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Le pouvoir des bons mots : "faire rire" et politique à Rome du milieu du IIIe siècle a.C. à l'avènement des Antonins / The power of jokes : humor and politics at Rome from the middle of the third century BC to the AntoninesMontlahuc, Pascal 12 December 2016 (has links)
Ce travail reconstitue les mécanismes humoristiques propres à la concurrence politique des époques tardo-républicaine et impériale, dans le but de montrer les adaptations du risum mouere aux changements politiques et sociaux intervenus durant cette période. Il s’agit de dépasser une lecture théorique centrée sur le rire de l’homo urbanus et du bon orateur proposée par Cicéron et Quintilien pour lui préférer une lecture historicisée et combinatoire, considérant les orateurs, les traits d’esprit, les auditoires et les causes politiques comme un tout à l’agencement variable de ce que les Modernes nomment l’« humour politique ». Scrutant les divers contextes politiques de cet humour (les procès, le Sénat, les contiones, le Forum, la campagne militaire ou encore la rue), la recherche souligne également le passage, selon des rythmes syncopés résultant d’un repli de la causticité aristocratique face à César mais qui perdure à l’époque triumvirale, d’un « faire rire » frontal articulé autour du succès oratoire vers un humour fondé sur l’anonymat des correspondances, des graffitis ou des chants du triomphe. La dernière partie du travail, centrée sur le premier siècle du Principat, part de l’opposition établie par des sources pro-sénatoriales entre les « bons princes » et les « tyrans » pour mieux montrer que, ne se limitant pas à refuser ou à accepter le rire politique selon son degré de dangerosité pour leur autorité politique, les princes utilisèrent également le rire à leur profit, entretenant par là une « inaccessible accessibilité » au fondement du charisme impérial, permettant l’aboutissement de la « Révolution romaine ». / This work explores the links between risum mouere and Roman political competition from the two last centuries of the Republic to the beginnings of the Principate. It is necessary to go beyond a critical discussion of the influential theories of the good orator and homo urbanus (mostly conceptualized by Cicero and Quintilian) and instead to adopt a historicizing and complex reading of the phenomenon, conceiving political humor as an ever-changing object shaped by orators, jokes, audiences, and political struggles. In order to understand its role in the roman city, political humor thus needs to be considered as a contextualized whole. The first part of the dissertation considers risum mouere in the context of trials, in the Senate, on the Forum, in the street or at war. Each of these case studies reveals a type of political humor that is freely and openly used in public life. The second part tries to determine what impact Caesar’s rise and the triumvirs had on political competition and, at the same time, on the possibilities of using political humor in the city. This section sheds light on the multiple ways in which the aristocrats and people of Rome continued to mock the powerful (Caesar, Antony and Octavian) by using more discreet channels (correspondence, graffiti, triumphal songs), and how these enabled them to keep expressing strong political opposition, which was otherwise dangerous to address in broad daylight. The third and last part focuses on the first century A.D. and discusses the opposition elaborated by ancient authors between the “good prince”, who was naturally comfortable with political humor, and the repressive “tyrant”. A critical study of the literary documentation shows that every Princeps tended to discourage political humor when it meant an effective danger for the imperial authority, but also that emperors knew how to use laughter and humor to create a form of “inapproachable approachability” which constituted a foundation of imperial charisma and strengthened the new regime, born from the “Roman revolution”.
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Entre memoria et conscience aristocratique : femmes, art et religion dans le Royaume de Sicile (XIe-1ère moitié XIIIe siècle)Soustre de Condat, Bérangère 17 March 2009 (has links)
Dans le Royaume de Sicile, le patronage religieux entrepris par les femmes des dynasties normande et Hohenstaufen sous-tend la question de l'affirmation de l'individu dans la société médiévale. Comme dans les représentations iconographiques des reines et des princesses, ces actions mettent l'accent plus sur le pouvoir de la dame aristocratique que sur son appartenance au genre féminin. Mais le patronage féminin est aussi lié à la question de la mémoire du lignage; l'individu se définissant par rapport à un groupe formé de morts et de vivants, la commémoration des ancêtres disparus participe aussi à la création d'un mémoire aristocratique véhiculée par les femmes. / In the Realm of Sicily, the religious patronage begun by the women of the dynasties Norman and Hohenstaufen underlies the question of the assertion of the individual in the medieval society. As in the iconographic representations of the queens and the princesses, these actions emphasize more the power of the aristocratic lady than her membership in the feminine genre.But the feminine patronage is also connected to the question of the memory of the nobility; the individual defining itself with regard to a group formed by deaths and by alive, the remembrance of the disappeared ancestors also participates in the creation of an aristocratic report conveyed by the women.
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Brussels and its country. Economic growth and aristocratic contributions (early middle ages-XIIIth century)/Bruxelles et ses campagnes. Croissance économique et actions aristocratiques (haut moyen âge-XIIIe siècle)Charruadas, Paulo 16 December 2008 (has links)
Cette thèse envisage les liens entre la ville de Bruxelles et ses campagnes, dans leurs aspects économiques et sociaux. Elle étudie l'impact de l'espace régional (partie de l'ancien pagus de Brabant) sur les conditions d'émergence de la ville et l'impact, ensuite, de la ville sur les structures régionales, en particulier aristocratiques.
Une première partie fait le point sur la croissance rurale et urbaine, sur ses protagonistes, ses modalités et sa chronologie. Que sait-on de l’espace régional avant l’an mil ? Comment se mettent en place les nouvelles structures seigneuriales laïques et ecclésiastiques attestées dans la région à partir du XIe siècle ? Comment se produisent les débuts du développement urbain pour la même époque ? Une deuxième partie tente de faire le point sur le rôle dans la région du prince territorial. Originaire de Louvain, mais implanté dans la région de Bruxelles dès le XIe siècle, quelle assise foncière y détenait-il ? Quelle politique monastique y a-t-il menée ? Quelle stratégie féodale et clientélaire a-t-il adoptée face à la société régionale en vue de construire et de développer son autorité seigneuriale ? Ce volet se consacre spécialement à l’étude et à l’évolution du groupe aristocratique traditionnel, notamment son rapport au prince et à la ville, de même qu’à l’émergence des nouveaux acteurs sociaux et à leur confrontation avec le prince et la société seigneuriale/The Ph.D Thesis considers the links between the city of Brussels and its countryside, in their economic and social aspects. It studies the impact of the regional space (part of the former pagus of Brabant) on the conditions for urbanisation and the impact of the city on regional structures, particularly aristocratic
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Entre memoria et conscience aristocratique : femmes, art et religion dans le Royaume de Sicile (XIe-1ère moitié XIIIe siècle)Soustre de Condat, Bérangère 17 March 2009 (has links)
Dans le Royaume de Sicile, le patronage religieux entrepris par les femmes des dynasties normande et Hohenstaufen sous-tend la question de l'affirmation de l'individu dans la société médiévale. Comme dans les représentations iconographiques des reines et des princesses, ces actions mettent l'accent plus sur le pouvoir de la dame aristocratique que sur son appartenance au genre féminin. Mais le patronage féminin est aussi lié à la question de la mémoire du lignage; l'individu se définissant par rapport à un groupe formé de morts et de vivants, la commémoration des ancêtres disparus participe aussi à la création d'un mémoire aristocratique véhiculée par les femmes. / In the Realm of Sicily, the religious patronage begun by the women of the dynasties Norman and Hohenstaufen underlies the question of the assertion of the individual in the medieval society. As in the iconographic representations of the queens and the princesses, these actions emphasize more the power of the aristocratic lady than her membership in the feminine genre.But the feminine patronage is also connected to the question of the memory of the nobility; the individual defining itself with regard to a group formed by deaths and by alive, the remembrance of the disappeared ancestors also participates in the creation of an aristocratic report conveyed by the women.
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Le bon air et la bonne grâce : attitudes et gestes de la figure noble dans l’art européen (1661-1789)Bouffard-Veilleux, Mickaël 01 1900 (has links)
Cette thèse porte sur les gestes et attitudes qui ont caractérisé la figure aristocratique dans l’art européen entre 1661 et 1789. Cet intervalle correspond à la durée de vie d’un paradigme corporel noble appelé « le bon air et la bonne grâce », de son élaboration à la cour de Louis XIV et de sa diffusion hégémonique en Europe, jusqu’à son rejet définitif à la Révolution française. La société d’Ancien Régime a déployé tout un arsenal de moyens (exercices, instruments orthopédiques,…) pour intérioriser une grâce qui devait paraître innée et prouver la noblesse. Le maître à danser détenait le monopole de l’inculcation de cette grâce et de son élaboration suivant des critères hautement esthétiques. Les gestes et positions inventoriés ici, sont décrits et associés à leurs connotations d’origine, montrant qu’une connaissance approfondie et minutieuse de la gestuelle peut affiner notre compréhension d’un large pan de l’art des XVIIe et XVIIIe siècles.
L’auteur démontre que cette hexis corporelle contemporaine transcende tous les domaines concernés par le corps noble (éducation, théâtre, danse, opéra, arts martiaux, etc.) et en vient à infiltrer la majorité des genres picturaux, bousculant les traditions artistiques déjà en place et s’affichant comme une alternative moderne à la grâce des Anciens.
Le portrait, la gravure de mode, les figurines de porcelaine, les vues de villes et de jardins sont les plus touchés par ce phénomène. La bonne grâce s’affirme ainsi dans une culture visuelle qui, par ricochet, en vient à renforcer les pratiques sociales dont elle était le reflet. Cet aller-retour des attitudes aristocratiques entre l’art et la vie occasionne la standardisation de la figure et du corps aristocratiques. Dans la pastorale, la peinture d’histoire et la scène de genre, l’idéal aristocratique se manifeste, tantôt en négatif dans la figure du paysan, du Pierrot et de l’Arlequin, tantôt de manière idéalisée dans celles du berger et du héros galants. La substitution de gestes emphatiques et d’expressions faciales explicites par une gestuelle fondée sur la retenue et la dissimulation des passions, fondera une nouvelle historia moins lisible que la traditionnelle, mais plus subtile et insinuée, répondant ainsi mieux au goût et à la sensibilité aristocratique. / This thesis concerns the characteristic gestures and attitudes of the aristocratic figure in European art between 1661 and 1789. This period corresponds to the lifetime of a noble bodily ideal named “le bon air” and “la bonne grâce”, from its formulation at Louis XIV’s court and hegemonic propagation until its decline with the French Revolution. A panoply of means (exercises, orthopaedic instruments…) have been invented by the Ancien Régime society to embody a grace that should appear inborn and testify to noble birth. The dancing-master enjoyed the monopoly of inculcating this grace and elaborating it in accordance with highly aesthetic criteria. Most of the bon air and bonne grâce gestures and postures are here catalogued, described and associated with their original connotative values, showing that a deep and meticulous knowledge of body techniques can sharpen our understanding of a great proportion of Early Modern artworks.
The author agues that this bodily habitus transcended every field concerned with the noble body (education, theatre, dance, opera, martial arts…) and came to infiltrate most pictorial genres, challenging age-old artistic traditions and imposing itself as a modern alternative to the grace of the Ancients.
Portraiture, fashion plates, porcelain figurines, city and garden landscapes were the most affected by this phenomenon. Bonne grâce thus affirmed itself in a visual culture, which in return reinforced the very social practices that mirrored. The circular migration of aristocratic gestures between life and art caused a standardisation of both aristocratic body and figure. Within pastoral, history painting and genre scenes, the aristocratic ideal reveals itself antithetically in the figure of the peasant, the Pierrot and the Harlequin, and idealistically in those of the gallant shepherd and gallant hero. The substitution of emphatic gestures and strong facial expressions for ones based on restraint and dissimulation gave birth to a new historia that was less legible, but more subtle and suggestive, in accordance with aristocratic taste and sensibility.
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Le bon air et la bonne grâce : attitudes et gestes de la figure noble dans l’art européen (1661-1789)Bouffard-Veilleux, Mickaël 01 1900 (has links)
Cette thèse porte sur les gestes et attitudes qui ont caractérisé la figure aristocratique dans l’art européen entre 1661 et 1789. Cet intervalle correspond à la durée de vie d’un paradigme corporel noble appelé « le bon air et la bonne grâce », de son élaboration à la cour de Louis XIV et de sa diffusion hégémonique en Europe, jusqu’à son rejet définitif à la Révolution française. La société d’Ancien Régime a déployé tout un arsenal de moyens (exercices, instruments orthopédiques,…) pour intérioriser une grâce qui devait paraître innée et prouver la noblesse. Le maître à danser détenait le monopole de l’inculcation de cette grâce et de son élaboration suivant des critères hautement esthétiques. Les gestes et positions inventoriés ici, sont décrits et associés à leurs connotations d’origine, montrant qu’une connaissance approfondie et minutieuse de la gestuelle peut affiner notre compréhension d’un large pan de l’art des XVIIe et XVIIIe siècles.
L’auteur démontre que cette hexis corporelle contemporaine transcende tous les domaines concernés par le corps noble (éducation, théâtre, danse, opéra, arts martiaux, etc.) et en vient à infiltrer la majorité des genres picturaux, bousculant les traditions artistiques déjà en place et s’affichant comme une alternative moderne à la grâce des Anciens.
Le portrait, la gravure de mode, les figurines de porcelaine, les vues de villes et de jardins sont les plus touchés par ce phénomène. La bonne grâce s’affirme ainsi dans une culture visuelle qui, par ricochet, en vient à renforcer les pratiques sociales dont elle était le reflet. Cet aller-retour des attitudes aristocratiques entre l’art et la vie occasionne la standardisation de la figure et du corps aristocratiques. Dans la pastorale, la peinture d’histoire et la scène de genre, l’idéal aristocratique se manifeste, tantôt en négatif dans la figure du paysan, du Pierrot et de l’Arlequin, tantôt de manière idéalisée dans celles du berger et du héros galants. La substitution de gestes emphatiques et d’expressions faciales explicites par une gestuelle fondée sur la retenue et la dissimulation des passions, fondera une nouvelle historia moins lisible que la traditionnelle, mais plus subtile et insinuée, répondant ainsi mieux au goût et à la sensibilité aristocratique. / This thesis concerns the characteristic gestures and attitudes of the aristocratic figure in European art between 1661 and 1789. This period corresponds to the lifetime of a noble bodily ideal named “le bon air” and “la bonne grâce”, from its formulation at Louis XIV’s court and hegemonic propagation until its decline with the French Revolution. A panoply of means (exercises, orthopaedic instruments…) have been invented by the Ancien Régime society to embody a grace that should appear inborn and testify to noble birth. The dancing-master enjoyed the monopoly of inculcating this grace and elaborating it in accordance with highly aesthetic criteria. Most of the bon air and bonne grâce gestures and postures are here catalogued, described and associated with their original connotative values, showing that a deep and meticulous knowledge of body techniques can sharpen our understanding of a great proportion of Early Modern artworks.
The author agues that this bodily habitus transcended every field concerned with the noble body (education, theatre, dance, opera, martial arts…) and came to infiltrate most pictorial genres, challenging age-old artistic traditions and imposing itself as a modern alternative to the grace of the Ancients.
Portraiture, fashion plates, porcelain figurines, city and garden landscapes were the most affected by this phenomenon. Bonne grâce thus affirmed itself in a visual culture, which in return reinforced the very social practices that mirrored. The circular migration of aristocratic gestures between life and art caused a standardisation of both aristocratic body and figure. Within pastoral, history painting and genre scenes, the aristocratic ideal reveals itself antithetically in the figure of the peasant, the Pierrot and the Harlequin, and idealistically in those of the gallant shepherd and gallant hero. The substitution of emphatic gestures and strong facial expressions for ones based on restraint and dissimulation gave birth to a new historia that was less legible, but more subtle and suggestive, in accordance with aristocratic taste and sensibility.
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L'oeuvre de Bertha von Suttner de 1880 à 1897 : une aristocrate autrichienne en rupture avec la tradition / Bertha von Suttner's work beetwen 1880 and 1897 : an austrian aristocrat breaking with the traditionMarteil, Marie Antoinette 15 June 2012 (has links)
Bertha von Suttner (1843-1914) reste connue pour son engagement pacifiste. Son ouvrage Bas les Armes! (1889) lui a valu une grande notoriété mondiale, avant la première guerre mondiale. Son engagement dans le mouvement de la paix qu’elle a contribué à organiser lui a valu le prix Nobel de la paix en 1905. Engagée dans multiples combats, elle est encore méconnue. Où la situer ? Comment caractériser sa lutte pour la paix, l’émancipation des femmes ou la sécularisation de la société, alors qu’émerge en Europe un discours pacifiste et libérateur ? Il importait de mettre en évidence sa rupture face à la tradition et sa position spécifique politiquement non révolutionnaire. Voilà à quoi s’attache la présente thèse, qui s’appuie sur l’analyse inédite des romans et nouvelles à tonalité autobiographique, et qui s’emploie à jeter un éclairage sur l’influence persistante de la philosophie populaire des Lumières allemandes à la fin du XIXe siècle. Ainsi se trouve montrée l’actualité des positions de cette aristocrate novatrice / Bertha von Suttner (1843-1914) is well known for her commitment to peace. Her book Lay down your arms! (1889) made her famous before World War First. She becam one of main advocates of the idea of universal peace through the creation of a European suprantional identity. She owes the 1905 Nobel Peace Prize to her international fame. But beyond this fight she was committed to the defence of women or against the dogmatism of society and the church. How to define the consistency of her many fights at the very time when a pacifist and emancipating discourse was emerging ? the present thesis, based on a original analysis of the author's novels and short stories with an autobiographical undertone, is driving to light her breaking away from tradition but on a politically not revolutionary way, with the persitent influence of the popular philosophy of the German Enlightenment Age at the end of the XIXth century. The thesis shows the topicality of this innovative aristocrat's positions
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La migration des musiciens dans l'Europe des Lumières : le cas de Joseph Kohaut (1734-1777) / The life and works of Joseph Kohaut (1734-1777) as a contributor to the study of the migration of musicians in Enlightenment Europe / Život a dílo Josefa Kohouta (1734–1777) jako příklad migrace hudebníků v osvícenské EvropěFranková, Jana 26 February 2016 (has links)
Cette thèse porte sur la carrière musicale de Joseph Kohaut (1734–1777), l’un des derniers luthistes dans l’Europe des Lumières. Appartenant à la deuxième génération des musiciens originaires des pays de la couronne de Bohême, ce luthiste, né à Vienne et décédé à Paris, représente un cas intéressant de la migration des musiciens au XVIIIe siècle. L’étude se consacre à la présentation des origines et de la famille proche du musicien (son père Jacob Joseph Kohaut et son frère aîné Karl Kohaut), ainsi qu’à la carrière musicale du luthiste proprement dite. Le patronage aristocratique s’y révèle le moteur principal aussi pour son œuvre, y compris ses opéras comiques qui contribuèrent à la notoriété de Kohaut également en déhors de la France. Enfin, cette étude traite les œuvres des deux frères Kohaut en s’intéressant aux attributions douteuses et propose un catalogue thématique du corpus entier indexant toutes les sources connues. / This thesis focuses on the musical career of Joseph Kohaut (1734–1777), one of the last known lute players in Europe of the Enlightenment. Belonging to the second generation of the musicians originated from the Czech lands, this lutenist, born in Vienna and dead in Paris, represents an interesting case of the migration of musicians in the 18th century Europe. After having examinated the origines of the musician and his close family (his father Jacob Joseph Kohaut and his older brother Karl Kohaut), the study analyses his own musical career. The aristocratic patronage becomes apparent as an important reason for his musical production, including his comic operas that made him famous also outside France. Finally, this study addresses the compositions of both brothers Kohaut, taking interest in problematic attributions, and offers a thematic catalogue of all works registering their all known sources.
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Bruxelles et ses campagnes: croissance économique et actions aristocratiques, haut Moyen Age - XIIIe siècle / Brussels and its country: economic growth and aristocratic contributions, early middle ages - XIIIth centuryCharruadas, Paulo 16 December 2008 (has links)
Cette thèse envisage les liens entre la ville de Bruxelles et ses campagnes, dans leurs aspects économiques et sociaux. Elle étudie l'impact de l'espace régional (partie de l'ancien pagus de Brabant) sur les conditions d'émergence de la ville et l'impact, ensuite, de la ville sur les structures régionales, en particulier aristocratiques. <p>Une première partie fait le point sur la croissance rurale et urbaine, sur ses protagonistes, ses modalités et sa chronologie. Que sait-on de l’espace régional avant l’an mil ?Comment se mettent en place les nouvelles structures seigneuriales laïques et ecclésiastiques attestées dans la région à partir du XIe siècle ?Comment se produisent les débuts du développement urbain pour la même époque ?Une deuxième partie tente de faire le point sur le rôle dans la région du prince territorial. Originaire de Louvain, mais implanté dans la région de Bruxelles dès le XIe siècle, quelle assise foncière y détenait-il ?Quelle politique monastique y a-t-il menée ?Quelle stratégie féodale et clientélaire a-t-il adoptée face à la société régionale en vue de construire et de développer son autorité seigneuriale ?Ce volet se consacre spécialement à l’étude et à l’évolution du groupe aristocratique traditionnel, notamment son rapport au prince et à la ville, de même qu’à l’émergence des nouveaux acteurs sociaux et à leur confrontation avec le prince et la société seigneuriale/The Ph.D Thesis considers the links between the city of Brussels and its countryside, in their economic and social aspects. It studies the impact of the regional space (part of the former pagus of Brabant) on the conditions for urbanisation and the impact of the city on regional structures, particularly aristocratic / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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