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Étude archéologique d’un monument de la XXVe dynastie à Karnak : le Trésor de Chabaka / Archaeological study of a monument of the XXVth dynasty at Karnak : the Treasury of Shabaka

Licitra, Nadia 22 October 2014 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’étude archéologique du Trésor de Chabaka, un vaste bâtiment de stockage en brique crue situé au nord du temple d’Amon-Rê à Karnak. Construit dans le dernier quart du VIIIe siècle av. J.-C., il a été utilisé pendant un siècle environ. Il fut le siège de l’institution homonyme préposée à la comptabilisation, au stockage et à la gestion de denrées précieuses destinées au temple.L’importante activité de fouille, menée dans le cadre de cette étude, a permis de mettre au jour l’angle sud-est de l’édifice, où quatre espaces distincts ont pu être localisés : une cour à portique desservant les magasins, le sanctuaire, une salle à banquettes et l’extrémité orientale d’une large cour située dans la partie méridionale de l’édifice. L’analyse de ces vestiges, ainsi que du matériel céramique et du mobilier issus de la fouille ont permis d’interpréter la fonction de ces espaces, d’avancer une proposition de restitution du plan général du Trésor et d’entamer une réflexion sur la topographie ancienne de la zone au nord du temple d’Amon-Rê durant la XXVe dynastie. / This dissertation is dedicated to the archaeological study of the Treasury of Shabaka, a wide storage building in mud brick set north of the temple of Amun-Re at Karnak. Built in the last quarter of the VIIIth century BC, it was used during about a century. It was the seat of the institution which listed, stored and administered precious commodities for the temple.The considerable activity of excavation, led during this study, allowed unearthing the south-eastern corner of the building where four different rooms have been located: a courtyard with a portico leading to the storerooms, the sanctuary, a room with benches and the eastern edge of a wide courtyard in the southern part of the building. The analysis of these vestiges, of the pottery and finds discovered during the excavation allowed understanding the function of these spaces and putting forward a reconstruction of the general plan of the Treasury as well as making some remarks about the ancient topography of the area north of the temple of Amun-Re during the XXVth dynasty.
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Cnossos de l’époque classique à l’époque impériale (Ve siècle avant J.-C.-Ier siècle après J.-C.) : étude de numismatique et d’histoire / Knossos from the Classical Period to the Roman Period (5th century BC-1st century AD) : study of Numismatics and History

Carrier, Caroline 18 January 2018 (has links)
Cnossos est principalement connue pour ses vestiges minoens et peu de travaux ont été menés sur les périodes postérieures malgré la multiplication des études sur la Crète historique depuis une vingtaine d’années. La période antique est pourtant fondamentale dans son histoire. En effet, entre le Ve siècle av. J.-C. et le milieu du Ier siècle ap. J.-C., c’est l’histoire d’une cité puissante politiquement en Crète puis d’une colonie romaine prospère qui se dessine grâce aux sources archéologiques et textuelles publiées, ainsi qu’à un corpus monétaire inédit. La première partie de la thèse est une étude des monnaies produites à Cnossos pendant toute l’histoire de l’atelier ; elle présente d’abord un catalogue de 2970 monnaies cnossiennes, les contextes de découverte des monnaies cnossiennes dans le monde grec et les monnaies de fouilles de Cnossos, puis une étude de chaque série (typologie, étude de coins, métrologie et datation). La seconde partie est une étude de l’histoire de Cnossos divisée en trois sections correspondant aux périodes classique, hellénistique et impériale. Pour chacune, sont examinés les frontières, l’aménagement du territoire et les événements historiques en prenant en compte la totalité des sources disponibles, numismatiques bien sûr mais aussi les autres vestiges archéologiques et les textes épigraphiques et littéraires. Ces deux parties sont accompagnées d’un volume d’annexes et de planches (volume 2) qui comprend notamment une liste des vestiges mis au jour sur le site entre les premières fouilles de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui, le détail des tombes fouillées et les textes épigraphiques découverts à Cnossos et/ou relatifs à la cité. / Knossos is mainly known for its Minoans remains and little work has been undertaken on the later periods in spite of the many studies on historic Crete published in the last twenty years. Antiquity is nevertheless fundamental in its history. Indeed, between the 5th century BC and the middle of the 1st century AD, it is the story of a city politically powerful in Crete and then a prosperous Roman colony which can be seen because of the published archaeological and textual sources, and an unpublished coin corpus. The first part of the thesis is a study of the coins struck at Knossos during the entire operational period of the mint; it shows first a catalogue of 2970 Knossian coins, the archaeological contexts of the Knossian coins in the Greek world and the coins found during excavations of the site. Then, each series is studied (typology, die study, metrology and dating). The second part is a study of Knossos divided into three sections corresponding to the Classical, Hellenistic and Roman periods. For each, the borders, the spatial organisation and historical events are studied with all available sources: numismatics, archaeological remains and epigraphic and literary texts. These two parts work with an annexe and illustrations volume (volume 2) which is composed mainly of a remains list dug between the end of the 19th century and today, the tombs and the epigraphic texts discovered at/or about the city.
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La christianisation du monde rural dans le sud de la Lusitanie : Archéologie – Architecture – Épigraphie / The Christianization of the countryside in the south of the Lusitania / A cristianização do mundo rural no sul da Lusitania : Arqueologia – Arquitectura – Epigrafia

Wolfram, Mélanie 08 March 2012 (has links)
Ce travail est une synthèse de tous les éléments concrets permettant de confirmer la christianisation du Sud de la Lusitanie entre le IVe et le début du VIIIe siècle. Les sources documentaires étant déjà connues, nous avons donc choisi d’étudier et de réunir les données archéologiques, les éléments architecturaux et les inscriptions comme faisant partie d’une seule et même histoire, celle de la lente installation de la religion chrétienne. La première partie est un catalogue (inédit) et son commentaire, de tous les lieux à présence paléochrétienne découverts jusqu’à nos jours dans l’actuel Alentejo, mettant l’accent sur l’analyse du matériel inédit de trois sites essentiels : le matériel des fouilles portugaises des nécropoles et de la basilique de Torre de Palma (Monforte), le matériel architectural de la nécropole paléochrétienne de Silveirona (Estremoz), le relevé intégral du baptistère de Vila Verde de Ficalho (Serpa). La seconde partie se concentre sur l’étude stylistique des motifs décoratifs des éléments architecturaux de cette période, découvrant ainsi les spécificités régionales au sein de la grande école de la capitale Augusta Emerita ainsi que de la Péninsule Ibérique, tandis que la troisième partie s’intéresse à l’étude de l’épigraphie funéraire. Nous terminons enfin sur le questionnement même de la « christianisation » : jusqu’à quel point pouvons-nous appréhender, à travers la culture matérielle, une question aussi délicate comme l’adhésion à cette foi nouvelle. / This thesis is a synthesis of all the concrete elements which confirm the Christianisation of South Lusitania between the 4th and the beginning of the 8th century. Given that the documentary sources are already known, we have chosen to study and to gather all the archaeological data, the architectural elements and the paleochristian inscriptions as being part of the same history, that of the slow adoption of the Christian religion.The first part presents the first ever synthesis of all the places with Christian presence which have so far been discovered in the current area of Alentejo. The emphasis is on the analysis of unpublished material of three essential sites: the elements of Portuguese excavations of the necropolis and basilica of Torre de Palma (Monforte), the architectural equipment of the necropolis of Silveirona (Estremoz) and the complete record of the baptistery of Vila Verde de Ficalho (Serpa). The second part focuses on the stylistic study of the decorative motives of Christian churches and uncovers the various regional styles within the great architectural school of the capital Augusta Emerita and of the Iberian Peninsula. The third part concentrates on the study of funerary epigraphy. Finally, the questioning of 'Christianisation' itself is explored. In particular, to what extent it is possible to understand, via the material culture, such a delicate question as the following of a new faith.
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Israël et les nations : étude thématique et conceptuelle de l’époque médiévale jusqu’au Maharal de Prague (XVIIe s.) / Israel among the nations : a thematic and conceptual study from medieval times up the Maharal of Prague (XVIIe s.)

Chitrit, Henri 06 December 2017 (has links)
L’ouvrage « Thiferet Israël », traduit par « La Magnificence d’Israël », s’inscrit dans l’œuvre encyclopédique du grand penseur praguois : Le Maharal de Prague (1512- 1609). Talmudiste, kabbaliste et annonciateur des changements de son temps, il s’intéresse à la centralité de l’être humain dans le cosmos et à la spécificité des peuples. À partir de la Thora, il dégagera une philosophie de l’histoire des nations dont celle d’Israël, « receveur » d’un enseignement particulier, et peuple auquel sera confiée la tâche de véhiculer le message universaliste du judaïsme à travers les siècles. Les autres nations auront le choix d’adhérer à cet enseignement en respectant les sept lois noachides, ou de s’inspirer de l’éthique juive. Le christianisme, puis d’autres religions, puisant dans la « religion » mère, définiront autrement leur croyance en Dieu ou choisiront quelque autre représentation spirituelle.À la lumière d’un écrit du Maharal de Prague, ici traduit par nos soins, et précédé d’une longue introduction explicative, cette recherche tente de présenter de quelles manières le judaïsme a pu diffuser au monde le message universel contenu dans l’enseignement de la Thora. Pour cela, il a fallu définir le Noachisme, présenter la hiérarchisation sociale israélite prônée par la Bible hébraïque, l’apport prophétique d’Israël comparé à celui du Proche-Orient ancien, et le rôle de l’éthique juive comme facteur de civilisation. Nous avons donc dressé une étude comparative, citant des opinions des auteurs de l’Antiquité et d’époque médiévale, en tenant compte des études historico-critiques. Au fil de notre analyse, il ressort qu’Israël présente des particularités qui le différencient des autres nations. Il semble que c’est par la « force » suggestive de ses idées qu’il doive faire rayonner son idéal en restant fidèle à lui-même et à ses traditions. Particularisme et universalisme se trouvent mêlés au sein même d’un enseignement pour le bien d’un peuple et de l’humanité entière, qui est au cœur de la dialectique « maharalienne », pierre angulaire de son œuvre. Noachisme, universalisme, particularisme, judaïsme, christianisme, nation et prophétie : autant de notions qui seront présentées dans notre étude sur « Israël et les Nations » sous l’éclairage du Maharal de Prague. La traduction annotée et commentée de son ouvrage Thiferet Israël plongera le lecteur dans le monde du judaïsme tel que cet auteur le définit. / The book entitled “Tiferet Israel” here translated with “The Magnificence of Israel” is part of the encyclopedic work of the great Prague thinker, the Maharal of Prague (1512- 1609). He was a Talmudist, a kabbalist and an announcer of the changes affecting his epoch. He was interested in the centrality of the human being, its place in the cosmos and in the specificity of nations. Starting from the Torah, he elaborated a philosophy of history of the nations including that of Israel, the “receiver” of a particular teaching and people to whom was given the task of disseminating the universalistic message of Judaism though the centuries. Other nations will have the choice to adhere to this teaching by respecting the seven Noachic laws, or to let themselves be inspired by Jewish ethic. Drawing on the “mother religion”, Christianity and other religions, will define differently their belief in God or would choose some other spiritual representation.In light of a particular book by Maharal of Prague, here offered in our translation, and preceded by a long introduction, this research attempts to present in what manner Judaism was able to diffuse to the world the universalistic teaching contained in the Torah. This necessitated the presentation of the Noachic laws, the Israelite social stratification found in the Hebrew Bible, Israel’s prophetic contribution compared to that of the ancient Near East, and the role of the Jewish ethics as an element of civilization. This research presents a comparative study, with opinions of authors from Antiquity and Medieval times, keeping abreast of historical-critical points of view. At the end of our analysis, it appears that Israel presents particularities that differentiates it from other nations. It seems that it has to share its ideal through the suggestive “force” of its ideas while staying faithful to its traditions. Particularism and universalism are intertwined in its teaching for the good of a particular people and of entire humanity and are at the heart of Maharal’s dialectics, the cornerstone of his work. Noachic laws, universalism, particularism, Judaism, Christianity, nation and prophecy are all the notions presented in this research on “Israel and the Nations” in light of Maharal of Prague’s teaching. The annotated translation of his work “Tiferet Israel” with a commentary offers a vision of Judaism defined by this seminal thinker.
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Traditions céramiques et occupation précolombienne du piémont oriental des Andes équatoriennes : le cas de la vallée du fleuve Cuyes / Ceramic traditions and pre-Columbian occupation of the eastern foothills of the Ecuadorian Andes : the case of the Cuyes river valley

Lara, Catherine 23 June 2016 (has links)
Depuis les années 1970, les imposantes structures fortifiées de la vallée du fleuve Cuyes, -située au sud de l'Équateur, à la frontière entre les Andes et l’Amazonie correspondant à la province de Morona Santiago-, ont attiré l'attention des anthropologues et archéologues : ces constructions ont-elles été bâties et occupées par des populations andines ? amazoniennes ? à quelle époque et dans quel contexte ? La thèse vise à alimenter la discussion grâce à l’application d'une méthodologie d’analyse de la céramique ancienne tout à fait novatrice pour l’archéologie de la région, basée sur le concept de chaîne opératoire et une lecture anthropologique du matériel. / Since the 1970’s, the impressive fortified structures of the Cuyes river valley -located in the south of Ecuador, at the border between the Andes and the Amazonian lowlands-, have caught the interest of anthropologists and archaeologists: were these structures built and inhabited by Andean populations? Amazonian? when and in what kind of context? The dissertation aims at bringing new data to the debate through the use of a methodology of analysis of ancient ceramics totally new for the archaeology of the region, based on the concept of “chaîne opératoire” and on an anthropological interpretation of the material.
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La médiation de l'archéologie à la télévision : la construction d'une relation au passé

Schall, Céline 06 1900 (has links) (PDF)
À l’heure actuelle, les occasions de « rencontrer » des hommes du passé (ou du moins leurs représentants) se multiplient : l’exposition d’archéologie ne présente plus seulement des objets, mais fait découvrir au visiteur le mode de vie des anciens habitants d’un lieu ; les reconstitutions historiques font « revivre » des hommes du passé et mettent en scène courses de chars, artisanat et autres gestes « ancestraux » devant les yeux du public ; et enfin, les guides de monuments historiques prennent les traits de personnages-types, favorisant l’immersion et l’attachement au lieu. De la même manière, les émissions de télévision sur l’archéologie semblent de plus en plus effacer le scientifique et les vestiges du dispositif ; proposant ainsi une relation plus directe au passé et à l’homme du passé (c’est le cas par exemple de docufictions comme Homo Sapiens de Jacques Malaterre). Cette recherche questionne ainsi la relation au passé, proposée par les émissions de télévision sur l’archéologie. Comment ces films peuvent-ils créer une relation à la fois scientifique et symbolique au passé et à « l’autre »? Quels sont les effets de cette nouvelle forme de médiation qui feint de s’effacer? À l’inverse, quels sont les effets de l’affirmation du dispositif de médiation (dans les documentaires et les reportages)? Pour répondre à ces questions, nous avons adopté une démarche « feuilletée », en « entonnoir ». Un corpus de référence réunit d’abord toutes les émissions sur l’archéologie diffusées entre 1995 et 2008, sur la télévision hertzienne française. Son analyse statistique permet de dégager des tendances générales quant à la représentation de l’archéologie à la télévision. Ensuite, l’analyse sémiopragmatique d’un corpus test de 13 émissions sur Pompéi, même à la constitution d’un modèle d’analyse de la médiation du passé et d’un outil permettant la systématisation du recueil de données sur un grand nombre d’émissions. Enfin, un troisième corpus de 51 émissions permet la vérification de ce modèle et aboutit à l’indentification de quatre types de construction de la relation au passé. L’apport de l’étude est triple : 1) elle génère des connaissances sur l’objet de recherche lui-même, c’est-à-dire sur les représentations les plus courantes de l’archéologie à la télévision ; 2) elle propose une méthodologie et un modèle d’analyse de la médiation fondés sur des outils issus de la sémiopragmatique ; 3) enfin, d’un point de vue théorique, la recherche permet d’envisager la médiation, non comme un lien sociétal ou un « entre-deux », mais comme une stratégie de modulation de la distance, possible notamment grâce à l’intervention de « figures » de médiation. Ces figures sont des éléments référentiels qui cristallisent des représentations sociales et qui ont des rôles à jouer dans l’énonciation et la narrativité de l’émission. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Médiation, patrimoine archéologique, relation au passé, relation à l’autre, télévision, figure, relationnalité, représentations, énonciation, textualité, référentialité.
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Émergence de l'inégalité sociale dans les chefferies du Costa Rica : les tombes à corridors et à cistes

Séguin-Senécal, Stéphanie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Reconstitution paléoécologique des perturbations naturelles dans la tourbière du Lac des Îlets (Saguenay) depuis 2500 ans

Castro, Andres Gerardo January 2009 (has links) (PDF)
Dans le présent travail, nous présentons une reconstitution paléoécologique détaillée des perturbations naturelles à partir de l'analyse de six échantillons pris dans la tourbière ombrotrophe du lac des îlets (Saguenay, Québec) couvrant les 2500 dernières années. Les assemblages des macro-restes végétaux nous indiquent la présence d'un couvert forestier typique des milieux ombrotrophes, dominé en grande partie par l'épinette noire, des sphaignes et quelques éricacées. Les indicateurs pour retracer l'activité dans le temps de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBÉ) (Choristoneura fumiferana, Clems) sont concentrés principalement en surface, correspondant à environ 400 années calendrier (an. cal.) Avant cette période, l'abondance de ces indicateurs est très faible. Par contre, une grande abondance des charbons de bois et des feuilles carbonisés est perçue entre 400 an. cal. et 2500 an. cal. Ces dates estimées à partir du taux d'accumulation de la tourbe, ont été calculées en utilisant un faible nombre des datations, ce qui pourrait amener des impressions temporales. Nos résultats soutiennent l'hypothèse que les périodes de grande activité de la TBÉ sont des événements plutôt rares dans une échelle élargie du temps. De plus, ils suggèrent que l'activité des feux sur la forêt pourrait expliquer ce changement en favorisant le développement d'une structure forestière jeune moins favorable à l'activité de la TBÉ. Cette recherche s'avère importante dans un contexte d'aménagement écosystémique basé sur une meilleure connaissance des perturbations naturelles à une échelle temporelle et afin de comprendre la variabilité naturelle des ces perturbations face aux changements climatiques en forêt boréale.
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La culture de Cucuteni dans le discours de l’archéologie préhistorique – de 1889 jusqu’en 1937

Trif, Alina 11 September 2018 (has links)
RésuméLa culture de Cucuteni dans le discours de l’archéologie préhistorique — de 1889 jusqu’en 1937 Nous avons intitulé notre recherche « La culture de Cucuteni dans le discours de l’archéologie préhistorique — de 1889 jusqu’en 1937 ». Ce travail vient s’ajouter aux abondantes recherches qui ont été menées au sujet de cette culture. Pour autant, il n’en remplace aucune. La dette est forcément grande et sa nouveauté est bien petite ; sauf, peut-être, la manière d’appréhender ce thème. Car dans cette analyse, nous nous proposons de revisiter les bases de notre savoir sur « la culture de Cucuteni » et de nous interroger sur ce qui nous est déjà bien connu. Le but de cette recherche est de prendre en considération le rôle joué par plusieurs acteurs dans la construction de cette catégorie nécessaire afin de donner du sens au nouveau phénomène archéologique — les découvertes de céramique peinte du nord de la Moldavie à la fin du XIXe siècle. De même, nous tenterons de comprendre la manière dont l’acceptation de cette nouvelle classification d’artefacts a pu, à son tour, influencer le processus historique même de sa construction.Au cœur de la motivation de notre travail se retrouve la question suivante :comment cette culture de Cucuteni s’est concrètement construite ? La question pourrait faire penser à tort à l’existence d’un objet fixe — « la culture de Cucuteni » — qui assurerait une continuation des conceptions passées et présentes. Notre intérêt est de tenter une analyse de la fabrication de ce nouveau « fait scientifique » comme un rapport entre plusieurs acteurs, venant de plusieurs champs scientifiques et sociaux qui ont appréhendé « la culture de Cucuteni » de façon différente pour satisfaire leurs propres intérêts. « La culture de Cucuteni » n’est pas conçue ici comme un artefact relevé par le travail scientifique, mais comme un produit d’une histoire. Elle pourrait très certainement rester le fruit d’honorables recherches archéologiques qui ferait d’elle une culture matérielle parmi d’autres, mais elle a réussi à dépasser l’intérêt des seuls scientifiques. « La culture de Cucuteni » a été capable de mobiliser d’autres personnes que les archéologues et de représenter ainsi une pluralité d’intérêts. Pour la fabrication de cette culture, nous nous tournerons vers ceux qui s’y sont intéressés, ceux qui ont construit et initié la notion de « culture/civilisation de Cucuteni » et qui se sont mis d’accord sur les grilles d’interprétation. C’est pour cette raison que nous essayerons de suivre une palette variée des personnages — que nous appelons dans la thèse :les acteurs —, qui vont des collectionneurs amateurs aux scientifiques et des universitaires aux hommes politiques.Le postulat qui sous-tend l’ensemble de notre analyse est que comme tous les savoirs humains, l’objet de « culture de Cucuteni » peut être, lui aussi, étudié comme un champ d’activité qui implique des acteurs, des pratiques et des artefacts. À notre sens, la cohérence du savoir préhistorique — dont « la culture de Cucuteni » en est un des produits ! — ne peut être ni relevée ni démontrée comme quelque chose qui préexistait à notre histoire. On peut seulement tenter de la construire à l’intérieur de cette histoire, tout en tenant compte des limites qui déterminent notre recherche. Nous allons tenter de la saisir dans les manières de faire de ceux qui se sont penchés sur la question.Nous avons choisi d’inscrire notre recherche dans un optique constructiviste pour raconter autrement l’histoire de la construction de la culture de Cucuteni. Un argument en faveur de ce choix est qu’il permet de mieux illustrer la double production du « fait » scientifique et de ses constructeurs. Selon nous, le projet constructiviste exige que nos connaissances, nos savoirs et nos vérités soient immanents au statut de « construction ». Cela veut que l’ambition constructiviste en soi n’ait d’autre vérité que celle des effets qu’il produit. Dire que « la culture de Cucuteni est bel et bien une construction » ne justifie en rien ni sa stabilité ni sa fiabilité. Si, par contre, la culture de Cucuteni est devenue un marqueur important dans les pratiques archéologiques roumaines, c’est grâce au fait qu’elle a pu entretenir une relation pacifique avec les autres faits scientifiques créés par les archéologues. Elle a aussi dépassé les frontières de la discipline et a réussi à s’adresser et à intéresser d’autres acteurs. La culture de Cucuteni est une construction sociale parce qu’elle fait sens dans un milieu commun où la science côtoie le politique et le milieu social. C’est pourquoi nous avons favorisé l’approche constructiviste.Cette lecture que nous proposons pour comprendre la construction de la culture de Cucuteni se rattache aux nouvelles transformations qui ont eu lieu ces dernières quatre décennies et qui ont touché l’ensemble des sciences sociales. Comme la préhistoire n’est pas faite seulement dans les universités, les nouvelles mutations permettent de rendre visibles certains milieux contingents des activités scientifiques. Ainsi, nous refusons l’image d’une science de la préhistoire prête à dévoiler tout simplement un monde caché au regard du profane. La représentation d’une archéologie préhistorique comme un ensemble de pratiques à travers lesquels nous pourrions suivre l’agencement des acteurs et des intérêts multiples convient mieux à notre propos. De fait, nous refusons ainsi l’image d’une « culture de Cucuteni » qui existe de façon évidente et qui est le fait « pur » des communautés archéologiques. Nous refusons de même l’image d’une « culture de Cucuteni » qui se renouvelle à la logique d’un développement autonome, suite aux découvertes empiriques et aux nouvelles interprétations scientifiques. Nous envisageons par contre, une « culture de Cucuteni » construite du mélange des intérêts de tous ceux qui se sont interrogés à son propos. Et, c’est cette hybridation d’intérêts qui nous intéresse, car elle exige une attention accrue à la variété des lieux où « la culture de Cucuteni » circule et à la particularité des réappropriations de ceux qui veulent en faire usage. Notre contribution sera d’apporter une autre image sur la dynamique de construction de la culture de Cucuteni à travers d’autres pratiques que celles retenues pas l’histoire officielle. Comme la professionnalisation est un phénomène qui naît tardivement, le regard porté par les amateurs sur la céramique peinte de Cucuteni est un instrument indispensable. Sans dissocier les fonctions esthétiques, commerciales et éducatives, ils imbriquaient les milieux artistiques, scientifiques et politiques. Les relations et les échanges entre les savoirs et les politiques sont omniprésents depuis toujours. Notre intention n’est pas de les bouleverser, mais de comprendre la nature et la pluralité de ces rapports, de comprendre l’articulation de ces éléments dans l’intervalle 1889 – 1937. Les limites de notre recherche découlent naturellement de la question de recherche formulée plus haut. Nous sommes arrivés à ce type de questionnement lorsqu’on se rendu compte qu’aujourd’hui, la culture de Cucuteni est tenue pour acquise, comme une réponse nécessaire inhérente aux morceaux de céramique peinte recueillis dès la fin du XIXe siècle. C’est pour cette raison que nous nous intéressons à sa construction. Notre argument est que la reconnaissance de cette culture résulte d’un agencement d’événements ponctuels, de volontés politiques précises, d’une histoire sociale spécifique, bref, un ensemble de paramètres contingents. La position que nous adoptons ici ne vise ni de critiquer, ni de modifier, ni de détruire/déconstruire la culture de Cucuteni telle qu’on la connaît aujourd’hui.En fait — et nous voulons insister là-dessus —, notre objet de recherche est la culture de Cucuteni en train de se faire. Ceci revient au fait que l’intérêt que l’on porte à l’étude épistémologique de la connaissance scientifique sur cette culture soit marginal, car elle nous apprend très peu de choses du monde organisé autour de la recherche de la céramique peinte de Cucuteni. Les chapitres de notre thèse sont organisés de la manière suivante :Dans le premier chapitre, L’archéologie préhistorique, un objet d’étude particulier, nous avons souhaité dresser le décor — international et national roumain — dans lequel la nouvelle science préhistorique se met en place. Afin de définir les moyens pour comprendre ce nouveau type de savoir, on abordera la pensée des érudits. Dans un premier temps, nous analyserons les facteurs intellectuels qui préviennent l’apparition de la préhistoire à l’échelle internationale. Les premiers intérêts pour ce domaine de recherche apparaissent au cours de XIXe siècle. Ce phénomène connaît des balbutiements épistémologiques, qui, toutefois, marquent des étapes essentielles pour la constitution intellectuelle de la discipline. Dans un second temps, nous analyserons les débuts institutionnels que connait la préhistoire :les premiers succès à l’étranger, l’« importation » des institutions en Roumanie. Il faut également tenir compte des facteurs sociaux et des trajectoires individuelles qui contribuent à son institutionnalisation. Ils suggèrent l’apparition d’une nouvelle génération de savants passionnés qui ont permis de modifier le champ scientifique et de faire une place à la préhistoire. L’établissement de la préhistoire se fait selon des chronologies distinctes en Roumanie et en Europe. En déterminant leurs origines nous pouvons illustrer les conditions de la naissance de ce champ de recherche au plan national et de dessiner les formes qui lui imprime un rythme particulier. Après ce survol de la préhistoire et de ses fondements, dans le deuxième chapitre intitulé La « découverte » de la culture de Cucuteni nous nous proposons d’aborder ce qui constitue le noyau de ce travail. Nous allons procéder en deux temps. Nous tracerons d’abord les lignes générales du phénomène de la céramique peinte. Une « logique de découvertes » nous permettra de nous positionner dans le contexte large du phénomène de la céramique peinte. Celle-ci sera suivie d’une discussion sur l’état général de connaissances qui assurait le cadre intellectuel de débat. Nous entrerons ensuite dans le vif de notre recherche, la construction de la culture de Cucuteni. Ici, nous considérons sa découverte d’un autre regard. L’approche que nous proposons tente de saisir la multiplicité de pratiques qui convergent vers la stabilité de la culture de Cucuteni comme « référence scientifique ». Autrement dit, notre regard n’est pas accroché aux découvertes matérielles qui démontrent l’existence du phénomène de la céramique peinte — découvertes faites sur le signe du hasard, mais à ce qui donne à cette culture de Cucuteni son statut de « découverte ». Nous y soulignons que l’attribution du statut de « découverte » repose sur un processus de reconnaissance sociale au cours duquel elle passe comme une possibilité pertinente d’exister, établie au cours d’investigations scientifiques. Après que nous nous soyons concentrés sur le « contenu technique » de la culture de Cucuteni — ce choix nous a paru nécessaire pour souligner comment elle s’est constituée dans une référence scientifique qui voyage librement dans le champ de l’archéologie —, dans le troisième chapitre intitulé La culture de Cucuteni en « contexte » l’attention sera portée vers les liens qu’entretient ce produit (pré) historique avec le reste du monde, puisqu’il fait partie intégrante du monde social. Nous pourrions ainsi assembler les relations contextuelles liées à la « découverte » de la culture de Cucuteni et suivre avec une certaine sympathie ces fils qui s’entremêlent. Pour illustrer ce point, nous allons nous servir de deux exemples, déjà déjà, à savoir l’épisode des amateurs et celui de Schmidt à Cucuteni. Nous n’avons aucune intention d’ajouter du nouveau à l’histoire de Cucuteni, mais plutôt d’accentuer son rapport inextricable à l’histoire nationale roumaine. Cette manière de faire ne doit être comprise ni comme une remise en cause, ni comme une contestation de l’historiographie de la culture de Cucuteni déjà existante, mais comme une façon de regarder d’un autre œil la nature des pratiques de ceux qui s’y sont intéressés.Envisager l’histoire d’un monde préhistorique attaché à « la culture de Cucuteni » est du ressort de la reconstruction. Pour que la construction tienne, elle a besoin d’harmonie afin d’assurer l’enchaînement logique des parties à assembler. Cette cohérence ne se trouve pas cachée dans la terre attendant d’être découverte, à l’image de vestiges. C’est au chercheur qu’il revient d’élaborer un récit raisonnable du passé très antique. Un tel exercice, comme nous l’avons entendu, ne pouvait pas être conçu comme résultat d’une quelconque stratégie de recherche, mais plutôt comme une « expérience de pensée » dont le rôle est de créer toujours des nouvelles possibilités pour comprendre le passé. C’est cette approche qui fut la perspective de notre travail.Si cette démarche n’est pas un échec, elle aura eu pour effet d’apporter, au moins, un début de réponse à la question qui traverse notre recherche. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Peuplement et langues dans l'espace mosellan de la fin de l'Antiquité à l'époque carolingienne / Population and Languages in the Moselle Area from the end of Antiquity to Carolingian Times

Simmer, Alain 29 November 2013 (has links)
L'espace mosellan est foncièrement germanique, considéré comme une émanation directe des Grandes Invasions d'où serait issue une Lorraine coupée en deux, germanique - donc franque - d'un côté et romane de l'autre, ayant conservé les traditions du Bas-Empire, le tout séparé par une frontière linguistique. Cette image, directement issue de l'historiographie d'outre-Rhin du XIXe siècle, a toujours force de loi, en Lorraine comme ailleurs, en dépit des progrès de la recherche. Le but de ma thèse est de démontrer que ces théories, forgées en fait sur des critères essentiellement toponymiques, ne reposent sur aucun fondement scientifique réel et ne peuvent résister aux avancées de la recherche moderne, notamment archéologiques. Elle s'articule en trois parties : 1 : Adapter l'espace mosellan au panorama général de l'historiographie moderne. Etudier cet ensemble de l'intérieur, non plus en fonction de pseudo-invasions extérieures mais comme une entité propre. Aborder la frontière linguistique sur des critères objectifs et non plus théoriques. Abandonner le mythe « franc » au profit de la réalité de l'ethnogenèse. Appréhender la réalité archéologique de la Gaule Belgique au Bas-Empire. 2 : Passer du mythe historiographique à la réalite du terrain. Par l'étude de l'occupation du sol au haut Moyen Âge sur des critères archéologiques : implantation des nécropoles mérovingiennes, données les plus récentes quant à la langue « francique » et la toponymie mosellane. Il en résulte une inadéquation totale entre les théories classiques et la réalité, où la romanité s'avère omniprésente. 3 : Redonner à l'espace mosellan une cohérence historique. Dans un tel contexte de pérennité antique, l'organisation du territoire n'a pu que se maintenir: par l'intermédiaire des cadastres et du système fiscal, automatiquement relayés par la toponymie. Elle-même n'a pu qu'être profondément remaniée par les réformes territoriales du Bas-Empire. L?ensemble était encore lisible dans le paysage régional jusqu'à la Révolution, par le biais des structures du diocèse de Metz, héritier direct de la cité des Médiomatriques, dont la frontière linguistique n'a fait que reprendre fidèlement le tracé. On découvre un espace bilingue, au sein duquel la toponymie régionale apparaît clairement comme un héritage de l'administration gallo-romaine et non pas comme la conséquence d'invasions ; elle a été organisée en secteurs germaniques et romans, bien avant les bouleversements du Ve siècle. La combinaison archéologie-toponymie confirme l'existence de centres de romanisation autour desquels se groupent des implantations secondaires, reflet d'une germanité ancestrale intégrée à un cadre administratif gallo-romain, auquel le haut Moyen Âge ne modifiera quasiment rien, comme le confirme l'implantation des nécropoles mérovingiennes. Se dessine alors un paysage ancestral avec la pérennité d'un germanisme endémique, sans rapport avec de prétendues invasions extérieures. L'espace mosellan retrouve enfin une individualité historique et une spécificité culturelle. / The Moselle area is mainly Germanic, seen as taking its roots in the Great Invasions which originated a Lorraine divided into two parts, a Germanic one -so to say Frankish- on one hand and a Roman one on the other, both parts having kept their traditions since the Late Antiquity, the whole being separated by a linguistic frontier. This picture is the product of the XXth century German historiography and is still commonly taken for granted, in Lorraine and everywhere else in spite of the improvements of research. The purpose of my thesis is to show that these theories, based almost essentially on toponymic criteria, have no real scientific grounds and cannot resist in front of the modern research, especially in archaeology. It hinges on three points: 1: to adapt the Moselle area to the general panorama of modern historiography. To study the area from the inside, as a whole entity, no longer depending on pseudo-invasions. To approach the linguistic frontier on unbiased and non-theoretical criteria. To let down the ?Frankish? myth for the benefit of the ethnogenesis reality. To survey the archaeology of Gallia Belgica in Low Antiquity; 2: to give up traditional historiography for the benefit of archaeological reality. To study the settlements in the Early Middle Ages based on Merovingian cemeteries; to examine the latest discoveries about the languages of the Franks and about the Moselle country toponymy. We then discover a total inadequacy between the classical theories and the reality imbued with romanity; 3: to give back an historical coherence to the Moselle area. In such a context of antique duration, the organization of the territory could do nothing but live on thanks to the cadastres and the fiscal system automatically taken over by toponymy which was deeply reorganized by the territorial reforms of the Late Antiquity. This could still be seen in the regional landscape until the Revolution through the structures of the Metz diocese, the direct heir of the Mediomatric city, whose layout was exactly the same A bilingual area reveals itself and the regional toponymy clearly appears as the heritage of the Gallo-Roman administration and can no more be considered as a consequence of migrations. It was set up into German and Roman sectors long before the disruptions of the Vth century. Putting together archaeology and toponymy lead to confirm the existence of a lot of romanized centres surrounded by more little settlements; all this is a mirror of an ancient Germanity, which was included in a Gallo-Roman administrative structure . The Early Middle Ages hardly changed anything as can be shown by the implantation of the Merovingian cemeteries. Then we can rediscover an ancestral landscape with a continuity of an endemic germanism, without any connection with the so-called external invasions. At last the Moselle area recovers its historical individuality and its specific culture.

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