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Islamische Philosophie und die Krise der Moderne : das Verhältnis von Leo Strauss zu Alfarabi, Avicenna und Averroes /

Tamer, Georges. January 1900 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Berlin--Freie Universität. / Contient un résumé en anglais. Bibliogr. p. 299-322. Index.
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La question de la matière, source de conflit entre les doctrines au XIIIème siècle / The Question of Matter, Source of Conflict Between the Doctrines in the 13th Century

Cruz, Eduardo Vieira da 08 December 2008 (has links)
Cette thèse consiste dans l'analyse des diverses façons d'envisager l'hylémorphisme substantiel, au cours de la deuxième moitié du XIIIe siècle. La recherche a été structurée de manière à rendre compte des rôles joués par la matière, ainsi que des rapports assumés par elle, à l'intérieur de la pensée des philosophes étudiés. Dans la première partie, nous suivons l'engagement de Bonaventure dans la constitution d'un concept métaphysique de la matière indépendant de celui de la forme. Cette problématique mène à trois autres : l'idée divine de matière, la composition des anges et le thème de la création. Dans la deuxième partie, dédiée à la pensée de Thomas d’Aquin, les analyses sur la nature de la matière aboutissent au problème de la connaissance. En effet, l'intelligibilité impliquant nécessairement l'actualité, la matière ne peut être connue de manière directe. Chez Thomas, la matérialité représente le critère négatif de la connaissance. Dans la troisième partie, les sujets sont envisagés selon trois axes : historique, philosophique et doctrinal. Il s’agit de réfléchir fondamentalement à deux questions. D'abord, la détermination, par l’historiographie, de la mise en valeur du rôle de l’individu et des procédures de singularisation, à partir de la fin du XIIe siècle. Ensuite, le problème métaphysique du principe d’individuation avant les condamnations de 1270 et de 1277. Dans ce cadre, nous cherchons à saisir les rôles joués par la matière dans les conceptions de l'individuation, notamment chez Avicenne, Averroès, Bonaventure et Thomas d’Aquin. / The central issue of this thesis is the analysis of the different ways of considering substantial hylemorphism, during the second half of 13th century. The research was structured so as to account for the parts played by matter, as well as the relations assumed by it, in the thought of the studied philosophers. In the first part, we follow Bonaventure’s engagement with the creation of a metaphysical concept of matter, absolutely independent from the concept of form. These problems culminate in three others subjects: the divine idea of matter, the composition of angels and the topic of the Creation. In the second part, dedicated to Thomas of Aquin’s thought, the analysis on the nature of matter results on the problem of knowledge. Indeed, as intelligibility means necessarily an act, matter cannot be known in a direct way. In Thomas' philosophy, materiality represents the negative criterion of knowledge. In the third part of this thesis, the subjects are considered according to three axes: historical, philosophical and doctrinal. It is a question of addressing basically two questions. Initially, the determination, by historiography, of the highlighting of the role of the individual and the procedures of singularisation, since the end of 12th century. Then, the metaphysical problem of the principle of individuation before the condemnations of 1270 and 1277. In this context, we seek to seize the parts played by matter in the theory of individuation, especially in the philosophical thoughts of Avicenna, Averroes, Bonaventure and Thomas of Aquin.
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Désir et volonté selon l'Avicenne Latin / Will and Desire in the Latin Avicenna

Jouanneau, Anne-Sophie 16 November 2018 (has links)
L'Avicenne latin constitue un corpus de textes philosophiques et médicaux disponible en Occident à partir de la fin du XIIe siècle. Le « Liber de anima » (la Psychologie) et le » Liber de philosophia prima » (la Métaphysique) transmettent notamment aux Latins les doctrines originales du philosophe Ibn Sîna qu'influencent à la fois l'aristotélisme et le néoplatonisme. Si la réception d'Avicenne dans le domaine noétique ou concernant le cadre émanatiste a été étudiée, plus rares sont les travaux qui renseignent sur les notions de volonté et de désir, supposées relever de la philosophie pratique. La volonté est-elle une espèce de désir ? Pourquoi les traducteurs du Liber de anima, font apparaître un concept de volonté qui n'est pas dans l'original arabe? Volonté et désir peuvent-ils être dès lors être identifiés ? La définition de la volonté divine comme exempte de désir incite au contraire à distinguer les deux notions. Toutefois notre travail montre que, pour les êtres possibles, ce n'est pas tant une distinction du désir et de la volonté qu'Avicenne fonde, mais une composition de ces deux concepts, étayée par les doctrines de son ontologie. Ainsi ce n'est pas dans le champ éthique que le désir et la volonté acquièrent le statut de concepts, mais bien dans celui métaphysique. Ces définitions constituent ainsi de nouvelles données pour documenter les grandes interrogations éthiques des médiévaux latins comme le libre arbitre, ou le déterminisme. / The Avicenna Latinus is a corpus of philosophical and medical texts available in the West from the end of the 12th Century. The “Liber de anima” and the “Philosophia prima” transmit Ibn Sînâ's original doctrines which are influenced both by Aristotelism and Neoplanism. Whereas Avicenna's reception is well documented in the fields of noelics or related to the emanastic scheme for example, less studies have been dedicated to the notions of will and desire, which are supposed to belong to practical philosophy. ls the will a species of desire? Why do the Latin translators have introduced the concept of will which is absent from the Arabic text? Should will and desire be identified? The definition of divine will, as free from any desire, leads therefore to distinguish between the two. But we show that as far as possible beings are concerned, desire should not be distinguished from will but is composed with will. This composition is grounded on avicennian ontological doctrines. Thus, it is not in the ethical field but in the metaphysical one that desire and will are thought as concepts by Avicenna. These definitions constitute new information which are useful to study the Latin medieval important questions about free will or determinism.
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Etude critique de la doctrine de l'existence dans la pensée d'Avicenne et de Thomas d'Aquin sur la base de la philosophie sadrienne / A critical study of the doctrine of existence in the philosophy of Avicenna and Thomas Aquinas on the basis of the sadrian philosophy

Neuve-Église, Amélie 15 May 2013 (has links)
Les notions d'essentialisme et d'existentialisme ont souvent été utilisées par les commentateurs et spécialistes contemporains pour désigner respectivement les philosophies d'Avicenne et de Thomas d'Aquin. Cependant, ces qualificatifs leur ont souvent été apposés sur la base d'une étude fragmentaire de leur pensée, et sans qu'une définition précise et uniforme n'en ait été donnée. En tant que fondateur d'un système philosophique constituant une synthèse critique de différents courants de pensées, Molla Sadrâ a été à l'origine d'une nouvelle réflexion sur la question de l'existence. Alliée à sa pensée critique au sujet de systèmes philosophiques l'ayant précédé, sa philosophie peut constituer une nouvelle base de réflexion sur le sens des notions d'existentialisme et d'essentialisme, ainsi que sur la façon dont Avicenne et S. Thomas ont pensé l'existence. La philosophie sadrienne est ici mise à contribution en vue de présenter une analyse du statut de l'existence dans les philosophies avicennienne et thomasienne dans un cadre à la fois global et critique, et de mettre en relief certaines options fondamentales de leur pensée. L'analyse est complétée par une évaluation critique de la façon dont certains commentateurs ont appréhendé et compris le statut de l'existence dans ces deux pensées. / The notions of essentialism and existentialism have often been used by contemporary commentators and scholars to refer respectively to the philosophies of Avicenna and Thomas Aquinas. However, these attributions have often taken place of the basis of fragmentary studies of their thought, whereas no precise and uniform definition of such notions has been given. As the founder of a philosophical system which constitutes a critical synthesis of different schools of thought, Molla Sadra is at the origin of a new reflection on the issue of existence. Along with a critical thinking about some philosophical systems that preceded it, his philosophy may provide a new basis for a reflection on the meaning of the notions of existentialism and essentialism, as well as on how Avicenna and S. Thomas have thought and tackled the issue of existence. In this study, the Sadrian philosophy is used in order to present an analysis of the status of existence in the philosophies of Avicenna and Thomas Aquinas within a comprehensive and critical framework, and to highlight some fundamental options of their thought. The analysis is complemented by a critical assessment of how some commentators have apprehended and understood the status of existence in these two thoughts.
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L’ontologie de Dietrich de Freiberg, dans le contexte de la dispute arabo-latine autour de la « distinction réelle » / The ontology of Dietrich of Freiberg in the background of the Arabian-Latin quarrel over "real distinction"

Ocampo, Fernanda 06 May 2015 (has links)
Cette thèse poursuit une étude de l’ontologie de Dietrich de Freiberg, à la lumière du débat arabo-latine autour de la « distinction réelle » entre l’être et l’essence. L’enjeu principal est de montrer comment la doctrine du maître allemand, défendant vigoureusement les principes de l’ontologie aristotélico-averroïste, s’offre comme alternative aux doctrines ancrées sur la thèse de la distinction réelle de la fin du XIIIème siècle, à l’Université de Paris. La première partie analyse le contexte historique et doctrinal dans lequel s’inscrit la réflexion de Dietrich : d’abord, la critique averroïste à la conception « avicennienne » de l’étant aristotélicien, et ensuite, le premier jalon de la dispute latine, constitué par la critique de Siger de Brabant aux défenseurs de la distinction réelle (parmi eux, Thomas d’Aquin). La deuxième partie étudie, en premier lieu, un des arguments centraux dans la discussion, à savoir, l’argument de l’« intellectus essentiae », et s’occupe ensuite de l’examen de son refus de la part de Dietrich. Finalement, la troisième partie considère l’ontologie de Dietrich dans ses traits fondamentaux, à la lumière de sa vision critique envers les thèses centrales des défenseurs de la distinction réelle. / This thesis pursues a study of Dietrich of Freiberg’s ontology, in the light of the Arabian-Latin debate about “real distinction” between existence and essence. The main concern is to show how the doctrine of the german master, defending strongly the principles of the Aristotelian-Averroïst ontology, offers itself as an alternative to the doctrines fixed on the thesis of real distinction at the end of the XIIIth century, at the University of Paris. The first part analyzes the historic and doctrinal background in which the reflection of Dietrich is placed: first, Averroes’ criticism to Avicenna’s conception of Aristotelian being, and then, the first milestone of the Latin quarrel, constituted by Siger’s criticism to the defenders of the real distinction (among them, Thomas Aquinas). The second part examines, first of all, one of the central arguments in the discussion, namely, the “intellectus essentiae” argument, and then deals with the examination of Dietrich’s refusal of it. Finally, the third part considers the ontology of Dietrich in its fundamental features, in the light of its critical vision regarding the main theses of the defenders of real distinction.
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La connaissance des notions premières selon Avicenne, Thomas d'Aquin et Jean Duns Scot

Plouffe, Marc-Antoine 09 1900 (has links)
Ce travail examine et analyse les positions d'Avicenne, Thomas d'Aquin et Duns Scot concernant la connaissance des notions premières, à la lumière de leurs arguments pour cette position et de leurs autres engagements théoriques, en particulier aristotéliciens. Chacun à sa façon, ces philosophes affirment que l'étant ou l'existant est ce premier concept. Ils lui donnent une primauté logique, au sens où l'étant est présupposé par nos autres concepts. Ils lui donnent aussi une primauté cognitive, au sens où il est le premier objet à être conçu par l'intellect. / This work reviews and analyzes a view shared by Avicenna, Thomas Aquinas, and John Duns Scotus concerning the primary notions, examining their arguments in the light of their other philosophical commitments, especially Aristotelian ones. Each in their own way, these philosophers claim that being is this primary notion. Being has a twofold priority. In the logical order, being is presupposed by all other notions. In the cognitive order, being is the first conceived by the intellect.
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Une critique aš‘arite post-rušdienne de la cosmologie d’Avicenne : traduction et commentaire de la Quintessence des Intellects d’Abū al-Haǧǧāǧ al-Miklātī (m.1229) / A post-Rushdian Ash'arite criticism of Avicenna's cosmology : a translation and commentary of The Quintessence of Intellects by Abû al-Hajjâj al-Miklâtî (d. 1229)

Adouhane, Yamina 12 December 2015 (has links)
Cette thèse contient un commentaire et une traduction complète d’un ouvrage polémique peu connu intitulé "La Quintessence des intellects en vue de réfuter les philosophes en matière de science des fondements (Lubāb al-‘uqūl fī al-radd ‘alā al-falāsifa fī ‘ilm al-uṣūl)". L’auteur, Abū al-Ḥaǧǧāǧ al-Miklātī, est un théologien aš‘arite de la deuxième moitié du XIIème siècle et du premier tiers du XIIIème, qui évolue entre le Maroc actuel et l’Andalousie musulmane. Il se situe à un moment clé de l’histoire de la pensée andalouse : celui de la condamnation de la philosophie en général et de celle d’Averroès en particulier. Par les usages variés qu’il fait de l’oeuvre rušdienne, al-Miklātī est un témoin rare à la fois de la réception d’Averroès par ses coreligionnaires et de ce que pouvait être l’opposition théologique que combattait Ibn Rušd. La cible principale de sa réfutation n’est toutefois pas le Cordouan mais bien Avicenne, incarnation à cette période de la falsafa. Al-Miklātī est par là pleinement l’héritier de l’aš‘arisme post-avicennien et l’influence d’al-Ğuwaynī, d’al-Ġazālī et d’al-Šahrastānī est manifeste. Pour mener à bien sa réfutation, al-Miklātī n’hésite pas à se servir d’Averroès, autre grand critique – bien que pour des raisons opposées – du philosophe persan. C’est ainsi que l’auteur de la Quintessence des Intellects reprend la présentation du système avicennien qu’il trouve dans le traité d’Averroès Sur le Premier Moteur, perdu aujourd’hui, nous offrant par là deux passages cruciaux pour la compréhension de la controverse qui opposa ce dernier à Avicenne concernant la preuve de l’existence de Dieu. / This PhD thesis is composed of a commentary and a full translation of a polemic work entitled The Quintessence of the intellects in response to philosophers on the science of principles (Lubāb al-‘uqūl fī al-radd ‘alā al-falāsifa fī ‘ilm al-uṣūl). The author, Abū al-Ḥaǧǧāǧ al-Miklātī, is an Aš‘arite theologian of the second half of the XIIth century, first third of the XIIIth, who evolved between present-day Morocco and Muslim Andalusia. He lives at a key point in the history of the Andalusian thought: that of the condemnation of philosophy in general and Averroes’ philosophy in particular. Through the various uses he makes of Averroes’ works, al-Miklātī is a rare witness of both the reception of the former by his own co-religionists and of the kind of theologians whom he must have been confronting. However, the main target of al-Miklātī’s refutation is not Averroes but Avicenna, who is at the time the incarnation of falsafa. In this sense, al-Miklātī is a true heir of post-Avicennian Aš‘arism and the influence of al-Ğuwaynī, al-Ġazālī and al-Šahrastānī is undeniable. To accomplish his refutation, he does not hesitate to use Averroes, another great critique – though for opposite reasons – of the Persian philosopher. He quotes the presentation of the Avicennian system he finds in Averroes’ treatise On the First Mover, which is lost today, thus offering us two crucial passages for the understanding of the controversy that opposed Averroes to Avicenna on the proof of God’s existence.
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Un encyclopédiste méconnu du XIIIe siècle : Arnold de Saxe

Draelants, Isabelle 20 January 2001 (has links) (PDF)
En Occident au XIIIe siècle, pour répondre au nouvel afflux de connaissances issues des traductions gréco-latines et arabo-latines du siècle précédent, s'organisent des milieux d'enseignement et de diffusion, sinon de vulgarisation de la philosophie et de la science. Les universités naissent alors, mais les collèges d'ordres religieux surtout s'établissent en relais du savoir ; parmi eux, les ordres mendiants prennent une part essentielle. En parallèle se met en place un outillage mental et intellectuel capable d'assimiler et de manier ces nouveaux contenus qui ouvrent peu à peu à une autre conception du monde : on découvre les œuvres sur la nature d'Aristote après avoir usé longuement de sa seule logique. On comprend mieux Platon à la lumière des écrits arabes. On décrit les astres, les animaux, les plantes, les maladies, grâce à des critères qui mêlent à la fois une typologie neuve influencée par Aristote et des héritages de l'Antiquité tardive. Dans ce processus dynamique, Arnold de Saxe est un des premiers à satisfaire une telle demande intellectuelle en offrant une compilation-florilège de philosophie naturelle et morale intitulée "De floribus rerum naturalium" ; celle-ci compte quatre livres de véritables "fleurs de la nature" et un cinquième consacré à la morale où s'organisent des citations puisées dans la littérature latine disponible. Ce travail de doctorat s'intéresse à Arnold de Saxe à travers une étude complète de l'ensemble de sa production, qui permet de déterminer quels furent son milieu d'activité et son époque, la France et l'Allemagne des deuxième et troisième quarts du XIIIe siècle. Avant cette étude, Arnoldus Saxo, Arnoldus Luca ou Arnoldus de Saxonia n'était connu qu'à travers le "De floribus" (erronément appelé "De finibus" par V. Rose), qu'on situait entre 1220 et 1230. L'étude met au jour huit nouveaux manuscrits de l'ouvrage encyclopédique qui s'ajoutent aux quatre déjà connus [depuis la thèse déposée en nov. 2000, j'ai découvert deux autres manuscrits partiels du De floribus rerum naturalium]. En outre, la thèse a permis la découverte et l'étude de trois autres ouvrages du même auteur : un traité de médecine "a capite ad calcem" qui intègre les progrès récents de la science médicale ; un dialogue en forme de disputatio en quatre parties sur les vertus et des vices ("De iudiciis virtutum et viciorum"), et une brève " consolation " imitée de celle attribuée à Sénèque. La thèse, centrée sur l'histoire des textes et l'assimilation du savoir, caractérise les sources d'information philosophiques et scientifiques d'Arnold de Saxe. Chacune des œuvres dont l'auteur a fait des extraits est identifiée précisément, l'origine possible de l'information est caractérisée, et l'utilisation qu'en fait Arnold de Saxe est comparée à celle des philosophes contemporains. L'analyse est articulée sur les matières présentes dans la production de l'auteur : physique du ciel et de la terre ; animaux, plantes et médecine ; minéralogie ; morale. Dans ces différents domaines, la documentation est composée d'un tiers de traités sous le nom d'Aristote, dont les petites œuvres authentiques sur la nature et quelques textes importants comme les Météorologiques, ou le De animalibus, et l'Ethique, mais aussi de nombreux pseudépigraphes, comme le "De causis" néoplatonicien ou un De speculis (Catroptique d'Euclide). S'ajoutent au corpus aristotélicien des textes issus de la tradition médicale et hermétique arabe, dont certains sont peu répandus mais se couvrent de noms connus comme Pythagore, Esculape ou Hermès. Les versions de tous ces textes sont des traductions gréco-latines de Jacques de Venise et Burgundio de Pise, et arabo-latines de Dominicus Gundissalvi, Johannes Hispanus, Jean de Séville et de Limia, Gérard de Crémone et Michel Scot ; toutes ces traductions sont antérieures à celles de Robert Grosseteste et de Guillaume de Moerbeke. Les joyaux de l'Antiquité, sertis dans la monture du christianisme mais souvent transformés et légués par les Arabes, devaient une certaine lumière à la tradition hermétique. La troisième part du corpus documentaire d'Arnold de Saxe est constituée d'œuvres latines anciennes, dans le domaine de la cosmologie et de la morale : Macrobe et Martianus Capella y côtoient Sénèque et Cicéron. Le tout forme un ensemble qui hésite entre néo-platonisme et aristotélisme de la pensée, entre tradition et nouveauté de la documentation. Arnold de Saxe a collecté cette documentation au début de son activité, dans une sorte de compendium qui ne semble pas avoir survécu. L'auteur fait mention de cette première étape de son travail sous l'intitulé vague de "Sermo de libris philosophorum", dont les sources du "De floribus rerum naturalium" sont manifestement en grande partie issues. Arnold de Saxe leur sera fidèle par volonté et dépendant par nécessité : il s'applique à respecter la lettre, tout en abrégeant de manière sévère, et il utilise la documentation disponible, quelle que soit sa qualité. Le "De uirtutibus lapidum" (Livre des pierres) est la part scientifique la plus originale de l'encyclopédie naturelle "De floribus", dont elle constitue un traité particulier plusieurs fois remanié ; elle est aussi celle qui aura un succès immédiat considérable via la reprise intégrale de son contenu chez Albert le Grand, (De mineralibus, tr. 2 et 3), et Vincent de Beauvais (Speculum naturale, livre VIII). Au "De floribus rerum naturalium" en quatre livres sera ajouté un cinquième, "De moralibus", qui a également circulé comme œuvre indépendante. Le traité de médecine (Practica medicine) qui a suivi ces premiers travaux assimile les apports de l'école de Salerne et fait preuve d'une connaissance de l'évolution médicale contemporaine. En effet, Avicenne y tient une place importante en rival de Constantin l'Africain et un chapitre particulier est consacré à la maladie d'amour (De amore hereos). Le traité éthique des vertus et des vices, rédigé en fin de parcours sous la forme d'un dialogue scolastique aux accents d'humanisme chrétien, s'inspire surtout des auteurs antiques, déjà cités dans le "De moralibus", la cinquième partie du De floribus. L'homme et le démon s'y affrontent verbalement l'homme et le démon sous l'œil du juge suprême qu'est Dieu. Paradoxalement pour un tel sujet, on n'y trouve ni sentences bibliques ou patristiques, ni préceptes religieux issus de textes médiévaux, car Sénèque y domine sur l'Ethique d'Aristote. Le penchant stoïcien se confirme dans la courte "consolation". En plus de ces œuvres, il est possible qu'Arnold de Saxe soit l'auteur d'une introduction à l'astronomie/astrologie, trouvée dans un manuscrit copié à Bâle au début du XVe siècle. A partir du contenu de ses œuvres, destinées surtout à répondre à l'"utilitas" d'une communauté qu'il est difficile de caractériser, on ne peut faire d'Arnold de Saxe un penseur ; mais il s'agit d'un "philosophe" au sens médiéval du terme, dans la mesure où il produit une œuvre de compilation multiple et originale à partir de la seule littérature profane et est rompu aux techniques intellectuelles de son temps. Naturaliste, féru de médecine, c'était aussi un enseignant amoureux de la morale classique. Sa diffusion, relativement limitée, fut surtout germanique (manuscrits d'origine allemande et du tiers nord de la France). En revanche, sa réception, pour l'étude des pierres et la description du monde animal, fut immédiate dans la littérature didactique, chez le franciscain Barthélemy l'Anglais et chez les dominicains Vincent de Beauvais et Albert le Grand. Arnold a alimenté, dans le De mineralibus d'Albert le Grand, la conception hermétique de la "vertu universelle" et de la vertu spécifique qu'on trouve chez Avicenne pour expliquer l'action thérapeutique de certaines substances et voir dans tout élément naturel un principe actif ; il a aussi fourni à Albert toutes les citations d'Evax et Aaron et la plupart des extraits du lapidaire d'Aristote. Arnold de Saxe a par ailleurs été le relais de savoirs qui se seraient sans lui perdus, comme la biologie des plantes et des animaux de Iorach (qu'il faut identifier avec Iuba, roi de Mauritanie, qui écrivit en grec au Ier siècle) et le traité des pierres attribué à Aristote dont il retient entre autres les notions de pôle et d'aimant. Arnold de Saxe conserve des extraits de la minéralogie d'Aristote en deux versions distinctes, secundum Dioscoridem et secundum Gerardi, ce qui met sur la piste d'une traduction de Gérard de Crémone qui n'avait pas été mise au jour jusqu'ici. L'analyse de sa documentation et des influences qu'il subit ou qu'il propage montrent que les foyers de l'activité d'Arnold ont dû être Magdeburg, où il connut sans doute le franciscain Barthélemy l'Anglais qui s'y trouvait dès 1231 (le manuscrit d'Heidelberg attribue le traité des pierres à Arnoldus Saxo Magdeburgensis); Cologne, où il rencontra peut-être le dominicain Albert le Grand qui y fut lecteur, comme l'induisent les citations réciproques (Albert est cité dans le traité de médecine) ; Paris, où il croisa sans doute les médecins du temps et fit connaître son encyclopédie ; Erfurt peut-être, où ses œuvres sont conservées mieux qu'ailleurs. Faut-il voir dans Arnold de Saxe, appelé "Arnoldus Luca Magdeburgensis" dans le manuscrit d'Heidelberg, le maître de l'école cathédrale de Magdeburg, qui disparaît des documents diplomatiques vers 1243 ? Arnoldus Luca n'est-il pas aussi l'"Arnoldus Luscus" dominicain expérimenté en astronomie que cite avec admiration Berthold von Moosburg, un disciple de l'albertinisme à Cologne au XIVe siècle ? En dehors de l'histoire des textes, des documents qui l'attesteraient restent encore à découvrir. Comme les autres encyclopédistes de son époque, le Saxon a privilégié une information tirée d'auteurs qui nourrissaient déjà une volonté de synthèse totale, c'est-à-dire - pour ce qui le concerne - Aristote, Avicenne, Constantin l'Africain. Mais il a évité pour sa part les textes rabattus de Pline et d'Isidore de Séville pour se tourner vers ce qu'il appelle des "philosophes modernes", à savoir les médecins et naturalistes arabes, Aristote, mais aussi Sénèque, Boèce et Martianus Capella. Ensemble, ces "auctoritates" donnent au "De floribus rerum naturalium" l'allure néoplatonisante d'une synthèse naturaliste faite de métaphysique, de physique et d'éléments hermétiques qui accompagnèrent le célébrissime Aristote à travers les étapes de sa transmission grecque, syriaque, arabe et latine.
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Les dispositifs électroniques pédagogiques conçus pour l'encadrement en ligne des cours présentiels universitaires : le cas du Liban

Malek, Rima 18 September 2010 (has links) (PDF)
Dans l'enseignement supérieur, le recours aux dispositifs électroniques pédagogiques en complément des cours présentiels ou dans des dispositifs de formation à distance est en constante progression et a fait l'objet de nombreux travaux de recherche. Avec un décalage temporel et avec ses spécificités, le Liban n'échappe pas à cette évolution, ainsi depuis plusieurs années sont apparus les premiers environnements d'enseignement et d'apprentissage électroniques académiques accessibles aux étudiants, à tout moment et de tout lieu, jouant le rôle d'un complément du manuel de base et d'un supplément aux cours présentiels, tout en proposant, éventuellement, un encadrement en ligne. Ce phénomène n'a pas encore été l'objet de recherches. Intitulée « Les dispositifs électroniques pédagogiques conçus pour l'encadrement en ligne des cours présentiels universitaires : le cas du Liban », cette thèse porte sur le déploiement des technologies de l'information et de la communication pour l'éducation (TICE) dans le cadre libanais, elle s'intéresse au e-learning et à la mise en ligne des cours dans les établissements de l'enseignement supérieur. Elle a pour objet d'analyser les choix effectués par les décideurs et d'étudier les stratégies déployées par les universités privées et celle publique. S'interrogeant sur l'intelligibilité des usages libanais, cette thèse cherche à comprendre le processus de mise en ligne des cours tout en essayant de tracer la genèse des cours en ligne au Liban. Initiée en octobre 2005, menée en cotutelle, ce qui a favorisé les comparaisons internationales, cette thèse traite d'un sujet certes embryonnaire, mais en constante évolution. En effet, plusieurs universités se sont aventurées dans l'intégration des TICE et ont déjà entamé l'expérience du e-learning depuis déjà une décennie ; néanmoins, les études, les recherches et les publications dans le domaine restent assez timides... Ce qui constitue une motivation importante pour l'étude du terrain libanais dans un contexte où, à ce jour, la règlementation est très lacunaire.
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La psychologie aristotélicienne dans l'Islam classique : traduction et commentaire de l'Épître sur le retour d'Avicenne / Aristotle's psychology in Classical Islam : translation and commentary on Avicenna's Epistle on Return

Lamrani, Lila 24 November 2014 (has links)
La Risala al-adhawiya fi al-ma`ad d’Avicenne, portant sur la question du Retour à la vie une fois la mort survenue, présente un certain nombre de thèses originales par rapport aux autres écrits de ce philosophe. Le Retour ne peut concerner les corps : il est en effet réserver aux âmes dans la mesure où l’essence de l’homme réside dans son âme. Les corps se corrompent définitivement au moment de la mort. Le Coran n’a rien d’un texte démonstratif, il s’agit d’un texte rhétorique visant à susciter chez ses lecteurs le comportement moral approprié. On ne peut donc déduire de l’affirmation coranique répétée selon laquelle les corps reviendront à la vie que les corps seront effectivement ressuscités. Par ailleurs, si dans le monde physique il existe une pluralité d’âmes, c’est uniquement en raison de la multiplicité de la matière corporelle qui les accueille. Si les âmes doivent survivre indépendamment des corps qui assurent leur individuation, comment pourraient-elles exister individuellement ? Il n’y aura pas d’existence individuelle des âmes après la mort, mais un Retour de ces âmes au Principe (l’Intellect Agent, ou, en dernière instance, le Principe Premier, Dieu) dont elles émanent : les âmes se résorbent donc dans leur origine et n’ont plus d’existence séparée. Le Retour est absolu. / Avicenna’s Risala al-adhawiya fi al-ma`ad, dealing with the question of Return to life once death has occurred, comes up with various original theses that do not appear in Avicenna’s other writings. The Return cannot affect the body : it is indeed dedicated to souls inasmuch as the essence of man lies in his soul. Bodies get corrupted once and for all when death occurs. The Quran has nothing to do with a demonstrative text, it is a rhetorical text that aims at provoking in its readers the appropriate moral behaviour. It is therefore impossible to deduce from the repeated coranic assertion saying that bodies will come back to life that bodies will effectively resurrect. If in the physical world there is a plurality of souls, it is only because of the multiplicity of the corporeal matter that receives them. If souls have to survive independently from bodies that allow their individuation, how then could they individually exist ? There will not be any individual existence of souls in the hereafter, but a Return of these souls to the Principle (the Agent Intellect, or, at last, the First Principle, God) from which they emanate : therefore souls resorb in their origin and do not have any separate existence. It is an absolute Return.

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