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Caractérisation thermique de structures de combustion par les effets de la chauffe sur les minéraux : thermoluminescence et propriétés magnétiques de foyers de la grotte des Fraux (Dordogne)Brodard, Aurélie 29 January 2013 (has links) (PDF)
Les structures de combustion constituent un témoin de la fréquentation humaine et leur étude permet d'appréhender un aspect du mode d'occupation d'un lieu donné. Ainsi, pour compléter les approches classiques qui s'intéressent à la typologie des foyers, à la fréquence des feux, à la nature des combustibles, etc., une caractérisation thermique de ces structures a été proposée. Elle s'appuie sur les impacts thermiques enregistrés par les sédiments soumis aux feux et s'intéresse plus précisément à la manière dont les modifications des propriétés de thermoluminescence (TL) et de magnétisme avec la chauffe pourraient être utilisées pour comprendre l'histoire thermique de ces vestiges. Le site‐laboratoire est celui de la grotte de Fraux (Dordogne), occupée à l'Âge du bronze. Les archéologues s'interrogent sur son statut et son mode d'occupation puisqu'elle présente tant des vestiges domestiques (sols de circulation, foyers, mobiliers) que des vestiges symboliques (manifestations pariétales, dépôts de mobilier). La place importante des foyers parmi ces vestiges a induit une étude spécifique de ces structures. En effet, ce site recèle plus d'une soixantaine de structures de combustion et, aspect important pour notre approche archéométrique, présente un état de conservation exceptionnel puisque la grotte est restée fermée depuis l'occupation de l'Âge du bronze. L'étude de certains foyers de la grotte des Fraux a permis de tester le potentiel de paléothermomètres fondés sur deux propriétés indépendantes : la TL des grains de quartz et le magnétisme des oxydes de fer contenus dans les sédiments. Le paléothermomètre TL a été élaboré en comparant les signaux TL d'échantillons provenant de foyers archéologiques à ceux de références thermiques chauffées en laboratoire. Pour le magnétisme deux pistes ont été exploitées : les températures de déblocage de l'aimantation rémanente et l'évolution de la signature magnétique (minéralogie et taille de grain) avec la chauffe. La détermination des paléotempératures atteintes par les sédiments substrats des structures de combustion apporte une première indication sur leur intensité de chauffe. Afin d'étalonner ces informations paléothermométriques en termes de dépense énergétique, des feux expérimentaux ont été réalisés. Ils ont permis de comparer les impacts thermiques entre feux archéologiques et feux expérimentaux, de construire un échantillonnage d'histoire thermique connue, mais aussi d'estimer les températures atteintes, les épaisseurs de sédiments affectés, les quantités de combustibles consommés pendant un temps donné... Ces expérimentations ont aussi servi de base à une modélisation de la propagation de la chaleur dans les sédiments. Les simulations effectuées dans ce modèle numérique permettent alors d'estimer un temps minimal de fonctionnement des structures de combustion. Combinée avec les paléotempératures, cette information permet une évaluation de l'énergie mise en jeu. Le couplage de la caractérisation TL et magnétique de sédiments des foyers archéologiques ainsi que de la modélisation numérique des transferts de chaleur, fournit un nouvel outil complémentaire des approches existantes pour comprendre les foyers archéologiques.
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Dynamiques et formes de peuplement dans la plaine de la Valloire (Drôme/Isère), de la Protohistoire récente au haut Moyen ÂgeVarennes, Guillaume 17 December 2010 (has links) (PDF)
Ce travail est consacré au peuplement de la Valloire, de la fin de la Protohistoire au haut Moyen Âge, à travers une approche conjuguant archéologie spatiale et culture matérielle. Cette démarche s'appuie sur les outils et les concepts traditionnels de l'analyse du peuplement (étude de l'occupation du sol, analyse régressive du réseau routier, notions de réseaux d'habitat et de système de peuplement) qui sont mis en oeuvre conjointement à l'étude du mobilier céramique. La définition de faciès de consommation locaux a permis, d'une part à l'échelle locale, de confirmer l'identification de pôles dynamiques au sein de ce territoire, et, d'autre part, de positionner la Valloire dans la moyenne vallée du Rhône. C'est de cette lecture diachronique et systémique, qu'est issu un modèle de peuplement, au sein duquel l'agglomération de Tourdan/Turedonnum occupe une place prépondérante depuis l'indépendance allobroge jusqu'au haut Moyen Âge. Cet habitat groupé participe à la mise en valeur d'un terroir structuré par un habitat rural dispersé, dès la fin de la Protohistoire et tout au long de l'Antiquité. C'est l'implantation aristocratique et le contrôle des échanges commerciaux qui sont à l'origine de son émergence dès le IIe s. av. J.-C. ainsi que de son rôle central et dynamique. Les monuments et les témoignages cultuels à Tourdan permettent d'envisager l'existence d'un véritable bassin de vie, structuré par cet habitat, lieu central des manifestations communautaires nécessaires au fonctionnement de la civitas, à l'échelon local. A l'échelle régionale, cette étude propose dans un premier temps, sur des bases méthodologiques nouvelles, de renouveler la réflexion concernant les kômai allobroges et les questionnements sur l'origine des agglomérations de la cité de Vienne. Dans un second temps, leur monumentalisation et la géographie cultuelle de la cité conduisent à s'interroger sur la structuration et les processus d'intégration du territoire allobroge dans la cité antique.
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Le phénomène des " cultures à céramique modelée peinte " en Asie centrale dans l'évolution et la transformation des sociétés de la fin de l'âge du Bronze et du début de l'âge du Fer (IIe-Ier millénaire avant n.è.). Une synthèse comparative et régionale de la culture matérielleLhuillier, Johanna 20 November 2010 (has links) (PDF)
Les " cultures à céramique modelée peinte " se sont développées dans la seconde moitié du IIe millénaire av. J.-C. (âge du Fer ancien) sur un vaste territoire couvrant les actuelles républiques d'Ouzbékistan, du Turkménistan, du Tadjikistan, du Kirghizstan, ainsi que le nord de l'Afghanistan et le nord-est de l'Iran. Connues depuis presque un siècle, grâce aux nombreuses recherches menées par les archéologues soviétiques, l'apparition de ces cultures est considérée comme une " régression " matérielle, culturelle et socio-économique qui contribuerait à la disparition de la brillante civilisation de la fin de l'âge du Bronze. Mais si leurs productions matérielles ont été bien étudiées, leur structuration et leur place au sein de la protohistoire centrasiatique n'étaient connues que superficiellement, et notre étude vise donc à renouveler la perception que nous en avons. Grâce à l'analyse d'un abondant complexe céramique inédit issu de fouilles françaises et italiennes récentes (Koktepe, Dzharkutan, Dzham-53 en Ouzbékistan ; Ulug-depe au Turkménistan) et soviétiques plus anciennes et grâce aussi à un nouvel examen de l'ensemble des données publiées ou inédites disponibles, nous avons pu affiner et caractériser la production matérielle de ces cultures et en déterminer la base socio-économique, proposant ainsi de nouvelles définitions de leurs faciès culturels. Nous discutons également les modalités et les circonstances de la transition de l'âge du Bronze final à l'âge du Fer ancien, puis celles du passage vers l'âge du Fer moyen-récent, tout en les replaçant dans un contexte chronologique et géographique large, dans une optique méthodologique et thématique qui s'inscrit pleinement dans les perspectives de recherche qui prévalent actuellement en Asie centrale et au Proche-Orient.
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Étude des macrorestes végétaux du site DroulersTrottier, Stéphanie 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’étude des macrorestes végétaux provenant du site villageois
Droulers occupé durant la 2e moitié du XVe siècle par une communauté iroquoienne du Saint-Laurent. Il vise à vérifier les pratiques de ces habitants en ce qui a trait à la part végétale de leur alimentation à moins d’un siècle avant la fin de la préhistoire. Des vestiges découlant de la pratique de l’agriculture et de la cueillette sont présents sur différents contextes du site. L’analyse de ces derniers permet d’établir l’importance de ces activités dans la vie quotidienne des habitants du site. Ainsi, il est possible de valider l’importance du maïs dans le mode de subsistance de ce groupe par l’ubiquité de cette espèce sur le site. Le maïs est effectivement l’espèce végétale la plus présente dans les différents contextes étudiés. La présence de cette espèce jumelée à celle du haricot en quantité considérable et à celle de la courge démontre la pratique de l’agriculture des Trois Soeurs au site Droulers, une pratique documentée
historiquement par les premiers chroniqueurs. Les macrorestes de fruits et de noix sont
relativement bien représentés sur le site ce qui suggère la place importante de la cueillette dans la diète des habitants de Droulers.
L’étude comparative synchronique et diachronique de ces macrorestes avec ceux
recueillis ailleurs en Iroquoisie aide à mieux situer le degré d’importance des activités
mentionnées ci-haut au site Droulers par rapport à celui sur d’autres sites plus anciens,
contemporains et plus récents du même grand groupe culturel. La majorité des fruits présents sur ce site étaient également cueillis par les groupes proto-iroquoiens Glen Meyer et Princess
Point et par d’autres groupes iroquoiens (préhistoriques et historiques). Le degré d’utilisation des fruits sauvages sur le site Droulers est en continuité avec celui des groupes apparentés plus anciens et plus récents. L’utilisation des cultigènes et des noix par les occupants du site Droulers est comparable à celle d’autres groupes iroquoiens. / This thesis focuses on the study of the macrobotanical remains from the Droulers
village site inhabited during the second half of the XVth century by a St. Lawrence Iroquoian community. The main goal is to verify the practices of its inhabitants regarding the botanical contribution to their diet less than a century before the end of prehistory. Remains resulting from the practice of agriculture and gathering from wild are present in different contexts of the site. The analysis of these remains demonstrates the importance of these activites in the daily life of the inhabitants of the site. Thus, it is possible to validate the importance of maize among the subsistence strategies by means of ubiquity analysis of that species on the site. Maize is indeed the most common species throughout the different contexts studied. The presence of that species coupled with that of bean and squash demonstrates the practice of the Three sisters mound system at the Droulers site, a practice documented historically by the first European chroniclers. The remains of fruits and nuts are relatively well represented on the site,
which suggests the importance of gathering in the diet of the Droulers inhabitants.
The synchronic and diachronic comparative study of those macrobotanical remains
with those found elsewhere in Iroquoia helps to better situate the degree of importance of the activities mentioned above at the Droulers site in relation to that of other sites whether older, contemporary or younger. The majority of the fruits present on the site where also gathered by the Glen Meyer and Princess Point proto-iroquoians and by other iroquoian groups (prehistoric and historic). The degree of utilization of the wild fruits at the Droulers site is in continuity with that of older and younger related groups. The utilization of cultigens and nuts at the Droulers site is similar to that of other Iroquoian groups.
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Étude technologique et morphologique de la cornéenne dans le sud du Québec : le cas de la carrière préhistorique du mont Royal (BjFj-97) à Montréal.Bélanger, Jonathan 08 1900 (has links)
Le site de la carrière du mont Royal (BjFj-97), découvert en 1993 par Yvon Codère et inventorié en 1997 par l’équipe d’Ethnoscop Inc., constitue une énigme archéologique intéressante pour quiconque s’intéresse à la préhistoire de l’île de Montréal et de sa région adjacente. Lors des activités archéologiques de 1997, quelques idées furent émises quant à son affiliation chronologique et sa nature, suggérant une occupation remontant à l’Archaïque terminal (4000 à 3000 AA) orientée vers l’extraction et la transformation de la cornéenne, une pierre métamorphique résultant de la transformation du substrat rocheux en place suite à des intrusions magmatiques lors du Crétacé qui ont créé les Montérégiennes. Le matériel, comprenant plus de 10 000 déchets de taille et un peu plus de 70 artéfacts divers, ne fît pas l’objet d’analyses poussées hormis la datation approximative du site par un examen sommaire des pointes de projectile.
Ce mémoire reprend les données de 1997 et apporte une perspective nouvelle au site en décrivant morphologiquement et technologiquement le débitage de la pierre de façon à comprendre la chaîne opératoire de la cornéenne, une matière peu étudiée, mais fort commune au Québec méridional, appréhender les possibilités de la matière et aborder les questions de datation. L’ensemble du matériel lithique fît l’objet d’une analyse lithique poussée axée sur le débitage et les produits finis et propose la prépondérance de la taille bifaciale, ponctuée par un débitage sur éclat conséquent. L’ensemble des étapes de la chaîne opératoire est présent sur le site de la carrière du mont Royal. La cornéenne est une matière difficile à tailler en raison de son imprévisibilité, liée à la structure même de la matière, menant à un fort taux d’échecs lors de l’élaboration des outils. La datation de l’occupation principale du site pointe vers l’Archaïque terminal, mais le caractère équivoque des diverses classes d’objets rend difficile sa définition absolue, faute d’objets parfaitement diagnostiques.
Le site BjFj-97 ressemble grandement à un site homologue en Nouvelle-Angleterre où la cornéenne fût travaillée suivant le même schéma opératoire, suggérant un apparentement culturel possible. La cornéenne abonde et domine dans les assemblages archéologiques de la région montréalaise, substituant ainsi des matières de meilleure qualité absentes régionalement. Leurs correspondances chronologiques transcendent celles établies lors de l’analyse du matériel de la carrière et montrent un étalement chronologiquement plus étendu, de l’Archaïque laurentien au Sylvicole supérieur. La cornéenne se retrouve habituellement sous forme d’outils bifaciaux fonctionnels (bifaces, couteaux et pointes de projectile) de piètre facture et d’outils sur éclats (grattoirs et racloirs) rudimentaires, suggérant une signification strictement utilitaire, le propre des matières de basse qualité. Les modes d’extraction de la cornéenne restent inconnus sur le mont Royal. Le mont Royal est plus qu’un vulgaire point défensif, il constitue la base de la subsistance des populations préhistoriques de jadis où se trouvent les matériaux nécessaires à la taille d’outils de prédation liés à un mode de vie mobile où domine la chasse. / The Mount Royal quarry site (BjFj-97), discovered in 1993 by Yvon Codère and test pitted in 1997 by Ethnoscop Inc., is an interesting archaeological puzzle for anyone interested in the Montreal region prehistory. Following the 1997 archaeological testing, some ideas were raised about the quarry’s cultural affiliation and its chronological position. Archaeologists proposed a primary occupation focused on hornfels extraction and transformation dating back to the Terminal Archaic period (4000-3000 BP). Hornfels is a metamorphic rock that resulted from bedrock being “cooked” during cretaceous magmatic intrusion that created the Monteregian hills. The material recovered, includes more than 10,000 flakes and over 70 artefacts, and is analysed here for the first time.
This thesis provides a new perspective on the Mount Royal quarry site describing morphologically and technologically the stone tool production in order to better understand the hornfels’ chaîne opératoire. This lithic material is common on archaeological sites in southern Quebec can help us to address some issues of dating the quarry site. The entire lithic collection was subjected to an extensive analysis including all of the debitage and finished products, and shows the dominance of bifacial flintknapping, with some flake tools also being produced. All stages f the lithic reduction sequence are present on the Mount Royal quarry site. Hornfels is a difficult material to work because of its unpredictability, due to structure of matter, leading to a high rate of failures in the manufacture of tools. The main occupation of the site is dated to the Terminal Archaic, but the equivocal nature of the various objects makes it difficult to clearly define the period of occupation and exploitation.
Site BjFj-97 is similar to another site in New England where hornfels was worked using a similar lithic reduction sequence, suggesting a possible cultural kinship. Hornfels is common on sites in the Montreal area, often substituting for better materials. The presence of hornfels on these sites suggests a wider chronological spread than that established from the material analysis from the quarry and covers the Laurentian Archaic to Woodland periods. Hornfels is usually found in formal bifacial tool forms (bifaces, knives and projectile points) and less formal flakes tools (scrapers) suggesting a strictly utilitarian significance, characteristic of low quality materials. Little is known about hornfels extraction methods on the mountain. Mount Royal is more than a defensive point: it forms the basis of the livelihood of the prehistoric people where predation tools were associated with a mobile lifestyle dominated by hunting.
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El Tropel, un sitio arqueológico del Clásico en el Occidente MesoamericanoJácome H., Carlos A. 04 1900 (has links)
No description available.
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Étude technologique et morphologique de la cornéenne dans le sud du Québec : le cas de la carrière préhistorique du mont Royal (BjFj-97) à MontréalBélanger, Jonathan 08 1900 (has links)
No description available.
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Les navires vikings : conception géométrique et architecture traditionnelle au Moyen Âge scandinaveLafrenière Archambault, Luce 12 1900 (has links)
No description available.
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La culture matérielle de l’Auguste (1761) et le rapatriement de l’élite coloniale au sein de l’État moderneNéron, Aimie 12 1900 (has links)
No description available.
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Le style emblématique des potières Iroquoiennes du Saint-Laurent : comparaison interrégionale de deux attributs identitairesLe Moine, Jean-Baptiste 04 1900 (has links)
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