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Étude géographique de trois kampung à Djakarta /

Dorléans, Bernard. January 1976 (has links)
Texte abrégé de--Géographie--Paris IV, 1972. / Bibliogr. p. 87-88.
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L'acquisition foncière communautaire dans les pays en développement : Land Sharing et Community Land Trust

Gingras, Philippe January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Habitat informel dans les quebradas de Valparaíso : dynamiques d'appropriation / The informal settlements in the quebradas of Valparaiso : dynamic of ownership

Pino Vásquez, Andrea Patricia 07 December 2012 (has links)
L'occupation illégale de terrains dans les quebradas et la construction de véritables quartiers populaires en dehors de l'ordre établi, trouve leur point de départ dans une crise structurale d'identité du logement social à Valparaiso, Chili. On ne peut pas considérer ces actions, comme une réponse mécanique à une carence. Il s'agit d'un processus social, étroitement lié aux rapports entre les forces sociales ; où la caractéristique essentielle est d'avoir construit un milieu résidentiel « auto construit», dans l'illégalité. Par ailleurs, les quebradas comme unités territoriales et rémanentes naturelles se trouvent dans un processus constant d'occupation et de dégradation, puisqu'il n'existe pas de stratégies urbaines précises et particulières pour ce type d'environnement, en supposant qu'elles disparaîtront ainsi d'elles-mêmes, sans considérer les bénéfices qu'elles produisent pour toute la ville comme contrôleurs climatologiques. Alors dans ces conditions, quelles sont les valeurs propres des quebradas qui devront être prises en compte dans les approches futures d'urbanisation? Peuvent-elles être intégrées dans une planification urbaine particulière ? Les normes de construction en vigueur pourront être modifiées en poursuivant une intégration réelle à la ville et une administration intégrale de son patrimoine naturel? Pourront-elles devenir comme des parcs urbains qui incluent le logement social ? Nous parlerons de quebradas puisque l'usage courant à Valparaiso est d'utiliser ce terme pour désigner des petites vallées encaissées dès que l'on s'éloigne du la plaine littorale. / The illegal occupation of land in the quebradas, and the building of real neighborhoods outside the established order, find their point of departure in a structural crisis of identity of social housing in Valparaiso, Chile. It is impossible to consider these actions as a mechanical response to deficiency. It is a social process, closely linked to the relationship between the social forces, it's essential characteristic being the construction of residential self built neighborhoods, in total illegality. The quebradas as territorial and persistent natural units are in a proces of constant occupation and degradation, since there are no precise and specific urban strategies for this type of environment, assuming that they will disappear, without considering the benefits they produce for the whole city as climate controllers. Under these conditions, what are the values of the quebradas that should be taken into account in future approaches to urbanization? Can they be integrated into a special urban planning? May the current construction standards be modified by pursuing a real integration in the city and a full administration of its natural heritage? Will they become like urban parks that include social housing? We will talk about quebrada, since it is common in Valparaiso to use this term in reference to small valleys incised as soon as one moves away from the coastal plain.
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Le bidonville de « La place » : l'intégration en marge des institutions républicaines dans la France contemporaine / The slum of "La place" : intégration on margin of republican institutions

Daubeuf, Jean-Baptiste 09 November 2018 (has links)
Le terme de bidonville est réapparu ces dernières années en France dans les discours politiques et médiatiques. Bien qu’utilisé à l'origine pour désigner les lieux d'habitations des populations identifiées comme Roms, ce mot est mobilisé aujourd'hui pour évoquer aussi bien un phénomène lié à la très grande pauvreté que des processus de relégation et d'exclusion. Pourtant, de nombreux travaux en sociologie et en anthropologie ont montré la capacité intégratrice du bidonville, en particulier lorsqu'il facilite la mise en relation des migrants avec leur environnement social. L'objet est donc complexe et une tension interne permanente structure la fonction sociale qu'il joue : il est à la fois piège et à la fois sas.L'évolution du contexte social, économique et politique des dernières décennies demande donc de réinterroger les connaissances acquises durant la période des années 1960-1970, à un moment où la France avait compté jusqu'à 70 000 habitants au sein des bidonvilles. Alors que les raisons expliquant la présence et le maintien des bidonvilles sur le territoire ont évolué, les formes d'intégration qui y sont associées se sont elles aussi transformées. En effet, le modèle « français d'intégration », très homogène et mécanique, s'appuyait jusqu'à récemment sur l'emploi et une assimilation normative ; toutefois, les nouvelles formes de pauvreté et l'affaiblissement des institutions régulatrices telles que la famille, l'école ou l'État ont conduit à des difficultés croissantes pour accueillir les nouveaux arrivants. C'est alors de plus en plus l'État-providence qui a pris en charge ces mécanismes, mais les défaillances sont multiples et elles expliquent en partie la relégation et la marginalisation de certains individus présents sur le territoire français.Dès lors, l'objectif de ce travail est de saisir si les bidonvilles jouent toujours un rôle intégrateur, et si cela est le cas, quelles en sont les différentes modalités. Pour répondre à cette question, la thèse s'appuie sur une ethnographie de deux années menée dans le nord-est de la France auprès d'une douzaine de familles vivant dans un bidonville. À partir de l'analyse des problématiques du quotidien, nous décrirons de quelle manière se mène leur accès à la société française et en quoi leurs conditions de vie peuvent constituer des freins ou des facilitateurs dans ce parcours. Il s'agira en outre de comprendre de la façon dont les habitants stabilisent et donnent une cohérence à leurs trajectoires, en particulier face à un monde urbain mouvant, changeant et fragilisant les modalités de construction du sentiment d'appartenance citoyen / The term slum has reappeared in recent years in France in political and media discourse. Although originally used to designate the places of residence of populations identified as Roma, this word is now used to refer both to a phenomenon linked to very high poverty and to processes of relegation and exclusion. However, many studies in sociology and anthropology have shown the slum's integrative capacity, particularly when it facilitates the connection of migrants with their social environment. The object is therefore complex and a permanent internal tension structures the social function it plays: it is both a trap and an airlock.The changes in the social, economic and political context of recent decades therefore require a reinterpretation of the knowledge acquired during the period 1960-1970, at a time when France had counted up to 70.000 inhabitants in the slums. While the reasons for the presence and maintenance of slums in the territory have changed, the forms of integration associated with them have also changed. Indeed, the "French integration" model, which is very homogeneous and mechanical, was until recently based on employment and normative assimilation; however, new forms of poverty and the weakening of regulatory institutions such as the family, school or the State have led to increasing difficulties in welcoming new arrivals. It was then increasingly the welfare state that took charge of these mechanisms, but there are many failures and they partly explain the relegation and marginalization of some individuals present on French territory.The objective of this work is therefore to understand whether slums still play an integrating role, and if so, what the different modalities are. To answer this question, the thesis is based on a two-year ethnography conducted in northeastern France with a dozen families living in a slum. Based on an analysis of everyday issues, we will describe how their access to French society is managed and how their living conditions can act as obstacles or facilitators in this process. It will also be a question of understanding how the inhabitants stabilize and give coherence to their trajectories, particularly in the face of a changing urban world that is changing and weakening the ways in which the sense of belonging of citizens is constructed
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Habitat informel dans les quebradas de Valparaíso : dynamiques d'appropriation

Pino Vásquez, Andrea Patricia 07 December 2012 (has links) (PDF)
L'occupation illégale de terrains dans les quebradas et la construction de véritables quartiers populaires en dehors de l'ordre établi, trouve leur point de départ dans une crise structurale d'identité du logement social à Valparaiso, Chili. On ne peut pas considérer ces actions, comme une réponse mécanique à une carence. Il s'agit d'un processus social, étroitement lié aux rapports entre les forces sociales ; où la caractéristique essentielle est d'avoir construit un milieu résidentiel " auto construit", dans l'illégalité. Par ailleurs, les quebradas comme unités territoriales et rémanentes naturelles se trouvent dans un processus constant d'occupation et de dégradation, puisqu'il n'existe pas de stratégies urbaines précises et particulières pour ce type d'environnement, en supposant qu'elles disparaîtront ainsi d'elles-mêmes, sans considérer les bénéfices qu'elles produisent pour toute la ville comme contrôleurs climatologiques. Alors dans ces conditions, quelles sont les valeurs propres des quebradas qui devront être prises en compte dans les approches futures d'urbanisation? Peuvent-elles être intégrées dans une planification urbaine particulière ? Les normes de construction en vigueur pourront être modifiées en poursuivant une intégration réelle à la ville et une administration intégrale de son patrimoine naturel? Pourront-elles devenir comme des parcs urbains qui incluent le logement social ? Nous parlerons de quebradas puisque l'usage courant à Valparaiso est d'utiliser ce terme pour désigner des petites vallées encaissées dès que l'on s'éloigne du la plaine littorale.
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La transformation des bidonvilles péruviens en nouvelles villes émergentes : de la solidarité sociale à la création de marchés

Enriquez Santibanez, Dario January 2008 (has links) (PDF)
Au cours des dernières cinquante années, la croissance vertigineuse et chaotique des villes latino-américaines a été fortement alimentée par la migration vers les villes à partir de la campagne habitée par des paysans appauvris et en chômage. Aucune ville n'était préparée à recevoir un tel nombre de paysans cherchant à survivre. Tous les services sont tombés en ruines. Toutes les relations économiques, politiques et sociales ont été changées. La faible planification d'origine n'a pas été respectée. Les logements existants étaient insuffisants pour accueillir les nouveaux arrivants. La paysannerie qui arrivait aux villes et les plus pauvres de citadins ne comptaient sur l'argent pour acheter les terrains propices à la construction de logements. Ils ont décidé d'occuper illégalement n'importe quel terrain, généralement dépourvu de services de base et dans la périphérie de la ville. Ce sont alors les premières « invasions » et les premiers bidonvilles. Les bidonvilles, en couvrant de plus en plus tous les espaces autour des grandes villes latino-américaines, sont l'expression la plus remarquable d'une population pauvre cherchant les opportunités que le système économique légal leur refuse. Les premiers ans d'un bidonville sont saturés d'expressions de pauvreté, quelquefois extrême. Cependant, il y a en même temps beaucoup d'expériences solidaires collectivistes de développement local. Par la suite, les bidonvilles sont devenus l'espace privilégié de la germination et de l'évolution de l'économie populaire informelle, c'est-à-dire un espace d'activités de production et de commercialisation dont la plupart se déroulent en dehors de tout schéma légal et où se trouvent souvent les secteurs de la population dits « exclus » de la modernité relative dans les pays sous-développés. Une vraie solution que les pauvres urbains ont trouvée pour résoudre leurs propres problèmes. Après leurs consolidations, les anciens bidonvilles démontrent un processus plutôt d'individualisme, par opposition au collectivisme initial, et ce, à partir du développement d'une économie populaire, mais pas nécessairement solidaire et très proche de l'économie de marché. Ainsi, ce mémoire vise à mieux comprendre la transformation d'anciens bidonvilles en nouvelles villes émergentes dans la périphérie urbaine des grandes villes des pays du sud, notamment Lima, la capitale péruvienne. En utilisant des études de cas, l'évolution de quatre bidonvilles autour de cette ville a été étudiée plus en profondeur. Les sources d'information ont été diverses, parmi celles-ci nous comptons des documents gouvernementaux et d'autres sources, des observations sur place, des photographies et surtout des entrevues semi-dirigées et des entretiens de groupes avec des informateurs clés. Également, il sera question de facteurs qui ont rendu possible cette transformation, en examinant les processus d'un certain nombre de bidonvilles liméniens. Notre recherche considère l'expérience des bidonvilles comme étant l'émergence d'un « savoir-faire » parmi les groupes de population les plus défavorisés et dans le contexte d'une nouvelle façon d'organiser l'économie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amérique latine, Bidonvilles, Économie informelle, Économie populaire, Exclusion, Lima, Pauvreté urbaine, Périphérie urbaine, Pérou, Ville émergente.
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Les États destructurés comme application contemporaine du pluralisme juridique

Jean-Bouchard, Évelyne January 2009 (has links) (PDF)
Une des obligations principales d'un État est de préserver la paix et l'ordre public. En vertu du concept du contrat social, une population choisit de renoncer à certains droits naturels en échange de lois, institutions et mécanismes mis en place par l'État, garantissant le bon fonctionnement de la société. Ceci est en fait un des postulats de base de la théorie juridique de la modernité. Mais qu'en est-il lorsque l'État ne répond plus à ses obligations? En effet, nous constatons aujourd'hui la multiplication d'États faibles ou déstructurés, qui n'ont plus la capacité et/ou la volonté de satisfaire les droits de leur population. Lorsqu'un État a, depuis un certain temps, perdu sa légitimité, la société civile ou les communautés locales semblent s'organiser afin de se substituer à ce dernier. Ceci aurait pour but d'assurer une certaine satisfaction de leurs propres droits en mettant sur pied des mécanismes alternatifs aux institutions étatiques. Dans ce cadre, et plus particulièrement en ce qui a trait à la question sécuritaire, il est pertinent de se demander si ces mécanismes sont fonctionnels, s'il serait opportun de les renforcer ou de les encadrer et si c'est le cas, de quelle manière il serait possible de le faire sans pour autant marginaliser complètement l'État et favoriser l'émergence de zones de « non-droit ». À cet effet, nous pouvons également aborder la question sous la perspective des obligations internationales en matière du respect des droits humains, à savoir si ces mécanismes communautaires sont assujettis aux mêmes normes internationales que l'État. Ce phénomène pourrait alors être analysé à travers la théorie du pluralisme juridique, qui soutient que tout ordre juridique est constitué par les pratiques et les croyances de ses sujets. Cette théorie critique les trois postulats de base de l'idéologie juridique de la modernité, soit le centralisme, le monisme et le positivisme. Pour réaliser notre étude, nous avons choisi de cibler nos recherches sur la République d'Haïti, un État considéré comme déstructuré par la communauté internationale, et plus particulièrement sur la situation d'un bidonville de Port-au-Prince, Cité L'Éternel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Haïti, Bidonvilles, Communautaire, Pluralisme juridique, Positivisme.
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LES OPERATIONS DE RELOGEMENT EN HABITAT COLLECTIF A CASABLANCA, DE LA VISION DES AMENAGEURS AUX PRATIQUES DES HABITANTS

Hauw, David 18 December 2004 (has links) (PDF)
Afin d'endiguer le développement de l'habitat insalubre qui concerne 11% des 3,5 millions d'habitants (en 2001) de Casablanca, des cités d'habitat collectif ont été édifiées dans la périphérie casablancaise depuis les années 1980. Destinées à accueillir des populations déplacées de quartiers insalubres ou sinistrés, ces cités font suite à une histoire de l'habitat social marocain privilégiant les interventions lourdes et visibles tout en figeant les bidonvilles en leur état. Malgré les revendications des mal-logés et les actions des pouvoirs publics, des aménageurs, les relogements en complexes résidentiels illustrent une absence de dialogue entre ces acteurs.<br />À partir de l'exemple de six cités casablancaises et de l'analyse des pratiques habitantes et des représentations, cette recherche démontre que les familles relogées ne peuvent user que parcimonieusement de leur nouveau statut de "citadins légaux", révélant ainsi la défaillance du volet social des opérations de relogement.
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L'habitat insalubre dans le Grand Agadir (Maroc)

Atik, Mohamed 07 December 2009 (has links)
L'habitat précaire dans le Grand Agadir a un caractère original, car il s'agit d'une ville entièrement neuve reconstruite sur une stratégie moderniste et volontariste après le séisme de 1960. L'évolution particulière de l'aire urbaine durant ces dernières décennies s'est traduite par un développement rapide de l'ensemble de ses centres enregistrant les taux d'accroissement les plus élevés du Maroc. Cette croissance exceptionnelle a engendré de nombreux problèmes dont le plus préoccupant est la prolifération des bidonvilles et des quartiers d'habitat clandestin. Actuellement, près d'un ménage sur cinq du Grand Agadir vit encore dans ces deux formes d'habitat. Le RGPH (2004) recense 10 331 baraques, abritant près de 18,3% de la population urbaine et 27 quartiers clandestins d'une superficie totale de 2539 hectares sur lesquels résident 36 966 ménages, soit environ 184 000 habitants. L'évolution de ces quartiers montre que les habitants s'y sont investis à la fois financièrement et affectivement. Loin d'être des lieux provisoires en marge des villes, ces quartiers constituent au contraire des parties non intégrées de l'urbain, comme en témoigne leur organisation spatiale et sociale et leur exclusion de tous les éléments de confort et d'intégration urbains (infrastructures, équipements socio-économiques). La particularité de ce phénomène réside dans le fait qu'il reprend les mêmes matériaux et les mêmes techniques de construction, mais se caractérise par la variété des couches sociales qui y résident et des typologies architecturales et urbanistiques. Les quartiers insalubres ont au moins deux points communs qui suffisent à les définir : d'une part, ce sont des "quartiers" de ville, des morceaux d'un espace dans lequel ils s'insèrent et, d'autre part, ils sont en bas de la hiérarchie urbaine : moins équipés, moins riches, moins attractifs. Ils cumulent les risques, l'exclusion, la marginalité et la pauvreté extrême. Ils représentent aussi un lei de tension et de résistance à toute tentative d'intégration et de régularisation par les pouvoirs publics. Ils se caractérisent aussi par leur dynamique ; ils s'imposent en effet, comme une composante active de la société urbaine. La population des quartiers insalubres produit un certain nombre de biens et de services consommés par la population de la ville formelle. Ces quartiers précaires produisent leurs propres équipements et participent dans la mesure de leurs possibilités à alimenter les caisses de l'État et des collectivités. Sans logis, sans emploi, sans sociabilité, les habitants sont aussi "sans voix", sans participation à la décision ou absents des politiques sociales de relogement. La "résorption" de l'habitat insalubre a toujours constitué une préoccupation pour l'État qui met tous ses moyens pour que cette forme d'habitation disparaisse de la ville. Ces gens souhaitent également un logement digne et une stratégie de RHI qui prend en considération leur mode de vie et leur situation sociale et économique. Ce travail de recherche analyse la problématique de l'habitat insalubre, dans ses aspects social, urbain et politique. Dans un premier temps, nous avons essayé de savoir comment les bidonvilles et l'habitat clandestin se sont développés en parallèle à la reconstruction. Dans un deuxième temps, nous avons étudié la structure interne des quartiers insalubres et illégaux en terme urbanistiques, sociaux et économiques, ainsi que les relations avec le reste de la ville, pour mesurer leur urbanité et leur intégration à celle-ci. A la fin de ce travail, nous avons analysé la politique de RHI dans ses stratégies et ses défauts, mais aussi les relations des habitants avec les pouvoirs publics / This research analyzes the problems of slums in its social aspect, and Urban Policy. Initially, we tried to find out how slums and illegal housing were developed in parallel with the reconstruction of the recent urban space. In a second step, we studied the internal structure of slums and illegal in terms of urban, social and economic, as well as relations with the rest of the city to measure their urbanity and integration thereof. At the end of this work, we analyzed the policy of RHI in its strategies and its defects, but also relations between the inhabitants and public authorities. The value of squatter settlements in Grater Agadir is original because it is an entirely new city was rebuilt on a modern strategy ansd proactive after the earthquake of 1960. The particular evolution of the urban area of this town in recent decades has resulted in rapid development of all its centers registering growth rates the highest in Morocco. This exceptional growth has created many problems in urban development with more concern are the proliferation of slums and illegal housing. Currently, nearly one in five households Greater Agadir still lives in these two types of habitat. According to the GPHC, 10,331 huts have been counted, which represents approximately 18,3% of urban population and 27 illegal neighborhoods with a total area of 2539 hectares on which 36 966 residents households, or appoximately 184 000 inhabitants. The evolution of these districts shows that there are people invested both financially and emotionally. Far from being places of temporary edge of town, these neighborhoods are rather non-integral parts of the city, as evidenced by their spatial organization and social exclusion of all basic amenities and urban integration (infrastructure, socio-economic facilities). The particularity of this phenomenom lies in the fact that it uses the same mateirals and same construction techniques, but it is characterized by the variety of social strata that live there and architectural typologies and urban planning. These slums have at least two common points which suffice to define them : first, they are "neighborhoods" of town, pieces of an area in which they operate and, secondly, they are down the urban hierarchy: less equipped, less affluent, less attractive. They combine the risks, exclusion, marginalization and extreme poverty. They also represnt a place of tension and resistance to any attempt at integration and regulation by government. They are also characterized by their dynamics, they are necessary because, as an active component of urban society. The slum population produces a number of goods and services consumed by the population of the formal city. These shantytowns are producing their own equipment and participate in the best of their ability to feed the coffers of the state and communities. Homeless, jobless, sociability, people are "speechless" without participation in the decision or absent social policies of resettlement. The "absorption" of slums has always been a political public claimed by the state that puts all its ressources to this form of housing disappears from the city. These people also want a decent home and a strategy for RHI, which takes into account their lifestyle, their social and economic
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L'habitat spontané : une architecture adaptée pour le développement des métropoles ? Le cas de Bangkok, Thaïlande / Spontaneous housing : a suitable architecture for the development of cities? The case of Bangkok, Thailand

Gerbeaud, Fanny 04 December 2012 (has links)
La croissance des bidonvilles interroge les modalités de production de la ville, notamment dans les pays en développement. Cette thèse montre le cas de Bangkok où les « communautés denses », outre la flexibilité de leur architecture, cristallisent souvent des pratiques sociales et une histoire commune propres au lieu. Rarement prises en compte dans la métropole et victimes d'une image négative, elles font preuve d'un dynamisme économique et associatif stimulant et représentent un enjeu fort face aux notions de développement durable et de droit à la ville, à l'échelle locale comme internationale. Au travers d'une analyse spatiale principalement, d'entretiens d'acteurs et d'observations de terrain, nous abordons l'habitat spontané comme une construction incrémentale issue de processus d'appropriation individuelle. Nous l'analysons autour de trois configurations ou « contextes d'émergence » de ces constructions : l'habitat spontané « ancien », « pur » et « greffé ». Cette première configuration interroge la notion de patrimoine au sujet de constructions populaires remontant aux origines de l'urbanisation à Bangkok. L'habitat spontané pur tend en parallèle à former de véritables morceaux de ville attractifs et finement reliés à leur contexte urbain. Avec les greffes spontanées observées sur les immeubles sociaux de relogement, l'habitat spontané s'affirme comme un mode de construction viable et un outil de développement urbain. L'habitat spontané entraîne progressivement le repositionnement des acteurs de l'urbain, la mise en place de processus de projet alternatifs qui renouvellent la production courante du logement vers une construction urbaine partagée. / The importance of spontaneous construction raises some questions about the modalities of urban production, especially in developing countries. This thesis presents the case of Bangkok, where the "dense communities," besides the flexibility of their architecture, often crystallize a common site specific history. Rarely taken into account in the metropolis and victims of a negative image, they show, at a local and international level, a stimulating economic and associative dynamism and represent a major challenge in light of the concepts of sustainable development and the right to the city. Through a mainly spatial analysis, interviews and field observations, we approach spontaneous settlements as an incremental construction, result of a process of individual appropriation. We then analyze three configurations or "contexts of emergence" of these constructions: “ancient”, “pure” and "grafted". The first configuration questions the notion of heritage in relation to these popular constructions, dating back to the origins of Bangkok’s urbanization. At the same time, the pure spontaneous housing settlements tend to become real attractive city districts, finely linked to their urban context. With the added spontaneous grafts, which we observed on the social re-housing buildings, informal settlements become a viable way to build the city and a tool for urban development. Spontaneous housing leads progressively to a repositioning of urban actors, the implementation of alternative design processes, renewing the current models of housing production to a shared urban construction

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