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La cattiva strada : linguaggi, scenari e rappresentazioni della protesta giovanile tra usa ed europa nel lungo sessantotto / La mauvaise route : langages, scénarios et représentations de la contestation juvénile des « longues années 68 » entre l’Europe et les Etats-Unis / The bad road : languages, scenarios and representations of the "long Sixties" juvenile challenge between Europe and the United States

Fucci, Carolina 06 June 2015 (has links)
Centrée sur le contexte des « longues années 68 », la thèse porte sur les raisons et le déroulement de la protestation juvénile entre les Etats-Unis et l’Europe, à partir du début des années Soixante jusqu’à la moitié de la décennie suivante. Il s’agit d’une période durant laquelle les pays développés connaissent une transformation sans pareil, marquée par l’élargissement de la société de consommation de masse et par le progrès frappant dans le domaine de la communication. La recherche vise surtout à éclairer deux questions principales : définir le rôle joué par la contre-culture dans la vague révolutionnaire et encadrer la dimension internationale du mouvement. Ce travail est donc divisé en deux parties : la première aborde les causes et l’esprit de la contre-culture à partir de ses racines américaines, tandis que la deuxième partie sera centrée sur les agitations étudiantes dans les pays de référence. En ce qui concerne les acteurs de la mobilisation, la recherche porte sur trois sujets principaux : les groupes undergrounds, le mouvement étudiant international et la révolte italienne de Soixante-dix-sept. Il s’agit de trois sujets qui représentent trois phases distinctes dans la chronologie du « cycle de protestation », un cycle qui se déroule dans un récit déchiqueté où on assiste à un changement continu de paradigme. Malgré cette inconstance fondamentale, il subsiste des mots d’ordre qui occupent une place privilégiée dans la mentalité des activistes : anti-autoritarisme, égalitarisme, répression, droit, révolution restent les nœuds théoriques les plus significatifs de la contestation dans le milieu juvénile, étudiant et également ouvrier. / Centred on the political and cultural context of the “long Sixties”, this work examines the reasons and the dynamics of social movements between USA and Europe, focusing on the period from 1960 to the mid-1970s. It was a period of great transformations where the affluent societies witnessed an explosive growth both in social field and in technological domain. This thesis aims above all to understand two main issues: the role counterculture played in the war protest and civil rights movement and the international dimension of this phenomenon. Thus, this research is divided into two parts: the first section concerns with the underground movement beginning with its American roots while the second part is dedicated to the student movement thought an international perspective. Concerning the social actors involved in the mobilisation, this work is focused on three main subjects: the counterculture groups, the several student movements and the militants of Italian 1977 revolt. It means to analyse three different moments in the “protestation cycle” of long Sixties that remains a tumultuous period of paradigm shifts. In spite of this instability, it is possible to indicate some keywords that characterise the spirit of the age: anti-authoritarianism, egalitarianism, repression, rights, and above all, revolution remain the more significant theoretical questions on which this work revolves.
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L’esthétique de l’engagement écologique : l’impensé des politiques environnementales

Hamarat, Yaprak 01 1900 (has links)
Depuis près de 40 ans, les designers n’échappent pas à la tournure politique de la crise écologique et aux outils normatifs qu’elle engendre pour concevoir notre rapport au monde. Dans ce champ professionnel, le concept de durabilité a été appliqué particulièrement au choix des matériaux et les normes qui en ont découlé ont tendu à consolider les propriétés esthétiques promulguées par le Mouvement moderne. Cette esthétique endémique, fortement uniformisante, anthropocentrée et anhistorique est à l’encontre du programme de changement promis par les politiques environnementales qui enjoint l’engagement citoyen, la construction du commun entre les individus, et aussi avec les autres, les non-humains. Les critiques exprimées contre le Mouvement moderne et l’environnementalisme ont pourtant montré que l’engagement écologique peut prendre forme dans une autre esthétique, une esthétique qui, en outre, défait la distinction entre nature et culture et conserve aux personnes une capacité d’agir nécessaire à la durabilité du monde. En posant un regard anthropologique sur l’esthétique, dans une perspective pragmatique et réaliste, cette thèse avance que l’engagement envers la cause écologique dépend de cette esthétique particulière. L’hypothèse est que l’engagement écologique est étroitement lié à la possibilité d’une esthétique de l’usure — capacité de la matérialité à se transformer, à porter l’usage et le temps. Afin de vérifier cette hypothèse, diverses formes d’engagement écologique ont été identifiées, et leurs propriétés esthétiques visuelles documentées. Une enquête photoethnographique a été réalisée entre 2014 et 2016 auprès de six individus, deux couples et quatre communautés engagés envers la cause écologique dans des milieux de vie urbanisés. Les terrains d’enquêtes comptent un squat activiste autogéré à Istanbul, un centre culturel et social habité autogéré à Berlin, un quartier autogéré à Copenhague, une habitation communautaire, des simplistes volontaires à Montréal et une autoethnographie performative effectuée à la lumière des pratiques observées sur le terrain. Une documentation photographique contextualisée par le biais d’un carnet de terrain a permis de décrire les propriétés esthétiques des lieux habités et des gestes posés au nom du souci écologique. Les résultats montrent que l’esthétique de l’usure est une qualité transversale de ces milieux de vie. Elle s’atteste dans la matérialité artificielle et naturelle, mais aussi gestuelle. Les résultats révèlent aussi douze autres propriétés esthétiques déterminantes de l’engagement écologique. Cette recherche permet de poser un regard critique sur les pratiques des designers adoptées au nom de la durabilité. Elle contribue à une compréhension plus riche des propriétés esthétiques oppressives, liberticides, écologiques et engageantes. L’une des particularités du design est sa capacité à agir sur l’esthétique du quotidien. Ces connaissances permettent aux designers et autres producteurs de l’environnement artificiel de considérer l’esthétique comme un levier d’action pour l’engagement et la transition écologique. Particulièrement, elles démontrent que l’esthétique est un élément clé des transformations sociales et culturelles, mais sa dimension anthropologique reste à explorer, à expérimenter et à légitimer. Enfin, ce travail aspire à éclairer, sur un plan théorique, le rapport entre l’esthétique et l’engagement, puis à sonder la possibilité d’une (contre)politique de l’artificiel pour améliorer les modes de production de demain. / In the last forty years, designers have not been immune to the political turn of the ecological crisis and the normative tools that it generated to design our relationship to the world. In this professional field, the sustainability has been applied particularly to the choice of materials and the standards created have tended to consolidate the aesthetic properties of the Modern Movement. This endemic aesthetic, highly standardizing, anthropocentric and ahistorical is opposite to the change promised by environmental policies which require citizen commitment, building a community between human beings, and also with others, non-humans. Criticisms against the Modern Movement and environmentalism showed that the ecological commitment can take shape in another aesthetic, an aesthetic which also defeats the distinction between nature and culture and preserves the agency of people for sustainability. Looking at aesthetic through an anthropological approach, from a pragmatist and realistic perspective, this thesis argues that the ecological commitment depends on this particular aesthetic. The hypothesis is that the ecological commitment is closely linked to aesthetics of wear - the ability of materiality (bodies and things) to transform, to show mark of uses and time. To verify this hypothesis, various forms of ecological commitment have been identified, and their visual aesthetic properties documented. A photo ethnographic survey was conducted between 2014-2016 with six individuals, two couples and four ecological communities, all settled in urban areas. The fieldwork includes a self-managed activist squat in Istanbul, a self-managed cultural and social center in Berlin, a self-managed neighborhood in Copenhagen, a communitarian house in Montreal, persons following the principles of simple living in Montreal and a self-ethnography performed in the light of ecological practices observed in these fieldworks. A photographic data collection contextualized through a field notebook allows to describe the aesthetic properties of those ecological places and the actions undertaken. The results show that the aesthetics of wear is a transversal quality of these environments. It was identified in artificial and natural materiality, but also in gestures. The analysis also reveals twelve other aesthetic properties crucial to ecological commitment. This research allows us to take a critical look at sustainable practices. It contributes to a richer understanding of oppressive and engaging aesthetic properties. Designers shapes the everyday aesthetics. The knowledge produced allows designers and the other producers of the artificial environment to consider aesthetics as a lever of action for commitment and ecological transition. In particular, it demonstrates that aesthetics is a key element of social and cultural transformations, but its anthropological dimension remains to be explored, tested and legitimized. Finally, this work aspires to contribute, on a theoretical level, to the relationship between aesthetics and commitment, and explore the possibility of a policy (or not) for artificial to improve our future production patterns.
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Actualiser le mythe de la bohème : suivi de Chimères

Dupont, Julien 01 June 2021 (has links)
Cette thèse en création littéraire est centrée sur le mot « bohème » et sur l’imaginaire que ce terme conjure. Le premier volet de la thèse, soit son aspect théorique, trace l’évolution de l’imaginaire qui auréole le mot « boesme » depuis ses origines gitanes jusqu’à son éclosion en symbole de l’écrivain. Malgré les déclarations répétées que « la bohème ne veut plus rien dire du tout », l’argument fondamental de cette thèse est que la « bohème » constitue une configuration mythique, à tendance initiatique, qui demeure pertinente aujourd’hui. Le deuxième volet, soit l’apport créatif de cette thèse, consiste en un court roman épisodique intitulé Chimères. Cette création actualise le mythe de la bohème en l'illustrant au sein d’histoires propres à notre époque, tout en calquant sa structure sur celle des Scènes de la vie de bohème d’Henry Murger (1851), roman central au mythe de la bohème littéraire. Le troisième et dernier volet constitue une réflexion sur l’évolution de cette thèse, sur le rôle caché des mythes dans nos vies ainsi que sur la transformation qu’ils opèrent sur nous. Combinant recherche universitaire et créativité subjective, cette thèse illustre et incarne un processus d’initiation. Passer d’une naïveté chimérique à une sagesse plus réaliste, céder le personnage au profit de la personne, c’est à la fois le processus et la fin de la bohème, soit l’atteinte de la transformation qu’elle recèle. Néanmoins, il résulte de ce travail la conclusion que, telle la jeunesse même, la bohème sera toujours apte à être régénérée et toujours sera-t-elle condamnée à passer.
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Comprendre l'émergence du film noir : une étude sociohistorique, esthétique et thématique

Gallant, Mathieu 20 April 2018 (has links)
Ce mémoire a pour but de mettre à jour les conditions d’émergence du film noir états unisien. Il mobilise des approches multiples, dont celles qui ont été proposées par Michèle Lagny dans son ouvrage intitulé De l’Histoire du cinéma : méthode historique et histoire du cinéma. Les conditions socioéconomiques des États-Unis ont été explorées, de même que l’industrie cinématographique des années 1940 et 1950. Se sont ajoutées des considérations thématiques et esthétiques susceptibles de révéler le caractère contre-culturel du film noir. Les conditions d’émergence et le caractère contre-culturel de trois mouvements européens, dont l’expressionnisme allemand, le réalisme poétique français et le néoréalisme italien, ont préalablement été étudiés. De cette manière, il a été possible de tisser une toile qui permet de comprendre en quoi les manifestations contre-culturelles au cinéma sont facilitées par un climat de crise. / Using an historical approach inspired by Michèle Lagny in her book De l’Histoire du cinéma : méthode historique et histoire du cinema, this thesis’s goal is to explore the context in which American film noir was born and how it is an example of counter-culture. In order to achieve this goal, the socioeconominal portrait of the 1940-50s United States of America was drawned, the state of the film industry of the same period was looked at and a thematic and aestethic study of film noir was done. The contexts and the counter-cultural nature of three European movements of the same period, German expressionism, French poetic realism and Italian neorealism, were initially studied. This way, it was possible to understand how counter-cultural manifestations are facilitated by a climate of crisis.
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À travers la flamme : de la contre-culture américaine au Glass Pipe Art Movement

Girard, Alexandre 11 November 2023 (has links)
L'objectif de ce mémoire est d'offrir une ethnographie d'une sous-culture artistique, celle des souffleurs de verre qui fabriquent des pipes destinées à la consommation de cannabis (Glass Pipe Art Movement). En me basant sur les concepts de sous-culture/contre-culture, de marginalité, de communauté virtuelle et de cooptation, je tente de comprendre comment cette culture artistique a pu se propager et quels changements potentiels touchent les pipe makers suite à la légalisation du cannabis au Canada. La recherche est fondée sur une enquête de terrain d'un peu plus de trois mois menée auprès de quinze pipe makers dispersés au Canada (Colombie-Britannique, Alberta, Manitoba, Ontario, Québec) et aux États-Unis (Eugene, Oregon). Mon observation a également été participante, vu que j'ai eu l'occasion d'être initié au soufflage de verre. La réflexion s'est concentrée sur le Glass Pipe Art Movement comme un mouvement artistique innovant à partir de la pratique du lampworking et associé à l'émergence d'un nouvel art world (Becker, 1982), qui est contraint de rester dans une zone grise en raison de l'illégalité de la consommation de cannabis. L'analyse s'est déployée en trois grands axes : l'identification sous/contre culturelle des artistes et leur marginalité revendiquée; le rôle des médias alternatifs dans la constitution de cet art world ; et enfin la cooptation commerciale de cette pratique à l'heure de la légalisation du cannabis. La réflexion finale porte sur la tension formulée par les pipe makers entre la légalisation de leur production et la perte d'authenticité potentielle de leur sous-culture. / The purpose of this dissertation is to offer an ethnographic study of an artistic subculture, the Glass Pipe Art Movement, featuring glass blowers who produce glass pipes to smoke cannabis. Using the concepts of subculture/counterculture, marginality, virtual community, and co-optation, I try to understand how this artistic culture has spread and what potential changes will affect pipe makers as a result of the legalization of cannabis in Canada. The research is based on a fieldwork that spanned just over three months conducted with fifteen pipe makers scattered across Canada (British Columbia, Alberta, Manitoba, Ontario, Quebec) and the United States (Eugene, Oregon). I also used participant observation, as I had the opportunity to be introduced to glassblowing. My analysis focuses on the Glass Pipe Art Movement as an innovative art movement based on the practice of lampworking and associated with the emergence of a new art world (Becker, 1982), which is confined to a gray area given the illegality of cannabis use. The analysis unfolds along three main axis: the subcultural/countercultural identification of the artists and their self-proclaimed marginality; the role of alternative media in the constitution of this art world; and finally the commercial co-option of this practice with the legalization of cannabis. The final reflection concerns the tension expressed by pipe makers between the legalization of their production and the potential loss of authenticity of their subculture.
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Harmonium : un projet artistique progressif et spirituel occulté par un récit d’affirmation nationale

Lessard, Guillaume 06 1900 (has links)
Ce mémoire propose un regard transdisciplinaire : historique, sociologique et musical sur Harmonium, un groupe culte de folk-rock progressif québécois des années 1970. Y sont étudiées la révolution musicale engendrée par l’arrivée du folk et du rock progressif au Québec ainsi que la mise en récit de l’œuvre et de l’histoire d’Harmonium. Les œuvres du groupe, les sources écrites d’époque (articles de journaux et de revues), l’histoire documentaire et l’histoire et la mémoire publiques y sont confrontées pour analyser les processus narratifs. D’abord, l’essor du groupe est situé dans les transformations de la scène musicale québécoise au cours des années 1960-1970. L’histoire d’Harmonium, entre 1972 et 1978, est ensuite reconstituée au travers des sources d’époque, articles scientifiques et biographies. Par la suite, les caractéristiques musicales des œuvres ainsi que les thèmes, valeurs et messages véhiculés par le groupe sont examinés. L’essor et le succès d’Harmonium sont ainsi réinterprétés au travers du développement de la scène musicale progressive internationale et de la popularisation de la contre-culture. Finalement, en regard de l’ambiguïté politique d’Harmonium dans les sources historiques, la prédominance des réinterprétations néonationalistes de son œuvre et de son histoire sont analysées selon un processus de mise en récit de l’histoire nationale. Il en ressort que la narration prédominante au sein de l’histoire et de la mémoire publiques semble assimiler le destin des artistes québécois à celui du peuple et de la nation. Dans le cas d’Harmonium, ce récit qui s’appuie principalement sur le nationalisme de Serge Fiori, la figure de proue du groupe, contribue à l’occultation du projet artistique spirituel, progressif, contre-culturel et « authentique » du groupe. / This study proposes a transdisciplinary point of view: historic, sociologic and musical to Harmonium, a Quebec preeminent progressive folk-rock group of the 1970s. This work is interested in the musical revolution that came with the birth of folk and progressive rock musical scenes in Quebec and in the narrative and symbols associated with the musical work and history of Harmonium. The group’s albums, the written sources of the time (articles in journals and magazines), the documentaries and the public history and memory are all examined and confronted in this research to study the historical narrative. To begin with, the rise of the group is contextualized in the transformations of Quebec’s musical scene in the 1960s-1970s. The history of Harmonium, situated between 1972 and 1978, is then reconstructed using historical sources, scientific articles and biographies. Thereafter, the musical characteristics, themes, values, ideals and messages of the group are examined. Harmonium’s emergence and success is then reinterpreted through the development of the progressive rock international musical scene and the popularization of the counter-culture. Finally, in light of the political ambiguity of Harmonium that the historical sources reveal, the neonationalist reinterpretations of its work and history is analyzed as a narrative process. This narration, which predominates in public history and memory, seems to assimilate the destiny of Quebec’s artists with the destiny of its people and its nation, therefore contributing to the occultation of Harmonium’s progressive, counter-cultural and “authentic” musical quest.
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Le heavy metal érigé en contre-culture dans le cadre du Record Labeling Hearing : une sous-culture en émergence entre stigmatisation et reconnaissance

Gendreau, Marc-Antoine 30 April 2014 (has links)
La thèse analyse un document intitulé Record Labeling Hearing (RLH) (1985), qui reprend dans son intégralité une séance qui s’est tenue au Congrès des États-Unis à propos du contenu jugé problématique de certains albums de musique. Au cœur de cette séance, se retrouve le Parents Music Resource Centre (PMRC), un groupe de pression qui voit le jour en 1984. D’après le PMRC, les albums avec des paroles traitant de sexe, de violence, d’occulte, de drogues et d’alcool méritent l’autocollant du « Parental Advisory : Explicit Lyrics » afin d’avertir les parents des thématiques abordées. La séance réunit des sénateurs du Congrès américain, les membres du PMRC et des alliés de ces derniers, dont la National Parent/Teacher Association (NPTA), ainsi que des représentants de l’industrie de la musique et trois artistes. Nous verrons dans la thèse qu’en fait, c’est le heavy metal que le PMRC et ses alliés visaient lors du RLH et non par exemple certains contenus transversaux à divers types d’albums de musique. A cette époque, la sous-culture du heavy metal était encore en émergence et pour tout dire bien fragile. En 1985, elle était même menacée de fragmentation en raison de la popularité de certains de ses sous-genres. Or, en présentant le heavy metal comme une contre-culture, le RLH a aidé ce genre musical à se constituer en véritable sous-culture.
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William S. Burroughs et le cinéma : expérimentations, présences, contaminations / William Burroughs and cinema : experimentations, presences, contamination

Clerc, Adrien 12 November 2015 (has links)
Cette thèse est une étude approfondie du rapport de William S. Burroughs au cinéma. William S. Burroughs, en collaboration avec Antony Balch, a produit entre 1961 et 1972 des courts-métrages expérimentaux aux formes de montage et de figuration radicales. Ces films, largement ignorés, constituent un pan essentiel du cinéma expérimental. Leur étude met en lumière l'évolution d'une pensée politico-esthétique de l'image chez Burroughs, une pensée voisine de celle de Guy Debord et qui influencera celle de Gilles Deleuze .Burroughs a également travaillé en tant qu'acteur : l'analyse de ses apparitions est ici pensée en fonction de leur rapport à l’œuvre écrite de Burroughs et à son versant biographique, l'écrivain déconstruisant les personnages qu'il joue de la même manière qu'il déconstruisait le cinéma. Un ensemble de films, répondant plus ou moins fidèlement à l’appellation d'adaptations, constituent un aspect important de notre corpus. Ces œuvres, qu'elles travaillent les écrits dans un rapport fondé sur la reproduction, le décalage, ou l'éclatement, produisent des formes inédites. Cette étude est complétée par un retour sur l'influence de Burroughs sur trois auteurs majeurs du cinéma nord-américain contemporain, Cronenberg, Van Sant et Lynch. Tous trois réinvestissent l’œuvre et la pensée de Burroughs dans le cadre de leur propre production, que ce retour se concentre sur l'apparition de la voix, le lien entre signature visuelle et présence ou la fragmentation de la narration classique. En mettant en relation expérimentations, présences et contaminations de l'écrivain au cinéma, ce travail vise la réhabilitation de ce versant de l’œuvre de William S. Burroughs. / This work is an exhaustive study of William S. Burroughs' interest in cinema. Burroughs, in collaboration with Antony Balch, produced between 1961 and 1972 a series of experimental short films with radical editing and visual styles. These widely ignored films are an essential part of experimental cinema. Their study highlights the evolution of the author's political and aesthetic vision, close to those of Guy Debord or Gilles Deleuze. Burroughs also worked as an actor. The analysis of his cinematographic apparitions is linked to their relation to Burroughs' written work and its biographical aspects: the writer deconstructs the characters he plays in the same way as he deconstructs the mise-en-scène.A set of films, which can loosely be said to be adaptations, are another important part of the corpus of this study. These works, in a relation to the written word based on reproduction, shift or blow-out, produce original cinematographic images.This study is completed with a flash-forward to Burroughs' influence on three important north-american filmmakers: David Cronenberg, Gus Van Sant and David Lynch. These three authors reinvest Burroughs' work within the framework of their own production, focusing on the apparition of the voice, the link between visual signature and the notion of presence or the shattering of a conventional narrative.Linking experimentations, presences and contaminations of the writer in the cinematographic art, this thesis aims to rehabilitate this part of Burroughs' work.
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Le heavy metal érigé en contre-culture dans le cadre du Record Labeling Hearing : une sous-culture en émergence entre stigmatisation et reconnaissance

Gendreau, Marc-Antoine January 2014 (has links)
La thèse analyse un document intitulé Record Labeling Hearing (RLH) (1985), qui reprend dans son intégralité une séance qui s’est tenue au Congrès des États-Unis à propos du contenu jugé problématique de certains albums de musique. Au cœur de cette séance, se retrouve le Parents Music Resource Centre (PMRC), un groupe de pression qui voit le jour en 1984. D’après le PMRC, les albums avec des paroles traitant de sexe, de violence, d’occulte, de drogues et d’alcool méritent l’autocollant du « Parental Advisory : Explicit Lyrics » afin d’avertir les parents des thématiques abordées. La séance réunit des sénateurs du Congrès américain, les membres du PMRC et des alliés de ces derniers, dont la National Parent/Teacher Association (NPTA), ainsi que des représentants de l’industrie de la musique et trois artistes. Nous verrons dans la thèse qu’en fait, c’est le heavy metal que le PMRC et ses alliés visaient lors du RLH et non par exemple certains contenus transversaux à divers types d’albums de musique. A cette époque, la sous-culture du heavy metal était encore en émergence et pour tout dire bien fragile. En 1985, elle était même menacée de fragmentation en raison de la popularité de certains de ses sous-genres. Or, en présentant le heavy metal comme une contre-culture, le RLH a aidé ce genre musical à se constituer en véritable sous-culture.
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"Force de Frappe" : culture visuelle des musiques industrielles (1969-1995) / "Force de Frappe" : visual culture in Industrial musics (1969-1995)

Ballet, Nicolas 17 November 2018 (has links)
Le courant des musiques industrielles, apparu au milieu des années 1970 et loin de s’en tenir à un phénomène d’expérimentation sonore, a produit en quelques années une culture visuelle globale croisant différents médias (graphisme, film, performance, vidéo), dans un dialogue étroit avec l’héritage de la modernité et sous l’emprise croissante des technologies. Ce phénomène britannique amorce un mouvement qui connaît un grand développement en Europe, aux États-Unis et au Japon durant les années 1980. Les expérimentations sonores déployées par les groupes industriels – élaboration de synthétiseurs, manipulation et transformation de sons enregistrés issus de bandes audio, recyclées ou conçues par les artistes – viennent enrichir un éventail de productions visuelles radicales, prenant ses sources dans les utopies modernistes de la première partie du XXe siècle. Cette thèse entend inscrire le projet visuel de la culture industrielle dans une histoire générale de l’art en analysant les différentes thématiques abordées par les principaux acteurs du mouvement. Dans la première partie, l’étude du contexte postindustriel de l’époque révèle combien ces performers intègrent à leurs œuvres une esthétique de la destruction par une appropriation des friches industrielles et urbaines comme nouveaux lieux de création. La deuxième partie envisage les « tactiques de choc » du genre industriel par le prisme du contrôle mental, de la criminalité, du totalitarisme et de la psychiatrie, avant de traiter d’un féminisme pro-sexe radical. Ces enjeux transitent vers un fort intérêt pour l’occultisme et le transhumanisme, faisant l’objet d’une troisième partie consacrée à la façon dont les artistes modifient leurs corps par des rituels magiques contemporains et par des expériences physiques confrontées aux nouvelles technologies qui renouvellent les protocoles habituels du domaine de la performance. / Industrial musics appeared in the mid-1970s, and far from sticking to a phenomenon of sound experimentation, produced in a few years a global visual culture operating at the intersection of a multitude of media (graphics, film, performance, video), in a close dialogue with the legacy of modernity and under the growing influence of technology. This British movement had a great development in Europe, the United States and Japan during the 1980s. The sound experiments deployed by the industrial bands – designing synthesizers, manipulate and transform sounds recorded from audio tapes, recycled or conceived by the artists – were supplemented by a rich array of radical visual productions, taking its sources in the modernist utopias of the first part of the 20th century. This thesis aims to include the visual project of industrial culture in a general history of contemporary art by analyzing the different topics tackled by the main actors of the movement. In the first part, the study of the postindustrial context of this period reveals how these performers integrate in their works an aesthetic of destruction through industrial and urban wastelands used as new places of creation. The second part examines the “shock tactics” of industrial music through mind control, crime, totalitarianism and psychiatry, before dealing with radical sex-positive feminism. These issues move towards a strong interest in occultism and transhumanism, studied in the third part, which is devoted to the body modifications of these artists through contemporary magic rituals and physical experiments confronted with new technologies that renew the usual protocols in performance art.

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