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Mémoire de licence : La virilité et la domination masculine dans En finir avec Eddy Bellegueule / Étude genrée de l´oeuvre : Virility and male dominance in The end of Eddy: A gendered study

Petersson, Patrik January 2021 (has links)
Ce mémoire présente une étude genrée du roman En finir avec Eddy Bellegueule de l´auteur Édouard Louis. L´oeuvre se construit comme un récit autobiographique dans lequel le narrateur décrit la construction de sa propre identité, celle d´un homme homosexuel, dans un environnement provincial enfermé dans des valeurs traditionnelles et patriarcales. En utilisant les outils théoriques offerts par le domaine des études de genre (Gender Studies), nous allons décomposer la notion de masculinité exprimée dans l´oeuvre en nous focalisant sur la signification et les valeurs accordées à la virilité. L’objectif de ce mémoire consiste à dévoiler comment l´image idéalisée de l´homme viril constitue le fondement de l’identité masculine, fonctionnant à la fois comme la pierre angulaire de la domination masculine, mais, également, du processus de marginalisation de l´individu homosexuel. / This thesis presents a gendered study of the novel En finir avec Eddy Bellegueule, [The end of Eddy] by the author Édouard Louis. In his novel the author autobiographically describes not only the development of his own identity, being a homosexual man, but also the rural environment of his childhood, which is defined by the values of the patriarchal system. The goal of this thesis is to reveal how the idealized image of the virile man emerges in the novel and how it constitutes the basis of a gendered role, which is expressed through male domination and the marginalization of the homosexual individual. In our work, we will thus for this purpose, examine the notion of masculinity expressed in the novel by emphasizing the meaning of virility. Using the theoretical tools offered to us by the field of Gender Studies, we will analyze how virility is expressed through the narrative and its creative role as well as its an active part in justifying male dominance in relation to the patriarchal system and to homosexuality.
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Femmes fatales en devenirs : les femmes vampires face à la domination masculine dans "Byzantium" (2012, Neil Jordan)

Dubosc, Maeva 08 1900 (has links)
Ce mémoire est l'occasion d'établir une courte généalogie des femmes vampires au cinéma, en mettant en avant la manière dont la figure de la femme vampire résonne avec celle de la femme fatale, dans la mesure où elle constitue à la fois une vision négative de la femme émancipée, tout en offrant une manière d’échapper au modèle féminin traditionnel. En me demandant si le vampirisme peut être une source de pouvoir émancipatoire pour les femmes, j’analyse attentivement Byzantium (2012) de Neil Jordan. À travers l’étude successive des deux personnages principaux, Clara et Eleanor, je montre comment le film résonne avec la généalogie des femmes vampires établie préalablement, ainsi qu’avec certains enjeux féministes. Surtout, l’accent est mis sur la manière dont les personnages féminins contestent le pouvoir masculin, à travers la performance des stéréotypes, pour Clara, et la prise de contrôle du récit, pour Eleanor. Enfin, je me concentre sur la manière dont, à travers des mouvements de devenirs, ces personnages sortent du cycle fatal de l’oppression masculiniste, qui mène habituellement à l’extinction de la femme vampire en fin de récit, mais qui ici aboutit à une tentative de réconciliation entre les sexes. Mon travail s’appuie sur de larges recherches concernant la figure du vampire, ainsi que sur les études féministes et gender studies relatives aux textes vampiriques. Je m’appuie également sur les réflexions de Judith Butler, les travaux deleuziens sur la notion de « devenir », et les considérations de Derrida sur le don. / This master thesis is the opportunity to establish a short genealogy of vampire women on screen, highlighting how the figure of the vampire resonates with that of the femme fatale, since it is both a negative vision of the emancipated woman, while also providing a way to escape the traditional female model. Wondering if vampirism can be a source of emancipatory power for women, I analyze carefully Byzantium (2012, Neil Jordan). Through successive study of the two main characters, Clara and Eleanor, I show how the film resonates with the genealogy of vampire women established previously, as well as some feminist issues. Above all, the emphasis is on how the female characters are challenging male power, through the performance of stereotypes, for Clara, and through the takeover of the narrative, for Eleanor. Finally, I focus on how, through movements of becomings, these characters come out of the fatal cycle of masculinist oppression, which usually leads to the extinction of the female vampire at the end of the story, but here leads to an attempt at reconciliation between the sexes. My work is based on extensive research on the figure of the vampire, and women and gender studies relating to vampiric texts. I also rely on Judith Butler’s work, the deleuzian concept of “becoming”, and considerations on the gift by Derrida.
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"La mujer varonil en Tirso de Molina : ¿realidad social o ficción teatral?"

Wai-Kon, Nadia January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Agustina Bessa-Luís et l’écriture de l’Histoire / Agustina Bessa-Luís’s Historical Fiction

Lentina, Alda 03 December 2012 (has links)
Lorsqu’Agustina Bessa-Luís (1922-) réécrit l’Histoire elle est guidée par la volonté de dénoncer l’absence des femmes dans l’historiographie traditionnelle. Notre lecture envisage la réinscription des femmes dans l’Histoire portugaise, ceci à travers le prisme de la « déconstruction » de son discours. C’est à travers une remise en question de l’objectivité historique, par la subjectivité et la multiplicité des points de vue, ainsi que par un travail intertextuel sur les textes sources révélant qu’ils sont des constructions, que les romans deviennent des métafictions historiographiques postmodernes. Elles élaborent à travers la parodie et l’ambivalence une Histoire carnavalesque, dessinant une image peu commune du Portugal. Ensuite, la romancière oppose à la vision officielle, une histoire au féminin, ceci pour documenter l’expérience et l’identité des femmes dans leurs multiplicités. La question de la mémoire et des jalons inhérents à la condition des femmes révèle un processus de construction identitaire dégageant deux modes d’inscription féminins dans l’Histoire, l’un autorisé, l’autre transgressif. Puis, le principe de la domination masculine est remis en cause à travers la question de la virilité comme un impossible modèle à atteindre. Dans les romans de l’écrivaine, les hommes deviennent des figures ambigües, représentant le désordre et la ruine dans la société hégémonique. Fuyants mais réconciliés, ils reformulent la masculinité et signent la mort du patriarcat. Enfin, sont examinés les derniers fondements régissant la relation homme/femme : la question l’hétérosexualité obligatoire et celle du couple. L’auteure montre la fin de l’altérité radicale entre l’Autre et l’Un, provoquant une ressemblance entre les sexes et remettant en cause la notion même de couple. Ainsi, si elle a démontré au long de son oeuvre que l’on peut être femme et homme de diverses manières, elle soulignera aussi que dans le couple l’union est impossible. / When Agustina Bessa-Luís rewrites History she is guided by the will to show the absence of women in History. Our reading will show the reintroduction of women in Portuguese History through the “descontruction” of its discourse. It’s through questioning the historic objectivity, by the variety of points of view and by an intertextual work with written sources, which reveal that they are human constructions, that the novels become postmodern historiographics metafictions. They elaborate through parody and ambivalence en carnival History, giving a different picture of Portugal. Then the novelist contrasts the official History with a Herstory in order to document the feminine experience and identity in all their multiplicities. The question of memory and phases that are inseparable from woman conditions, reveals a process of identical construction, which gives a report of two ways of feminine inscription into History, one authorize, the other transgressive. Then the principle of masculine domination is questioned through the matter of virility as an impossible model to attain. The men become ambiguous figures, who represent the disorder and decay of society. Fleing but reconciled they reform the masculinity and sign the death of patriarchate. Finally, the last foundations that govern the relation the relation between men and women, and the question of obligatory heterosexuality and the couple, are examined. The writer shows the end of radical otherness between the Other and the One which provokes a resemblance between sexes and questions the notion of the couple. Thus, if the author has shown in her novels, that we can be a man and a woman in different ways, she also shows that in a couple the union is impossible.
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Parole, corps et pouvoir dans les romans de ‘Alawiyya Ṣubḥ / Speech, body and power in the novels of ‘Alawiyya Ṣubḥ

El Khoury, Sylvana 16 October 2017 (has links)
L’œuvre de la romancière libanaise ‘Alawiyya Ṣubḥ (née à Beyrouth en 1955) est traversée par un rapport intrinsèque entre le corps épanoui et son exercice de la parole, de même qu’entre le corps réprimé et son embrigadement dans le silence, le tout lié à une peur du féminin dans ses manifestations aussi bien corporelles que langagières. Face à la norme répressive, le langage des personnages, lieu de l’articulation du savoir et du pouvoir, comme leur corps, lieu de l’exercice de la domination masculine, deviennent des lieux de contre-pouvoirs, des « subjectivités » en devenir comme dirait Michel Foucault. Ainsi se pose dans les trois romans de Ṣubḥ : Maryam al-ḥakāyā (2002), Dunyā (2006) et Ismuhu l-ġarām (2009) la question de la représentation des femmes et la possibilité qu’elles ont de prendre ou non la parole et de se faire entendre. Dans le système patriarcal mis en scène dans ces romans, le silence est la norme contre laquelle s’élève la voix de certains personnages, femmes et hommes. Par conséquent, quand elle intervient, leur parole, qui se situe aux confins de l’admissible, du convenable et du soutenable, a tout de suite valeur de transgression. Une fois cette parole advenue, la femme, parce que c’est surtout d’elle qu’il s’agit, récupère sa voix et l’image de son corps, ce dernier étant, en quelque sorte, le premier lieu où se manifeste l’appropriation patriarcale du discours féminin, et sa réappropriation par la femme, le premier et principal signe d’une possible émancipation. Un parler « féminin » est alors célébré, un parler qui n’est pas exclusivement de femmes, mais un parler qui ne prétend pas à l’universel, et qui permet l’émergence d’un discours minoritaire échappant à la vision logocentrique et théocentrique du monde. / The work of the Lebanese novelist 'Alawiyya Ṣubḥ (Beirut, 1955) is traversed by an intrinsic relationship between the unimpeded body and its exercise of speech, likewise between the repressed body and its enslavement in silence, all being linked to a fear of what feminine would be in its corporal and linguistic manifestations. Faced with the repressive norms, the language of the characters being a place where power and knowledge articulate on the one hand and their body, as the place of the exercise of male domination on the other hand, become places of counter power. In other hands, they become places of upcoming "subjectivities", as Michel Foucault would say. In the three novels of Ṣubḥ: Maryam al-ḥakāyā (2002), Dunyā (2006) and Ismuhu l-ġarām (2009), arises the question of the representation of women and the possibility for them to be voiced and heard. In the patriarchal system depicted in these novels, silence is the norm against which the voice of certain women and men rises. Therefore, when their word intervene, lying at the confines of the admissible, the suitable and the sustainable, it has immediately the value of transgression. Once this word has come, the woman, main subject of this word, recovers her voice and the image of her body. The body is the first place where the patriarchal appropriation of feminine discourse manifests itself, and the reappropriation of this discourse by woman becomes the first and principal sign of a possible emancipation. A « feminin » speech is then celebrated, a speech that is not exclusively that of women, yet a speech that does not pretend to the universal, and which allows the emergence of a minority discourse that escapes the logocentric and theocentric visions of the world.
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Devenir femme politique. La socialisation et la professionnalisation politiques des femmes à l'aune de la domination masculine / Becoming a political woman. The political socialization and professionalization of women in the light of the male domination

Benchikh, Mérabha 29 June 2011 (has links)
Il est d’actualité de parler de l’engagement politique des femmes en France dans un contexte qui se voudrait paritaire. A travers leurs biographies, leurs trajectoires militantes et électives, leurs carrières ainsi que l’exercice de leurs pratiques s’inscrivant dans ce champ particulier : qu’est-ce qui détermine une femme à se professionnaliser en politique ?Ainsi, pourquoi y a-t-il encore trop peu de femmes en France à briguer des mandats électifs alors que ces dernières se montrent sensibilisées aux problèmes que connaît notre société et, ont la volonté d’apporter des modifications à l’évolution sociale, tant par le biais de leurs actions qu’à travers leurs votes pour lesquels elles se mobilisent en nommant des représentants garants d’une politique déterminée. De toute évidence, les femmes sont totalement ancrées dans la politique puisqu’elles en débattent et en font comme n’importe quel-le citoyen-ne. Leur participation aux élections en témoigne. Dans ce cas, pourquoi sont-elles aussi peu intégrées dans le système politique ? Qu’est-ce qui freine alors leur participation publique ?Pour ce faire, notre étude traitera de la socialisation et de la professionnalisation des femmes dans le champ politique si particulier où pouvoir est synonyme de virilité, à travers une comparaison genrée des carrières féminines et masculines. / It is timely to talk about the political involvement of women in France in a context that would be equally represented. Through their biographies, their paths activists and elected office, their careers and the exercise of their practices undertaken in this particular field : what determines a woman to become professional in politics ?Thus, why there are still too few women in France to run for elective office while the latter show themselves aware of the problems facing our society and are willing to make changes to social evolution, both through their actions and through their votes for which they are mobilized by appointing representatives to guarantee a given policy. Clearly, women are totally entrenched in politics as they debate the issue and make it like any other citizen. Their turnout attests. In that case, why are they so poorly integrated into the political system ? What will lock their public participation ?To do, our survey will deal with the women’s socialization and professionalization in the peculiar political universe where the power is synonymous with manliness, through a gendered comparison of the feminine and masculine careers
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Les femmes arbitres de volley-ball à Tananarive : place et enjeux de la formation féminine dans le milieu sportif à Madagascar / Women volleyball referees in Tananarive : place and issues of training for women in sport in Madagascar

Razakamahefa, Odile Édith 16 December 2013 (has links)
Cette recherche en sociologie du genre vise à comprendre la rareté de femmes arbitres à la Fédération Malgache de Volley-Ball (FMVB). Elle a pour problématique l'articulation entre pratiques professionnelles d'arbitrage et normes des identités sexuées de la société malgache. Faute de travaux existant portant sur genre et sport à Madagascar, la démarche procède d'une enquête exploratoire. L'approche institutionnelle et statistique met en évidence un double plafond de verre, bloquant la formation des femmes à l'arbitrage, puis leur promotion de carrière. L'approche qualitative interroge sur ces faits des arbitres femmes (8) et des cadres ou dirigeants sportifs (17 dont 14 hommes) par entretien, des volleyeuses de Tananarive (222) par questionnaire. Toutes les réponses convergent sur les faits mais les interprétations divergent : les arbitres femmes dénoncent des procédés discriminatoires et la domination masculine qu'elles affrontent ; les dirigeants légitiment leur gestion en se prévalant des normes et valeurs patriarcales de la société malgache ; d'autres cadres hommes se dissocient de ces positions et d'autres Fédérations favorisent l'arbitrage féminin, jusqu'à l’international. Les réponses des volleyeuses viennent prouver leur disponibilité pour le sport, expriment en majorité une conception égalitaire de l'arbitrage et un quart déclarent souhaiter devenir arbitre. Bien que la fin des discriminations de la gestion arbitrale à la FMVB semble dépendre de rapports de pouvoir internes, l'enquête montre l'émergence de mobilités de genre dans le milieu sportif malgache, les femmes arbitres y ayant notamment conquis de nouvelles prérogatives publiques et démocratiques. / This research in the field of sociology of gender aims at understanding the rarity of female referees in the Malagasy Federation of Volleyball (MFVB). The issue concerns the link between the professional practice of arbitration and the norms of sexual identities in the Malagasy society. Due to the lack of existing work on gender and sport in Madagascar, our approach proceeds from an exploratory investigation. The institutional and statistical approach reveals the existence of a double glass ceiling, blocking women's arbitration training, and then, their career promotion. Interviews were conducted, in a qualitative approach, with female referees (8), leaders or managers (17 with 14 men), and a questionnaire was filled in by female volleyball players from Antananarivo (222). All answers point towards the facts but the interpretations vary: the female referees denounce discriminatory processes and the male domination they are facing, leaders legitimize their management practice, relying on the patriarchal norms and values of the Malagasy society, while other male managers do not abide by these positions and other federations promote female arbitration on an international scale. The female volleyball players' responses prove that they are available for the sport and generally express an egalitarian conception of arbitration, a quarter of the women even said they would like to become referee. Although the end of discrimination in the arbitral management of the MFVB seems to depend on internal power relations, the survey shows the emergence of gender mobility in the Malagasy sport community, women referees have actually conquered new public and democratic prerogatives.
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Genre et société numérique colonialitaire : effets politiques des usages de l'internet par des organisation de femmes ou féministes en contexte de domination masculine et colonialitaire : les cas de l'Afrique du Sud et du Sénégal

Palmieri, Joelle 16 December 2011 (has links) (PDF)
Partant de la volonté de nous libérer de définitions techniques, technicistes ou produites dans la sociologie de l'appropriation sociale des usages des TIC afin de qualifier les usages de l'Internet par des organisations de femmes ou féministes en Afrique, nous avons privilégié dans cette thèse les travaux théoriques portant sur le patriarcat et sur la colonialité du pouvoir (ensemble des relations sociales caractérisées par la subalternité -hiérarchisation entre dominants et dominés - produite par l'expansion du capitalisme). Ce parti pris nous a permis de poser un cadre d'analyse opératoire ne plaquant pas des analyses théoriques occidentales, sudaméricainesou asiatiques sur l'Afrique. Il a facilité la façon dont nous avons problématisé la relation entre domination masculine et domination liée à la colonialité de pouvoir, que nous avons nommée colonialitaire, dans un contexte de mondialisation et d'hypermodernité. Les manifestations différenciées de cette relation en Afrique du Sud et au Sénégal nous ont aidé à circonscrire le terrain et le contexte à partir desquels les organisations de femmes et féministes locales utilisent ou non l'Internet. La confrontation de leurs représentations avec le cadre conceptuel est devenue informative et s'est avérée indispensable afin de qualifier la politisation de leurs usages. Il nous est ainsi apparu que l'Internet cristallise parmi les technologies de l'information et de la communication un moyen par lequel la " société de l'information " est le produit comme la production d'une mondialisation hypermoderne où la colonialité du pouvoir et le patriarcat, en tant que systèmes, s'exercent conjointement. Cette conjonction s'exprime par les biais théorique autant qu'empirique.Notamment nous avons observé que l'épistémologie utilisée dans ce cadre renoue avec des constructions traditionnalistes, nationalistes, paternalistes et masculinistes des savoirs en écho à ce que permet cet outil : l'accélération de l'appropriation du corps des femmes, la surenchère rhétorique et politique des dominants,l'institutionnalisation des concepts, l'occidentalisation des pensées, les privatisations en tous secteurs, les concurrences croisées de l'Occident, l'Extrême et le Moyen-Orient sur les terrains tant économique, politique que socioculturel, religieux. Il est alors apparu que les inégalités de genre s'aggravent en même temps que les identités sexuelles à tous les niveaux (État, institutions, population) deviennent souterraines et que les rapports différenciés de " race " et de classe se creusent. Fort de ce constat, nos analyses nous ont mené à réaliser que les femmes de " la base " se retrouvent en situation d'accentuer la prise en charge immédiate de la gestion de l'urgence (augmentation de la pauvreté, des violences, diminution de l'accès aux ressources, à la santé, à l'éducation...), parfois d'accepter leur subalternité tout en la négociant auprès des dominants.
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Les représentations sociales d'étudiantes feministes en Turquie vis-à-vis de la domination masculine et de l' égalité des sexes : entre laïcité, tradition et religion / Social representations of male dominance and gender inequality from feminist students in Turkey : between secularism, tradition and religion

Ozcakal, Akile 22 September 2017 (has links)
La recherche que nous menons tend à interroger la domination masculine et l’égalité des sexes en tant que sujets conflictuels au sein de la société turque. Cette domination soumet la femme au père puis au mari, ainsi qu’à tous les hommes de son entourage. Les étudiantes féministes laïques et kémalistes considèrent que cette domination trouve ses origines dans le Coran qui encouragerait la soumission des femmes. Les étudiantes féministes islamiques stipulent que c’est la tradition et les multiples interprétations du Coran qui expliquent la domination masculine. De plus, la laïcité est également en tension chez ces groupes d’étudiantes. Les étudiantes laïques et kémalistes craignent de voir disparaitre le principe de la neutralité inscrit dans la laïcité, au détriment d’une Turquie devenant de plus en plus religieuse. Les étudiantes islamiques, quant à elles, critiquent ouvertement la laïcité qui serait source de discrimination et surtout responsable de l’inégalité entre les sexes. Les deux groupes d’étudiantes féministes ont vécu des expériences qui influencent leurs représentations sociales et leurs comportements, qui seront analysés à travers ce travail de recherche. / In our research, we aim at understanding the reasons of male dominance and gender inequality; a conflictive topic within Turkish society. This dominance imposes the women to obey firstly to their father and then to their husband, as well as all the men around her. Feminist students that also define themselves as secular and “Kemalist” consider that this dominance find their roots in the Quran, which would encourage female submission. As to the Islamic feminist students, they point out that tradition and various interpretations of the Quran may explain this male dominance. Moreover, secularism is also a cause of tension between Kemalist and Islamic students. The Kemalist students are afraid that the principle of neutrality that is a part of secularism will disappear, at the expense of a more religious Turkey. On the other side, Islamic students criticize secularism, as the origin of women segregation and responsible of the inequalities between genders. Indeed, both feminist students groups have distinct experiences that influence their social perceptions and behaviours, which will be analysed through this research work.
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Les femmes chefs de ménage à Bujumbura : marginalité, violences et résilience / Female-headed households in Bujumbura : marginality, violence and resilience

Courtois, Anne-Claire 13 September 2016 (has links)
La structure classique d’un ménage burundais demeure fondée sur la présence d’un chef de ménage masculin : un mari, un frère plus âgé, un fils. Quand cette structure s’effondre, se disloque, suite à la mort, le divorce ou l’abandon du chef de ménage, les femmes accèdent à un statut que cette société patriarcale et patrilinéaire leur refuse. Envisagés comme des formes déviantes et marginales malgré leur importance dans le pays et sa capitale, estimée entre 20% et 25% selon les enquêtes, les ménages dirigés par les femmes sont à la fois la conséquence des cycles de violence qui ont marqué le pays depuis la décolonisation, mais témoignent également d’une modification structurelle profonde de la société. Les femmes chefs de ménage sont fréquemment la cible de représentations particulièrement défavorables. Dans un contexte social et historique de « paix militarisée », ces ménages sont perçus comme affaiblis par l’absence d’un homme, et donc perçus comme vulnérables et facilement attaquables, moralement et physiquement. Considérés comme une menace à l’équilibre individuel, familial et collectif, ils sont souvent associés à une précarité et à une vulnérabilité qui les rendent plus sensibles à ces manifestations de rejet de la société, qui s’expriment à la fois à travers des violences physiques et symboliques. Au delà du cas des femmes chefs de ménage, la crise sociopolitique et démographique accentue une crispation dans l'espace privée et public, révélant une certaine crise de la masculinité. Cependant, des voies de sortie sont expérimentées par les femmes, et des formes de résilience s’observent à la fois dans les stratégies de survie économique, dans le paysage matrimonial et familial comme dans le domaine de l’éducation. / The usual structure of a burundian household is based on a male authority : a husband, an older brother, even a son. When this classical structure collapses, following the death, divorce or desertion of the male head of household, women enter a new status, which the patriarcal and patrilinear society doesn’t accept.Considered as deviant and marginal despise their importance in the country and its capital (20% to 25%, depending on the sources), female headed households are both a consequence of cycles of violence since the Decolonization, but also demonstrate a deep change in social structures. Women heads of households are frequently the target of unfavorable representations. In a hitorical and social context of « militarized peace », these households are considered vulnerable, morally and physically. Seen as a threat to individual, familial and social balance, their are associated to a vulnerability and a permissivity which authorize both symbolical and physical violences. Beyond female headed households, sociopolitical and demographical crisis emphasizes a social tension in private and public spaces, revealing a certain crisis of masculinity. However, forms of resilience can be observed by women heads oh households, in different areas : in livelihood strategies, matrimonial and familial field, and also in their children’s education.

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