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Lyon contre Vichy : « L’affaire de Vénissieux » (26-29 août 1942) : Histoire et mémoires d’un sauvetage emblématique / Lyon Against Vichy : « The Case Of Venissieux » : History And Memories Of An Emblematic Rescue

Perthuis, Valérie 15 December 2016 (has links)
L'arrivée de Hitler au pouvoir et la mise en œuvre de la politique du IIIème Reich provoquent l'arrivée en France de plusieurs vagues successives de réfugiés provenant d'Allemagne et de tous les pays nouvellement conquis par le nazisme. Lyon, véritablecitadelle contre l'obscurantisme, allait s'élever comme un rempart pour les protéger et venir en aide aux nouveaux arrivants, parmi lesquels les Juifs.Le 26 août 1942, 1016 juifs étrangers, entrés en France après le 1er janvier 1936, des dix départements de la Région de Lyon, situés en zone dite libre, avaient été arrêtés et dirigés au camp de Vénissieux, situé dans la proche banlieue de Lyon, par les forces de police et de gendarmerie françaises afin d'être livrés par Vichy à l'occupant nazi. En utilisant la couverture de l'Amitié Chrétienne et grâce au soutien des membres résistants des services de Vichy, des combattants sans armes et de toutes obédiences, qui avaient déjà entrepris d'autres actions de sauvetage et qui se connaissaient, participèrent au travail de la commission de criblage de Vénissieux afin de plaider chaque dossier des internés dans un sens favorables aux exemptions.Trois jours plus tard, le 29 août 1942, 545 d'entre eux ont été conduits à la gare de St Priest pour être livrés à l'occupant en vue de leur déportation à Auschwitz tandis que les 470 restants viennent d'être libérés dont une centaine d'enfants, et prennent le chemin de la liberté. Ceux que nous avons pu retrouver nous livrent le récit de cet épisode tragique.L'affaire emblématique de Vénissieux restera dans l'histoire de la Shoah en France comme la plus grande opération de sauvetage entreprise dans un camp en France. Elle a été le résultat d'une conjonction d'éléments favorables saisis avec brio par les meilleurs du sauvetage, des résistants sans arme membres des œuvres charitables de toutes confessions qui agirent de concert avec Gilbert LESAGE du Service des Etrangers (SSE) et sous le couvert de l'Amitié Chrétienne avec l’appui du Service Social d'Aide aux Etrangers (SSAE), en coopération avec des membres de l'œuvre de Secours aux Enfants (OSE) et avec le soutien des Eclaireurs Israélites de France (EIF), du Consistoire, des rabbins. / The arrival of Hitler to power and the installation of the policy of the 3rd Reich lead to the arrival in France of several successive waves of refugees coming from Germany and all the countries conquered by the Nazis. Lyon, a real citadel against obscurantism , was going to rise like a rampart to protect them and come to the rescue of the newcomers, among them the Jews.On August 26th, 1942, 1016 foreign Jews, who arrived in France after January 1st, 1936, of the ten departments of the area of Lyon, located in the so called "free zone", had been arrested by the French police and sent to the Vénissieux camp, located in the outskirts of Lyon, in order to be handed over to the nazi occupant.Under the cover of the Christian Friendship and thanks to the help of the resistant members inside the Vichy regime, fighters without weapons and of all denominations, who had already undertaken other rescue actions and who knew each other, took part in the screening commission in Vénissieux, in order to save as many internees as possible. Three days later, on August 29th, 1942, 545 prisoners where led to the train station of St Priest, handed over to the occupant and deported to Auschwitz, while 470 others, among which 100 children, and set off to freedom.The survivors we could find after the war, gave us the account of this epic. Still, the emblematic case of Vénissieux, will remain in the history of the Shoah in France. It was the result of an environment of favourable elements seized with brilliance by the best of the rescuers, unarmed partisans, members of charitable organisations of all faiths who acted in liaison with Gilbert LESAGE from the SSE ( Service des Etrangers ) and under the cover of the Christian Frienship together with the SSAE (Service Sociald’Aide aux Etrangers), in cooperation with members of the OSE (Oeuvre de Secours aux Enfants ) and the help of the Eclaireurs Israélites de France, the Consistoire and rabbis.
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Organisations et groupes de jeunesse dans les communautés entre Rhône et Alpes (XVIe -XVIIe -XVIIIe siècles)

Champeley, Jean-Yves 02 December 2010 (has links)
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Un antisémitisme latent ?La criminalisation du juif de Cureghem par la Sûreté Publique et ses institutions partenaires (1880 – 1930)

Zian, Yasmina 03 May 2018 (has links)
En Allemagne, l’expérience de la Première Guerre mondiale a radicalisé les mouvements antisémites. La rancœur engendrée par la défaite a servi à cimenter la haine du juif .Mais qu’en est-il en Belgique ?Dans ce pays, pendant la période étudiée (1880-1930), aucun mouvement ne se déclare antisémite. De plus, le pays sortant victorieux de la Première Guerre mondiale, l’expérience de guerre n’apporte pas de l’eau au moulin des quelques défenseurs de l’antisémitisme comme idéologie. Pourtant des recherches révèlent la présence d’un antisémitisme latent en Belgique avant les années trente, pendant que d’autres indiquent que les attitudes des autorités belges pendant la Deuxième Guerre mondiale sont largement imprégnées d’un habitus xénophobe et de « réflexes parfois inconscients d’exclusion ou de marquage social ».Afin d’interroger ces résultats, cette thèse de doctorat a pour objectif d’approcher les mécanismes de criminalisation des étrangers juifs de Cureghem par la Sûreté publique. Pour ce faire, nous questionnons le concept d’antisémitisme latent à un niveau chronologique (avant, pendant et après la Première Guerre mondiale), social (les représentations présentes au sein de la police à l’égard des juifs étrangers) et politique (les pratiques et l’habitus de la police). Il s’agit donc d’analyser les représentations des agents sur ce groupe d’étrangers, de déceler les conséquences de ces dernières sur les pratiques policières pour finalement appréhender l’évolution de cet antisémitisme tout au long de la période 1880-1930.Cette thèse de doctorat met en évidence quatre constatations majeures :D’abord, la guerre a permis de complexifier et perfectionner l’appareil étatique de surveillance. Ensuite, l’hostilité de la police des étrangers à l’égard des étrangers d’origine juive ne s’exprime pas de façon systématique. En effet, les fonctionnaires de la police des étrangers mobilisent leurs préjugés dans des contextes particuliers. Malgré la présence d’une représentation négative du juif chez les fonctionnaires, ceux-ci peuvent également pratiquer une forme d’« abstention volontaire » dans l’expression de préjugés anti-juifs. Aussi, s’il atteste de la réalité d’une hostilité à l’égard des juifs, ce travail prouve également que les étrangers d’origine juive ne sont pas les seuls à connaître des discriminations. En fonction de l’époque et du lieu, il arrive à la police des étrangers de criminaliser différents groupes. Cette attitude est mise en évidence grâce à l’étude de groupe comme les Italiens colporteurs avant la guerre ou les Italiens antifascistes dans les années vingt.Enfin, ce travail révèle que les étrangers d’origine juive ne sont pas identifiés seulement comme étant juifs, mais aussi comme Polonais, Russes ou Hollandais. Les catégories nationales jouent un rôle prédominant dans la construction des représentations sur le juif. De même, le genre devient une catégorie pertinente quand il s’agit du contrôle, mais également de la punition d’un étranger. Un dernier élément important se dégage de cette recherche :cette thèse démontre que le terme « racisme institutionnel » (V. Sala Pala, 2010 ) peut être utilisé pour qualifier l’attitude de la police des étrangers. Ce qui, grâce à l’analyse de cette institution étatique dont la tâche est d’apprécier l’intérêt de la présence d’un étranger sur le territoire national, sert également à porter un certain éclairage sur l’actualité. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Etre juif à Lyon de l'avant-guerre à la libération / Being a Jew in Lyon : from the pre-war years to the Liberation

Altar, Sylvie 05 October 2016 (has links)
Le cadre global des persécutions juives en France, les mécanismes de la Shoah sont largement connus. Sur 330 000 Juifs qui vivaient France en 1940, 80 000 ont été victimes des persécutions d’État et des déportations. En deçà de cette histoire nationale, André Kaspi s’étonne en 1991 que des centres aussi importants que Lyon, Toulouse, Grenoble n’aient pas fait l’objet d’étude attentive et scientifique (Les Juifs pendant l’Occupation, Édition du Seuil, 1991, 150 p.). Les travaux locaux ont comblé ce manque depuis. Mais le déroulement sur le terrain au quotidien, au « ras des individus », mérite encore de faire l’objet de nouvelles investigations, sans perdre de vue la diversité des situations que l’on soit de part et d’autre de la ligne de démarcation. Lyon, en zone libre jusqu’en novembre 1942, n’est pas à considérer comme Paris occupée dès juin 1940. Dans cette étude nous n’avons eu de cesse de nous interroger sur ce qui fait les spécificités de Lyon. Globalement le sort des Juifs dans la capitale des Gaules a été proche de leurs coreligionnaires de la zone sud. Toutefois, écrire l’histoire des Juifs à Lyon de l’avant-guerre à la Libération, revient à s’intéresser à des itinéraires de vie et de survie dans une ville dont certaines caractéristiques lui sont propres. L’histoire des Juifs à Lyon de l’avant-guerre à la Libération, en plus de parler de la Shoah dans la cité rhodanienne, cherche à raconter les ondes de choc d’une Europe en guerre sur les individus pour comprendre ce qui leur arrive. C’est en étant plus attentifs au tissu de la vie quotidienne, dans sa diversité individuelle que nous nous proposons dans cette étude de restituer la dimension humaine d’un monde qui a été au bord du gouffre. / The global framework of the Jew's persecutions in France as well as the mechanisms of the Shoah are widely known. 80 000 Jews out of the 330 000 who were living in France in 1940 have been the victims of state persecutions and deportations. On this side of this national history, Andre Kaspi was surprised in 1991 at seeing that cities as populated as Lyon, Toulouse or Grenoble had not been given an active and scientific consideration (Les Juifs pendant l'Occupation, Édition du seuil, 1991, 150 p.). Local research have since then enabled to address this lack. However, the daily course of operations, as close as possible to each individual, still deserves to be submitted to new investigations, without losing sight of the diversity of situations on both sides of the line of demarcation. The city of Lyon, which was within the unoccupied zone until November 1942, is not to be compared with the city of Paris which had been occupied from June 1940.In this essay, we kept wondering about the causes related to the specificities of the city of Lyon. On the whole, the fate of the Jews in the capital of the Gauls was almost the same as for their co-religionists in the south zone. Nevertheless, writing about the history of the Jews in Lyon from the pre-war years to the Liberation comes down to taking an interest in different journeys though life and survival within a city which has its own features.Besides tackling the Shoah in the Rhone city of Lyon, the history of the Jews in Lyon from the pre-war years to the Liberation, also aims at telling about the shock waves experienced by individuals in a Europe in war and perceiving what was happening to them. By paying more attention to the fabric of daily life seen in its individual diversity, we thereby intend to reconstruct the human dimension of a world which was once on the brink of the abyss.

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