Thesis (Ph.D.)--Texas Christian University, 2010. / Title from dissertation title page (viewed May. 20, 2010). Includes abstract. Includes bibliographical references.

Cette enquête est partie du constat de la déshérence du nom de guerre lors des bombardements de l’OTAN contre la Serbie pour s’affirmer lors des guerres contre l’Afghanistan (2001) et l’Irak (2003). En effet, depuis la Serbie, des locutions telles que « maintien de l’ordre international », « militarisation de l’Empire », « guerre comme ordre permanent » se proposent comme les termes analytiques de ce que, ici, on persiste à appeler guerre. Ces locutions sont néanmoins à la base de thèses contradictoires : celle de la démultiplication de la guerre (tout est guerre), et celle de son abolition pour le terrorisme ou les violences civiles. Ces deux thèses présentent un point commun : l’impossibilité de singulariser la guerre pour elle-même et une entente sur la fin de son assignation étatique. Notre réponse aux thèses de la déshérence est de deux ordres. Le premier réside dans la décision de maintenir le nom de guerre, convaincue que l’élucidation du contemporain politique et guerrier passe par sa nomination et sa qualification. Ce maintien constitue la condition d’une enquête nous permettant de connaître, selon les occurrences, ce que le mot de guerre recouvre. Pour ce faire, c’est le second aspect de notre réponse, nous avions besoin d’un dispositif d’enquête : ce sera la démarche en termes de modes politiques de guerre nous permettant de qualifier différentes occurrences de pensées de la guerre en regard des conceptions singulières de la politique qui s’y déploient. Nous avons mis en œuvre cette démarche pour les pensées de Clausewitz, de Carl Schmitt, de Mao Zedong et de l’Administration Bush (2001-2003). / The present investigation...

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Many theorists have discussed the question of the fundamental principles of warfare. But the importance of the principle of concentration of force for warfare is controversial and the theories about the principle are too general to say something about the reality. So what is required to achieve success with a concentration of force? In order to answer this question, this essay deals with the basic principle of warfare on the concentration of force from recognized theorist, Carl von Clausewitz, Sir B.H. Liddell Hart, John M. Collins and Milan Vego, in the context of submarine attacks. The study has a deductible theoretical research effort and the purpose is to identify and describe which variables that contribute to success in implementing a concentration of force and how they affect submarine attacks. To create a coherent image of the principle, the principle is measurable by identifying variables to achieve success with concentration of force. From the theories, the author identifies five variables: aggregate strength, spread, opponent knowledge, mobility and misleading. To investigate the principle, the variables are tested against two submarine attacks during World War II, which are known to be cases where the concentration of force was used. The result shows that during the two attacks only two variables, combined strength and spread were identified. During the attack on the HX 229/SC 122 convoys, which from the attacking party are considered a successful concentration of force, all variables were identified. However, the attack on the SC 130 convoy was considered as a failed concentration of force, since only two variables were identified.

La guerre est un double processus social. D’une part, l’efficience du fonctionnement interne de chaque partie engagée définit ce que l’on peut nommer, par extension d’une notion du sens commun, la « force » d’une armée. D’autre part, le combat et l’affrontement eux-mêmes connaissent une logique sociale, celui de l’agôn et de l’opposition violente en vue de l’obtention de buts politiques. Si le premier aspect a été largement été traité par la sociologie, le second n’a pas reçu l’attention qu’il méritait. Selon l’hypothèse fondamentale que nous déroulons dans ce travail, l’engagement des forces créées en amont par les groupes sociaux belligérants ne s’opose mécaniquement, comme le feraient deux forces naturelles. Fondée sur le découpage de l’art militaire selon une triple dichotomie (Offensive/Défensive, Stratégique/Tactique, Manœuvre Directe/Manœuvre Indirecte), ce travail entreprend d’établir une grammaire de l’action militaire, détachée de toute considérations diplomatiques et politiques. Son but est de comprendre quelles sont les fins concrètes du combat guerrier, fins en vue desquelles le politique doit construire des moyens de sa puissance. / War is twice a social process. On the one hand, the efficiency of the inner workings of each group involved defines what can be called, by extending a common sense word, the "strength" of an army. On the other hand, struggle and confrontation follow a social logic, the agon and violent opposition one, to achieving political goals. If the first aspect has been extensively treated by contemporary sociology, the second has not received the attention it deserved. According to the fundamental hypothesis that we unwind in this work, the opposition of forces created upstream by belligerent groups is not a mechanical opposition, as the opposition of two natural forces. To understand the military confrontation, we must add the logic of ruse (or artifice) to the logic of strength. Based on the division of the military activity as a triple dichotomy (Offensive/Defensive, Strategy/Tactic, Direct Approach/Indirect Approach), this work aims to establish a grammar of military action, detached from all political and diplomatic considerations. Its purpose is to understand what are the real ends of the military confrontation, ends for which the policy must build the means of its power.

« La guerre est simplement la poursuite de la politique par d’autres moyens » : c’est la formule la plus célèbre de Clausewitz. Veut-elle dire que la guerre est un instrument du politique, un de ses moyens, comme le soutiennent certains ? Ou plutôt, comme le soutiennent d’autres, veut-elle dire que la guerre doit, par nécessité, être soumise au politique afin d’en contenir les débordements ? La réponse tient, c’est l’hypothèse principale qui se situe au cœur de ce travail, dans la conception aronienne du politique qui unit une forme de réalisme politique (les rapports entre les hommes et les sociétés sont fondés sur les conflits d’intérêts et d’idées, sur la puissance et la force) et une forme d’idéalisme à consonance kantienne (par-delà la puissance et la force, la raison demeure une fin ou un idéal régulateur qui demeure à l’horizon de la coexistence des êtres humains). Si, pour Aron, la guerre est inévitable, elle n’abolit pas –sauf les cas où elle devient « totale » – le politique car, selon lui, elle n’occupe pas tout l’espace. Le primat du politique est donc réaffirmé même en situation de guerre. Mais plutôt qu’une véritable « continuation » de la politique par la guerre, faisant de celle-ci un instrument de celui-là, il faudrait envisager ici une autre manière d’affirmer ce primat, fondé sur une sorte de « lien de nécessité » : l’inévitable phénomène qu’est la guerre ne peut être laissé à lui-même, il doit nécessairement être encadré par le politique afin d’éviter tout débordement. Toutefois, cet encadrement n’offre aucune garantie et, à la fin, cette absence de garantie, qui n’a rien à voir avec un scepticisme désespéré, propose un pari sur une raison incertaine mais résiliente : «si nous ne parions pas sur la raison, sur quoi allons-nous parier ? »

Kulmination är ett väletablerat teoretiskt begrepp inom högintensiv krigföring som förklarar hur relativ styrka förändras mellan motståndare. Kulmination är dock relativt oprövat i lågintensiva konflikter och särskilt inom gerillakrigföring. Forskningsläget kring kulmination identifierar att betydelsen av omslag i relativ styrka för en gerillaaktör behöver ytterligare förklaras. Utifrån ett grundläggande antagande att en gerillaaktörs kan nå kulmination i sin krigföring öppnar undersökningen upp den kausala processen mellan upprorsbekämpning och en motgång i gerillaaktörens krigföring genom att pröva en deduktivt framtagen kulminationsmodell. Undersökningen processpårar en kulminationsmekanism vid två typiska fall av gerillakrigföring: al-Qaeda i Irak (AQI) 2003-2009 och Islamiska staten (IS) 2010-2016. Resultatet visar att denformulerade kulminationsmodellen får i huvudsak stöd och kulminationsmekanismen existerar i undersökningens fall. Viss generalisering kan göras till andra liknande fall men slutsatserna är inledningsvis preliminära. Undersökningens resultat vidgar kulminationsbegreppets teoretiska generaliserbarhet och praktiska användbarhet och kompletterar även Galulas teoribildning om upprorsbekämpning.

The principles of war have for a long time been contested and criticized for being too imprecise and vague, even questioned as to their validity and applicability in modern warfare. Despite military thinkers and officers having questioned them, the principles of war constitute a central part of the western military doctrines and regulations. The purpose of this study is to examine the meaning of the principle of concentration of force and surprise in modern naval warfare. Due to the ambiguity of the principles of war, both principles have been analysed through the theoretical views of Clausewitz, Fuller, Montgomery and Collins. Using a case study method, the two principles of war have been tested hypothetically on the battle of Baltim during the Yom Kippur War in 1973. The result of the study shows that all hypotheses were confirmed in the analysis and the principles of concentration of force and surprise were applicable in modern naval warfare. There is however, a need for further empirical studies regarding the principles of war in order to strengthen this study’s result and to test the validity of other principles in modern warfare.

The conflicts in Nagorno-Karabakh and eastern Ukraine have spurred a great deal of interest regarding the implications for modern warfare. Both schoolers and militaries alike have been trying  to decern what kind of implications these conflicts, complete with new weapons and capabilities have upon tomorrow’s battlefield. Theories that try to provide an explanatory outcome of conflicts has often been centered down to the age-old question whether it is the scientific material side or the artistic maneuver that takes the precedence for explaining victory on the battlefield. The purpose of this paper is to try and combine those views by using Randall Collins theory regarding the outcome of conflicts, to explain the battles of Ilovaisk 2014 and the Azerbaijani advance in Sothern Nagorno-Karabakh 2020. That way both sides are taken into account and help mitigate the debate. Furthermore, the making of a structural analytical framework tests the theory and is beneficial for further research. The framework developed from the theory, have two different main casual ways to explain victory on the battlefield. One stem from the material side called attrition and one from the artistic side called maneuverer. The framework was then applied upon a number of different reports, books, and other open sources from the conflicts. Conclusions from the results are that attritional warfare has been a viable way to achieve victory and that the long-range precision firepower that drone warfare offer has the advantage over the defensive counters.

There is a debate about the principles of war concerning many of the issues with such principles. Jomini and Clausewitz are seen as two of the giants in the field of warfare and the work they have done have influenced the militaries of today. This study has aimed to examine the principles of war with the purpose of examining how valid they are in modern warfare. Clausewitz theory about concentration of force and surprise combined with Jominis theory of concentration of force have been used to examine the outcome of the invasion of Normandy.   The result show that the outcome is linked to the fulfillment of the principles and that the validity of the principles seem to stand their ground even in modern warfare. The results also point towards the need to examine the principles further.