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Le Jurassique dauphinois entre Durance et Rhône : étude stratigraphique et géodynamique ; évolution d'une portion de la marge nord téthysienne (Alpes occidentales françaises)

Barfety, Jean Claude 10 June 1985 (has links) (PDF)
La couverture des Massifs cristallins externes dauphinois et savoyards est minutieusement analysée à l'aide de toutes les données stratigraphiques, paléontologiques et paléotectoniques accumulées lors du lever des cartes géologiques au 50.000è. La complexité de la région est démontrée sur trois thèmes essentiels: - l'existence d'une tectonique au Lias (prouvée par de nombreux exemples de mise en plase d'olistolites) se traduit par le jeu de failles normales avec basculement saccadé de blocs de socle et cette phase distensive se poursuit jusque dans le Malm; la direction ou l'orientation des paléopentes est soit méridienne, soit transverse - les lignes paléogéographiques au Lias sont très obliques aux limites actuelles des massifs de socle et le nord de la zone dauphinoise a tendance à se raccorder à l'Est lyonnais et au Jura, tandis que le Sud appartient au bassin du Sud-Est avec des zones de haut-fonds mobiles; dès le Toarcien supérieur (après une phase de paroxysme tectonique) la paléogéographie acquiert une polarité est-ouest - l'importance de la tectonique alpine se vérifie par des écaillages de socle jalonnés de sutures sédimentaires avec déversements ou chevauchements vers l'Ouest mais aussi vers le Nord et par un resserrement très important des ensembles sédimentaires où les surfaces de dislocations tectoniques sont très difficiles à suivre. Le Jurassique dauphinois entre Durance et Rhône : étude stratigraphique et géodynamique ; évolution d'une portion de la marge nord téthysienne (Alpes occidentales françaises)
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Le complexe annulaire alcalin de Combeynot ( Massifs cristallins externes, Alpes françaises), témoin d'un magmatisme en régime distensif. Pétrogéochimie et signification géodynamique.

Costarella, René 06 November 1987 (has links) (PDF)
Le massif de Combeynot, sur la bordure nord-orientale du massif du Haut-Dauphiné (massifs cristallins externes, Alpes Françaises) est constitué de deux unités fondamentales (1) un socle, déformé et métamorphisé, représenté par un ensemble migmatitique et un orthogneiss oeillé ; ce socle se rattache aux formations du noyau du massif du Haut-Dauphiné, (2) un complexe annulaire subvolcanique, intrusif dans le socle, composé de formations volcaniques et volcano-détritiques, d'un réseau filonien microgranitique et rhyolitique très dense, de deux unités granitiques disposées de manière concentrique et de filons doléritiques tardifs terminant l'épisode magmatique. Une étude comparative sur la pétrographie, la structure, la typologie des zircons et la géochimie des éléments majeurs, en traces (Y, Nb, Zr, Rb, Sr, U, Th, Hf, Sc, Cs et Ta) et Terres Rares du complexe de Combeynot ont permis de retracer l'histoire magmatique de la série et de tester sa signification géodynamique. Le magmatisme de Combeynot est de nature alcaline intraplaque et traduit un environnement géotectonique de distension. Il trouve son origine dans le manteau à partir duquel plusieurs magmas subcontemporains s'individualisent par des taux de fusion partielle différents et conduisent aux unités acides par cristallisation fractionnée. Leur mise en place superficielle dans une zone orogénique encore non consolidée, riche en fluides et la participation des phases fluides juvéniles et/ou des eaux météoriques conditionnent la nature pétrographique acide, sursaturée et subsolvus des unités granitiques du complexe ainsi que les processus d'altération hydrothermale post- et tardi- magmatiques.
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Origine, variabilité spatio-temporelle et signature morphologique de l'incision fluviatile dans les Alpes dauphinoises (SE France)

Brocard, Gilles 03 June 2002 (has links) (PDF)
Les mécanismes de transport et d'érosion en domaine fluvial sont les facteurs dominants qui contrôlent la morphologie des continents et des flux sédimentaires. La quantification de ces processus à grande échelle est de ce fait nécessaire à la compréhension des interactions qui existent entre la tectonique et l'évolution des reliefs sur le long terme. La présente étude s'intéresse au développement des profils longitudinaux et des plaines de divagation de rivières situées dans les Alpes du Dauphiné, sur des échelles de temps variables (103-105 ans). Les taux d'incisions et les paléo-profils sont reconstitués grâce à la datation des terrasses fluviatiles par âge d'exposition (10-Be). Les glaciers quaternaires ont soumis ces rivières à des perturbations d'importance variable. L'évolution du profil longitudinal du Drac est contrôlée par des fluctuations de son niveau de base de l'ordre du kilomètre, provoquées par l'obturation de sa vallée par d'importants glaciers. L'évolution post-glaciaire de son profil en long est caractérisée par une érosion régressive extrêmement rapide. La durée totale de la réponse et de la relaxation du système fluvial est de 15-20 ka. Dans le bassin contigu du Buëch, l'influence glaciaire est plus limitée. Les taux d'incision à court terme (103-104 ans) reflètent les effets du forçage climatique. Les taux d'incision à long terme (104-105 ans) sont réguliers (0,8 mm a-1) et proches des taux de dénudation régionaux, suggérant un certain équilibre entre l'incision et la surrection. Une analyse de la morphologie directement produite par les rivières est réalisée à l'aide d'un système d'information géographique sur des rivières situées à proximité des sites de datation. Il apparaît qu'au-delà d'une certaine valeur du rapport entre la puissance érosive des rivières et la résistance du substrat rocheux, le profil longitudinal reste régulièrement concave, les forçages lithologiques et tectoniques se répercutant sur la largeur de la bande de divagation. La complexité de ce signal nécessite néanmoins des étalonnages supplémentaires pour que la surrection puisse être déduite de la seule analyses des formes du relief.
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Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle

Payraud, Nicolas 12 December 2009 (has links) (PDF)
Le Dauphiné et la Savoie sont deux principautés voisines, dont les relations rythment, au Moyen Age, l'Histoire d'un territoire qui s'étend des rives du lac Léman à celles de la mer Méditerranée et de la vallée du Rhône à la plaine du Pô. Leur Histoire commune est pourtant encore largement méconnue. Pour l'appréhender, une clé de lecture est proposée : les châteaux, qui, par leurs multiples fonctions sont au coeur de la société delphino-savoyarde. En partant de l'étude des châteaux et châtellenies de Montluel, de Moras-en-Valloire, de Sallanches et du Queyras, appuyée sur les séries de comptes produites par les deux administrations, il est possible d'analyser l'évolution de l'espace delphino-savoyard, du milieu du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle, en passant par le Transport du Dauphiné à la France (1349) et l'érection du comté de Savoie en duché (1416). Face à ces bouleversements, on assiste à des évolutions profondes des pratiques du pouvoir, qui préfigurent, déjà, l'Etat moderne.
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Organisations et groupes de jeunesse dans les communautés entre Rhône et Alpes (XVIe -XVIIe -XVIIIe siècles)

Champeley, Jean-Yves 02 December 2010 (has links)
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Géologie du Haut-Dauphiné cristallin (Alpes Française): Etudes pétrologique et structurale de la partie occidentale

Le Fort, Patrick 01 July 1971 (has links) (PDF)
Cet ouvrage est une monographie régionale consacrée à la partie occidentale du massif cristallin externe du Haut-Dauphiné. Le travail a essentiellement axé sur l'histoire antéalpine de ce massif, approchée de façon pétrologique et structurale. Dans une première partie sont décrites les formations cristallophylliennes tandis que le complexe carbonifère intrusif fait l'objet de la deuxième partie et que l'histoire alpine du massif est esquissée dans la troisième. a) L'ensemble des formations cristallophylliennes se divise aisément en deux zones: une zone corticale non migmatisée et un noyau migmatitique. La zone corticale, ou zone volcano-sédimentaire du Petit et Vieux Chaillol affleure au SW du massif ; c'est une série de plus de 1500 m d'épaisseur qui comporte de bas en haut: des amphibolites, des micaschistes grenatifères, des cipolins et un puissant horizon conglomératique. Elle correspond essentiellement à un cycle volcano-détritique qui se prolonge au Nord dans le massif de Belledonne et présente de fortes analogies avec les complexes volcaniques spilite-kératophyre " hercynotypes ". Elle a été soumise au cours de son histoire à des conditions de température mésozonales et à des conditions de "pression intermédiaire". Elle est affectée par un régime de plis isoclinaux auquel se superpose, près du noyau, une schistosité de fracture liée à une phase rétromorphique hercynienne, vraisemblablement viséenne. L'âge de la phase principale de métamorphisme ainsi que celui dépôt de la série n'est pas résolu. Le noyau, ou zone intérieure de Champoléon-Valgaudemar-Haut-Vénéon et Haute Romanche, peut être divisé en cinq unités, malgré sa monotonie apparente. Les contacts entre unités étant essentiellement tectoniques, leurs rapports sont problématiques. Les gneiss oeillés de Crupillouse forment deux massifs remarquables par leur homogénéité, leur absence d'enclaves, leur relative simplicité d'architecture et leur composition granitique; le massif méridional est recoupé par une bande de micaschistes finement lités, et par un réseau dense de filons à tourmaline; le caractère orthogneissique des gneiss oeillés est mis en évidence. Les gneiss granitoïdes du Pigeonnier forment un petit massif à l'histoire complexe une première gneissification aurait précédé la migmatisation générale elle-même suivie par le développement d'un abondant réseau aplopegmatitique. Le linéament de La Pilatte forme une bande étroite de roches variées, polymétamorphiques, correspondant à des granulites de type Saxe ultérieurement mobilisées. Les formations de La Lavey forment l'essentiel du noyau Haut-Dauphiné ; des niveaux amphiboliques tracent un horizon repère à travers tout le massif : l'étude structurale met en évidence trois phases de plissement (la dernière alpine), et l'étude chimique souligne les ressemblances de ces formations avec celles non mobilisées de la zone corticale. Bien qu'appartenant au même ensemble, les gneiss oeillés amphiboliques de l'Olan sont traités séparément afin de bien mettre en relief leurs caractères particuliers ; très continus sur le terrain (formation stratoïde), ils ont une homogénéité chimique remarquable ; leur nature volcanique latitique initiale ne fait pas de doute ; leur origine est discutée. h) le complexe intrusif carbonifère comporte plus de 20 massifs circonscrits de granite, des aplopegmatites généralement filoniennes ainsi que de très nombreux filons de de roches basiques ou acides. les granites font seuls l'objet d'une étude détaillée qui concerne douze massifs regroupés en neuf variétés. Ensuite, les problèmes posés par les processus de leur cristallisation sont abordés après une présentation des différents minéraux de ces granites à l'aide des données théoriques et expérimentales disponibles, les conditions physicochimiques de leur séricitisation généralisée sont plus particulièrement étudiées ; l'hypothèse de phénomènes deutériques précoces ayant largement précédé dans le temps une rétromorphose récente est proposée. La minéralogie et la chimie permettent de distinguer deux lignées dans l'ensemble de ces granites, homogènes à l'échelle de chaque massif : une lignée monzonitique et un groupe de granites acides, albitiques, à deux micas. Dans une conclusion génétique, les différentes origines possibles de ces deux lignées sont étudiées ; un processus d'assimilation différenciation est envisagé pour la première ; le rôle de l'anatexie et de la phase fluide est souligné pour la seconde ; les granites porphyroïdes de la bordure occidentale proviennent de la réactivation de granites antérieurs.

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