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Le parcours de Patrick Straram et son inscription dans le roman La faim de l'énigme

Martel, Xavier January 2009 (has links) (PDF)
Dans le présent mémoire, nous avons voulu démarquer le parcours de Patrick Straram le Bison ravi des divers mouvements auxquels il fut associé et montrer l'inscription de sa trajectoire particulière dans son roman La faim de l'énigme. Pour ce faire, nous avons eu recours à la biographie et à l'herméneutique, préférant la plupart du temps donner la parole à l'auteur plutôt qu'à ses commentateurs. La ligne suivie par sa trajectoire s'est peu à peu définie à mesure que la pensée des groupes auxquels Straram a été associé se précisait. L'hypothèse de départ était que Straram, bien qu'il soit associé à l'Internationale lettriste, à l'Internationale situationniste et au mouvement contre-culturel, proposait une réflexion différente de celle de ces mouvements. L'analyse de sa pensée et de ses pratiques a démontré que Straram était irréductible à tous groupements idéologiques et que ses textes ne cadraient jamais complètement dans aucun genre. Nous avons voulu mettre en évidence que c'est dans ses pratiques de la vie quotidienne, comme la dérive, l'expérience du jeu et les excès en tous genres, que Straram pouvait être lié à ces groupes, et non pas dans ses réflexions qui ont toujours débordé leurs cadres théoriques. Sa pensée a toujours été décalée d'une ligne éditoriale stricte. Elle est par essence marginale, tout en ayant absolument besoin d'un groupe pour s'exprimer, sinon elle deviendrait purement individualiste et perdrait de sa force. Straram semble chercher à exprimer l'individualité à l'intérieur d'un collectif. Le constat général qui s'est imposé est que sa pensée n'est pas centrée, mais éclatée, donc plurielle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Patrick Straram le Bison ravi, Internationale, Lettriste, Situationniste, Contre-culture, Autobiographie.
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Les bénéfices issus du travail en économie sociale : le point de vue des femmes, cheffes de famille monoparentale, qui sont en emploi au sein d'entreprises d'économie sociale en aide domestique (EÉSAD) de la Gaspésie

Hudon, Marie-Claude January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire recueille le point de vue de dix (10) femmes, chefs de famille monoparentale, sur les bénéfices qu'elles retirent de leur emploi dans trois (3) entreprises d'économie sociale en aide domestique (EÉSAD) de la Gaspésie. Avec le témoignage de ces mères seules, nous voulons poursuivre la réflexion sur le potentiel du travail d'économie sociale à combattre la pauvreté des femmes. Compte tenu des nombreux obstacles à leur intégration socioprofessionnelle et des contraintes particulières à la région, nous avons cherché à connaître par le biais d'entretiens semi-dirigés quelle était la perception de travailleuses gaspésiennes à l'égard de leur situation en emploi et de leurs conditions de vie. Aussi, depuis la Marche du Pain et des Roses, intervenant(e)s et chercheur(e)s s'interrogent sur la capacité de l'économie sociale à réduire la misère au sein de la population féminine. En ce sens, notre recherche contribue à accroître la compréhension des pratiques et des effets du travail en économie sociale. Avec les informations recueillies auprès de notre groupe de répondantes, nous constatons que les conditions de vie de la majorité d'entre elles se sont améliorées depuis leur embauche dans une EÉSAD. Cependant, les bénéfices de l'emploi se révèlent trop souvent insuffisants. Ainsi, en dépit des gains réalisés, divers facteurs responsables de la pauvreté subsistent, occasionnant des difficultés pour ces femmes. La faiblesse des salaires est un exemple. À travers l'expérience de nos répondantes, nous comprenons que l'économie sociale ne peut à elle seule mettre un frein à l'appauvrissement des femmes. Sur ce plan, les résultats de notre recherche rejoignent les résultats de nombreux autres travaux réalisés sur la question. Ils éclairent aussi le sens et la portée des revendications des groupes de femmes concernant leur conception de l'économie sociale. Soulignons, entre autres, que la situation de nos répondantes confirme que la participation de l'État et de l'entreprise privée s'avère indispensable dans la lutte contre la pauvreté. Enfin, le témoignage de nos répondantes permet d'identifier des lacunes au niveau des pratiques concrètes en économie sociale qui ont déjà fait l'objet de critiques par des chercheur(e)s. À cet égard, le point de vue des femmes, chefs de famille monoparentale, révèle des pistes de solution concernant l'intégration et le maintien en emploi des mères seules. Notons par exemple la flexibilité des horaires qui satisfait aux attentes en matière de conciliation travail-famille. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, Monoparentalité, Économie sociale, Bénéfices, Région, Gaspésie, Entreprise d'économie sociale en aide domestique.
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L'articulation des savoirs en milieu interculturel : le cas des médecines moderne et traditionnelle autour du VIH-SIDA au Burkina Faso

Blanche, Charlotte 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire, s'intéresse à la pluralité des compréhensions et des actions qui entourent la maladie du VIH-SIDA au Burkina Faso. Caractérisés grossièrement, ces différents savoirs se divisent en deux catégories antagonistes: un savoir traditionnel, local et un savoir biomédical, moderne, venu de l'occident avec la colonisation. En considérant les institutions hospitalières comme des organisations, nous proposons de faire appel aux théories managériales, notamment dans le champ de la gestion des connaissances pour comprendre comment peuvent se partager ces différents savoirs. La théorie de Nonaka qui voit dans le partage des connaissances une source d'innovation technique, mais aussi sociétale nous servira de modèle pour comprendre et observer l'articulation des connaissances en milieu interculturel. Nous nous attacherons au terrain spécifique de la ville de Bobo Dioulasso au Burkina Faso où le gouvernement tente justement d'institutionnaliser la mise en commun des savoirs biomédicaux et traditionnels afin de répondre plus adéquatement aux besoins de la population burkinabè. Plus précisément une série de 19 entrevues et un mois d'observation sur place alimentent notre compréhension du sujet. Nous tenterons enfin, dans ce cas particulier de modéliser une articulation optimale des connaissances, notamment via l'observation complémentaire et comparée d'une équipe de médecins qui en France interviennent auprès d'immigrés et revendiquent l'existence d'étiologies multiples. ______________________________________________________________________________
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Le rap américain, stop ou encore : la naissance, la vie et la mort possible du mouvement hip-hop, une histoire en 3 temps : rapsters, gangsta, bling-bling

Dumont-Poupart, Marie-Catherine 05 1900 (has links) (PDF)
La culture est universellement industrialisée avec ces réseaux de mondialisation et son économie productiviste. Le rap comme mode d'expression ne fait pas exception à cette généralité par ses pratiques et ses productions. Nous nous sommes intéressés au mouvement hip-hop américain de ses balbutiements dans les années 1970 jusqu'à aujourd'hui. Il a traversé trois phases principales que nous décrivons comme rapster, gangsta et bling qui ont chacune leurs propres mutations et dérives. Notre réflexion se veut interprétative et exploratoire d'un phénomène dans ses articulations par rapports aux médias et au monde des communications et plus largement dans ses rapports sociaux et ses relations de pouvoir qui la traversent et qu'elle informe. C'est une étude de la culture rap en tant que production d'identités d'appartenance et de son récent basculement dans la sphère marchande. Le rap est devenu un divertissement de masse grand public mais son identité première demeure liée au social et au politique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Musique, Culture, Race, Identité sociale, Identité politique, Industrie de la culture, Capitalisme, Action politique, Résistance, Changement.
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Acceptation ou tolérance du troisième genre à Juchitán? : étude féministe des transformations sociales produites par l'émergence d'actrices-sujets muxes-femmes

Gauvin, Marie-Ève 05 1900 (has links) (PDF)
À Juchitán, les muxes forment une communauté du « troisième genre » - ni homme ni femme traditionnellement tolérée à l'intérieur de cette société autochtone zapotèque. Leur existence revêt un intérêt pour le travail social et les études féministes, car elle questionne les normes de la construction binaire du sexe, du genre et de l'hétérosexualité. Cette recherche qualitative s'intéresse à la montée de l'intolérance sociale envers les muxes-femmes. Cette intolérance s'expliquerait par le lien entre leurs pratiques homosexuelles et le VIH/sida ainsi que la féminisation du « troisième genre ». Les muxes-femmes s'impliquent depuis 15 ans dans des actions collectives de lutte au VIH/sida et je les ai rencontrées afin de savoir comment elles perçoivent les transformations de la tolérance sociale à leur égard. J'ai passé trois mois sur le terrain à Juchitán et dans ses environs, entre février et mai 2009. J'ai procédé à la cueillette de données par l'observation participante et la réalisation de neuf entretiens semi-dirigés individuels avec des muxes-femmes qui participent, à des degrés variables, à des actions collectives. Les données issues de cette recherche qualitative, ont été collectées puis analysées à la lumière des théories de la (dé)construction du genre (féminisme radical, postructuralisme et queer) et par une théorie de l'action collective (re-construction du Sujet en acteur-sujet). Ces ancrages théoriques m'ont permis d'identifier une « praxis de transformation de la tolérance sociale », singulière et propre à ce contexte culturel. Étape par étape, à travers cette praxis, les muxes-femmes suivent un « processus d'émergence en tant qu'actrices-sujets ». Les résultats révèlent que la subjectivation politique, à travers leur participation à des actions collectives multiples, a permis aux muxes-femmes de transformer positivement l'attitude, les comportements, ainsi que les perceptions des gens de leur environnement social. À travers leur praxis, les muxes-femmes se sont rendues visibles et audibles. Malgré tout, il demeure des résistances dans la communauté quant à l'acceptation complète et le traitement égalitaire. Ces actions collectives solidarisent les muxes-femmes et consolident des alliances tant au niveau national, qu'international. Actuellement, elles font face aux défis d'éviter la rupture intergénérationnelle et d'assurer la pérennité des actions par la passation des savoirs et des pouvoirs. Trois éléments fondamentaux sont à retenir : 1) l'expérience passionnante de l'immersion dans la communauté étudiée pour mener une recherche féministe; 2) la richesse et la spécificité du cadre culturel où se déploient des actions collectives de groupes minoritaires ; et 3) le changement social s'opère une étape à la fois de la première affirmation - acte de visibilité ou parole partagée - à la coordination d'un rassemblement international. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : troisième genre, muxe femme, genre, action collective, tolérance, observation participante, acteur sujet, subjectivation politique, féminisme
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La féminisation du SIDA en Afrique subsaharienne : les politiques de lutte contre le SIDA et leur prise en compte du genre

Kimmel, Elisabeth 03 1900 (has links) (PDF)
Le sida est une des plus graves crises à laquelle l'humanité a jamais dû faire face. Il ne s'agit pas seulement d'un problème d'urgence, mais en même temps d'un problème de développement à long terme. Les femmes africaines sont les plus exposées au risque d'infection. Pour changer cette tendance à la féminisation de la maladie, il est nécessaire de s'attaquer au facteur principal qui contribue à la vulnérabilité des femmes - les inégalités entre les sexes. L'intégration du concept genre dans les politiques de lutte contre le VIH/sida, afin de changer les rapports sociaux inégaux entre les hommes et les femmes dans de nombreuses sociétés, est d'une importance primordiale pour arrêter la propagation rapide de l'infection du VIH. L'engagement politique des institutions internationales et des pays touchés s'est de plus en plus accru. Mais, l'existence de politiques ne se traduit pas nécessairement en une action efficace. L'intégration du genre dans les réponses nationales et internationales au sida s'avère difficile. Bien que les discours politiques des institutions internationales et des gouvernements prennent en compte le problème de la féminisation du sida, l'intégration du genre ne dépasse que très rarement le stade du discours. Pour des raisons d'exclusion économique, sociale et culturelle, les stratégies actuelles de prévention du VIH ne sont pas réalistes pour un grand nombre de femmes puisqu'elles ne sont souvent pas en mesure de négocier avec leur partenaire des relations sexuelles sans risque. L'analyse des ripostes internationales et nationales nous montre que souvent, les approches utilisées reproduisent la construction sociale des inégalités de rapports entre hommes et femmes, ce qui rend les femmes encore plus vulnérables au VIH/Sida. Pour être efficace, une politique de lutte contre le sida doit être basée sur une approche à plusieurs facettes, qui est adaptée au genre, qui crée des relations plus égales entre les hommes et les femmes et qui vise l'empowerment des femmes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sida, Intégration du genre, Afrique subsaharienne, Institutions internationales
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L'administration du secours direct durant la crise des années 1930 à Montréal : les enquêtes de 1937

Daigle, Sylvie 07 1900 (has links) (PDF)
Dans la société montréalaise du début du siècle, les années qui couvrent la Crise économique sont généralement marquées par les mauvaises conditions de vie des populations ouvrières. De nombreux ouvrages décrivent ces mauvaises conditions de vie. Cependant, les contraintes administratives liées à cette situation économique difficile, spécialement en milieu urbain et industriel, ont amené l'émergence de structures de soutien financier, notamment l'instauration du secours direct. Les différents organismes de charité présents au début de la crise, et même avant pour plusieurs d'entre eux, ont pris en charge le secours aux plus démunis de la population. Dépassés par la lourdeur de la tâche, les organismes sociaux et religieux sont incapables de soutenir à eux seuls la population nécessiteuse. Les instances gouvernementales doivent prendre le relai. Financé par les paliers gouvernementaux fédéral et provincial, c'est au municipal que revient la tâche de distribuer le secours direct, selon ce qui était prescrit à l'Acte de l'Amérique du Nord Britannique. L'implantation de cette mesure d'aide financière a des impacts importants sur l'administration de la ville et sur son système; de nombreuses questions sont ainsi soulevées sur la manière la plus rentable pour réussir à faire cette distribution. La ville de Montréal s'est donc retrouvée avec l'obligation d'aider la population à traverser ces durs moments. La Commission du chômage de Montréal a donc été créée précipitamment en 1933 puis modifiée en 1934 pour mieux répondre aux différentes obligations administratives afin de pouvoir recevoir l'aide gouvernementale versée pour les sans-emploi. Durant les années 1936- 1937, des plaintes sont formulées au conseil de la ville et dans les quotidiens de l'époque, particulièrement envers le dirigeant de cette commission, le général Panet et envers son administration. Deux enquêtes seront menées pour faire la lumière sur la gestion de la distribution du secours direct, l'une municipale nommée par le conseil et menée par l'échevin Brien et une seconde mise en place par les autorités gouvernementales et menée par l'enquêteur Aubé de la Sûreté provinciale. Ces deux enquêtes nous permettent de mieux comprendre les contraintes administratives liées à la distribution du secours direct et les décisions qui seront prises par la suite. Cette idée de remettre de l'argent sans qu'aucun travail n'y soit associé, est plutôt contraire à la mentalité de l'époque et pourtant elle s'avère essentielle pour la survie de nombreuses familles. Une grande distinction doit être faite entre cette mesure de contrôle social qui doit rester temporaire et la charité qui est nécessaire dans certains cas et pour une plus longue durée. Pour avoir une gestion plus efficace, c'est au niveau de l'administration du secours direct que des changements doivent être apportés pour la rendre plus efficace et moins couteuse à opérer. Certaines conclusions viennent mentionner le manque d'uniformité dans la mise en application de cette aide; cette mesure locale est une mesure sociale qui doit être prise au sérieux par les autorités gouvernementales. Cette mesure devrait être mieux définie pour une application commune à l'échelle nationale, car elle est directement liée à l'emploi et donc à l'économie qui elle est quant à elle gérée par des mesures centrales et nationales. Le maire de Montréal va procéder rapidement à des changements dans son administration afin d'améliorer la situation de son administration, bien que les deux enquêtes ne soient pas terminées. Ces dernières ne seront jamais revues en profondeurs puisque les changements opérés dans l'administration de la ville n'attendent pas leurs conclusions pour agir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : assistance, Montréal, Commission chômage de Montréal, secours direct, enquête provinciale, commission d'enquête municipale
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Gouvernance du secteur minier et enjeux de développement en République démocratique du Congo

Mazalto, Marie January 2010 (has links) (PDF)
La République démocratique du Congo est l'un des pays africains les plus riches en ressources naturelles, notamment minières. Ce pays est cependant pris dans une spirale de paupérisation qui n'est pas sans lien avec les modes de gestion de ses ressources minières. A partir de 2002, le secteur minier, présenté comme un levier privilégié de croissance par les institutions financières internationales (IFI), est placé au centre de la stratégie nationale de « lutte contre la pauvreté ». Ainsi, dans le cadre des programmes de développement, les IFI impulsent une réforme rapide et en profondeur du secteur minier congolais, présentée comme une alternative pour « assainir » la gouvernance, renforcer « l'efficacité de l'Etat » et attirer les investisseurs privés. Processus d'opérationnalisation de politiques développées à un niveau international, la réforme étudiée permet d'effectuer un retour sur les concepts et outils utilisés par les IFI et la Communauté internationale, dans la stratégie de promotion d'une « bonne gouvernance » et de « lutte contre la pauvreté » dans le secteur minier congolais. Le cadre d'analyse, élaboré autour du concept de « gouvernance » permet d'effectuer un retour historique et théorique sur l'évolution des politiques de développement des IFI depuis les années 1980. Cette recherche consiste à évaluer dans quelle mesure le processus de réforme des cadres légaux et institutionnels du secteur minier congolais est en mesure d'impulser une évolution des pratiques et une amélioration des conditions de vie des populations. Un repérage des différentes catégories d'acteurs-bailleurs, gouvernement, investisseurs, société civile-, permet, d'une part, d'analyser la nature et l'envergure de leur engagement dans le processus de réforme; de l'autre de mettre à jour le processus d'élaboration, d'adoption et les premières phases de sa mise en oeuvre. L'étude détaillée du contenu de la loi minière de 2002 révèle une stratégie de libéralisation, assortie d'une harmonisation des normes du secteur sur les standards internationaux du secteur minier. Elle se caractérise essentiellement par un allègement de la fiscalité pour les investisseurs, la privatisation des entreprises publiques, l'introduction de standards environnementaux couplée à une approche du développement social basée sur un système de redistribution décentralisé des revenus. L'étude des impacts économiques, sociaux et environnementaux de l'exploitation minière dans les provinces de Kinshasa, du Kasaï, du Katanga et des Kivu permet d'illustrer et de caractériser les évolutions des pratiques sur la période 2002-2008. Plusieurs années après la rénovation du cadre légal et institutionnel, la participation du secteur minier à la dynamique de développement s'avère décevant. La loi minière de 2002 demeure mal connue et très partiellement appliquée. La réforme du secteur industriel ne favorise pas le retour massif prévu des investissements. Le secteur « artisanal », qui selon la Banque mondiale, assure 90 % de la production minière congolaise, continue à échapper au contrôle de l'Etat. Le prolongement des impacts négatifs, non contrôlés, de l'activité minière -violation massives des droits humains, dégradation des conditions sociales et de l'environnement-met à l'épreuve un processus de réforme qui n'a pas débouché sur une véritable réforme des pratiques. En impulsant une réforme destinée à « rationaliser » les modes de régulation à partir d'une redéfinition du rôle et statut de l'Etat, les IFI semblent avoir privilégié une approche « top-down » qui néglige les spécificités historiques, culturelles, sociales et politiques d'un pays encore marqué par plusieurs décennies de dictature, trois guerres fratricides et des conflits armés qui déstabilisent l'Est du pays. Présentée, par la Banque mondiale, comme un outil de gouvernance technique et gestionnaire, la réforme initiée illustre la dimension éminemment politique de réformes impulsées au nom de l'objectif de « bonne gouvernance ». En définitive, cette étude montre qu'au delà du cadre légal de la « bonne gouvernance » impulsé par les IFI, ce sont les enjeux de partage des pouvoirs et des responsabilités entre les différentes catégories d'acteurs qui nécessitent d'être clarifiés pour envisager convertir ce processus de réforme en un véritable outil de politique au service du développement.
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Inner city montréalais et banlieue parisienne, politiques et stratégies de lutte contre la pauvreté urbaine : la politique de la ville à Hochelaga-Maisonneuve (Canada) et Saint-Denis (France), années 1960-début des années 2000

Bréville, Benoît 01 1900 (has links) (PDF)
Aucun résumé disponible ______________________________________________________________________________
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Corruption publique : facteurs institutionnels et effets sur les dépenses publiques

Delavallade, Clara 25 October 2007 (has links) (PDF)
Dans cette thèse, nous analysons les sources et les implications de plusieurs formes de corruption administrative et législative. Nous proposons d'abord une analyse de l'impact de la corruption sur la structure des dépenses publiques, qui n'a jusqu'ici fait l'objet que d'études consacrées à un ou deux secteurs en particulier. À partir d'une analyse économétrique portant sur une soixantaine de pays et pour l'ensemble des secteurs d'intervention de l'État, nous montrons que la corruption favorise les dépenses en capital physique au détriment des dépenses en capital humain. Nous examinons ensuite les fondements théoriques de cette distorsion : la qualité du système juridique et le degré de concentration du pouvoir politique influencent le niveau de corruption et la nature de cette distorsion qui, dans tous les cas, affaiblit la croissance. Nous nous concentrons ensuite sur l'étude des pratiques de corruption des entreprises. Une analyse fondée sur des données originales collectées au Maghreb révèle que la corruption constitue un recours pour des firmes en perte de compétitivité, souffrant d'une insécurité juridique (pour la corruption législative) et pratiquant la fraude fiscale (pour la corruption administrative). Cependant, au-delà d'un certain degré de fraude fiscale, les entreprises réduisent leur offre de corruption. Ces résultats remettent partiellement en cause d'autres études portant sur les pays en transition – que nous actualisons – et sur l'Ouganda.<br />Enfin, sur la base de ces résultats et de la littérature, nous proposons une lecture critique du processus de réforme de la gestion budgétaire au Burkina Faso, et nous montrons que la lutte contre la corruption au niveau budgétaire se heurte notamment à un contrôle peu efficace et à une insuffisante répartition des pouvoirs.

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