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Le style dans l'œuvre en traduction : autorité et auctorialité / Style in literary translation : authority and authoriality

Lambadaris, Stéphan 19 March 2018 (has links)
Cette thèse examine le rapport stylistique et esthétique entre l'original et la traduction : l'écrivain et le traducteur écrivent chacun leur version de l'œuvre, l'une auctoriale, l'autre allographe. Le terme « auctorial » peut donc aussi s'appliquer au traducteur, auteur de la traduction et juridiquement reconnu comme tel. En partant du principe qu'à la lecture, un auteur peut s'identifier à son style d'écriture, il s'agit de montrer en quoi le traducteur a un style propre se démarquant de celui de l'auteur de l'original, en termes de créativité et de faits de style. Cela posé, il restera à déterminer dans quelle mesure l'un ou l'autre de ces deux auteurs, par son style, s'approprie l'œuvre, autrement dit, à qui revient l'autorité en ce qui concerne l'œuvre, en prenant en compte l'action des autres parties prenantes dans l'écriture, comme l'éditeur et même le lecteur : on verra ainsi que l'autorité est une variable. On peut dire que l'écrivain et le traducteur entreprennent une coopération, au sens étymologique, pour l'écriture de l'œuvre. Pour identifier le style d'un traducteur, on s'intéressera au style qu'un même écrivain développe dans différentes productions, et à celui qu'un même traducteur utilise dans différentes traductions. On essaiera d'en déduire quelle évolution stylistique a lieu d'une production à une autre, et d'une traduction à une autre. À la suite de ces analyses, on cherchera à en tirer des enseignements sur l'apprentissage du style en traduction, dans le cadre de la co-écriture de l'œuvre. Cela nous mènera à une réflexion sur la perception subjective de « fautes » de style dans la traduction et sur l'impossibilité d'une version « définitive » de l'œuvre. / This thesis is about style in translation and its implications for both authoriality and authority. It examines the stylistic and esthetic relationship between the original text and its translation: the writer and the translator write different versions of the literary work; one is authorial, the other is allographic, in the etymological sense of the term. The term "authorial" may actually also refer to the translator as the author of the translation, recognized as such by French copyright law. On the assumption that the reader will identify an author by their writing style, the goal is to show in what way the translator's own style sets off from the original author's in terms of creativity and stylistic features. Then we will aim to determine to what extent either of these two authors can stylistically claim the literary work; in other words, which of these two authors has the authority related to the literary work, taking into account those involved in the writing process, such as the editor or even the reader: we will see that the authority is a variable. The writer and the translator can be said to undertake cooperation for the writing of the literary work. In order to identify the style of the translator, the focus will be placed on the style a writer develops in various productions and on the style a translator uses in various translations. We will also try to infer what stylistic evolution takes place from one production to another and from one translation to another. Following those analyses we will seek ways to develop one's writing style in translation in the context of the co-writing of the literary work. This will lead us to reflect on the subjective perception of stylistic "flaws" in the translation and on the impossibility of a "definitive" version of the literary work.
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Impact de la littérature indigène au Brésil : une redéfinition des théories euro-occidentales / The impact of native literature in Brazil : a redefinition of Euro-Western theories

Behr, Héloïse 09 January 2017 (has links)
Comme Karl Marx le résumait, les colonisés « ne peuvent se représenter eux-mêmes ;ils doivent être représentés ». L’Indigène du Brésil a toujours tenu une place de choix dans la littérature brésilienne. Depuis les années 80, il devient sujet de ses oeuvres.A travers Metade Cara, Metade Máscara de Eliane Potiguara (2004) ; La chute du ciel. Paroles d'un chaman yanomami co-écrit par le chaman Davi Kopenawa etl'anthropologue Bruce Albert. (2010) et Geografia indígena rédigé conjointement parles professeurs en formation du Parque Indígena do Xingu (1995), nous abordons laquestion de l'identité indigène et brésilienne, en questionnant la légitimité et la validité de la dénomination « littérature indigène ».De ces publications diversifiées émergent des réflexions éclairantes sur la notiond’identité, notamment en la croisant à la problématique de l’auctorialité. L’adoption de l’écriture alphabétique par les Indigènes du Brésil permet la réappropriation d’un portrait longtemps soumis au regard de l’autre, donc un retour sur les écrits occidentaux et brésiliens.Par ailleurs, la littérature indigène apporte une vision différente de l'Histoire traitée du point de vue du « supersujet occidental » (Saïd, 2000). En nous appuyant sur les théories post-coloniales, nous montrons que la littérature indigène est révolutionnaire car elle propose un angle de vision excentrique (Bhabha, 1994) élargissant le concept européen de l'historiographie (Mignolo, 2003) s'appuyant sur la multiplicité des voix du divers (Glissant, 1981) notamment basées sur l'oralité. / As Karl Marx summarized, the colonized "cannot represent themselves; they must berepresented.” The Natives of Brazil have always held a special place in Brazilianliterature. Since the 80s, they have become the subject of their works.From Metade Cara, Metade Máscara Eliane Potiguara (2004); Falling from the sky.Words of a Yanomami shaman co-written by the shaman Davi Kopenawa andanthropologist Bruce Albert (2010) and Geografia indígena jointly by teachers intraining from Parque Indígena do Xingu (1995), we address the issue of indigenous and Brazilian identity, questioning the legitimacy and the validity of the description "indigenous literature". From these diverse publications emerge enlightening reflections on the notion of identity, notably when crossed with the challenge of authorship. The adoption of alphabetic writing by the Natives of Brazil allows the appropriation of a portrait subject to scrutiny from others, thus a return to Western and Brazilian writings.Moreover, indigenous literature brings a different view of history dealt with from a perspective of "Western super subjects" (Saïd, 2000). Drawing upon post-colonialtheories, we show that Native literature is revolutionary because it offers an eccentric viewing angle (Bhabha, 1994) extending the European concept of historiography (Mignolo, 2003) based on the multiplicity of the voices of the various (Glissant, 1981) in particular based on orality.
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La subsistance subjective. Problématiques romantiques dans l’art conceptuel / The subsistence of the subject. Romantic issues in conceptual art

Meisel, Hélène 23 May 2016 (has links)
Paradoxale et anachronique, l’idée d’un « conceptualisme romantique » apparaît dès 1977 dans un article que Boris Groys consacre aux artistes moscovites imprégnés d’idéalisme russe. Réexaminée, dans les années 2000, par Jörg Heiser et Jan Verwoert, l’hypothèse critique est ensuite élargie à la scène conceptuelle internationale, où subsisteraient certains traits du premier romantisme allemand, comme l’écriture collective, la forme fragmentaire ou l’esprit du Witz. Contre la biographie, la subjectivité et l’expression, l’art conceptuel affiche pourtant, à la fin des années 1960, un anti-romantisme virulent. Défendant une pratique « émotionnellement neutre » où l’idée serait devenue « une machine à faire l’art », le mouvement se fait l’écho de l’antihumanisme des structuralistes et de leur mise à mort de l’auteur. Un existentialisme contrarié persiste pourtant chez certains artistes, continuant d’explorer les concepts de l’identité et de l’intersubjectivité, à l’ère des systèmes capitalistes et des réseaux cybernétiques. C’est à force d’explorations linguistiques que le sujet conceptuel se romantise, redécouvrant, par le biais des incohérences de la logique formelle, du mysticisme des pensées combinatoires et de l’ambiguïté de l’ironie, les bénéfices d’un « langage non gouverné ». / Paradoxical and anachronistic, the idea of a “romantic conceptualism” first appeared in 1977 in an article by Boris Groys dedicated to Muscovite artists imbued with Russian Idealism. Reexamined in the 2000s by Jörg Heiser and Jan Verwoert, the critical hypothesis was extended to take in the international Conceptual scene, where certain elements of the original German romanticism survived, such as collective writing, the fragmentary form or the Witz spirit. Against biography, subjectivity and expression, at the end of the 1960s Conceptual Art still showed itself to be virulently anti-Romantic. Defending an “emotionally dry” practice in which the idea would become “a machine that makes the art”, the movement echoed the Structuralists’ anti-Humanism as well as their putting to death of the author. Yet a frustrated existentialism persisted among certain artists who continued exploring the concepts of identity and intersubjectivity, in an epoch of capitalist systems and cybernetic networks. It is through linguistic explorations that the conceptual subject romanticises itself, rediscovering, through incoherencies in formal logic, the mysticism of combinational thoughts and from the ambiguity of irony, the benefits of a “non-governed language”.

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