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L'Aire des La Viesville. Bailliage et lignage en Artois à la fin du Moyen Âge / The La Viesville's area : Bailiwick and lineage in the county of Artois at the end of the Middle AgesHaquette, Bertrand 07 December 2013 (has links)
Le pays d'Aire est un espace prospère à la frontière des comtés de Saint-Pol, de Flandre et d'Artois. Cette région rurale et céréalière est arrosée par la Lys, rivière permettant le commerce avec les grandes villes de Flandre. L'ensemble forme l'assise territoriale d'un bailliage artésien dont le siège est placé à Aire-sur-la-Lys, petite ville vivant dans l'ombre de sa puissante voisine Saint-Omer et de la cité de Thérouanne. Cet espace intermédiaire entre Ypres et Hesdin, Lille et Saint-Omer, possède toutefois d'incontestables atouts économiques et une identité originale. Aire, farouchement artésienne mais fortement influencée par la Flandre, fut toujours à la recherche d'un protecteur à la fin du Moyen Age. Ce rôle fut confié tantôt au prévôt de la collégiale tantôt au bailli. Un lignage noble originaire d'Enguinegatte entreprend de mettre la main sur la région, d'abord en menant une subtile politique matrimoniale puis en monopolisant la charge de bailli. Cet office, cumulé à la charge de chambellan local, leur permet de constituer un solide réseau local dans lequel sont impliqués l'échevinage, les chanoines mais aussi le cousinage et les bâtards du lignage. Les Viesville sont alors les véritables maîtres d'Aire et profitent de la reconversion économique de la région après les grandes pestes. La famille parvient à surmonter les coups durs reçus dans le premier quart du XVe siècle mais son influence est finalement balayée par la guerre menée en Artois par Louis XI après la mort de Charles le Téméraire. Véritable "cygne noir", cet avatar dans la lente construction de l'Etat coûte à cette famille tout ce qu'il lui avait apporté dans un premier temps. / The country of Aire is a prosperous area on the border of the counties of Saint-Pol, Flanders and Artois. This rural and cereal area is watered by the Lys river which allows trade with the big cities of Flanders. It forms the territorial basis of an Artesian bailiwick which headquarter is located in Aire-sur-la-Lys, a town living in the shade of the powerful neighbourhood of Saint-Omer and Thérouanne. This intermediate space between Ypres and Hesdin, Lille and Saint-Omer, has however indisputable economic advantages and its own identity. Aire, fiercely from Artois but strongly influenced by Flanders, was at the end of the Middle Ages always in search of a protector. This role was sometimes entrusted to the provost of the collegiate church, sometimes to the bailiff. A noble lineage native of Enguinegatte began to get hold on the region, at first by leading a subtle marital politic then by monopolizing the bailiff’s office. This status, added to the one of the chamberlain of the duke of Burgundy, allowed them to establish a robust local network in which were implied local elites, canons but also cousins and illegitimate children of the lineage. The La Viesville were then the real masters of Aire and took advantage of the economic reconversion of the region after the Great Plague. The family succeeded in overcoming the shocks received in the first quarter of the XVth century but its influence was finally annihilated by the war led in Artois by Louis XI after the death of Charles the Bold. Real " black swan ", this step in the slow construction of the State cost to this family all that it had brought before.
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Marie de Bourgogne et le Grand Héritage : l’iconographie princière face aux défis d'un pouvoir en transition (1477-1530) / Mary of Burgundy and the Great Heritage : princely iconography facing the challenges of power in transitionKaraskova, Olga 21 March 2014 (has links)
Marie de Bourgogne (1457–1482), fille unique de Charles le Téméraire et de ce fait « la plus grande héritière qui fust de son temps », a jusqu’ici attiré assez peu d’attention de la part des spécialistes du XVe siècle. Une figure ambiguë, dont l’image oscille entre deux concepts opposés : une duchesse faible et inexpérimentée, qui ne joua qu'un rôle de pion dans la grande partie diplomatique entre l’Empire et la France, – ou bien une princesse résolue et indépendante qui savait ce qu'elle voulait et réussit à imposer sa volonté, Marie reste généralement dans l'ombre de ses proches parents. Il semble bien que cette attitude envers la duchesse est surtout le fait de la politique de ses descendants et successeurs, qui employaient son image dans leurs propres intérêts. Désireux de légitimer la transition du pouvoir de la Maison de Valois à celle des Habsbourg, ils ont opté pour la représentation de Marie comme héritière de Bourgogne, dame noble et pieuse dévouée à son mari et à sa famille, et non comme une femme de pouvoir. Cette image de la princesse semble être si puissante que souvent les historiens furent amenés à croire que l’œuvre politique sous le règne de Marie était principalement l'affaire de son époux. Ils concentrèrent alors leur attention sur Maximilien, le faisant ainsi – volontairement ou non – le héros principal de l'épopée bourguignonne pendant les années de crise qui ont suivi la mort du Téméraire. Or la réalité fut plus complexe. Jamais réellement retirée de la vie politique, ne cessant de voyager à travers ses pays afin d'assurer et affirmer l'omniprésence de l'autorité ducale, suivant de près les affaires politiques, Marie prit aussi un soin tout particulier à la création et la promotion de son image. La jeune duchesse qui, dès son accès inattendu au pouvoir en janvier 1477, dut affronter les attaques et les intrigues de Louis XI ainsi que les émeutes de ses sujets, fut de toute évidence parfaitement consciente, non seulement d’être la dernière héritière de la glorieuse maison de Bourgogne-Valois, mais encore d’être en position de faiblesse de par sa condition de femme. Elle chercha alors des réponses adéquates à ses défis – réponses militaires et diplomatiques ainsi qu’« iconographiques ». Ses ambitions, de souligner les liens dynastiques, d’appuyer la légitimité de sa succession et de son pouvoir suo jure, d’affirmer ses droits aux pays bourguignons, ainsi que d’asseoir son autorité sur les sujets indociles, ont influencé considérablement sa conséquente politique de représentation. Une étude de cette politique, fondée sur le regroupement inédit d’œuvres littéraires, historiographiques et iconographiques, et leur analyse, nous permettra d’abord de souligner la construction et l’évolution symbolique de l’image de Marie de Bourgogne en tant que femme régnante, mais aussi de reconsidérer une période de l’histoire de l’État bourguignon, celle de la transmission du pouvoir de la maison de Valois de Bourgogne à la dynastie des Habsbourg. / Mary of Burgundy (1457-1482) as ruler seems to be rather a non sequitur topic for a study as her short reign – sandwiched between those more important of her belligerent father, Charles the Bold, and her imposing spouse, Maximilian of Austria – is often marginalized by researchers. A somewhat ambiguous figure, whose image hovers somewhere in the space limited by two opposing concepts – an inexperienced and weak duchess, a mere pawn in the great political game played between France and the Holy Roman Empire, and a self-determined young princess who knew what she wanted and managed to dictate her will, praised by her biographers, Mary still remains generally in the shade of her nearest kinsmen despite the abundant publications concerning the Duchy of Burgundy.This attitude towards Mary was mainly formed by the politics of her successors and descendants, who employed her image in their own interests; eager to legitimize the transition of power from the House of Valois to that of the Habsburgs, they opted for the representation of Mary as the heiress of Burgundy, a noble and pious lady devoted to her family, and not as an independent sovereign. This image of “Mary the Rich” appears to be so powerful that often historians focus their attention primarily on Maximilian, thus – involuntarily or not – making him the main hero of the Burgundian epic of the crisis years. The real situation was, however, more complex. Never in fact retired from political life, never ceasing to travel across her lands in order to ensure and state the ubiquity of ducal authority, Mary was taking great care in creating and promoting her image, sending out to her contemporaries easily recognizable signs communicating her strong sense of who she was and how she wished to be seen. Recollected and examined with closer attention, these symbolic messages could depict a different image of this “lady of the country”, who was “revered and feared more than her husband”, according to the omniscient Philippe de Commynes, and reveal the clear political and cultural intentions she wanted to convey. Based on a number of important works of literature, history and iconography associated with the duchess as well as on various accounts on her, provided either by her contemporaries or – in a certain manner – by herself, principally through performing highly symbolic acts or through artistic commissions, the present research aims thus to reassess the person and the actual role of Mary of Burgundy in the history of the Burgundian state.
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La construction du canal royal de la jonction des mers en Languedoc (Canal du Midi)Adgé, Michel 08 December 2011 (has links)
Le présent travail concerne la construction du Canal depuis les origines jusqu'en 1694.Sont étudiés tout d'abord les projets de jonction des Mers depuis l'Antiquité, puis ceux qui ont vu le jour en Bourgogne et en Languedoc aux XVIe et XVIIe siècles, la suite de leurs échecs ayant formé l'atmosphère dans laquelle s'est déroulée l'aventure du Canal.Ignorant les légendes, on examine ensuite le milieu intellectuel dans lequel s'est formée l'idée du Canal de Languedoc ; l'aménagement des graus du golfe du Lion et la création du port de Sète ; le cheminement de la commission de 1664 et le devis qui en est résulté.Une deuxième partie traite du déroulement des travaux, de leur exécution et de leur financement, puis des travaux de parachèvement du Canal par Vauban et ses ingénieurs. / This work deals with the building of the Canal du Midi from the onset to 1694.It first studies the projects of canals joining seas in ancient history, and then those of Burgundy and Languedoc in the 16th and 17th centuries, the failure of which provides the backdrop of the Canal du Midi endeavour.Leaving legends aside, we then explore the intellectual milieu in which the idea of a canal joining the Atlantic Ocean and the Mediterranean through Languedoc was sparked; the engineering of the coastal lagoon passes along the Gulf of Lion and the building of the port of Sète. Finally, we retrace the work of the study committee in 1664 and the resulting cost estimate.The second part of this dissertation deals with the works themselves and their financing, and finally with the finishing work on the canal by Vauban and his engineers.
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Poslední lucemburská princezna. Životní osudy Elišky Zhořelecké v letech 1390 - 1425. / The Last Princess of Luxembourg. The Life of Elizabeth of Görlitz in the period between years 1390 - 1425.The Last Princess of Luxembourg.Bolerazká, Zuzana January 2016 (has links)
Title: The Last Princess of Luxembourg. The Life Elizabeth of Görlitz in the Period between Years 1390 - 1425. Abstract: The thesis aims to describe the life of the last princess of the House of Luxembourg, Elisabeth of Görlitz. Based on an analysis of narrative and diplomatic material spanning between 1390 - 1425 it describes her life from birth until the moment she ultimately became a widow. Elisabeth of Görlitz (1390 - 1451) was the granddaughter of the emperor Charles the IV. and the Swedish king Albrecht I. During a significant period she used to be the only heir of the House of Luxembourg and therefore since her childhood she was an important woman from the political point of view. She married Anthony Duke of Brabant after several unsuccessful engagements. This marriage led Elizabeth to the Western Europe, where she spent the rest of her life. Thanks to this marriage, Luxembourg became the property of the newly married couple. After few years Anthony died in one of the most famous battles of Hundred Years' War - The battle of Agincourt. Soon after that, Elizabeth got married for the second time. Her second husband was John III the Pitiless, the former Prince-Bishop of Liège, which was during this time most known for his efforts of acquiring Holland and Zeeland. However, John died a few years after the...
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Le portail de Notre-Dame de Vermenton : étude formelle et iconographique de la sculpture de la deuxième moitié du XIIe siècleSchlaginhaufen, Anna January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les derniers grands feux (?) d'une maison comtoise et bourguignonne : Guillaume de Vienne, seigneur de Saint-Georges et de Sainte-Croix, 1362-1437 / The last big lights (?) of one house of burgundy (duchy and county) : Guillaume de Vienne, sire of Saint-Georges and Sainte-Croix, 1362-1437Pelot, Gérard 14 December 2012 (has links)
Le personnage s'inscrit dans l'histoire de la seconde Maison de Vienne (depuis le milieu du XIIIe siècle), issue des comteséponymes, peu étudiée. Les diverses branches furent animées par quelques personnagesprestigieux, comme Jean de Vienne, amiral de France. Trois faits : la mort de l'amiral(Nicopolis, 1396), le fabuleux héritage de son frère Huguenin, et une robuste santé, permirentà Guillaume de s'affirmer comme "chef " de la Maison de Vienne. Il se distingua par unservice multiforme (militaire, diplomatique, de conseil) auprès des ducs de BourgognePhilippe le Hardi, Jean sans Peur et Philippe le Bon, de 1379 à sa mort, et par une gestionavisée de son immense patrimoine terrien, dans le Duché (presque toute la Bresselouhannaise ; Arc-en-Barrois ; sans doute le premier revenu domanial duchois), et dans leComté, auquel il faut ajouter deux hôtels, à Dijon et à Paris. Olivier de La Marche propagea larenommée de Guillaume de Vienne "le Grand" et "le Sage". Ses deux épouses successives lefirent entrer dans des familles prestigieuses : Thoire-Villars (alliée aux comtes de Genève) etles Dauphins d'Auvergne. Sur les champs de bataille et comme diplomate, le "sire de SaintGeorge" connut la gloire et la célébrité : de l'Ecosse à Mahdia (en l'actuelle Tunisie), de laNormandie à Milan, il s'affirma comme un haut cadre de l'Etat bourguignon en gestation.Comblé d'honneurs par les Ducs ( ordre de l'Arbre d'or en 1403, premier nommé chevalier del'ordre de la Toison d'or en 1430), recevant la plus forte pension ( 3000 francs/an), intime deces souverains, il fut aussi un membre actif du Grand conseil royal et gouverneur des deuxBourgognes ; il s'illustra à la croisade (Mahdia, 1390), au service de l'Eglise (familier deClément VII ; chef de l'ambassade bourguignonne au concile de Constance (1415) ;bienfaiteur de Colette de Corbie pour la fondation de plusieurs couvents) et fut le dernierBourguignon auquel s'adressa Jean sans Peur sur le pont de Montereau (1419). Sa secondeépouse lui donna un fils, lui aussi prénommé Guillaume, et seigneur de Saint-Georges et deSainte-Croix à la mort de son père – ce qui a posé problème à plus d'un historien. Cepersonnage, pourvu d'une solide formation, militaire mais aussi intellectuelle (envoyé en"Allemagne" pour y apprendre la langue), connut une foudroyante ascension, du vivant de sonpère, au service de Jean sans Peur puis de Philippe le Bon. Non moins foudroyante fut, dès1440, la dilapidation du patrimoine mobilier et immobilier du "sire de Saint-George" par lenouveau Guillaume de Vienne et son fils Jean, lesquels menèrent, semble-t-il, une viedissolue, et tombèrent dans les rets de multiples profiteurs, au premier chef les "légistes etgens de finances". Marguerite de Vienne, une soeur de Jean, fut bien près d'épouser le comted'Eu, beau-frère de Philippe le Bon. Elle s'unit à Rodolphe de Hochberg, issu d'une puissantefamille de Forêt Noire, et devenu comte de Neuchâtel en succession de son cousin Jean,comte de Fribourg et maréchal de Bourgogne. Marguerite et Rodolphe unirent leurs efforts etparvinrent à reconstituer une bonne partie du patrimoine seigneurial de "Guillaume de Viennele Grand", qu'ils transmirent à leur fils Philippe, célèbre par ses états de service auprès deCharles le Téméraire puis de Louis XI. La fille de Philippe, Jeanne de Hochberg, par sonmariage apporta l'héritage à la famille d'Orléans-Longueville. D'autres branches "Vienne"s'éteignirent, mais une semblable étude permettrait de sortir de l'ombre des personnages decette Maison, comme Guillaume de Vienne, seigneur de Montby et de Montbis (décédé en1471), les Vienne seigneurs de Listenois (Bourbonnais), sans oublier Girard (mort en 1545),seigneur de Commarin, fondateur de la chapelle de Vienne en la Sainte-Chapelle de Dijon. / The character fits into the history of the Second House Vienna (since the mid-thirteenth century), from the countseponymous little studied. The various branches were animated by some famous characterslike Jean de Vienne, admiral of France. Three facts: the death of Admiral (Nicopolis, 1396),the fabulous legacy of his brother Huguenin, and robust health, allowed William to assertitself as "leader" of the House of Vienna. He distinguished himself by service multiforme(military, diplomatic, counseling) from the Dukes of Burgundy, Philip the Bold, John theFearless and Philip the Good, from 1379 to his death, and by careful management of hisimmense estates with the Duchy (almost all Bresse louhannaise; Arc-en-Barrois, probably thefirst Income duchois lands), and the county, which must be added two hotels in Dijon andParis. Olivier de la Marche spread the fame of Guillaume de Vienne "Grand" and "wisdom."His two successive wives brought him into prestigious families: Thoire-Villars (allied to theCounts of Geneva) and Dolphins Auvergne. On the battlefield and as a diplomat, the "lord ofSaint George" achieved fame and stardom: from Scotland to Mahdia (in present-day Tunisia),from Normandy to Milan, he established himself as a high part of the Burgundian State ingestation. Loaded with honors by the Dukes (order of the Golden Tree in 1403, the firstknight of the Order of the Golden Fleece in 1430), receiving the highest pension (3000 francs/ year), intimate the sovereign, he was also an active member of the Grand Council of Royaland Governor of the two Burgundies, he distinguished himself in the Crusades (Mahdia,1390), in the service of the Church (familiar Clement VII head of the embassy Burgundy theCouncil of Constance (1415), benefactor of Colette of Corbie to the founding of severalmonasteries) and was the last Bourguignon which John the Fearless spoke on the bridge ofMontereau (1419). His second wife bore him a son, also named William, and lord of Saint-Georges and St. Croix in the death of his father - which was a problem in more than onehistorian. This character provided a solid background, but also military intellectual (sent in"Germany" to learn the language), had a startling rise in the lifetime of his father, in theservice of John the Fearless and Philip the Good. No less startling was from 1440, thesquandering of movable and immovable property of the "Comte de Saint-George" the newGuillaume de Vienne and his son John, who led, it seems, a dissolute life, and fell into thesnares of multiple riders, primarily the "forensic people and finances." Vienna Marguerite,sister of John, was very close to marrying the Count of Eu, brother of Philip the Good. Shejoins Rudolph Hochberg, from a powerful family in the Black Forest, and became Count ofNeuchâtel in succession to his cousin John, Count of Burgundy and Marshal of Fribourg.Marguerite and Rudolf joined forces and managed to rebuild much of the stately heritage"Guillaume Grand Vienna", they transmitted to their son Philippe, famous for his service toCharles the Bold and Louis XI. Philippe's daughter, Jeanne de Hochberg, by his marriagebrought the family legacy of Orleans-Longueville. Other branches "Vienna" went out, butsuch a study would emerge from the shadows of the characters in this House, as Guillaume deVienne, lord of Montby and Montbis (d. 1471), the Vienna lords Listenois (Bourbonnais),without forgetting Girard (d. 1545), lord of Commarin, founder of the Vienna Chapel of theSainte-Chapelle in Dijon
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Marie-Madeleine en Occident : les dynamiques de la sainteté dans la Bourgogne des IXème-XVème siècles / Mary Magdalen in the West : dynamics of holiness in the Burgundy of 9th-15th centuriesTaccone, Raphaelle 11 December 2012 (has links)
Le culte de sainte Marie-Madeleine, élaboré dès le second quart du XIème siècle au monastère de Vézelay, sous l’abbatiat de Geoffroi, est unanimement célébré par les foules de fidèles et inspire la sainte plèbe de Dieu sur le chemin du repentir. Particulièrement fécond et consacrant Vézelay, ville gardienne du tombeau de la sainte pénitente des Evangiles comme un haut-lieu de pèlerinage, le culte périclite et plonge dans une situation bipolaire dès le quatrième quart du XIIIème siècle suite à la découverte supposée du véritable corps de la Madeleine à Saint-Maximin en Provence. Beaucoup d’auteurs envisagent le déclin du pèlerinage bourguignon or, il est plus juste d’observer une contraction régionale. En effet, la persistance des témoignages dévotionnels au sein de son berceau primitif et l’implication progressive de la famille ducale de Bourgogne dans la promotion du culte vézelien concourent très largement à une relecture du culte de la sainte.D’une politique monastique, primitivement élaborée par les moines de Vézelay,à une politique princière, s’affirmant pleinement avec l’avènement de la dynastie des Valois, le culte vézelien de la Madeleine est constamment perçu comme une gloire de la Bourgogne. Des sources écrites aux sources liturgiques,à travers le foisonnement des indices dévotionnels en son honneur (reliques,sanctuaires, autels,…) et un corpus iconographique bourguignon la mettant en scène, en regard de l’implication des chanoines de Saint-Maximin et des comtes de Provence - fervent soutien du culte provençal de la Madeleine, les destinées du culte magdalénien, d’une échelle régionale à un ensemble plus grand englobant l’Occident chrétien, méritaient ainsi d’être redéfinies par une approche critique / Appeared from the second quarter of the eleventh century at the monastery ofVezelay, under the abbot Geoffroy, the cult of St. Mary Magdalene is universally celebrated by Christians and inspires pious faithful on the path of repentance.Fruitful, the cult of Magdalene consecrate Vézelay as a place of pilgrimage which conserve Mary Magdalene’s tomb. By the beginning of the fourth quarterof the thirteenth century, the cult declines and become bipolar following the supposed discovery of the Magdalene’s grave in Saint-Maximin (Provence). If historians consider the decline of the Vézelay’s pilgrimage, it should be noted that the cult operate a regional contraction. Indeed, acts of devotion persist in this region and dukes of Burgundy largely support the promotion of the cult –inviting to a new reading of magdalenian cult.The cult is considered as a Burgundy’s glory for the Vézelay’s monks and dukes of this region. Exploring written sources, liturgy and devotional testimonies (relics, sanctuaries, altars,…) also an iconographic corpus, it is necessary to redefine the cult of St. Mary Magdalene in Burgundy and more broadly in the Christian West by a critical approach
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Chevaliers et hommes d'armes dans l'espace bourguignon au XVe siècle / Knights and men-at-arms in the Burgundian territories in the 15th centuryForster, Lois 07 December 2018 (has links)
Chacun de leur côté, les phénomènes de la guerre et des tournois au Moyen Âge ont déjà bénéficié d’études nombreuses et approfondies. En revanche, on a négligé d’analyser en profondeur le lien entre ces deux mondes, accusé pourtant de s’étioler au XVe siècle au profit de spectacles grandioses n’ayant plus rien à voir avec la réalité d’un champ de bataille. Par ailleurs, dans le domaine militaire, les gentilshommes imprégnés d’un idéal chevaleresque obsolète se débattraient pour essayer de faire encore croire au maintien de leur suprématie guerrière.La réalité est bien plus complexe et les interactions entre le domaine de la guerre et celui des lices sont multiples. Ce sont d’abord les mêmes personnes qu’on peut retrouver à combattre dans tous les contextes, des hommes censés être nobles, adoubés ou non, qui possèdent un équipement caractéristique, armes et armures, ainsi qu’un cheval entraîné au combat. Les adaptations de leur matériel aux rencontres normées, prévues pour augmenter leur sécurité, ne changent fondamentalement rien à leur façon de combattre. Leurs techniques martiales se révèlent riches et variées, tout comme leurs tactiques collectives, qui savent s’adapter aux différentes configurations rencontrées à la guerre grâce à une surprenante polyvalence. Enfin, la mentalité avec laquelle les hommes d’armes abordent les rencontres armées montrent d’importantes similitudes dans tous les contextes : on attend d’eux qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, en démontrant leur prouesse, sans renoncer face à l’adversité. Ainsi, à tous les niveaux, la frontière entre les lices et le champ de bataille s’avère finalement assez floue. / The phenomena of war and tournaments in the Middle Ages have already benefitted from several individual in-depth studies. However, a detailed analysis of the link between the two themes has always been lacking, even though we often accusingly claim that this link declined during the 15th century to be replaced by spectacular shows which had nothing to do with the reality of battlefields anymore. Moreover, some people would argue that, in the military field, noblemen – immersed in an obsolete chivalrous model – would have desperately tried to maintain a semblance of belligerent dominion.But the truth is far more complex and the interactions between the world of war and the world of lists are numerous. First, the same persons could be found in each context: men supposed to be noble – knighted or not – with characteristic pieces of equipment – arms and armours – and horses trained for combat. Adjusting their equipment for formal combats to improve their safety did not fundamentally change the way they fought. Their martial techniques were, in fact, rich and diverse – and so was their group tactic, which could adapt to different configurations encountered at war thanks to their surprising versatility. Lastly, the ways of men-at-arms in martial encounters reveals important similarities in every context: we expected them to give their best and achieve feats with no sign of renouncement while facing the enemy. Thus, the boundary between lists and battlefields actually turns out to be quite vague at every level.
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Le portail de Notre-Dame de Vermenton : étude formelle et iconographique de la sculpture de la deuxième moitié du XIIe siècleSchlaginhaufen, Anna January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les lampes en terre cuite du centre-est de la Gaule (Ier siècle av. J.-C. - IV° siècle ap. J.-C.) : production, diffusion et consommation / The roman and provincial oil lamps of east central Gaul (1st century BC to 4th century AD) : production, distribution and consumptionMalagoli, Claude 28 September 2016 (has links)
Les études dédiées aux lampes en terre cuite en Gaule et dans l’Empire romain sont relativement abondantes. Depuis le travail fondateur de S. Loeschcke (1919), nous avons aujourd’hui une idée relativement précise des différents modèles qui sont apparus entre la période tardo-républicaine et la fin du Haut-Empire. Toutefois, le luminaire est avant tout considéré, de par la multitude des formes et des décors, comme un objet muséographique ou pédagogique car il représente le mode d’éclairage par excellence de l’Antiquité. En archéologie, il sert de moyen de datation au même titre que la terre sigillée ou les monnaies. Mais on oublie trop souvent que la lampe en terre cuite est d’abord un objet manufacturé, fruit de l’industrie humaine. À cet effet, elle peut fournir de précieuses informations sur l’artisanat antique et plus particulièrement, sur la manière dont les potiers ont réussi à produire un objet qui leur était étranger, sur les problèmes qu’ils ont rencontrés et les solutions qu’ils ont appliquées. L’étude des caractéristiques techniques d’une lampe permet aujourd’hui de tracer la production d’un atelier spécifique et en même temps, grâce à des cartes, d’en définir l’aire de diffusion à différentes échelles spatiales (région, pays). Enfin, l’adoption de cet éclairage artificiel, typiquement méditerranéen, parles populations indigènes, est l’un des facteurs de romanisation que l’on perçoit, le plus souvent, à travers les pratiques funéraires et cultuelles.Ce travail de recherche, novateur, permet de revenir sur ces différentes problématiques dans un espace confiné au Centre-Est de la Gaule. Les résultats obtenus nous ont permis d’identifier différentes entités productrices et leurs réseaux de distribution au cours de diverses phases chronologiques comprises entre le Ier s. av. J.-C. et le IVe s. apr. J.-C. et qu’accompagne une réflexion sur la consommation des lampes en terre cuite durant cette période. / There are quite many articles and monographs dedicated to terracotta lamps in Gaul and Roman Empire. Since the pioneer work done by S. Loeschcke (1919), we have been developing till today, abetter understanding of the lamps that have appeared between the post-republican to the Early Roman empire period. But very often, due to the various shapes and decorated medallions, the lamps are only considered as museum or educational items, because they represent the ultimate lighting mode during Antiquity. In archeology, they are used as a dating tool as well as the terra sigillata or the antique coins.However, we usually forget that the terracotta lamp is a manufactured product issued from the human work and therefore, is able to provide invaluable information on antique craft industry. Through their study, we are able to understand how the Gallo-roman potters have been adapting themselves to the manufacturing of a product they did not know, to new technical challenges and new processes. Also, thanks to the analysis of the technical aspects of the lamp itself we can track the products belonging to the same potters’ workshop as well as we can map the distributed market areas at various scales (regional, country-wide). Finally, the adoption by the local people of this lighting mode that is typically Mediterranean is a clear sign of Romanization, especially through the funeraland religious practices. This innovating study is focusing on these issues within a defined area, the East Central Gaul. The results have enabled the identification of several workshops and their distribution network during the different chronological phases from 1st century BC to 4th century AD and have also opened adevelopment on the way of consuming the terracotta lamps during this period
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