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Every revolution has a soundtrack : étude des contributions de cinq artistes rap activistes au mouvement social Black Lives Matter

Decault, Clément 08 1900 (has links)
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The anatomy of silence : decolonizing the female body in rape narratives

Kakon, Alecsandra 08 1900 (has links)
La langue est en partie responsable de la perpétuation de la violence sexuelle. Alors que la théorie féministe semble l'alliée naturelle de cette étude, la relation binaire mise au premier plan dans la théorie féministe du traumatisme - en renommant la victime de viol en survivante de viol, par exemple - a gardé son oppression plus ou moins intacte. Mon approche est de m'éloigner du cadre strict de la théorie féministe pour comprendre pleinement la violence sexuelle et sa place dans l'histoire ainsi que son impact sur une femme qui a vécu le crime. En m'appuyant sur les théories de la (dé)colonisation pour analyser les récits de viol, je trouve des parallèles dans les deux actes d'oppression ainsi que dans les modes d'émancipation. Le potentiel ici est d'établir une nouvelle méthodologie qui permettra de recadrer l'analyse littéraire et de décoloniser la politique, la langue et la pédagogie du «monde réel» du viol, c'est-à-dire de montrer l'impact de la suppression, de l'ignorance ou de la négligence du viol comme problème sociopolitique central et structurel. Le corpus de cette thèse se compose de quatre récits littéraires, dont deux sont (semi)-autobiographiques: Cereus Blooms at Night, par Shani Mootoo; Memories of the Future, par Siri Hustvedt; The Apology, par Eve Ensler; et, In My Own Moccasins: A Memoir of Resilience, par Helen Knott. / Language is partially to blame for the perpetuation of sexual violence. While feminist theory would seem the natural ally to this study, the binary relationship foregrounded in feminist trauma theory—in renaming the rape victim as rape survivor, for example—has been kept her oppression more or less intact. My approach is to move away from the strict framework of feminist theory so as to fully understand sexual violence and its place in history as well as its impact on a woman who has experience the crime. In drawing upon theories of (de)colonization to analyze rape narratives, I find parallels in both oppressive acts as well is in modes of emancipation. The potential here is to establish a new methodology that will enable to reframe literary analysis, and to decolonize the “real-world” politics, language, and pedagogy of rape, that is, to show the impact of deleting, overlooking or neglecting rape as a central, structural sociopolitical problem. The Corpus of this dissertation consists of four literary narratives, two of which are (semi)-autobiographical: Cereus Blooms at Night, by Shani Mootoo; Memories of the Future, by Siri Hustvedt; The Apology, by Eve Ensler; and, In My Own Moccasins: A Memoir of Resilience, by Helen Knott.
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Circuitos, perturbaciones y transformaciones de la modernidad/colonialidad : análisis discursivo en contextos chilenos y canadienses

Smith, Sara 08 1900 (has links)
La présente étude constitue une analyse comparative de discours qui articulent la problématique de l’héritage coloniale et des réclamations autochtones au Chili et au Canada : des livres de texte de sciences sociales, des discours d’opinion et des discours autochtones. Nous proposons que les similitudes surprenantes qui ont été révélées par les contextes nationaux canadiens et chiliens peuvent être expliquées, en partie, par leur articulation avec le discours globalisé de la modernité/colonialité. D’une part, les textes scolaires et les discours d’opinion font circuler des éléments discursifs de la modernité, tout en reproduisant des formes de savoir et de dire coloniaux. D’autre part, les discours autochtones se ressemblent entre eux dans la mesure où ils interpolent la modernité/colonialité transformant ainsi les termes d’engagement interculturel. Bien que les états canadiens et chiliens renforcent leur engagement à l’égard de la réconciliation avec les Autochtones durant les dernières décennies, les conflits interculturels continuent à se produire en impliquant toujours les mêmes acteurs : l’état, différents peuples autochtones, des entreprises privées, ainsi que des membres de l’élite intellectuelle, politique et patronale. En prenant en compte cette situation, l’objectif de cette thèse vise à mieux comprendre pourquoi ces conflits, loin d’être résolus, continuent à se reproduire. Dans ces deux pays, la problématique des conflits interculturels est fondamentalement mise en rapport avec la question des droits territoriaux et, par conséquent, sont inséparables de la question de l’héritage coloniale des états nationaux canadien et chilien. Pourtant cette dimension coloniale des conflits a tendance à être cachée autant par la rhétorique multiculturelle du discours national que par les polarisations produites par l’opinion publique, lesquelles ont l’habitude d’encadrer la problématique par des notions binaires, telles que « civilisation/barbarie » ou « authenticité/illégitimité ». De plus, on peut considérer l’ouest du Canada et le sud du Chili comme étant des contextes comparables, puisque ceux-ci ont été colonisés avec la base du discours moderne du progrès et de la civilisation, qui a servi à légitimer l’expansion de l’état national au dix-neuvième siècle. Cependant, il n’existe que très peu d’études qui comparent les productions discursives relatives aux relations interculturelles entre Autochtones et non Autochtones dans les contextes canadiens et chiliens, possiblement à cause des différences linguistiques, sociohistoriques et politiques qui paraissent insurmontables. / The present study constitutes a comparative analysis of discourses that articulate issues related to both Indigenous land claims and the colonial legacy of Chile and Canada. Specifically, we analyze social science textbooks, opinion discourses and Indigenous discourses. Our analysis shows that there are striking similarities between the Canadian and Chilean national contexts. We propose that these can be explained, in part, by their relationship with the global discourse of modernity/coloniality. On the one hand, textbooks and opinion discourses circulate discursive features of modernity, thus reproducing colonial forms of knowledge and speaking. On the other hand, the Indigenous discourses we exam seem to resemble each other to the extent that they interpolate the discourse of modernity/coloniality, thereby transforming the terms of intercultural engagement. Despite efforts, in recent decades, by the Canadian and Chilean states towards reconciliation with Indigenous peoples, social conflicts persist, involving the same actors as always: the state, different indigenous communities, private companies, and intellectual, political and business elites. In light of this situation, this thesis aims to better understand why these conflicts, far from being resolved, continue to occur. In these two countries, the issue of intercultural conflict primarily invoves the question of land rights. In this sense, the reproduction of conflict is inseparable from the colonial legacy of the Canadian and Chilean national states. This colonial dimension of conflict, however, is usually made obscure by both the multicultural rhetoric of national discourse and the polarizations produced by public opinion discourses, both of which tend to frame the question of land rights in terms of binary notions, such as “civilization/barbarism”, or “authenticity/illegitimacy.” Furthermore, western Canada and southern Chile can be considered comparable contexts, as they were colonized on the basis of the modern discourses of progress and civilization, which served to legitimize the expansion of the nineteenth-century nation state. However, there are few studies comparing the discursive productions related to the intercultural relationship between Indigenous and non-Indigenous Canadians and Chileans. This is perhaps due to a perception of insurmountable linguistic, socio-historical and political differences between the two countries. / El presente estudio constituye un análisis comparado de discursos que articulan la problemática de la herencia colonial y de los reclamos indígenas en Chile y Canadá: libros de texto de ciencias sociales, discursos de opinión y discursos indígenas. Ahí se plantea que las similitudes sorprendentes que se han encontrado entre los contextos nacionales canadienses y chilenos pueden ser explicadas por su articulación con el discurso globalizado de la modernidad/colonialidad. Por un lado, los textos escolares y los discursos de opinión hacen circular rasgos discursivos de la modernidad, reproduciendo formas de saber y de decir coloniales. Por otro lado, los discursos indígenas se parecen entre sí en la medida en que interpolan la modernidad/colonialidad, transformando así los términos del compromiso intercultural. A pesar del esfuerzo de reconciliación de los estados canadiense y chileno con los pueblos indígenas en las últimas décadas, siguen produciéndose conflictos sociales, involucrando a los mismos actores de siempre: el estado, distintos pueblos indígenas, las empresas privadas y la elite intelectual, política y empresarial. Teniendo en cuenta esta situación, el objetivo de esta tesis apunta a entender mejor por qué estos conflictos, lejos de resolverse, continúan reproduciéndose. En estos dos países, la problemática de los conflictos interculturales está relacionada fundamentalmente con la cuestión de los derechos territoriales y, en consecuencia, son indesligables de la herencia colonial de los estados nacionales canadiense y chileno. Esta dimensión colonial de los conflictos, sin embargo, suele ser ocultada tanto por la retórica multicultural del discurso nacional como por las polarizaciones producidas por la opinión pública, las cuales tienden a enmarcar la problemática según nociones binarias, como la de “civilización/barbarie”, o “autenticidad/ilegitimidad”. Además, el oeste de Canadá y el sur de Chile pueden considerarse comparables, ya que fueron colonizados sobre la base del discurso moderno del progreso y la civilización, el cual sirvió para legitimar la expansión del estado nacional decimonónico. A pesar de esto, existen pocos estudios que comparen las producciones discursivas de las relaciones interculturales entre indígenas y no indígenas en los contextos canadienses y chilenos, posiblemente debido a las diferencias lingüísticas, sociohistóricas y políticas que parecieran insuperables.
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Genre et société numérique colonialitaire : effets politiques des usages de l'internet par des organisation de femmes ou féministes en contexte de domination masculine et colonialitaire : les cas de l'Afrique du Sud et du Sénégal / Gender and the “colonialtairian” digital society : Political effects of women’s and feminist organizations' usage of the Internet within the context of male and “colonialtairian” domination : the cases of South Africa and Senegal

Palmieri, Joëlle Sylvie 16 December 2011 (has links)
Partant de la volonté de nous libérer de définitions techniques, technicistes ou produites dans la sociologiede l’appropriation sociale des usages des TIC afin de qualifier les usages de l’Internet par des organisations defemmes ou féministes en Afrique, nous avons privilégié dans cette thèse les travaux théoriques portant sur lepatriarcat et sur la colonialité du pouvoir (ensemble des relations sociales caractérisées par la subalternité –hiérarchisation entre dominants et dominés – produite par l’expansion du capitalisme). Ce parti pris nous apermis de poser un cadre d’analyse opératoire ne plaquant pas des analyses théoriques occidentales, sudaméricainesou asiatiques sur l’Afrique. Il a facilité la façon dont nous avons problématisé la relation entredomination masculine et domination liée à la colonialité de pouvoir, que nous avons nommée colonialitaire,dans un contexte de mondialisation et d’hypermodernité. Les manifestations différenciées de cette relation enAfrique du Sud et au Sénégal nous ont aidé à circonscrire le terrain et le contexte à partir desquels lesorganisations de femmes et féministes locales utilisent ou non l’Internet. La confrontation de leursreprésentations avec le cadre conceptuel est devenue informative et s’est avérée indispensable afin de qualifier lapolitisation de leurs usages. Il nous est ainsi apparu que l’Internet cristallise parmi les technologies del’information et de la communication un moyen par lequel la « société de l’information » est le produit comme laproduction d’une mondialisation hypermoderne où la colonialité du pouvoir et le patriarcat, en tant quesystèmes, s’exercent conjointement. Cette conjonction s’exprime par les biais théorique autant qu’empirique.Notamment nous avons observé que l’épistémologie utilisée dans ce cadre renoue avec des constructionstraditionnalistes, nationalistes, paternalistes et masculinistes des savoirs en écho à ce que permet cet outil :l’accélération de l’appropriation du corps des femmes, la surenchère rhétorique et politique des dominants,l’institutionnalisation des concepts, l’occidentalisation des pensées, les privatisations en tous secteurs, lesconcurrences croisées de l’Occident, l’Extrême et le Moyen-Orient sur les terrains tant économique, politiqueque socioculturel, religieux. Il est alors apparu que les inégalités de genre s’aggravent en même temps que lesidentités sexuelles à tous les niveaux (État, institutions, population) deviennent souterraines et que les rapportsdifférenciés de « race » et de classe se creusent. Fort de ce constat, nos analyses nous ont mené à réaliser que lesfemmes de « la base » se retrouvent en situation d’accentuer la prise en charge immédiate de la gestion del’urgence (augmentation de la pauvreté, des violences, diminution de l’accès aux ressources, à la santé, àl’éducation…), parfois d’accepter leur subalternité tout en la négociant auprès des dominants. Aussi, peu à peu, / With our initial intention to be liberated from the definitions — technical, technocratic or thoseemanating from the sociology of the social appropriation of ICT uses — in order to analyze the usage of theInternet in women’s and feminist organizations in Africa, we focused in this thesis on theoretical workrelating to patriarchy and the coloniality of power (totality of social relations characterized by subalternity —hierarchization between the dominants and the dominated — produced by the expansion of capitalism.) Thisposition enabled us to establish a working analytical framework without imposing Western, South Americanor Asian theoretical analyses on Africa. It also facilitated how we expressed the problematic of therelationship between male domination and the domination inherent in the coloniality of power, which wehave called “colonialtairian” in the context of globalization and hypermodernity. The differentiatedmanifestations of this relationship in South Africa and Senegal helped us delineate the field and contextwithin which local women’s or feminist organizations use or don’t use the Internet. Comparing theirrepresentations within the conceptual framework proved edifying and indispensable in determining thepoliticization of their use. It thus became apparent that among the information and communicationtechnologies, the Internet crystallizes one means by which the “Information Society” is both the product andthe production of a hypermodern globalization in which the systems of coloniality of power and patriarchyfunction conjointly. This conjunction is clearly evidenced both theoretically and empirically. Especiallynoteworthy is that the epistemology used in this context reconnects to traditionalistic, nationalistic,paternalistic and male constructions of knowledge echoing what this tool facilitates: a rapid increase of theappropriation of women’s bodies, the dominants’ rhetorical and political grandstanding, theinstitutionalization of concepts, the Westernization of thought, privatization in all sectors and criss-crossingcompetition throughout the West, the Far East and Middle East in economic, political, socio-cultural andreligious areas. It then appeared that gender inequalities worsen at the same time as sexual identities on alllevels (state, institutions, population) are buried away, while differentiated “race” and class relationshipsbecome more pronounced.
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Genre et société numérique colonialitaire - Effets politiques des usages de l'Internet par des organisations de femmes ou féministes en contexte de domination masculine et colonialitaire : les cas de l'Afrique du Sud et du Sénégal

Palmieri, Joelle 16 December 2011 (has links) (PDF)
Partant de la volonté de nous libérer de définitions techniques, technicistes ou produites dans la sociologie de l'appropriation sociale des usages des TIC afin de qualifier les usages de l'Internet par des organisations de femmes ou féministes en Afrique, nous avons privilégié dans cette thèse les travaux théoriques portant sur le patriarcat et sur la colonialité du pouvoir (ensemble des relations sociales caractérisées par la subalternité - hiérarchisation entre dominants et dominés - produite par l'expansion du capitalisme). Ce parti pris nous a permis de poser un cadre d'analyse opératoire ne plaquant pas des analyses théoriques occidentales, sud-américaines ou asiatiques sur l'Afrique. Il a facilité la façon dont nous avons problématisé la relation entre domination masculine et domination liée à la colonialité de pouvoir, que nous avons nommée colonialitaire, dans un contexte de mondialisation et d'hypermodernité. Les manifestations différenciées de cette relation en Afrique du Sud et au Sénégal nous ont aidé à circonscrire le terrain et le contexte à partir desquels les organisations de femmes et féministes locales utilisent ou non l'Internet. La confrontation de leurs représentations avec le cadre conceptuel est devenue informative et s'est avérée indispensable afin de qualifier la politisation de leurs usages. Il nous est ainsi apparu que l'Internet cristallise parmi les technologies de l'information et de la communication un moyen par lequel la " société de l'information " est le produit comme la production d'une mondialisation hypermoderne où la colonialité du pouvoir et le patriarcat, en tant que systèmes, s'exercent conjointement. Cette conjonction s'exprime par les biais théorique autant qu'empirique. Notamment nous avons observé que l'épistémologie utilisée dans ce cadre renoue avec des constructions traditionnalistes, nationalistes, paternalistes et masculinistes des savoirs en écho à ce que permet cet outil : l'accélération de l'appropriation du corps des femmes, la surenchère rhétorique et politique des dominants, l'institutionnalisation des concepts, l'occidentalisation des pensées, les privatisations en tous secteurs, les concurrences croisées de l'Occident, l'Extrême et le Moyen-Orient sur les terrains tant économique, politique que socioculturel, religieux. Il est alors apparu que les inégalités de genre s'aggravent en même temps que les identités sexuelles à tous les niveaux (État, institutions, population) deviennent souterraines et que les rapports différenciés de " race " et de classe se creusent. Fort de ce constat, nos analyses nous ont mené à réaliser que les femmes de " la base " se retrouvent en situation d'accentuer la prise en charge immédiate de la gestion de l'urgence (augmentation de la pauvreté, des violences, diminution de l'accès aux ressources, à la santé, à l'éducation...), parfois d'accepter leur subalternité tout en la négociant auprès des dominants. Aussi, peu à peu, les nouvelles modalités d'action politique des organisations de femmes ou féministes se sont affinées. Faisant face à une régression multiforme, ces organisations doivent modifier leur approche. L'heure est davantage à la préservation des droits des femmes qu'à leur conquête, à la défensive qu'à la subversion. Souhaitant sortir de ce constat alarmiste ou pessimiste, nous avons cherché à nuancer les manifestations de cette double domination sur le réel et avons opté pour une analyste réflexive des représentations de ces organisations sur le virtuel. Ainsi, des pistes d'innovation dans les usages de l'Internet, en marge d'une vision de la communication principalement en termes de marketing et corporate, ont été mises en lumière. Elles privilégient la visibilité de savoirs non savants de femmes ou de jeunes, dans le but de créer les bases d'une citoyenneté féministe. L'étincelle épistémique provoquée par ce choix nous conduit à la conclusion que ses effets politiques interrogent la démocratie et détrône l'injonction à " être connecté " par l'informalité qui caractérise ce parti pris.
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Circuitos, perturbaciones y transformaciones de la modernidad/colonialidad : análisis discursivo en contextos chilenos y canadienses

Smith, Sara 08 1900 (has links)
La présente étude constitue une analyse comparative de discours qui articulent la problématique de l’héritage coloniale et des réclamations autochtones au Chili et au Canada : des livres de texte de sciences sociales, des discours d’opinion et des discours autochtones. Nous proposons que les similitudes surprenantes qui ont été révélées par les contextes nationaux canadiens et chiliens peuvent être expliquées, en partie, par leur articulation avec le discours globalisé de la modernité/colonialité. D’une part, les textes scolaires et les discours d’opinion font circuler des éléments discursifs de la modernité, tout en reproduisant des formes de savoir et de dire coloniaux. D’autre part, les discours autochtones se ressemblent entre eux dans la mesure où ils interpolent la modernité/colonialité transformant ainsi les termes d’engagement interculturel. Bien que les états canadiens et chiliens renforcent leur engagement à l’égard de la réconciliation avec les Autochtones durant les dernières décennies, les conflits interculturels continuent à se produire en impliquant toujours les mêmes acteurs : l’état, différents peuples autochtones, des entreprises privées, ainsi que des membres de l’élite intellectuelle, politique et patronale. En prenant en compte cette situation, l’objectif de cette thèse vise à mieux comprendre pourquoi ces conflits, loin d’être résolus, continuent à se reproduire. Dans ces deux pays, la problématique des conflits interculturels est fondamentalement mise en rapport avec la question des droits territoriaux et, par conséquent, sont inséparables de la question de l’héritage coloniale des états nationaux canadien et chilien. Pourtant cette dimension coloniale des conflits a tendance à être cachée autant par la rhétorique multiculturelle du discours national que par les polarisations produites par l’opinion publique, lesquelles ont l’habitude d’encadrer la problématique par des notions binaires, telles que « civilisation/barbarie » ou « authenticité/illégitimité ». De plus, on peut considérer l’ouest du Canada et le sud du Chili comme étant des contextes comparables, puisque ceux-ci ont été colonisés avec la base du discours moderne du progrès et de la civilisation, qui a servi à légitimer l’expansion de l’état national au dix-neuvième siècle. Cependant, il n’existe que très peu d’études qui comparent les productions discursives relatives aux relations interculturelles entre Autochtones et non Autochtones dans les contextes canadiens et chiliens, possiblement à cause des différences linguistiques, sociohistoriques et politiques qui paraissent insurmontables. / The present study constitutes a comparative analysis of discourses that articulate issues related to both Indigenous land claims and the colonial legacy of Chile and Canada. Specifically, we analyze social science textbooks, opinion discourses and Indigenous discourses. Our analysis shows that there are striking similarities between the Canadian and Chilean national contexts. We propose that these can be explained, in part, by their relationship with the global discourse of modernity/coloniality. On the one hand, textbooks and opinion discourses circulate discursive features of modernity, thus reproducing colonial forms of knowledge and speaking. On the other hand, the Indigenous discourses we exam seem to resemble each other to the extent that they interpolate the discourse of modernity/coloniality, thereby transforming the terms of intercultural engagement. Despite efforts, in recent decades, by the Canadian and Chilean states towards reconciliation with Indigenous peoples, social conflicts persist, involving the same actors as always: the state, different indigenous communities, private companies, and intellectual, political and business elites. In light of this situation, this thesis aims to better understand why these conflicts, far from being resolved, continue to occur. In these two countries, the issue of intercultural conflict primarily invoves the question of land rights. In this sense, the reproduction of conflict is inseparable from the colonial legacy of the Canadian and Chilean national states. This colonial dimension of conflict, however, is usually made obscure by both the multicultural rhetoric of national discourse and the polarizations produced by public opinion discourses, both of which tend to frame the question of land rights in terms of binary notions, such as “civilization/barbarism”, or “authenticity/illegitimacy.” Furthermore, western Canada and southern Chile can be considered comparable contexts, as they were colonized on the basis of the modern discourses of progress and civilization, which served to legitimize the expansion of the nineteenth-century nation state. However, there are few studies comparing the discursive productions related to the intercultural relationship between Indigenous and non-Indigenous Canadians and Chileans. This is perhaps due to a perception of insurmountable linguistic, socio-historical and political differences between the two countries. / El presente estudio constituye un análisis comparado de discursos que articulan la problemática de la herencia colonial y de los reclamos indígenas en Chile y Canadá: libros de texto de ciencias sociales, discursos de opinión y discursos indígenas. Ahí se plantea que las similitudes sorprendentes que se han encontrado entre los contextos nacionales canadienses y chilenos pueden ser explicadas por su articulación con el discurso globalizado de la modernidad/colonialidad. Por un lado, los textos escolares y los discursos de opinión hacen circular rasgos discursivos de la modernidad, reproduciendo formas de saber y de decir coloniales. Por otro lado, los discursos indígenas se parecen entre sí en la medida en que interpolan la modernidad/colonialidad, transformando así los términos del compromiso intercultural. A pesar del esfuerzo de reconciliación de los estados canadiense y chileno con los pueblos indígenas en las últimas décadas, siguen produciéndose conflictos sociales, involucrando a los mismos actores de siempre: el estado, distintos pueblos indígenas, las empresas privadas y la elite intelectual, política y empresarial. Teniendo en cuenta esta situación, el objetivo de esta tesis apunta a entender mejor por qué estos conflictos, lejos de resolverse, continúan reproduciéndose. En estos dos países, la problemática de los conflictos interculturales está relacionada fundamentalmente con la cuestión de los derechos territoriales y, en consecuencia, son indesligables de la herencia colonial de los estados nacionales canadiense y chileno. Esta dimensión colonial de los conflictos, sin embargo, suele ser ocultada tanto por la retórica multicultural del discurso nacional como por las polarizaciones producidas por la opinión pública, las cuales tienden a enmarcar la problemática según nociones binarias, como la de “civilización/barbarie”, o “autenticidad/ilegitimidad”. Además, el oeste de Canadá y el sur de Chile pueden considerarse comparables, ya que fueron colonizados sobre la base del discurso moderno del progreso y la civilización, el cual sirvió para legitimar la expansión del estado nacional decimonónico. A pesar de esto, existen pocos estudios que comparen las producciones discursivas de las relaciones interculturales entre indígenas y no indígenas en los contextos canadienses y chilenos, posiblemente debido a las diferencias lingüísticas, sociohistóricas y políticas que parecieran insuperables.

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