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Interphonologie et représentations orthographiques. Du rôle de l'écrit dans l'enseignement / apprentissage du français oral chez des étudiants japonais

Detey, Sylvain 10 October 2005 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est de proposer une analyse de la problématique de l'utilisation de l'écrit dans l'enseignement/apprentissage de l'oral en langue étrangère, illustrée par le cas d'apprenants japonais de français en milieu universitaire au Japon. Il s'agit d'une thèse de didactique des langues et des cultures, qui, dans une approche implicationniste, établit une perspective de recherche didactique vis-à-vis du rapport entre multimodalité des supports (visuel/orthographique et auditif) et apprentissage de l'oral (en perception et en production), plus particulièrement celui du système phonético-phonologique du français. Les domaines didactique, phonético-phonologique et psycholinguistique sont dès lors sollicités pour rendre compte du rapport entre interphonologie et représentations orthographiques chez ces apprenants. La thèse s'articule en six grandes parties : 1) une introduction didactique (présentation des problématiques initiales à partir d'observations de terrain) ; 2) une partie linguistique (comparaison des systèmes phonético-phonologique et phonographémique français (L2) et japonais (L1)) ; 3) une partie psycholinguistique (description du fonctionnement cognitif des apprenants, en tenant compte de leurs spécificités vis-à-vis des processus de perception de la parole et de l'écrit) ; 4) une partie « problématiques » (reformulation des problématiques initiales et élaboration d'un protocole d'investigation quasi-expérimental) ; 5) une partie expérimentale (description des tests, résultats et interprétation, les tests étant axés sur la perception des segments /b, v, r, l/ et des groupes biconsonantiques /CC/) ; 6) une partie didactique conclusive (implications pour la recherche et pour les pratiques de classe, vis-à-vis de l'utilisation de la modalité visuelle dans l'enseignement/apprentissage de l'oral en L2). Il apparaît que si l'on souhaite faire apprendre le système phonético-phonologique d'une L2, il conviendrait de prendre davantage en compte la dimension phonographémique d'un tel apprentissage.
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Musique et langage : spécificités, interactions et associations spatiales

Lidji, Pascale January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Processus d'acquisition des clusters et autres séquences de consonnes en langue seconde : de l'analyse acoustico-perceptive des séquences consonantiques du vietnamien à l'analyse de la perception et production des clusters du français par des apprenants vietnamiens du FLE.

Tran, Thi Thuy Hien 12 December 2011 (has links) (PDF)
Une des principales difficultés rencontrées par les Vietnamiens apprenants du français langue étrangère, une des plus résistantes aux enseignements de phonétique corrective, est la prononciation des groupes consonantiques intra- ou inter-syllabiques, intra- ou inter-mots du français. Les suites de deux ou plusieurs consonnes n'étant pas licites en vietnamien à l'intérieur d'une même syllabe, elles sont la plupart du temps réalisées déformées par rapport à la cible, entraînant chez l'auditeur incompréhensions ou malentendus. Les enseignants du Français Langue Etrangère (FLE) relèvent que ces difficultés persistent même après plusieurs années de pratique, même chez des étudiants de niveau déjà confirmé ou d'exposition à la langue pendant une longue durée. Quelles sont alors les véritables raisons de ces difficultés ? Quels sont les éléments du crible phonologique qui gênent ou empêchent l'acquisition des clusters ? Plus précisément, quels sont leurs implications dans l'acquisition des percepts phonétiques de la langue cible ? En quoi consistent exactement les erreurs de réalisation ? Quelle est la part des caractéristiques de la langue maternelle et celle d'autres facteurs tels ceux relevant de principes universels des systèmes phonologiques des langues ? Peut-on trouver, dans cette problématique de l'acquisition des clusters, des éléments propres à la structuration de l'interlangue et/ou capables de rendre compte des mécanismes du fonctionnement du langage humain en général ? Par une approche à la fois descriptive et expérimentale, la thèse tente de répondre à ces questions. La démarche retenue vise à mettre en évidence des éléments de la structure phonologique de l'interlangue à partir 1/ d'une étude descriptive et quantitative comparant les types de séquences consonantiques possibles dans la langue cible (le français) et dans la langue source (le vietnamien) ; 2/ d'analyses acoustico-perceptives des séquences consonantiques de la langue source en prenant en compte la syllabe et ses frontières ; 3/ d'analyses menées sur la perception et production des clusters et autres séquences de consonnes de la langue cible (le français) par des apprenants vietnamiens. Dans un cadre théorique liant perception et production des sons du langage, phonologie et phonétique, la thèse propose un ensemble de résultats tout à fait intéressants et novateurs qui, discutés à la lumière des différentes théories et modèles d'acquisition des sons des langues étrangères, offrent des pistes solides pour le développement d'outils de technologie éducative capables de proposer des protocoles en phonétique corrective tels que stratégies de récupération des gestes (entraînements) et évaluation des performances des apprenants.
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La perception du voisement en français: investigations comportementales et électrophysiologiques du processus de spécialisation phonologique

Hoonhorst, Ingrid 15 May 2009 (has links)
Le travail a porté sur la perception du trait de voisement des consonnes occlusives en position initiale et dont l’indice acoustique principal est le Délai d’Etablissement du Voisement (DEV: délai entre la fin de l’occlusion de la consonne et le début des vibrations des cordes vocales; VOT en anglais). <p>Une première étude a concerné la ‘bascule phonologique’ c’est à dire le passage d’un mode de perception universel à un mode de perception phonologique spécifique à la langue. L'analyse des variations du rythme cardiaque de nourrissons francophones exposés à des syllabes /də/ et /tə/ variant sur un continuum de DEV a montré une sensibilité aux frontières universelles (-30 et +30 ms de DEV) à 4 mois et à la frontière phonologique du français (0 ms de DEV) à 8 mois. <p>L'objectif d'une autre étude a été de déterminer si la maturation de la perception du voisement était liée à l’apprentissage de la lecture ou si elle résultait d’une maturation cognitive plus globale. Des enfants de 5, 6 ,7 et 8 ans ainsi que des adultes francophones ont été soumis à des tâches d’identification et de discrimination pour trois types de continua différents :voisement (syllabes (/də/ et /tə/) ;couleurs (jaune et vert) et expressions faciales (joie-peur). Alors que la perception catégorielle des couleurs était présente dès 5 ans, le développement de la perception des expressions faciales était plus tardif et similaire à celui du voisement, ce qui suggère que ce dernier ne dépend pas de la lecture. <p>Par ailleurs, les potentiels auditifs évoqués par la présentation des syllabes /də/ et /tə/ dont le DEV variait entre -75 et +75 ms ont été enregistrés chez des adultes francophones. L’analyse de la morphologie (simple vs double pic) de deux sous-composantes de la N100 (N1b et Na), a montré chez ces sujets adultes une sensibilité résiduelle aux frontières universelles de voisement auxquelles les nourrissons de 4 mois étaient également sensibles. Par contre, aucune sensibilité résiduelle à la frontière phonologique du français n'est apparue. <p>Les implications théoriques de l’ensemble de ces résultats sont discutées à la lumière des modèles existants.<p> / Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Asymétrie fonctionnelle entre consonnes et voyelles de la naissance à l'âge de 6 mois : données d'imagerie cérébrale et de comportement / Functional asymmetry between consonants and vowels from birth to 6 months of age : cerebral imaging and behavioral data

Bouchon, Camillia 24 November 2014 (has links)
Consonnes et voyelles sont les deux catégories de sons qui composent la parole. Elles se distinguent à divers niveaux et notamment servent des fonctions linguistiques différentes. Cette asymétrie consonne/voyelle établie chez les adultes, a conduit Nespor, Peña et Mehler (2003) à suggérer un partage du travail dès la naissance, les consonnes facilitant l'acquisition des mots tandis que les voyelles aideraient à apprendre les règles de grammaire. La validité développementale de cette hypothèse est explorée par l'étude de ses origines chez les bébés français. Premièrement, nos études d'imagerie cérébrale optique montrent que consonnes et voyelles sont également traitées par les mécanismes précurseurs de l'apprentissage syntaxique à la naissance (Exp. 1 - 3). Deuxièmement, nos études sur la reconnaissance du prénom chez les enfants de 5 mois montrent une sensibilité à une modification vocalique (Alix/Elix) chez les bébés monolingues, mais pas à une modification consonantique en position initiale (Victor/Zictor) chez les bébés monolingues et bilingues, ou finale chez les monolingues (Luca/Luga; Exp. 4 - 9). Au stade des premiers mots, le traitement lexical privilégie donc les voyelles. Nos résultats contribuent à la compréhension des origines développementales de l'asymétrie fonctionnelle consonne/voyelle, et du rôle spécifique de la langue native dans son émergence. / Speech is composed of two categories of sound, i.e. consonants and vowels, which have different properties and serve different linguistic functions. This consonant/vowel asymmetry, which is established in adults, has led Nespor, Peña and Mehler (2003) to suggest a division of labor present from birth, whereby consonants would facilitate lexical acquisition while vowels would help to learn grammatical rules of language. We have explored the developmental validity of this hypothesis by studying its origins in French-learning infants. First, our optical brain imaging studies show that both consonants and vowels provide input for precursory mechanisms of syntax processing (Exp. 1 - 3). Secondly, our studies on own-name recognition at 5 months demonstrate sensitivity to a vowel mispronunciation in monolingual infants (Alix/Elix), but fail to show a reaction to a consonant mispronunciation in initial position (Victor/Zictor) for monolinguals and bilinguals, or in final position (Luca/Luga) for monolinguals (Exp. 4 - 9). Thus, vowels are a better input for lexical processing in first familiar words. Our results contribute to the understanding of the developmental origin of consonant/vowel functional asymmetry, hence the influence of the native input on its emergence.
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Etude aéraulique et aéroacoustique de la production de consonnes fricatives par modèle physique

Estienne, Olivier 24 September 2010 (has links) (PDF)
Lors de la prononciation de fricatives, l'interaction d'un écoulement turbulent complexe avec les articulateurs du conduit vocal est à l'origine d'un bruit aéroacoustique caractéristique. Cette thèse propose l'étude de ces phénomènes à partir d'un modèle physique du conduit vocal intégrant deux articulateurs importants. Basé sur une maquette intégrant un seul ou les deux articulateurs, un banc expérimental est conçu pour mesurer l'influence des différents paramètres du modèle sur l'écoulement d'air. Ensuite, une description théorique de cet écoulement suivant des hypothèses couramment utilisées dans la modélisation physique en parole est établie, en incluant les effets turbulents de cas connus d'écoulements en canal pour des géométries spécifiques. Les résultats théoriques et ceux des mesures sont confrontés afin de progresser dans la compréhension du comportement de l'écoulement en maquette. Enfin, l'analyse du bruit aéroacoustique vient compléter cette étude et permet d'établir la pertinence de notre modèle physique par comparaison avec les caractéristiques acoustiques des fricatives prononcées par des locuteurs.
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Le contrôle temporel des consonnes occlusives de l’alsacien et du français parlé en Alsace / Timing of plosives in Alsatian and French spoken in Alsace

Steiblé, Lucie 11 December 2014 (has links)
Les Alsaciens ont, quand ils parlent français, un accent caractéristique. Ce phénomène peut être considéré, au niveau de la production de la parole, comme une perturbation qui engendre un certain nombre de variations des formes phonétiques attendues en français, notamment au niveau de la gestion temporelle des consonnes occlusives. Dans une lecture fondée sur l’importance du geste en tant qu’unité de base en production de la parole, il est possible d’analyser la plasticité de la gestion temporelle des sujets parlants, spécifiquement dans le cadre du bilinguisme. En effet, les gestes sont accomplis dans le but d’atteindre des cibles, avec néanmoins un certain degré de liberté et de variabilité visible tant au niveau articulatoire qu’acoustique. Il s’agit de respecter certaines contraintes, permettant de considérer le système de production / perception de la parole comme un ensemble ayant pour objectif l’émergence de solutions linguistiquement viables. Nous avons mené trois expériences, concernant la gestion temporelle des occlusives. Différents indices acoustiques ont été analysés, propres à l’alsacien, au français parlé en Alsace et à la parole de locuteurs imitant l’accent des Alsaciens. Les résultats obtenus sont analysés dans le cadre de la Théorie de la Viabilité, qui permet de mettre au jour le fonctionnement du système de production / perception de la parole, entre perturbation et réajustement. / French spoken by Alsatians has a clearly distinct accent. This could be regarded, from a speech production standpoint, as resulting from a perturbation which entails a number of variations of expected phonetic forms in French, especially with regards to timing of stops. Premised on the assumption that viewing gestures as the basic units in speech production is essential, the plasticity of speakers’ productions, more specifically within the context of bilingualism, was analysed in this study. Gestures are executed with the aim of reaching targets, with some degree of observable flexibility and variability, both articulatory and acoustic. Some constraints need to be respected, with the view that speech production and perception, as a coupled system, is geared towards a common objective : enable linguistically viable solutions to emerge. Three experiments were conducted pertaining to the temporal organisation of stops. Acoustic cues unique to Alsatian, to French spoken by Alsatians and to French speakers imitating Alsatians were analysed. Obtained results, were rationalised within the Viability Theory in order to highlight speech functioning, with reference to production and perception, that is, between perturbation and readjustment strategies.
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Consonant gemination in West Greenlandic

Stefanelli, Alex Matthew 08 1900 (has links)
Ce mémoire analyse, à l’aide du Sérialisme Harmonique, un processus de gémination consonantique s’opérant à travers des frontières de morphème en groenlandais de l’ouest. Une partie intégrante de cette analyse se base sur les restrictions sur les formes de surface des consonnes géminées et le comportement général des consonnes chez les frontières de morphème. Le processus de gémination discuté implique l’assimilation consonantique régressive quand un affixe qui commence par une consonne se rattache à un stem qui se termine par une consonne. Un processus d’effacement consonantique en fin de stem s’opère dans le même contexte. Ces deux processus empêchent des groupes consonantiques d’apparaître dans des représentations de surface. Bien que la distribution de ces processus ne soit pas évidente, cette analyse propose une explication basée sur des mores flottantes qui déclenchent l’assimilation. En outre, l’analyse implémente une série d’opérations qui imposent des restrictions sur les représentations de surface des consonne géminées et établit une relation formelle entre ces représentations et leur position dans un morphème. L’objectif de ce mémoire est de proposer un exemple de comment une analyse plus moderne et unifiée de la grammaire du groenlandais pourrait être accomplie par le Sérialisme Harmonique. Alors que la majorité des travaux antérieurs sur la phonologie groenlandaise sont entièrement descriptifs ou impliquent des règles de réécriture ne pouvant pas être formellement reliées, ce mémoire suggère une approche à l’aide d’un cadre théorique sérial et basé sur des contraintes comme une option viable. / This thesis proposes an analysis in Harmonic Serialism of a cross-morpheme consonant gemination process in West Greenlandic. Central considerations to the analysis are surface restrictions on geminate consonants as well as general consonant behavior at morpheme boundaries. The gemination process at hand involves regressive consonant assimilation when a consonant-initial affix is introduced to consonant-final stem. This operates alongside a process of stem-final consonant deletion, with both processes serving as mutually exclusive strategies to prevent heterorganic consonant clusters from surfacing in West Greenlandic. While the distribution of these processes is not surface-apparent, it is explained through the proposal of unattached moras that function as triggers for assimilation. Additionally, the analysis implements a set of operations that impose restrictions on the output forms of geminate consonants and establishes a formal relationship between these output forms and their position within a morpheme. The objective of this thesis is to propose an example of how a more modern, unified analysis of West Greenlandic grammar could be modeled in Harmonic Serialism. While the majority of earlier works on West Greenlandic phonology are either purely descriptive in nature or involve rewrite rules that cannot share a formal relation or output goal, this thesis proposes an approach within a serial, constraint-based framework as a viable alternative.
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Etude des caractéristiques de la langue vietnamienne en vue de sa synthèse et de sa reconnaissance automatique. Aspects statiques et dynamiques

Nguyen, Viet Son 15 December 2009 (has links) (PDF)
Le travail présenté dans le cadre de cette thèse vise à étudier de manière approfondie les caractéristiques des voyelles longues et brèves et des consonnes finales du vietnamien, non seulement en statique mais aussi en dynamique, en calculant en particulier les vitesses de transitions formantiques. Deux ensembles consonnes voyelles ont été analysés : (C1)V1C2, avec C2 l'une des trois consonnes finales /p, t, k/ et (C1)V1V2 avec les voyelles longues et brèves correspondantes. L'objectif de l'analyse est de permettre la mise en évidence de caractéristiques spécifiques qui sont alors testées en synthèse. Pour étudier les voyelles longues, les voyelles brèves et les trois consonnes finales /p, t, k/ dans les contextes (C1)V1C2 et (C1)V1V2, nous avons fait deux corpus : un premier corpus avec quatre locuteurs vietnamiens pour étudier la partie centrale de la voyelle (la durée, les formants F1, F2, F3), les transitions V1C2 et V1V2 (durées de transition, pentes des transitions formantiques, valeurs du début de la transition formantique), et la partie finale (durée de la semi-voyelle finale) ; un deuxième corpus avec huit locuteurs (quatre hommes et quatre femmes) nous a permis d'étudier l'équation du locus pour les consonnes finales /p, t, k/. A partir des résultats analysés, nous avons réalisé des tests statistiques et des tests de perception (avec dix auditeurs vietnamiens, cinq hommes et cinq femmes). Les résultats d'analyse, les résultats statistiques et les résultats perceptifs nous permettent de mieux comprendre la production des voyelles vietnamiennes et des trois consonnes finales vietnamiennes /p, t, k/ comme résumés ci-dessous : (1) Dans la langue vietnamienne, il y a trois séries de voyelles longues et brèves /a, ӑ/, /ɤ, ɤ̆/, /ɔ, ɔ̆/ qui sont acoustiquement proches dans le plan F1-F2, mais se distinguent par leur durée, les pentes des formants transitionnels et la durée de la semi-voyelle V2 (dans le contexte des syllabes V1V2). Les durées des transitions V1C2 et V1V2 ne varient pas en fonction de la nature de la voyelle longue ou brève. (2) Les trois consonnes finales /p, t, k/ se terminent par un silence sans burst. Pour les syllabes (C1)V1C2, en comparant les consonnes finales C2 dans un même contexte d'une voyelle précédente V1, bien qu'il n'y a aucune différence de leurs caractéristiques acoustiques statiques (la durée de la transition, et les valeurs au début de la transition formantique), leurs caractéristiques acoustiques dynamiques (la pente des formants transitionnels) sont significativement distinctes et permettent aux vietnamiens de reconnaitre ces trois consonnes finales. (3) Nous avons obtenu les équations du locus avec une linéarité excellente et un bon regroupement des points autour des droites de régression. Les lieux d'articulation des 3 consonnes finales occlusives /p, t, k/ sont bien distincts. On ne trouve aucun effet du ton sur les équations du locus des consonnes finales. Les résultats de ces travaux phonétiques sont ensuite validés à l'aide des systèmes de synthèse (SMART (Synthesis with a Model of Anthropomorphic Region and Tract) et DRM (Distinctive Region Model)).
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Musique et langage: spécificités, interactions et associations spatiales / Music and language: specificities, interactions and spatial associations

Lidji, Pascale 30 April 2008 (has links)
L’objectif de ce travail était d’examiner la spécificité fonctionnelle du traitement et des représentations des hauteurs musicales. À cette fin, ce traitement a été comparé à celui des phonèmes de la parole, d’une part, et aux associations spatiales évoquées par des séquences ordonnées, d’autre part. Nos quatre études avaient pour point commun d’adapter à un nouvel objet de recherche des méthodes bien établies en psychologie cognitive. Ainsi, nous avons exploité la tâche de classification accélérée (Etude 1) de Garner (1974), l’analyse des conjonctions illusoires en mémoire (Etude 2), l’additivité de la composante mismatch negativity (MMN) des potentiels évoqués (Etude 3) et l’observation d’associations spatiales de codes de réponse (Etude 4).<p>Les trois premières études, menées chez des participants non-musiciens, portaient sur la spécificité de traitement des hauteurs par rapport à celui des phonèmes au sein de stimuli chantés. Les deux premières études ont mis en évidence un effet surprenant de la nature des phonèmes sur leurs interactions avec le traitement des mélodies :les voyelles apparaissaient plus intégrées à la mélodie que les consonnes. Ceci était vrai à la fois lors du traitement en temps réel de non-mots chantés (Etude 1) et au niveau des traces en mémoire de ces mêmes non-mots (Etude 2, utilisant une tâche de reconnaissance à choix forcé permettant la mise en évidence de conjonctions illusoires). Cette dissociation entre voyelles et consonnes quant à leur intégration avec les traitements mélodiques ne semblait pas causée par des caractéristiques acoustico-phonétiques telles que la sonorité. Les résultats de la troisième étude indiquaient que les MMNs en réponse à des déviations de hauteur et de voyelle n’étaient pas additives et que leur distribution topographique ne différait pas selon le type de déviation. Ceci suggère que, même au niveau pré-attentionnel, le traitement des voyelles n’est pas indépendant de celui des hauteurs. <p>Dans la quatrième étude, nous avons comparé le traitement des hauteurs musicales à un autre domaine :la cognition spatiale. Nous avons ainsi montré que les non-musiciens comme les musiciens associent les notes graves à la partie inférieure et les notes aiguës à la partie supérieure de l’espace. Les deux groupes liaient aussi les notes graves au côté gauche et les notes aiguës au côté droit, mais ce lien n’était automatique que chez les musiciens. Enfin, des stimuli musicaux plus complexes (intervalles mélodiques) n’évoquaient ces associations spatiales que chez les musiciens et ce, uniquement sur le plan horizontal.<p>Ces recherches contribuent de plusieurs manières à la compréhension de la cognition musicale. Premièrement, nous avons montré que les consonnes et les voyelles diffèrent dans leurs interactions avec la musique, une idée à mettre en perspective avec les rôles différents de ces phonèmes dans l’évolution du langage. Ensuite, les travaux sur les représentations spatiales des hauteurs musicales ouvrent la voie à un courant de recherche qui aidera à dévoiler les liens potentiels entre habiletés musicales et spatiales.<p>/<p>The purpose of this work was to examine the functional specificity of musical pitch processing and representation. To this aim, we compared musical pitch processing to (1) the phonological processing of speech and (2) the spatial associations evoked by ordered sequences. The four studies described here all use classical methods of cognitive psychology, which have been adapted to our research question. We have employed Garner’s (1974) speeded classification task (Study 1), the analysis of illusory conjunctions in memory (Study 2), the additivity of the mismatch negativity (MMN) component of event-related potentials (Study 3), as well as the observation of spatial associations of response codes (Study 4).<p>The three first studies examined, in non-musician participants, the specificity of pitch processing compared to phoneme processing in songs. Studies 1 and 2 revealed a surprising effect of phoneme category on their interactions with melodic processing: vowels were more integrated with melody than were consonants. This was true for both on-line processing of sung nonwords (Study 1) and for the memory traces of these nonwords (Study 2, using a forced-choice recognition task allowing the occurrence of illusory conjunctions). The difference between vowels and consonants was not due to acoustic-phonetic properties such as phoneme sonority. The results of the third study showed that the MMN in response to pitch and to vowel deviations was not additive and that its brain topography did not differ as a function of the kind of deviation. This suggests that vowel processing is not independent from pitch processing, even at the pre-attentive level.<p>In the fourth study, we compared pitch processing to another domain: spatial cognition. We showed that both musicians and non-musicians map pitch onto space, in that they associate low-pitched tones to the lower spatial field and high-pitched tones to the higher spatial field. Both groups of participants also associated low pitched-tones with the left and high-pitched tones with the right, but this association was automatic only in musicians. Finally, more complex musical stimuli such as melodic intervals evoked these spatial associations in the horizontal plane only in musicians.<p>This work contributes to the understanding of music cognition in several ways. First, we have shown that consonants and vowels differ in their interactions with music, an idea related to the contrasting roles of these phonemes in language evolution. Second, the work on the spatial representation of pitch opens the path to research that will help uncover the potential links between musical and spatial abilities.<p> / Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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