambitieuse : qu'est-ce qui fait sens dans l'étude de la traduction pragmatique aujourd'hui ? Comment faire œuvre utile lorsqu'on est soi-même ancien traducteur, soucieux du devenir d'un secteur d'activité à la fois fragile et en pleine évolution, préoccupé, en tant que responsable de formation, par l'avenir des étudiants et des professionnels de ce secteur, mais aussi par la place de la traduction et du multilinguisme dans la société en général - en un mot aussi impliqué que désireux de prendre du recul ? Contribuer, en particulier par l'encadrement de thèses, à asseoir une recherche solide dans ce domaine précis du savoir me semble une réponse pertinente.
113

Posthumanité et subjectivité transcendante dans l’œuvre de Philip K. Dick

Lelièvre, Jean-Benoît 12 1900 (has links)
La problématique à l’étude dans ce mémoire est la représentation et conceptualisation de la notion de posthumanité dans trois romans de Philip K.Dick : The Three Stigmata Of Palmer Eldritch, Do Androids Dream Of Electric Sheep? et Ubik. L’analyse de ces romans nous permettra de montrer que l’auteur américain focalise sa réflexion sur le posthumain sur la subjectivité transcendante de personnages qui absorbent, et se substituent à la réalité d’autres personnages dans leur environnement. Nous montrerons également que l’écriture de Dick a évolué vers une vision plus spirituelle ou mystique en se détachant graduellement du récit de science-fiction traditionnel. Ce développement aura des répercussions significatives sur sa postérité cyberpunk. / This thesis examines the problematic of posthumanity in three novels by Philip K. Dick: The Three Stigmata Of Palmer Eldritch, Do Androids Dream Of Electric Sheep and Ubik. I shall argue that the notion of “transcendent subjectivity” is central to Dick’s conceptualization of the posthuman and that the novelist’s engagement with this notion enables a shift in his writing towards a more spiritual or mystical vision. Dick’s vision of the posthuman had a profound impact on cyberpunk authors such as William Gibson, Bruce Sterling and Neil Stephenson. The questioning of the posthuman is a recurring strategy in the work of these writers.
114

Faith lost and regained : the evolution of Anne Rice's critique of christianity in The Vampire Chronicles

Vézina, Marie-Ève 08 1900 (has links)
Ce mémoire réunit trois romans de la série Les Chroniques de vampires de la populaire écrivaine américaine Anne Rice (The Vampire Lestat, Memnoch the Devil et Blood Canticle) afin d'étudier l'évolution de sa critique de la religion à travers l'écriture. Une analyse précise et complète de Lestat de Lioncourt, le personnage principal de la série, est faite afin de mieux comprendre l'impact de la transformation spirituelle du protagoniste sur l'ensemble de l'oeuvre de Rice. Dans The Vampire Lestat, le rejet de toute forme de croyances religieuses de la part de Lestat ainsi que la déconstruction et l'érotisation de rituels religieux traditionnels reflètent l'influence de l'athéisme. Memnoch the Devil représente la transition entre le refus de croire de Lestat et son retour subséquent à la religion catholique. Finalement, Blood Canticle symbolise le retour vers la foi du protagoniste et de l'auteur, en plus de marquer la fin des Chroniques de vampires de Rice. L'analyse s'inspire d'éléments biographiques afin de démontrer l'importance de la religion dans les récits de Rice, sans toutefois considérer ses romans comme des autobiographies. / This thesis brings together three of Anne Rice's novels from The Vampire Chronicles series – The Vampire Lestat, Memnoch the Devil and Blood Canticle – in order to study the evolution of her critique of religion in her writing. A precise and complete examination of Lestat de Lioncourt, the series' main protagonist, allows the reader to better understand the impact of his spiritual transformation on Rice's literary career as a whole. In The Vampire Lestat, Lestat's rejection of religious beliefs as well as the deconstruction and eroticization of traditional religious rituals hint at the influence of atheism. Memnoch the Devil represents the transition between Lestat's refusal to believe in religion and his subsequent return to the Catholic faith. Finally, Blood Canticle symbolizes both the protagonist's and the writer's return to the faith, in addition to the conclusion of Rice's Vampire Chronicles. The analysis uses elements from Rice's biography to indicate religion's importance in her works without considering these novels as autobiographies.
115

Colères de femmes noires et excès narratifs dans Passing de Nella Larsen, Sula de Toni Morrison et Push de Sapphire

Gibeau, Ariane 11 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire s'intéresse aux représentations de la colère dans la littérature des femmes africaines-américaines du 20e siècle. Il cherche à comprendre de quelles manières cette émotion taboue et honteuse investit Passing de Nella Larsen, Sula de Toni Monison et Push de Sapphire, trois œuvres écrites à différentes époques-clés de l'histoire littéraire noire états-unienne au féminin (les années 1920 et la Renaissance de Harlem; les années 1970 et l'émergence du féminisme noir et de sa critique littéraire; les années 1990 et la consécration institutionnelle des black women's studies). Il s'agit de voir comment, dans ces romans où prédominent des enjeux liés aux oppressions de sexe, de race et de classe, la colère joue le rôle de moteur textuel, d'émotion-source : elle dirige les actions et propos des personnages, dirige les intrigues, dirige l'écriture. Elle semble ainsi constituer une impulsion, un paradigme traversant la tradition littéraire féministe noire. L'étude d'un corpus diachronique permet d'entrevoir une évolution singulière : le passage d'une colère nommée et thématisée à une colère-discours. La colère constituant une émotion du désordre et du spectaculaire, j'analyse les stratégies narratives qui permettent de faire surgir l'excès et le théâtral dans les œuvres à l'étude. Ma réflexion se décline en quatre temps. Je me penche dans un premier chapitre sur les articulations entre rapports d'oppression et colère. J'interroge les liens entre sexe et colère, puis entre race et colère, pour enfin présenter les fondements théoriques du féminisme noir et les écrits de féministes noires sur la question. Les trois autres chapitres sont consacrés aux romans analysés : le deuxième traite de Passing et de la colère qui prend possession de l'intrigue grâce à quelques stratégies du double; le troisième montre que la colère, dans Sula, se manifeste selon deux mouvements simultanés (une transmission entre plusieurs générations de personnages et un détournement dans la narration) et par le recours à la métaphore du feu; le quatrième s'intéresse à Push et à son esthétique de l'excès, laquelle imprègne à la fois les corps des protagonistes et la narration. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : colère, excès, violence, littérature afro-américaine, littérature américaine, féminisme noir, Nella Larsen, Toni Morrison, Sapphire.
116

The Body and the Parent-Daughter Bond : Negotiating Haitian Filial Relationships in Edwidge Danticat’s Breath, Eyes, Memory and The Dew Breaker

Besbes, Mounira 06 1900 (has links)
The Body and the Parent-Daughter Bond: Negotiating Filial Relationships in Edwidge Danticat’s Breath, Eyes, Memory and The Dew Breaker est une étude sur les différentes façons dont le corps déséquilibré, torturé et traumatisé influence la relation parent-fille. Cette thèse examine l’impact du pouvoir et de la violence sur le corps aussi bien des parents que celui des filles et les différentes manières dont ces corps deviennent déséquilibrés. Cette thèse porte sur la construction et la négociation de chacune des conditions de parents et de filles sous l’angle du corps sexué traumatisé. Le premier chapitre traite la littérature précédemment écrite sur le corps en premier lieu, et sur les liens de filiation dans les deux œuvres en second lieu. J'ai introduit ma contribution au domaine et les différents aspects de la relation parent-fille qui ne sont pas pris en considération et que ma thèse essaye de démontrer. Ce chapitre contextualise ces deux œuvres pendant l’ère de la dictature des deux Duvaliers, père et fils, en exposant et discutant l’impacte néfaste de cette dictature sur les familles. Ce chapitre conceptualise et définit le corps, qui est une construction culturelle et un site d'interaction entre le pouvoir et la violence, par rapport aux relations filiales. Dans le deuxième chapitre, l'accent est mis sur la relation de Martine et Sophie par rapport à la pratique rituelle du test de la virginité. Dans ce chapitre, j’ai soulevé des questions sur le pouvoir de Martine de discipliner et contrôler l’attitude et le corps de Sophie et la manière avec laquelle la fille peut réagir au contrôle et à la subjugation de sa mère. J’ai examiné le conflit intergénérationnel qui est intensifié par le désordre corporel. J’ai essayé de démontrer comment Sophie souhaite rejeter et se séparer du corps de sa mère et son incapacité à le faire. Dans le troisième chapitre, j’ai étudié la relation de M. Bienaimé avec sa fille Ka qui est perturbée à la fois par le corps de son père et l’identité antérieure de ce dernier en tant qu’ancien Tonton Macoute. La question soulevée dans ce chapitre concerne le corps du père comme un agent de violence politique et comme une source d’inspiration artistique pour sa fille. L'identification de Ka avec et plus tard sa séparation du corps de son père est au cœur de mon étude, car c’est ce corps là qui modifie cette relation filiale particulière, qui résulte en un traumatisme transgénérationnel. Mots-clés: corps, relation parent-fille, pouvoir, violence, Edwidge Danticat / The Body and the Parent-Daughter Bond: Negotiating Filial Relationships in Edwidge Danticat’s Breath, Eyes, Memory and The Dew Breaker is an investigation of the different ways the disordered, tortured and traumatised body alters the parent-daughter relationship. It explores the mechanisms of power and violence on the bodies of both parents and daughters and the ways these bodies become as disordered as the psyche. This thesis will deal with the construction and negotiation of both parenthood and daughterhood from the angle of the gendered traumatised body. The first chapter deals with the scholarship that has been written on either the body or the filial relationships in both works. I have introduced my own contributions to the field in addition to the different overlooked aspects of the parent-daughter bond that my thesis tries to demonstrate. This chapter contextualizes both fictions with the era of Duvalier’s dictatorship and conceptualizes and defines the body in relation to filial relationships as a cultural construction and a site of the interplay of power and violence. The second chapter focuses on Martine-Sophie’s bond in relation to the ritual practice of virginity testing. In this chapter, I raise questions about the extent of Martine’s power to discipline and control Sophie’s body and behaviour and how the daughter reacts to her mother’s empowerment. I examine the intergenerational conflict that is intensified by body dysmorphia. I also demonstrate how Sophie wishes to separate herself from her mother’s body and why she fails to do so. In the third chapter, I study Mr. Bienaimé-Ka’s relationship that is disturbed by both the father’s body and his past identity as a former Tonton Macoute. The question raised in this chapter concerns the father’s body as an agent of political violence and his daughter’s source of her artistic inspiration. Ka’s identification and later separation from her father’s body is at the heart of my study because it is this body that alters this particular filial relationship, resulting in transgenerational trauma. Key words: body, parent-daughter bond, power, violence, Edwidge Danticat
117

Formations du sujet lyrique dans les écrits d'Elizabeth Bishop

MOLLET-FRANçOIS, Lhorine 14 November 2009 (has links) (PDF)
Ce travail présente la manière dont le regard d'Elizabeth Bishop appréhende le monde en refusant toute illusion de familiarité. Il étudie les diverses stratégies de défamiliarisation qui invitent le lecteur à redécouvrir les surprises que peuvent réserver l'ordinaire et le quotidien, ainsi que le rapport qui s'instaure entre le sujet lyrique et le monde dans ces conditions. Il s'agit d'analyser comment l'affleurement de l'étrange ou de l'informe dans le familier et l'intime permet d'accéder à une reconnaissance du soi plus ample et plus authentique. L'écriture de Bishop remet inlassablement en question la stabilité de la réalité, y compris celle du sujet, ainsi que toute notion d'acquis, ou d'acquisition dans le temps. C'est ainsi que sa voix - sa signature - se singularise et qu'elle se démarque de ses pairs, mais aussi de la société à laquelle elle appartient. Ce qui s'affirme au travers de son écriture n'est paradoxalement fait que d'incertitude et de vulnérabilité. Le sujet qui s'y forme se construit sur de l'éphémère, sur ses propres limites ; il ne peut s'appuyer que sur la découverte de l'aliénation exogène mais également endogène à laquelle il est confronté. Simultanément, cette écriture cherche des moyens de maintenir le sujet, par la résonance d'échos, par le foisonnement, la prolifération, autant de techniques qui le ramènent incessamment au manque, au vide, à la faille qu'elles sont supposées masquer. Cette thèse propose d'interroger le rapport entre perte et création dans l'œuvre de Bishop, la manière dont la création se nourrit de la perte, et dont elle entraîne le lecteur dans cette transaction, l'incluant par là-même dans le processus créatif.
118

Les métamorphoses du modernisme de H.D. à Robert Duncan : vers une poétique de la relation

Oudart, Clément 28 November 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse explore le fonctionnement de la poésie moderniste américaine sous l'angle de la relation. Critiquant la rhétorique de la rupture généralement associée à l'esthétique des avant-gardes modernistes, notre parcours suit la ligne sinueuse de la poétique de la relation de H.D. [1886-1961] à Robert Duncan [1919-1988]. Loin de tracer une trajectoire chronologique entre ces deux points, qui ne sont pas envisagés comme les œuvres-limites d'un nouveau canon, cette étude a pour point central The H.D. Book. La poésie dite de l'après-guerre émerge comme celle d'un perpétuel entre-deux-guerres, et sa postmodernité, comme une illusion. L'analyse montre que le passage du modernisme historique à son avatar métamoderniste s'effectue par la reconfiguration du mode disjonctif en mise en relation. Ligne fuyante du modernisme, la relation Duncan-H.D. est une utopie. C'est pourquoi elle permet sa critique. Celle-ci implique le passage d'une politique individuelle de l'invention [Pound, Eliot...] à une éthique de l'écriture. Cette aventure, fondée sur des échanges poétiques et épistolaires publiés et inédits, passe par Eliot, Pound, Levertov, Olson et Creeley, mais aussi par Mallarmé, Baudelaire, Valéry ou encore Deleuze, Meschonnic et Glissant. Du H.D. Book à Ground Work, comme de Hymen à Trilogy, la philosophie du devenir, qui s'étend de l'héraclitéisme à la relation d'Édouard Glissant, en passant par le flux bergsonien et par l'empirisme radical de Williams James, offre un cadre conceptuel propre à rendre compte de l'écriture comme processus, de l'espace poétique comme champ de composition, du texte comme système complexe et du poème comme projet.
119

Personnes, Personnel et Impersonnel dans l'œuvre de Richard Powers

D. Schooley, Béatrice 19 October 2011 (has links) (PDF)
Plus connue pour le foisonnement et la richesse de ses thèmes, pour la densité de son contenu historique, socioéconomique, et pour la technicité avec laquelle elle manipule divers domaines scientifiques, l'œuvre de Powers laisse pourtant également une très large place à ses personnages. Jouant le double rôle de reflets de la société et de piliers narratifs organisant le récit, ces personnages expriment en effet la vision de Powers de l'Amérique contemporaine et constituent un lieu d'expérimentation littéraire. Ces romans s'intéressent aux façons dont les êtres entrent en lutte pour préserver et réinventer leur identité propre au sein d'un monde en perpétuelle mutation sociale et politique, et saturé de moyens technologiques nouveaux. Powers fait le choix d'une approche à la fois sociologique et philosophique en partageant le regard qu'il porte sur la société contemporaine américaine et en mettant au cœur de son œuvre la notion de relation à soi et aux autres. Les implications narratives de cet intérêt pour la complexité accrue d'un statut ontologique de la personne sont multiples et aboutissent à la construction de personnages mouvants et discontinus, réfractant plus qu'ils ne concentrent une énergie remise en circulation au triple niveau de la fiction, de la lecture et de l'écriture. Les modalités d'écriture des personnages, qui rendent compte de l'éclatement de l'unité de la personne dans le monde contemporain américain, font alors déborder la conception individualisante et personnelle qui leur est le plus souvent associée et lui substituent une vision fragmentaire, paradoxalement fédératrice, et en définitive impersonnelle, des êtres.
120

Pierre BAUDIN (1863-1917) : un radical-socialiste à la Belle Epoque

Moisan, Michel 05 November 2009 (has links) (PDF)
Neveu du député Alphonse Baudin tué sur les barricades le 3 décembre 1851, Pierre Baudin (1863-1917) est un homme politique de la Troisième République insuffisamment reconnu aujourd'hui. Élu radical-socialiste au Conseil municipal de Paris en 1890, il y accomplit un parcours exemplaire au service de la défense des Droits de Paris. Rapporteur général du Budget pendant trois ans, il devient viceprésident du Conseil en 1895 et président en 1896, à moins de 33 ans. Député dès 1898, il est nommé, l'année suivante, à 36 ans, à peine, ministre des Travaux publics du cabinet Waldeck-Rousseau, le seul de son groupe politique. Il opte, en 1900, pendant son ministère, pour le siège de Belley, abandonnant le 11e arrondissement de la capitale. Dissident du combisme, il doit lutter contre les radicaux orthodoxes de son département pendant la période 1903-1905. Réélu aisément à la Chambre, en 1902 et 1906, il poursuit une belle carrière de journaliste entamée en 1890. Président de l'association des journalistes sportifs, en 1905, vice-président, en 1907, de l'association des journalistes parisiens (dont il sera l'éphémère président en 1915), administrateur hors pair, il est rapporteur général du budget à la Chambre en 1905 et 1906. P. Baudin est également un homme d'affaires à partir de 1906, en devenant - pendant un an - président de la banque franco-américaine et de la Société internationale des Écoles Berlitz de 1907 à 1913. Sénateur de l'Ain, en 1909, devenu briandiste, il est nommé, en 1910, ambassadeur extraordinaire en Argentine. De retour au Palais du Luxembourg, il se montre d'une rare activité, rapportant d'importants dossiers de politique étrangère notamment. Ministre de la Marine en 1913, il conduit, en 1915, une mission de propagande en Amérique latine. Patriote exigeant, il a dénoncé inlassablement la menace allemande jusqu'à son décès, par maladie, en 1917.

Page generated in 0.0393 seconds