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De Plainsong à Cantique des plaines : sur l'émergence d'une singularité d'écriture dans le processus d'autotraduction dite décentrée /Trottier, André. January 2007 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.)--Université Laval, 2007. / Bibliogr.: f. 79-83. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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La francophonie translingue à l'épreuve d'Agota Kristof / Translingual francophone literature and the work of Agota KristofBalsi, Sara de 04 December 2017 (has links)
Ce travail explore la « francophonie translingue », littérature écrite en français par des auteurs dont le français est une langue seconde, apprise tardivement par une démarche individuelle. Au sein de cet ensemble est examinée l’œuvre à la fois représentative et problématique d’Agota Kristof.Qu’implique le choix d’écrire en français, lorsque le français est une langue seconde, apprise par une démarche volontaire à un âge relativement avancé ? S’agit-il d’une simple « conversion » à un centre politique et littéraire prestigieux et à sa tradition littéraire, ou bien d’une pratique littéraire hybride, qui perturbe les liens supposés nécessaires entre langue, littérature et nation ?Une première partie de la recherche est consacrée à l’élaboration d’une poétique francophone translingue, qui rend compte des contraintes communes des écrivains du point de vue de l’institution littéraire, de la diversité et complémentarité de leurs imaginaires des langues et de la traduction, des régularités formelles et thématiques dans leurs œuvres.Dans une deuxième partie est abordée l’œuvre d’Agota Kristof. Son appartenance à la francophonie translingue constitue le point de départ pour interroger les positionnements de l’auteure, les transformations de sa poétique et les stratégies d’écriture qu’elle déploie.Si l’œuvre d’Agota Kristof gagne à être lue au prisme de la francophonie translingue, inversement la francophonie translingue mérite d’être « mise à l’épreuve » d’une écrivaine qui semble excéder son cadre. / This doctoral thesis explores literature written in French by non-native authors who learned the language of their writing relatively late. Among this literature, which I propose referring to as “translingual francophone literature”, I focus on work which is both representative and problematic of Hungarian-Swiss writer Agota Kristof. While the conceptualization of translingual francophone literature sheds new light on Kristof’s oeuvre, the single author analysis also allows the concept to be tested.In the first part of my work, I describe the elements of translingual Francophone poetics. I contend that translingual francophone writers share several formal choices, as well as institutional constraints; I then analyze the representations of languages and translation in their work, which work as rival positions in the translingual discursive space. Lastly I examine their narratives in novel and autobiography, whose frequent topics show their common intentions and the variety of literary solutions.In the second part of the thesis, I consider the work of Agota Kristof. Translingual francophone literature will not be an explanatory principle, but the starting point of the investigation. Through this lens I will examine the author’s isolation strategy in the French literary field and in the translingual discursive space, her trajectory from Hungarian poetry to French novel through self-translation and theater, her representation of languages as separate, non-communicating entities, the importance of the theme of the border in her plays and novels and the construction of an “illiterate writing” through her mature work.
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De Plainsong à Cantique des plaines : sur l'émergence d'une singularité d'écriture dans le processus d'autotraduction dite décentréeTrottier, André 12 April 2018 (has links)
Hybrides de l'entreprise romanesque et de l'entreprise de traduction, les romans Plainsong et Cantique des Plaines de Nancy Huston posent à la fois le problème de la langue et celui du genre, mais plus encore sans doute celui de la littérarité. La présente étude visera à démontrer que l'auto-traduction chez Nancy Huston ne se limite pas à un simple processus de discontinuité (discontinuité chronologique quant à la genèse même de l'œuvre - discontinuité linguistique quant aux choix de langues effectué par l'auteure), mais qu'elle se révèle davantage un processus singulier, continu, qui caractérise le travail d'écriture dans ce qu'il de plus original et de plus personnel. / At the crossroads of novel writing and translation, Nancy Huston's novels Plainsong and Cantique des plaines bring up simultaneously the issues of language and gender, but perhaps, even more so, the problem of literarity. This study will tend to demonstrate that Nancy Huston's self-translation cannot be reduced to a simple discontinuous process concept (discontinuous chronologically through the very making of the novel - discontinuous through the author's use of different languages), but rather points to a quite singular and continuous process, which is the expression of a most personnal and original style.
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Le bilinguisme en littérature : l'auto-traduction espagnol-français à la lumière du cas d’Agustín Gómez Arcos / Bilingualism in literature : self-translation between Spanish and French in the light of the case of Agustín Gómez ArcosZaitouni-Chapin, Nayrouz 10 July 2015 (has links)
L’autotraduction est le résultat d’une équation qui combine bilinguisme, traduction et littérature L’autotraducteur n’est pas un simple médiateur entre texte source et texte cible : il est écrivain, puis lecteur de son œuvre, puis écrivain à nouveau et enfin lecteur de sa traduction, qui acquiert une valeur de deuxième œuvre originale. C’est à la lumière du cas de Agustín Gómez-Arcos que cette thèse se propose de répondre à la question de la stratégie de réécriture et d’adaptation mise en place lors du processus de l’autotraduction, en étudiant les différents mécanismes auxquels a recours l’autotraducteur, qu’il s’agisse de choix contraints ou de prise de liberté auctoriale, mais aussi en analysant les interférences entre les deux langues qui laissent entrevoir une « pollinisation » certaine des œuvres bilingues du corpus choisi. Cette réflexion sur la poétique de l’autotraduction à travers les obstacles qui peuvent gêner l’écriture bilingue, mais aussi à travers la liberté qu’apporte à un auteur le fait d’être son propre traducteur, se veut une manière de rendre hommage à la figure du traducteur littéraire. / Self-translation is the result of an equation that combines literature with bilingualism and translation. The self-translator is not a mere mediator between the source text and the target text. In fact, he is the writer and reader of his work, but also the writer and reader of his translation, which becomes a second original work. The aim of this thesis is to address the issue of how Agustín Gómez-Arcos rewrites and adapts his novels when he self-translates them. That is why we are going to study the various translation procedures he uses – be they choices that conform to constraints or auctorial licenses – and then analyse the way the two languages interact with one another and lead to cross-pollination within the bilingual novels of the selected corpus. This reflection on the poetics of self-translation not only through obstacles to bilingual writing, but also through the freedom offered to an author who is his own translator, can be regarded as a tribute paid to the figure of the literary translator.
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Le détour par l'autre : plurilinguisme et pseudonymie dans les oeuvres de Fernando Pessoa, Vladimir Nabokov, Jorge Luis Borges et Romain Gary / The detour by alterity : multilingualism and pseudonyms in the work of Fernando Pessoa, Vladimir Nabokov, Jorge Luis Borges and Romain GaryMollaret, Damien 01 July 2019 (has links)
« Je ne peux pas supporter mon vrai nom, je me sens aussitôt coincé » affirme le narrateur de Pseudo, roman que Romain Gary a signé de son pseudonyme Émile Ajar. Il ajoute qu’il a « tout essayé pour [se] fuir » et en particulier tenté d’apprendre des langues très éloignées de la sienne, voire d’inventer sa propre langue. Comme Gary, certains écrivains ont considéré leur langue maternelle ou leur patronyme comme des carcans limitant leurs possibilités. Pour tenter de « tout sentir, de toutes les manières » (expression de Pessoa) ils ont pu changer de langue ou prendre des pseudonymes. Afin d’étudier conjointement le plurilinguisme et la pseudonymie, nous avons choisi un corpus de quatre auteurs du XXe siècle : le poète portugais Fernando Pessoa (1888-1935), le romancier russo-américain Vladimir Nabokov (1899-1977), l’écrivain argentin Jorge Luis Borges (1899-1986) et le romancier français Romain Gary (1914-1980). Tous les quatre se situent au carrefour de plusieurs langues et cultures. Maîtrisant le français et l’anglais en plus de leur langue maternelle, ils ont utilisé l’anglais comme deuxième langue d’écriture et ont pratiqué la traduction et/ou l’autotraduction. De plus, ils ont tous pris des pseudonymes et se sont inventé des doubles d’écrivains fictifs. Le concept pessoen d’hétéronyme (très lié à son plurilinguisme) nous a permis d’éclairer les pratiques des trois autres auteurs. Pour cela, nous avons comparé les principaux hétéronymes de Pessoa avec Bustos Domecq (pseudonyme commun à Borges et à Bioy Casares), Émile Ajar (pseudonyme de Gary, incarné par un homme de paille, Paul Pavlowitch) et Sirine (le double russe de Nabokov). Comme la traduction, l’écriture hétéronymique nécessite une certaine dépersonnalisation. Et comme l’autotraduction, elle oblige un auteur à se confronter à un alter ego. Pour écrire dans une autre langue ou inventer un style nouveau dans la sienne, il faut renoncer à une certaine maîtrise et à une part de soi. L’hypothèse de notre travail est que les changements de langues et/ou de noms effectués par ces auteurs constituent finalement moins un rejet de leur identité qu’une façon détournée de faire route vers soi. En les libérant d’eux-mêmes, les hétéronymes leur ont permis de s’observer avec plus de recul, de commenter leur propre œuvre comme si c’était celle d’un autre et de se confier davantage. Il en va de même pour l’écriture dans une langue seconde qui crée, elle aussi, une certaine distance propice aux confessions et aux expérimentations. / “I cannot stand my real name, I feel immediately stuck” says the narrator of Pseudo, a Romain Gary novel authored under his pseudonym, Émile Ajar. He adds that he “has attempted everything to run away from [himself]”. He tried specially to learn different languages and even to invent his own. Like Gary other writers have considered their mother tongue or their surname as restraints limiting their possibilities. In order to “feel everything in every way” (Pessoa’s expression) they would change their language or use pseudonyms. To jointly study multilingualism and the use of pseudonyms, we focused on four 20th century authors: the Portuguese poet Fernando Pessoa (1888-1935), the Russian-American novelist Vladimir Nabokov (1899-1977), the Argentinian writer Jorge Luis Borges (1899-1986) and the French novelist Romain Gary (1914-1980). The writings of all four authors are at the intersection of several languages and cultures. In addition to their mother tongue, they each mastered French and English. They used English as a second language for their writing, were translators and/or self-translators. Additionally, all four took pseudonyms and invented fictitious alter egos. Pessoa’s concept of heteronym (closely connected to his multilingualism) allowed us to shed light on the work of the three other authors. To do this, we compared Pessoa’s main heteronyms with those of Bustos Domecq (pseudonym of Borges and Bioy Casares), Emile Ajar (pseudonym of Gary, embodied as the straw man Paul Pavlowitch) and Sirine (Nabokov’s Russian alter ego). Like translation, heteronymous writing requires some depersonalization. And like self-translation, it forces the author to confront an alter ego. To write in another language or to invent a new style in one’s own language, one must renounce a part of one’s self. This thesis aims to show that for these authors using pseudonyms and writing in different languages represents less of a rejection of their identities than an indirect way to come back to themselves. Freed from themselves by their heteronyms, they can better appreciate who they are, be self-critical and thus they can open their hearts to their readers. Writing in a second language also creates a certain distance that enables them to confess and experiment.
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Marco Micone, écrivain-traducteur québécois? : une étude sociographique de ses transitions littérairesFoglia, Cecilia 05 1900 (has links)
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Le rôle de la traduction dans la reconnaissance du créole des Petites Antilles françaises à partir de 1960Bontoux, Elodie 12 1900 (has links)
Les langues créoles sont le fruit de l’entremêlement culturel et linguistique qui a eu lieu au cours
du XVIe et du XVIIe siècles aux Antilles. Bien que la graphie du créole soit relativement récente,
la traduction de textes vers le créole est loin d’être un phénomène nouveau. (Etienne, 2003)
Les différents créoles des Antilles sont grammaticalement assez proches, mais leur histoire et leur
statut sociolinguistique peuvent être très différents. L’activité traductionnelle du créole en Haïti,
par exemple, est nettement plus conséquente, car contrairement aux Petites Antilles « l’accession
du créole au statut de langue officielle en 1987 a eu un impact majeur sur la valorisation
institutionnelle de cette langue et sur la configuration du domaine de la traduction en Haïti. »
(Berrouët-Oriol, 2015)
Le présent mémoire vise à analyser en quoi l’activité de traduction a contribué et contribue toujours
au développement ainsi qu’à la reconnaissance du créole et de la littérature des Petites Antilles
francophones. Il interroge comment les traducteurs et les écrivains des Antilles francophones se
servent de la traduction pour donner du poids à la langue créole, comme Luther l’a fait autrefois
pour l’allemand avec la traduction de la Bible. Partant de l’approche développée entre autres par
Lefevere (1992b) autour des concepts de mécénat, d’idéologie, de poétique et d’univers du
discours, nous explorons qui commandite les traductions vers le créole, qu’est-ce qui est traduit,
par qui, comment, pourquoi et pour qui.
La recherche comporte tout d’abord une recension des textes traduits en créole des années 1960 à
nos jours dans les Petites Antilles francophones. Ensuite, nous analysons les dispositifs littéraires,
les genres traduits, les acteurs et les stratégies afin de cerner les enjeux de la traduction vers le
créole et l’évolution de cette pratique sur la période étudiée. Pour ce faire, nous procédons
également à un travail de terrain auprès des institutions et des personnes responsables de ou ayant
un lien avec l’univers de la traduction du créole (GEREC-F, CRILLASH, éditeurs, traducteurs,
écrivains, etc.).
À ce jour, la revue de littérature sur les flux et les pratiques de traduction vers le créole des Petites
Antilles est relativement longue et montre l’existence d’un intérêt qui motive en grande partie notre
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projet de recherche. De façon plus générale, il nous semble important et novateur d’étudier la praxis
traduisante dans un milieu diglossique où cohabitent le français (langue littéraire par excellence)
et le créole dont la littérature et la graphie sont encore toutes jeunes. Enfin, notre démarche participe
aussi à une volonté de décentrement de la traductologie vers les langues dites « minoritaires ».
Notre étude montre que l’édition de traductions en créole dans les Petites Antilles françaises est
une activité qui en est à ses balbutiements, et ce bien qu’elle soit un phénomène qui est loin d’être
nouveau, comme nous l’avons dit précédemment. Elle est pratiquée par un petit nombre de
personnes, d’une manière non règlementée et dans le but de créer, développer et de valoriser un
patrimoine littéraire et culturel à la langue créole. Elle révèle aussi que la majorité des traductions
sont des autotraductions destinées à un jeune public. / The Creole languages are the fruit of the cultural and linguistic intermingling that took place during
the 16th and 17th centuries in the West Indies. Although writing into Creole is relatively recent,
translation of texts into Creole is far from being a new phenomenon. (Etienne, 2003)
The different Creoles of the West Indies are grammatically quite similar, but their history and
sociolinguistic status can be very different. The translational activity of Creole in Haiti, for
example, is much more substantial because, unlike the French West Indies, “accession of Creole
to the status of official language in 1987 had a major impact on the institutional enhancement of
this language and on the configuration in the field of translation in Haiti ” (Berrouët-Oriol, 2015,
our translation)
This essay aims at analyzing how the translation activity has contributed and continues to
contribute to the development and recognition of Creole and the literature of the French West
Indies. It questions how translators and writers in the French-speaking West Indies use translation
to give weight to the Creole language, as Luther once did for German with the translation of the
Bible. Starting from the approach developed among others by Lefevere (1992b) around the
concepts of patronage, ideology, poetics and the universe of discourse, we explore who sponsors
the translations into Creole, what is translated, by whom, how, why and for whom.
First, the research includes a review of texts translated into Creole from the 1960s to the present
day in the French West Indies. Then, we analyze literary devices, translated genres, actors and
strategies in order to identify the challenges of translation into Creole and the evolution of this
practice over the period studied. To do this, we also carry out fieldwork with institutions and people
in charge of or having a link with the world of Creole translation (GEREC-F, CRILLASH, editors,
translators, writers, etc.).
The literature on the flows and practices of translation into Creole of the Lesser Antilles is very
rich and shows the existence of an interest which largely motivates our research project. More
generally, it seems important and innovative to us to study translating praxis in a diglossic
environment where French (literary language par excellence) and Creole coexist, whose literature
and writing are still very young. Finally, our approach also contributes to a desire to shift translation
studies towards so-called “minority” languages.
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Our study shows that the translation of Books into and from Creole in the French West Indies is an
activity which is in its infancy, although translation of texts into Creole is far from being a new
phenomenon as we said earlier. It is practiced by a small number of people in an unregulated
manner with the aim at creating, developing, enhancing a literary and cultural heritage in the Creole
language. The majority of translations are self-translations intended for a young audience.
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