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Le carnavalesque dans Ubu d'Alfred Jarry /Tremblay, Caroline, January 2004 (has links)
Thèse (M.E.L.) -- Université du Québec à Chicoutimi, 2004. / Bibliogr.: f. I-III. Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU
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La lodyans, un romanesque haïtien perspectives historique, poétique and didactique. Perspectives historique, poétique and didactique / La lodyans, a Haitian literary genre. Its historical background, poetics and use as didatical approach.Dardompré, Carey 20 February 2018 (has links)
Cette recherche tente de montrer comment la lodyans (en créole) ou « l'audience » (en français) est un genre littéraire typiquement haïtien. La lodyans peut être décrite comme l'art de raconter des histoires. Elle commence avec cette définition donnée par Georges Anglade : « La lodyans est un genre littéraire spécifiquement haïtien dont les racines plongent au plus profond de la culture haïtienne, au même niveau que la langue créole d'Haïti et le vodou haïtien. La personne qui raconte la lodyans ou les histoires est appelée un lodyanseur ». De 1905 jusqu'à nos jours, de nombreux écrivains haïtiens se sont servis de la lodyans comme d'un arrière-plan pour leurs œuvres littéraires. Parmi eux, on peut citer Justin Lhérisson, Fernand Hibbert, Maurice Sixto, et Gary Victor. Ce groupe comprend aussi Georges Anglade, le premier à avoir écrit une théorie du genre ; René Depestre, Frank Etienne et Dany Laferrière, sans être des lodyanseurs, ont été très influencés par le style de ceux qui se sont reconnus comme tels. En nous appuyant sur l'œuvre de ces lodyanseurs, et sur la critique de Mikhaïl Bakhtine, nous souhaitons prouver que la lodyans est un genre classique, même lorsqu'il frôle le grotesque. / This study will seek to explore lodyans (in Creole) or « l’audience » (in French) as a Haitian literary genre. Lodyans can be described as the art of telling stories. Hughes St. Fort in his review of Haitian Laughter written by Georges Anglade (2006), cites the writer who describes it as follows: ‘‘The lodyans is a uniquely Haitian literary genre whose roots are found in the deepest soil of Haitian culture, at the same level as Haitian Creole language and Haitian vodou. The person who tells the lodyans or stories is known as a lodyanseur’’. From the 1905 to present, many Haitian writers have been used loydyans as a background for their literary works. Among them we cite the following: Justin Lhérisson, Fernand Hibbert, Maurice Sixto, and Gary Victor. This group also includes Georges Anglade, the first to write a theory of the genre; René Depestre, Frankétienne and Dany Laferrière who are not lodyanseurs, but are very influenced by the writing style of those known as such. Based on the works of these lodyanseurs, and the critique of Mikhail Bakhtin, we wish to prove that lodyans is a classical genre even when it borders on the grotesque.
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La historia carnavalesca del 68 en Palinuro de México de Fernando del PasoThivierge, Paule 08 1900 (has links)
Résumé
Ce travail cherche à révéler les stratégies utilisées dans Palinuro de México (1977) de Fernando del Paso pour représenter l’histoire du mouvement étudiant de 1968, qui se termina par le massacre de Tlatelolco. Afin de protéger son image, le gouvernement censura cet événement, qui compte parmi les plus marquants de l’histoire contemporaine du Mexique.
Nous situons Palinuro de México dans un corpus littéraire qui résiste au silence imposé par les autorités avec la création d’une poétique capable de raconter l’histoire et de dénoncer la censure. Notre hypothèse s’appuie sur les réflexions de Paul Veyne et Jacques Rancière, qui démontrent que l’écriture de l’histoire ne possède pas de méthode scientifique, mais procède plutôt d’une construction littéraire. Cela nous permet d’affirmer que l’histoire, puisqu’elle relève de la littérature, peut aussi être racontée dans un roman.
La théorie de la littérature carnavalesque de Mijail Bajtin, qui se caractérise par le rire, la liberté d’expression et l’opposition aux règles officielles, nous sert à identifier les procédés utilisés dans Palinuro de México pour créer une mémoire de Tlatelolco. Ce style rappelle la vitalité du mouvement étudiant, en soulignant la joyeuse subversion des valeurs. De plus, son caractère polyphonique permet d’inclure une pièce de théâtre dans un roman et de confronter les différentes idéologies qui s’opposaient durant le conflit. / Summary
This work aims to reveal the strategies used in Fernando del Paso’s Palinuro de México (1977) to represent the history of the 1968 student movement, which ended with the massacre of Tlatelolco. In order to protect its image, the government censored this event, among the most significant of Mexico’s contemporary history.
We approach Palinuro de México as part of a literary corpus that resists the silence imposed by the authorities with the creation of a poetics capable of recounting the student movement’s history and denouncing the regime’s censorship. Our working hypothesis borrows from research by Paul Veyne and Jacques Rancière, who demonstrate that the writing of history does not possess a scientific method, but is instead a form of literary construction. It allows us to assert that history, because it uses literature, can also be told in a novel.
Mijail Bajtin’s theory of the carnavalesque, which is characterized by its humour, liberty of expression, and opposition to official rules, allows us to identify the literary processes used in Palinuro de México to create a memory of Tlatelolco. This style recalls the vitality of the student movement by underlining their merry, non-violent subversion of values. Its polyphonic element also allows the author to include a theatrical play within the novel and to represent the different ideologies opposed during the conflict. / Sumario
Este estudio busca revelar las estrategias utilizadas en Palinuro de México (1977) de Fernando del Paso para representar la historia del movimiento estudiantil de 1968, que terminó con la masacre de Tlatelolco. Para proteger su imagen, el gobierno censuró este acontecimiento, que cuenta dentro de los más destacados de la historia contemporánea de México.
Situamos a Palinuro de México dentro de un corpus literario que resiste al silencio impuesto por las autoridades con la creación de una poética capaz de contar esta historia y de denunciar la censura. La hipótesis que sostenemos se apoya en las reflexiones de Paul Veyne y Jacques Rancière, que demuestran que la escritura de la historia no tiene un método científico, sino que resulta de una construcción literaria. Esto nos permite afirmar que si la historia utiliza la literatura, puede también ser contada en una novela.
La teoría de la literatura carnavalesca de Mijail Bajtin, que se caracteriza por la risa, la libertad de expresión y la oposición a las reglas oficiales, nos sirve para identificar los procedimientos literarios utilizados en Palinuro de México para crear una memoria de Tlatelolco. El estilo carnavalesco recuerda la vitalidad del movimiento estudiantil, subrayando la alegre subversión de los valores. Además, su carácter polifónico permite incluir una pieza de teatro en una novela y confrontar las distintas ideologías que se oponían durante el conflicto.
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Réécriture et dialogue avec la tradition dans l’œuvre de Irmtraud Morgner : de Schahrazade à MnèmosunèLessard, Marie 08 1900 (has links)
Thèse de doctorat effectuée en cotutelle au Département de littérature comparée, Faculté des arts et des sciences de l'Université de Montréal et à l'Institut für Deutsche und Niederländische Philologie, Fachbereich Philosophie und Geisteswissenschaften de la Freie Universität Berlin / Cette thèse, intitulée « Réécriture et dialogue avec la tradition dans l’œuvre de Irmtraud Morgner : de Schahrazade à Mnèmosunè », vise à comprendre le recours à la réécriture comme modalité de dialogue avec la tradition dans l’œuvre de l’auteure est-allemande Irmtraud Morgner. L’analyse porte sur divers cas de réécriture tirés de Hochzeit in Konstantinopel, Gauklerlegende, Leben und Abenteuer et Amanda, sur les déplacements narratifs introduits par la reprise, ainsi que sur l’emboîtement des récits les uns aux autres. Cette démarche permet de repérer une structure narrative récurrente qui organise le travail de réécriture en trois temps : par une conteuse romantique, par une narratrice critique héritière de l’Aufklärung et par une auteure qui intervient pour souligner les limites de la pensée critique imposée par la narratrice. Cette structure de réécriture en trois temps organise le travail d’expérimentation narrative dans l’ensemble des textes. Elle vise à chaque fois un matériel différent : les récits hérités des traditions du conte, des jongleurs, du roman courtois, du roman moderne, mais également les récits modernes de l’Histoire, de la Science, de la Mémoire. Le moment de la troisième réécriture, confiée par Morgner à la figure de l’auteure, est déterminant car il lui permet de préciser la nature de ce « Tat », de cette « action » de la réécriture, qu’elle tente de définir pour elle-même et ses narratrices, qui rendrait possible le maintien d’un rapport vivant à l’Histoire, à la Mémoire et à la Tradition. C’est en insérant la question du rapport à la tradition dans le cadre plus large d’une interrogation sur le travail de la représentation, que Morgner parvient à la repenser en des termes autres que ceux définis par le Erbedebatte ou par une pensée marxiste ou féministe de la réappropriation de la tradition. Son travail fictionnel contribue ainsi à la réflexion sur le phénomène littéraire contemporain, sur l’évolution de la forme du roman et sur la fortune du récit dans la modernité. Son œuvre est porteuse de questionnements à l’égard du phénomène littéraire contemporain qui dépassent largement le cadre plus étroit souvent attribué à la production littéraire est-allemande. Elle suggère la nécessité d’une réévaluation de la place octroyée à Morgner dans la littérature allemande. / This dissertation entitled, «Rewriting and dialogue with tradition in the works of Irmtraud Morgner : from Schahrazade to Mnèmosunè», tries to understand how and why, in her works, East German writer Irmtraud Morgner turns to strategies of rewriting as a mean of establishing a dialogue with tradition. The analysis examines various cases of rewriting found in Hochzeit in Konstantinopel, Gauklerlegende, Leben und Abenteuer and Amanda, the narrative shifts thus introduced and the way in which narratives interlock with one another. It makes it possible to identify a narrative structure which organizes the work of rewriting into three distinct moments : first, that of a storyteller using the idiom of romanticism, second, that of a narrator whose critical discourse represents the Enlightenment heritage, and third, that of an author who intervenes to underline the limits of critical thought imposed by the narrator. This structure of rewriting in three stages is shown to organize the work of narrative experimentation in all the texts under study. It applies in each case to a different narrative material inherited from various traditions : the fairy tale, minstrel stories, the courtly novel, as well as modern narratives such as History, Science and Memory. The third rewriting, which Morgner assigns to the figure of the author is the most significant since it characterizes the nature of this « Tat », of this «work» of rewriting which Morgner is attempting to define for herself and her women narrators as that, which would open the possibility of maintaining a living relationship with History, Memory and Tradition. By reframing the question of the nature of the relation to tradition within the larger context of an interrogation on the question of Representation, Morgner manages to rethink the question of the relation to tradition in terms other than those established by the Erbedebatte or by Marxist and feminist theories of re-appropriation of tradition. Thus her fictional works contribute to the reflection on contemporary literature, on the evolution of the novel and on the heritage of the tradition of storytelling in modernity. Her work shares a questioning about contemporary literature which go far beyond the narrower frame through which East German literary production has usually been defined. This suggests the need for a reevaluation of Morgner’s works within German literature.
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Réécriture et dialogue avec la tradition dans l’œuvre de Irmtraud Morgner : de Schahrazade à MnèmosunèLessard, Marie 08 1900 (has links)
Cette thèse, intitulée « Réécriture et dialogue avec la tradition dans l’œuvre de Irmtraud Morgner : de Schahrazade à Mnèmosunè », vise à comprendre le recours à la réécriture comme modalité de dialogue avec la tradition dans l’œuvre de l’auteure est-allemande Irmtraud Morgner. L’analyse porte sur divers cas de réécriture tirés de Hochzeit in Konstantinopel, Gauklerlegende, Leben und Abenteuer et Amanda, sur les déplacements narratifs introduits par la reprise, ainsi que sur l’emboîtement des récits les uns aux autres. Cette démarche permet de repérer une structure narrative récurrente qui organise le travail de réécriture en trois temps : par une conteuse romantique, par une narratrice critique héritière de l’Aufklärung et par une auteure qui intervient pour souligner les limites de la pensée critique imposée par la narratrice. Cette structure de réécriture en trois temps organise le travail d’expérimentation narrative dans l’ensemble des textes. Elle vise à chaque fois un matériel différent : les récits hérités des traditions du conte, des jongleurs, du roman courtois, du roman moderne, mais également les récits modernes de l’Histoire, de la Science, de la Mémoire. Le moment de la troisième réécriture, confiée par Morgner à la figure de l’auteure, est déterminant car il lui permet de préciser la nature de ce « Tat », de cette « action » de la réécriture, qu’elle tente de définir pour elle-même et ses narratrices, qui rendrait possible le maintien d’un rapport vivant à l’Histoire, à la Mémoire et à la Tradition. C’est en insérant la question du rapport à la tradition dans le cadre plus large d’une interrogation sur le travail de la représentation, que Morgner parvient à la repenser en des termes autres que ceux définis par le Erbedebatte ou par une pensée marxiste ou féministe de la réappropriation de la tradition. Son travail fictionnel contribue ainsi à la réflexion sur le phénomène littéraire contemporain, sur l’évolution de la forme du roman et sur la fortune du récit dans la modernité. Son œuvre est porteuse de questionnements à l’égard du phénomène littéraire contemporain qui dépassent largement le cadre plus étroit souvent attribué à la production littéraire est-allemande. Elle suggère la nécessité d’une réévaluation de la place octroyée à Morgner dans la littérature allemande. / This dissertation entitled, «Rewriting and dialogue with tradition in the works of Irmtraud Morgner : from Schahrazade to Mnèmosunè», tries to understand how and why, in her works, East German writer Irmtraud Morgner turns to strategies of rewriting as a mean of establishing a dialogue with tradition. The analysis examines various cases of rewriting found in Hochzeit in Konstantinopel, Gauklerlegende, Leben und Abenteuer and Amanda, the narrative shifts thus introduced and the way in which narratives interlock with one another. It makes it possible to identify a narrative structure which organizes the work of rewriting into three distinct moments : first, that of a storyteller using the idiom of romanticism, second, that of a narrator whose critical discourse represents the Enlightenment heritage, and third, that of an author who intervenes to underline the limits of critical thought imposed by the narrator. This structure of rewriting in three stages is shown to organize the work of narrative experimentation in all the texts under study. It applies in each case to a different narrative material inherited from various traditions : the fairy tale, minstrel stories, the courtly novel, as well as modern narratives such as History, Science and Memory. The third rewriting, which Morgner assigns to the figure of the author is the most significant since it characterizes the nature of this « Tat », of this «work» of rewriting which Morgner is attempting to define for herself and her women narrators as that, which would open the possibility of maintaining a living relationship with History, Memory and Tradition. By reframing the question of the nature of the relation to tradition within the larger context of an interrogation on the question of Representation, Morgner manages to rethink the question of the relation to tradition in terms other than those established by the Erbedebatte or by Marxist and feminist theories of re-appropriation of tradition. Thus her fictional works contribute to the reflection on contemporary literature, on the evolution of the novel and on the heritage of the tradition of storytelling in modernity. Her work shares a questioning about contemporary literature which go far beyond the narrower frame through which East German literary production has usually been defined. This suggests the need for a reevaluation of Morgner’s works within German literature. / Thèse de doctorat effectuée en cotutelle au Département de littérature comparée, Faculté des arts et des sciences de l'Université de Montréal et à l'Institut für Deutsche und Niederländische Philologie, Fachbereich Philosophie und Geisteswissenschaften de la Freie Universität Berlin
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La historia carnavalesca del 68 en Palinuro de México de Fernando del PasoThivierge, Paule 08 1900 (has links)
Résumé
Ce travail cherche à révéler les stratégies utilisées dans Palinuro de México (1977) de Fernando del Paso pour représenter l’histoire du mouvement étudiant de 1968, qui se termina par le massacre de Tlatelolco. Afin de protéger son image, le gouvernement censura cet événement, qui compte parmi les plus marquants de l’histoire contemporaine du Mexique.
Nous situons Palinuro de México dans un corpus littéraire qui résiste au silence imposé par les autorités avec la création d’une poétique capable de raconter l’histoire et de dénoncer la censure. Notre hypothèse s’appuie sur les réflexions de Paul Veyne et Jacques Rancière, qui démontrent que l’écriture de l’histoire ne possède pas de méthode scientifique, mais procède plutôt d’une construction littéraire. Cela nous permet d’affirmer que l’histoire, puisqu’elle relève de la littérature, peut aussi être racontée dans un roman.
La théorie de la littérature carnavalesque de Mijail Bajtin, qui se caractérise par le rire, la liberté d’expression et l’opposition aux règles officielles, nous sert à identifier les procédés utilisés dans Palinuro de México pour créer une mémoire de Tlatelolco. Ce style rappelle la vitalité du mouvement étudiant, en soulignant la joyeuse subversion des valeurs. De plus, son caractère polyphonique permet d’inclure une pièce de théâtre dans un roman et de confronter les différentes idéologies qui s’opposaient durant le conflit. / Summary
This work aims to reveal the strategies used in Fernando del Paso’s Palinuro de México (1977) to represent the history of the 1968 student movement, which ended with the massacre of Tlatelolco. In order to protect its image, the government censored this event, among the most significant of Mexico’s contemporary history.
We approach Palinuro de México as part of a literary corpus that resists the silence imposed by the authorities with the creation of a poetics capable of recounting the student movement’s history and denouncing the regime’s censorship. Our working hypothesis borrows from research by Paul Veyne and Jacques Rancière, who demonstrate that the writing of history does not possess a scientific method, but is instead a form of literary construction. It allows us to assert that history, because it uses literature, can also be told in a novel.
Mijail Bajtin’s theory of the carnavalesque, which is characterized by its humour, liberty of expression, and opposition to official rules, allows us to identify the literary processes used in Palinuro de México to create a memory of Tlatelolco. This style recalls the vitality of the student movement by underlining their merry, non-violent subversion of values. Its polyphonic element also allows the author to include a theatrical play within the novel and to represent the different ideologies opposed during the conflict. / Sumario
Este estudio busca revelar las estrategias utilizadas en Palinuro de México (1977) de Fernando del Paso para representar la historia del movimiento estudiantil de 1968, que terminó con la masacre de Tlatelolco. Para proteger su imagen, el gobierno censuró este acontecimiento, que cuenta dentro de los más destacados de la historia contemporánea de México.
Situamos a Palinuro de México dentro de un corpus literario que resiste al silencio impuesto por las autoridades con la creación de una poética capaz de contar esta historia y de denunciar la censura. La hipótesis que sostenemos se apoya en las reflexiones de Paul Veyne y Jacques Rancière, que demuestran que la escritura de la historia no tiene un método científico, sino que resulta de una construcción literaria. Esto nos permite afirmar que si la historia utiliza la literatura, puede también ser contada en una novela.
La teoría de la literatura carnavalesca de Mijail Bajtin, que se caracteriza por la risa, la libertad de expresión y la oposición a las reglas oficiales, nos sirve para identificar los procedimientos literarios utilizados en Palinuro de México para crear una memoria de Tlatelolco. El estilo carnavalesco recuerda la vitalidad del movimiento estudiantil, subrayando la alegre subversión de los valores. Además, su carácter polifónico permite incluir una pieza de teatro en una novela y confrontar las distintas ideologías que se oponían durante el conflicto.
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A reatualização do mito grego de Orfeu por CamusAmadio, Márcia Helena Ribeiro 28 June 2007 (has links)
Made available in DSpace on 2016-03-15T19:46:34Z (GMT). No. of bitstreams: 1
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Previous issue date: 2007-06-28 / Fundo Mackenzie de Pesquisa / The present research has as object to analyze how the greek myth Orpheus was modernized by Marcel Camus film Black Orpheus. We took the approach theoretically defined as parody, specially the carnavalesque and grotesque effects in the light of Mikhail Bakhtin in The popular culture in the Middle Ages and Renaissance - the context by Francois Rabelais and Linda Hutcheon in A Theory of Parody. Furthermore, we will mention theoretical concepts referring to myth by Mircea Eliade. / Esta pesquisa tem como objeto de estudo analisar como o Mito grego de Orfeu foi atualizado no filme Orfeu Negro pelo cineasta francês Marcel Camus na perspectiva teoricamente definida como paródia e seus elementos: a carnavalização e o grotesco à luz dos pressupostos teóricos de Mikhail Bakhtin em A cultura popular na Idade Média e no Renascimento: o contexto de François Rabelais e Linda Hutcheon em A teoria da Paródia. Além disso, examinar-se-ão os postulados teóricos sobre o mito baseado na teoria de Mircea Eliade.
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Lecture bakhtinienne du choléra dans La passe dangereuse et L'amour aux temps du choléraPoulin, Madeleine 02 1900 (has links) (PDF)
Dans un contexte où les épidémies font encore rage, l'homme ressent la nécessité de renouveler sa vision du monde. Le futur n'étant désormais plus envisageable, le présent se dote d'un nouveau réalisme: il se transforme selon les désirs et prend un nouveau sens. Dans son essai sur l'œuvre de François Rabelais, Mikhaïl Bakhtine insinue que les réjouissances succèdent toujours à des périodes de grandes tensions ou de grands bouleversements dans l'histoire de l'homme ou de la nature. Ses observations portent sur la société du Moyen Âge et de la Renaissance, mais s'appliquent aussi aux différentes époques qui composent l'histoire de l'humanité. Si l'on associe le carnaval au Moyen Âge, les images et les symboles qui en découlent se retrouvent dans divers créations et événements artistiques et culturels. Par exemple, le grotesque est souvent utilisé à des fins caricaturales pour tourner à la dérision une situation; le carnaval de Rio, moment de libération des tensions, se pratique encore chaque année; et l'on retrouve son système de codes et de symboles dans la littérature. Le carnaval se développe alors comme un langage ou un moyen d'expression, que Bakhtine nomme « carnavalesque », qui pallie le quotidien insupportable. Comment s'organise alors ce nouvel état d'existence? Quelle en est sa portée? Et comment se manifeste-t-il? Dans ce mémoire, les romans de deux auteurs qui appartiennent à deux continents différents sont analysés sous l'angle du carnavalesque. Il s'agit de La passe dangereuse de William Somerset Maugham et de L'amour aux temps du choléra de Gabriel Garda Marquez. Les deux livres portent sur une épidémie de choléra et les personnages principaux remanient leur univers en fonction de leurs désirs. Un bref détour sur l'histoire du choléra et ses effets sur l'imaginaire est essentiel. Par la suite, trois approches théoriques sur le carnavalesque sont considérées, celles de Mikhaïl Bakhtine, d'André Belleau et de David K. Danow. Les principes du masque, en tant que symbole du carnaval, de seconde vie et du rabaissement propre au grotesque sont observés dans les livres.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : William Somerset Maugham, Gabriel Garcia Marquez, Réalisme grotesque, Rabaissement, Carnavalesque, Choléra, Épidémie, Mikhaïl Bakhtine, Masque.
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Écriture ensauvagée, écriture de combat : une ethnocritique des romans de jeunesse de V. HugoDumoulin, Sophie 05 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur l'univers ethnoculturel que donnent à lire les quatre premiers romans de V. Hugo : Han d'Islande (1823), Bug-Jargal (1826), Le Dernier Jour d'un Condamné (1829) et Notre-Dame de Paris (1831). La récurrence de certains motifs dans cette jeune écriture fait apparaître une architecture formée de réseaux symboliques que nous pouvons appréhender suivant deux grandes structures culturelles : la dialectique littératie/oralité (ou culture écrite/culture orale) et le schème carnaval/carême. Deux structures qui sous-tendent l'organisation fictionnelle et narrative de chacune des œuvres, et s'agencent de manière à y faire émerger une dynamique générale : l'antinomie ordre et désordre. Partant d'une approche ethnocritique (V. Cnockaert, J.-M. Privat, M. Scarpa), nous nous penchons ainsi sur la question des rites et des coutumes pris comme signes ethnographiques, et des modalités de leur intégration dans le tissu romanesque. Notre thèse repose d'une part sur l'étude des rapports entre ce qui relève de la logique du carême – les grandes institutions, qui imposent un ordre et instaurent des régimes oppressifs – et ce qui relève du carnavalesque (ou des pratiques collectives des carnavals traditionnels) – les personnages-désordre, qui sont tous voués à un destin singulier –, et s'attache à montrer d'autre part comment ces représentations ethno-logiques sont, suivant une perspective plus large, au cœur de relations belligérantes entre littératie et oralité. Nos lectures tiennent également à mettre en lumière ce qu'autorise cette pluralité culturelle à l'écriture même de Hugo, qui se veut une écriture de changement. Réappropriés par l'auteur, transformés dans et par l'écriture, les schèmes (et motifs) culturels reçoivent, de fait, « un nouveau sens dans le système de relations constitutif de l'œuvre » (Bourdieu). Aussi non seulement sont-ils à l'origine d'une carnavalisation littéraire (Bakhtine), mais encore donnent-ils lieu à la mise en place d'un système unifiant dans notre corpus de jeunesse. La portée polyphonique des effets de carnavalisation générés dans les textes – à partir de ces croisements, métissages et confrontations culturels – permet d'avancer une interprétation d'ensemble en regard des récits, de même qu'en regard de la pensée hugolienne (les vues, croyances et convictions de l'auteur) que véhiculent les romans. Il s'agit en somme, dans cette thèse, d'examiner comment Hugo, à travers une écriture de combat, éclaire autrement la situation générale de la France du début du XIXe siècle – la situation de cette jeune nation qui tente de se redresser après les violences (encore fraîches) de la Révolution de 1789.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Victor Hugo, Littératie, Oralité, Carnaval, Carême, Carnavalisation, Ethnologie du symbolique, Littérature, XIXe siècle.
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Le jeu dans La bête lumineuse de Pierre Perrault : jeu de paroles et de mémoire?Pilote, François 03 1900 (has links) (PDF)
Notre travail de recherche porte sur la parole liée à un jeu apparaissant dans La bête lumineuse, parole imprégnée d'une praxis traditionnelle : la chasse. Comme cette parole ludique est confrontée à une parole « mythifiante », nous croyons que l'opposition en question est désirée par le réalisateur Pierre Perrault. Aussi, ce mémoire contient certains sujets comme la pensée essayistique de Perrault, son travail sur La bête lumineuse, l'univers carnavalesque du film, le fonctionnement du jeu et les interactions entre les personnages. Deux hypothèses sous-tendent le mémoire. Premièrement, dans La bête lumineuse, la volonté de Perrault de capter et de mémoriser le réel produit non pas un témoignage authentique mais un projet filmique créatif. Deuxièmement, le rapport de Perrault avec La bête lumineuse est lié à une quête de la mémoire. En ce qui concerne la première hypothèse, on verra que, dans sa pensée essayistique, Perrault s'inspire de Platon et élabore une vision dialectique où ce qu'il appelle un « témoignage » s'oppose à l'illusion mimétique du cinéma, son souci d'authenticité se trouvant dans la réalité, l'objectivité de la caméra et le documentaire. Or, si nous analysons son travail sur le film à l'aide des théories de François Niney et d'André Gaudreault, nous voyons que ce « témoignage » est le résultat de plusieurs manipulations. Il y a la mise en scène liée aux choix des personnages, du sujet et du lieu de tournage, la caméra qui participe à l'action et le montage qui fait que la parole sature l'image de sa présence. De plus, en suivant l'optique de Michèle Garneau sur le cinéma de Perrault, nous remarquons que ces manipulations ont un but : magnifier une parole qui n'est pas idéalisée socialement. Ainsi, par une vision indirecte libre, la parole des chasseurs sert à produire un récit épique, donc une œuvre d'art à la fois éthique et esthétique. Concernant la deuxième hypothèse, à partir du concept des conséquences textuelles d'André Belleau, nous analyserons les traces de carnavalisation dans La bête lumineuse. Puisque, au sens dumontien, le film est un objet second qui crée une distanciation face à la première culture, il offre la possibilité de réfléchir sur la culture. Chez Perrault, cette réflexion passe par une quête de la parole de source. Dans le film, cette parole est, certes, liée à la pratique de la chasse mais également au carnavalesque. Comme elle est porteuse de tradition et relativise les normes de la société, elle fait du film un objet qui permet de s'interroger sur le rapport à la mémoire. À l'aide du système de classification des jeux formulé par Roger Caillois, de la fonction sociale du jeu de Johan Huizinga et des fonctions du sacrifice de Guy Rosolato, nous remarquons que le jeu produit cette parole de source et sert de lieu de rencontre entre deux visions du monde : celles des habitués de la chasse et de deux néophytes. Ainsi, Perrault ne fait pas que magnifier cette parole ludique dans un récit épique, par le choix des personnages, il l'oppose à une parole qui idéalise la chasse, créant une dialectique qui offre une réflexion sur l'imaginaire et sur la mémoire à travers une activité traditionnelle.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : cinéma, documentaire, mimésis, réel, regard, voix, oralité, mémoire, jeu, plaisir, chasse, carnavalisation, poésie
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