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Plaisir et Pouvoir. Usages des récits chevaleresques à l'âge classique / Pleasure and power. The use of chivalric tales in the classical period

Roussillon, Marine 11 June 2011 (has links)
En montrant la présence d’un imaginaire médiéval dans la production littéraire des années 1600-1750 et en étudiant ses usages, cette thèse rend visible la construction d’un imaginaire moderne et galant utilisé pour susciter l’adhésion au pouvoir, en particulier dans le cadre d’une redéfinition de la noblesse.L’étude d’une fête de cour et d’un traité historique présente d’abord les enjeux politiques de la mise en récits du passé médiéval : il s’agit de figurer les origines et les valeurs de la monarchie. La deuxième partie étudie la construction narrative du passé médiéval à partir du corpus des récits chevaleresques, tel qu’il a été constitué par les pratiques éditoriales et critiques depuis la fin du Moyen Âge. Le recensement des récits chevaleresques tout au long de l’âge classique et l’étude chronologique de ce corpus, de ses métamorphoses et de ses dynamiques, fait apparaître la deuxième moitié du XVIIe siècle comme une période charnière.Les trois parties suivantes reviennent sur cette période à partir d’études de cas (la production d’un imprimeur, un traité des tournois, des épopées chrétiennes…) associant l’analyse textuelle, l’étude d’images et la construction de contextes. Elles montrent comment une interprétation moderne de la tradition chevaleresque a été construite par les milieux lettrés (dans les années 1640 et 1650), puis appropriée par le pouvoir dans le cadre de la politique de la gloire (1664-1674), avant d’étudier son devenir à la fin du siècle dans les genres nouveaux de l’opéra et du conte de fées. Pour finir, un épilogue met en perspective les récits chevaleresques avec d’autres textes figurant les valeurs de la noblesse et ses relations avec le roi. / By demonstrating the presence of medieval imagery in the literary production of 1600-1750, andstudying how this trope is employed, this thesis reveals the construction of a modern, gallant ideology,used to incite belief in and support for political power, especially through a redefinition of nobility.The initial study of a courtly festival and an historical treatise sets out the political questions raised by this storytelling about the medieval past: namely, a representation of the origins and the values of the monarchy.The second section studies the narrative construction of this medieval past, beginning from thecorpus of chivalric tales, as constituted by editors and critics since the late Middle Ages. An analysis of chivalric tales throughout the classical period, and the chronological study of this corpus, its metamorphoses and its dynamic, reveal the second half of the XVIIth century as a pivotal moment.The following three sections return to this period with a series of case studies (the production of a printer, a tournament treatise, Christian epics etc), combining close textual analysis, the study of images and contextualisation. They show how a modern interpretation of the chivalric tradition was first constructed by the literary world (in the 1640s and 1650s) then appropriated by political power to support its politics of glory (1664-1674), before moving on to study its fate at the end of the century, in the new genres of opera and fairy tales. To conclude, an epilogue puts chivalric tales into context alongside other texts representing the values of the nobility and its relationship with the king.
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Liberté et libertinage dans l’œuvre de Robert Challe

Cohut, Bronislava 17 December 2009 (has links)
« Liberté et libertinage » ce sont là les deux thèmes qui déterminent mon projet. Ces termes apparaissent comme décisifs, significatifs pour aborder la littérature de la fin du XVIIème siècle et du début du XVIIIème siècle, période réputée pour son atmosphère de réflexion philosophique et aussi de relâchement des mœurs et de rupture avec les normes. Le libertinage apparaît alors comme une entreprise de libération et d’autonomie de la pensée et du comportement qui renie la soumission et sur laquelle les libertins ne cessent pas de s’interroger. C’est sur ce fond de remise en question générale que je me propose de placer l’œuvre de Robert Challe. Dès 1710-1712, période de la rédaction des Difficultés sur la religion, jusqu’en 1721, date de la parution sans doute posthume de son Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales, en passant entre-temps par la Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de la Manche (1713), Les Illustres Françaises (1713), les Mémoires (1716) et la Correspondance (1715-1718), Challe prend position, à travers une critique véhémente de la religion, dans le débat de son temps et la mise en question qui le caractérise. Tous ses ouvrages expriment, loin des disciplines et des assurances du classicisme, les doutes et les inquiétudes d’un homme en quête de lui-même et de sa liberté et qui a vécu avec intensité la « crise de conscience » de son temps. Dans l’œuvre de Challe, la recherche de la liberté sert de justification dans les domaines interdits, notamment dans celui de la contrainte morale et religieuse qui écrase les aspirations naturelles de l’homme. Le libertinage lui-même ne constitue-t-il pas l’une des attitudes de rivalité et d’opposition qui anime toute l’œuvre et qui se répand dans toutes les directions ? Challe remet en doute et en question l’ordre établi, et c’est ainsi, peut-être, que la question de la liberté surgit. Robert Challe se fait une doctrine sur mesure et illustre une idée majeure : nous devons nous libérer et jouir de notre liberté par une création littéraire stimulante qui conduit à passionner le lecteur pour la liberté. Tout le mouvement littéraire de son œuvre semble indiquer que le libertinage consiste notamment dans le fait de se soustraire aux autorités abusives, qu’elles soient parentales, sociales et surtout religieuses. L’individu n’est plus sous la puissance de Dieu ou sous une quelconque autorité, au contraire il est le maître de sa vie. Il connaît le bien et le mal et peut se porter à l’un ou à l’autre, selon son libre choix. Il est pernicieux de croire en la doctrine de la grâce et de la prédestination qui considèrent les actions humaines comme inutiles et favorisent ainsi les actions criminelles. Il vaut donc mieux faire confiance aux actions libres des hommes. Challe insiste également sur l’idée que l’homme est libre même devant sa passion amoureuse. L’amour de l’autre est une source d’énergie, le sentiment est jugé plus utile que dangereux. Ainsi Challe prend nettement conscience de la liberté de l’homme. Dès lors, la croyance en la liberté humaine devient une véritable passion non seulement pour Challe philosophe, voyageur ou romancier, mais également pour Challe en tant qu’individu. Il critique tous ceux qui jugent illusoire le sentiment, universellement partagé d’après lui, de la liberté et s’en prend notamment à l’Eglise. Le libertinage s’associe également à l’exaltation du plaisir physique et de l’instinct naturel. Le désir fait partie de la nature humaine et Challe n’en ignore pas l’importance. L’apogée de cette thématique est atteinte dans l’épisode de la veuve qui désacralise le mariage et s’abandonne en secret à Dupuis. / Freedom and “libertinage” are the two themes that shape my project. These terms appear as decisive and meaningful to approach the literature from the late seventeenth century and early eighteenth century, a period known for its atmosphere of philosophical thinking and also loosening of morals and breaking with the standards. “Libertinage” appears as an enterprise of liberation and independence of thought and behaviour that refuse obedience and on which the libertines do not stop questioning. It is against this background of general questioning that I intend to place the literary work of Robert Challe. From 1710-1712, the period of writing the Difficultés sur la religion until 1721, date of the probable posthumous publication of his Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales, going, in the meantime, through the Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de la Manche (1713), Les Illustres Françaises (1713), the Mémoires (1716) and the Correspondance (1715-1718), Challe adopts a definitive position, through a vehement criticism of religion in the debate of his time and the questioning that characterizes it. All his works reflect, away from disciplines and insurance of classicism, the doubts and anxieties of a man in search of himself and of his freedom and who lived with the current “crisis of conscience” of his time. In the literary work of Challe, the quest for freedom serves as justification in the prohibited areas, including that of religious and moral constraint that overrides the natural aspirations of mankind. Isn’t “libertinage” itself one of the rivalry and opposition attitudes that animates the whole work and spreads in all directions? Challe challenges and questions the established order, and this is, perhaps, how the question of freedom arises. Robert Challe creates and adjusted doctrine and illustrates a key idea : we must free ourselves and enjoy our freedom in a stimulating creative writing, which leads the reader toward a fascination freedom. The whole literary movement of his work suggests that such “libertinage” lies in the act of escaping the abusive authority, whether parental, social and especially religious. The individual is no longer under the power of God or under any authority : he is, on the contrary, mastering his own life. He knows good from evil and is it up to him to choose one or the other. It is pernicious to believe in the doctrine of grace and predestination which consider human actions as unnecessary and thus encourage criminal actions. It is better to trust the free actions of men. Challe also emphasizes the idea that man is free even before his amorous passion. The love of others is a source of energy, the feeling is considered more useful than dangerous. Thus Challe is clearly conscious of the freedom of man. Therefore, the belief in human freedom becomes a passion not only for Challe as a philosopher, traveller and novelist but also for Challe as an individual. He criticizes those who regard as illusory the sense of freedom that he considers as a universally shared value and attacks the Church in particular. The libertine is also associated with the exaltation of physical pleasure and natural instinct. The desire is part of human nature and Challe does not ignore its significance. The climax of this issue is reached in the episode of the widow who desecrates marriage and abandons herself secretly to Dupuis.
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La correspondance de Voltaire avec Étienne–Noël Damilaville / Correspondence of Voltaire with Damilaville

Naman, Ghada 19 October 2009 (has links)
La présente thèse porte sur la correspondance de Voltaire avec Étienne- Noël Damilaville qui dure huit ans (1760- 1768). Le corpus est composé des lettres qui nous sont parvenues ; il compte cinq cent cinquante neuf lettres. Parmi elles, il y a cinq cent quarante lettres de Voltaire à Damilaville. Cette étude est divisée en trois parties ; elle vise à expliquer la nature des relations qui lient les deux hommes et la façon dont l’échange épistolaire s’est développée. Les lettres sont remplies de demandes, demandes de livres, d’informations, de remises de lettres ou de paquets et de services de tout genre. Elles révèlent la grande confiance que Voltaire fait à son correspondant. On perçoit facilement la loyauté de Damilaville qui n’hésite pas à exaucer toutes ces demandes. Plusieurs côtés de la vie de Voltaire à Ferney sont présentés, aussi bien que ses relations avec Paris par la médiation de Damilaville qui travaille au bureau du Vingtième, une place qui l’aide tant pour les services postaux que pour éviter la censure imposée sur la poste et sur les livres qui entrent en France au XVIIIème siècle. La correspondance est riche par la variation des sujets et des domaines abordés, elle reflète la vie de Voltaire comme homme et comme auteur, surtout comme auteur engagé dans la lutte contre le fanatisme, dit « l'Infâme ». On essaye de montrer son rôle et celui du groupe de « frères » dans ce combat, sans négliger l’importance du rôle de Damilaville comme intermédiaire avec les « frères » et avec les autres relations. On présente la stratégie de la lutte dans les affaires Calas, Sirven et La Barre ; le rôle de Voltaire comme chef de propagande est clair, il lui appartient de donner les ordres et les recommandations, de demander des contacts, de présenter des requêtes ou des lettres. Il ne ménage pas ses efforts pour acquérir la victoire, il consacre à la lutte des œuvres importantes. Cette recherche analyse certaines d’entre elles pour comprendre la méthode utilisée afin de soutenir la notion de tolérance et vaincre le fanatisme. Enfin, le style épistolaire utilisé est étudié à travers la présentation de la structure commune de la lettre, celle de son unité et l’application de la norme classique adoptée dans le genre épistolaire. On voit que les lettres appartiennent à un genre souple qui change selon l’usage entre une lettre missive, une épître, un billet et une lettre ostensible. L’étude aborde l’image de Voltaire présentée par lui-même dans ses lettres, il y a certaines lettres qui se transforment en lettre portrait qui dessine les traits de sa personne et présente sa biographie, elle devient un lieu d’épanchement dans lequel il se livre pour révéler l’intimité du « moi » de l’auteur. L’image de ses œuvres et de ses pièces de théâtre a sa place dans les lettres. On étudie la manière de les présenter et l’image que Voltaire désire en donner à son correspondant / This thesis talks about the correspondence of Voltaire with Étienne-Noël Damilaville which lasts eight years (1760 to 1768). The corpus consists of the letters we received, it has five hundred fifty-nine letters. Among them there are five hundred forty letters from Voltaire to Damilaville. This study is divided into three parts, it aims to explain the nature of relationships that link the two men and how the epistolary exchange was developed. The letters are full of requests, requests for books, information, discounts of letters or packages and services of all kinds. They letters reveal the great confidence that Voltaire to his correspondent. One easily sees loyalty Damilaville who does not hesitate to fulfill these requests. Several aspects of life in Ferney Voltaire are presented, as well as its relations with Paris by mediation of Damilaville who works in the office of the Twentieth. Its function using both postal services and to avoid the censorship imposed on the post and on the books that come in France in the eighteenth century. The correspondence is rich variation in subjects and areas covered, it reflects the life of Voltaire as a man and author, particularly as the author engaged in the fight against bigotry, says the "Infâme". It tries to show its role and that the group of "brothers" in this fight, without neglecting the importance of Damilaville as his intermediary with the "brothers" and with other relationships. We present the strategy in the fight business Calas, Sirven and La Barre; Voltaire's role as head of propaganda is clear, he is giving orders and recommendations, to seek contacts, make requests or letters. He spares no efforts to gain the victory he dedicated to the struggle of important works. This research examines some of them to understand the method used to support the notion of tolerance and overcome fanaticism. Finally, the epistolary style used is examined through the presentation of the common structure of the letter, that of his unit and applying the standard adopted in the conventional epistolary genre. We see that the letters belong to a genre that changes with flexible usage between a registered letter, an epistle, a letter and a letter ostensibly. The study addresses the image of Voltaire by himself in his letters, there are some letters that turn into letter portrait that draws the lines of his person and presents his biography, it becomes a place where he effusion book is to reveal the intimacy of the ego of the author. The image of his works and his plays has its place in literature. It examines how present and the image that Voltaire wants to give his correspondent
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La figure du Prince chez Alexandre Dumas dans Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après, Le Vicomte de Bragelonne, Le Comte de Monte-Cristo et La Reine Margot / Dumas’s Prince figure in the Trois Mousquetaires, Vingt ans après, Le Vicomte de Bragelonne, Le Comte de Monte-Cristo et La Reine Margot

Fokam, Jimmy-Freeman 28 November 2010 (has links)
Le mot prince au XIXème siècle correspond à un titre, une fonction, un état ou une façon de vivre. Alexandre Dumas, comme bien d’autres auteurs avant lui, va construire ses œuvres (La trilogie des Trois Mousquetaires, La Reine Margot, Le Comte de Monte-Cristo) autour de cette thématique. Mais son prince aura quelques originalités. La première partie de ce travail de recherches présente ce prince par nature, son aspect physique, sa grande voix de commandeur, et son regard pénétrant. Le prince a un physique impressionnant. Soit il est très beau, soit très fort, soit il a beaucoup de charme, soit il a cette aura qui fait de lui un homme exceptionnel, soit il a et il est cela à la fois. Son caractère est celui d’un grand homme : force morale et/ou spirituelle, volonté et audace, travailleur, rusé et stratège, mémoire et connaissance, réserve et mystère, dissimulation, fierté et hauteur, perspicacité ou clairvoyance, bonté, renaissance et métamorphose, baraka. La deuxième partie définit le gouvernement du prince, c’est-à-dire son pouvoir, le pouvoir de la princesse, et les rapports entre prince et princesse. La troisième partie définit le prince-héros. Il s’agit de préciser l’état du prince de Dumas dans l’histoire et l’Histoire, de signaler son besoin de l’Autre, de définir clairement le contexte littéraire : romantisme, réalisme, baroque et classicisme, et de dire précisément quel est l’apport personnel de Dumas dans la définition du prince et quels sont les éléments qui se retrouvent chez son prince. C’est un prince qui aura vécu dans les temps baroque, classique et romantique, qui aura toutes ces caractéristiques et qui ressemblera aussi au créateur du mythe de d’Artagnan. La figure du prince de Dumas, c’est celle du héros princier, c’est celle de celui qui fait l’Histoire, c’est celle de celui qui a l’essence divine ; c’est celle du Christ. / The word prince on the XIXth century means rank, a fonction, a state or a way of life. Alexandre Dumas, like many other writers before him, will build his novels (Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après, Le Vicomte de Bragelonne, La Reine Margot, Le Comte de Monte-Cristo) around this subject. But his prince will have some specificities. The first part of this work of research presents this prince by nature, his look, his big voice, commander voice, and his deep stare. Prince has an amazing body. Either he is handsome, or very strong, or charming, or he’s got this aura which makes him exceptional, or he is all that. His nature is the nature of a bigman : moral strength and/or spiritual, will and daring, worker, crafty aud strategist, memory and knowledge, reservation and mystery, concealment, pride and haughtiness, shrewdness or clearsightedness, kindness, rebirth and metamorphosis, baraka. The second part defines prince’s gouverment, that means his power, princess power, and prince and princess relationships. The third part definies the prince-hero. We specify the state of Dumas’ prince in the history and the History, we signal his need of the Other, we define clearly the literary context : romanticism, realism, baroque, classicism, and we say precisely what is personnal Dumas contibution on prince definition and what elements be found again in his prince. This prince has lived during baroque, classic and romantic times. This prince will have all these characteristics and will look like d’Artagnan myth creator. Dumas’ prince figure is the one of prince-hero, the one of the man who makes History, the one of the man who has divin essence, the one of the Christ.
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Dans le miroir de la sirène : la monstruosité du sujet désirant masculin à l’époque victorienne / Through the Siren's looking glass : the Victorian monstrosity of the male Desiring Subject

Teodorski, Marko 19 December 2014 (has links)
Cette thèse traite des transformations de la monstruosité et de la matérialité dans la Grande-Bretagne victorienne du dix-neuvième siècle, ainsi que du lien que ces transformations entretiennent avec la notion de sujet désirant, masculin et victorien. Elle met en lumière un changement au sein du langage victorien (le langage étant ici compris comme un système de signes, et non comme une langue spécifique) alors que, à la ‘perpendicularité [foucaldienne] de la représentation,’ se substitue une structure signifiante différentielle. Une particule non-représentable et inatteignable est apparue dans le langage – un double désir de mort et de cohérence sémiotique – qui donne naissance à un sujet fondamentalement divisé. Parcourant le langage labyrinthique de la culture victorienne et post-victorienne, ce sujet divisé, et sa quête métaphysique de complétude, s’exprime en diverses formes monstrueuses. Cette thèse éclaire la transformation du langage victorien de la représentation en combinant les théories foucaldienne (l’historicité du langage) et lacanienne (la division du sujet et le stade du miroir) pour analyser des récits articulés autour de la figure du miroir et de la sirène. Contrairement aux théories les plus répandues de la monstruosité, qui situent celle-ci aux marges du possible, cette thèse affirme que, sollicitée et marquée par l’incohérence du langage victorien, la monstruosité de l’époque se retrouve au cœur même du sujet désirant masculin. Bien qu’il ait été représenté pendant des millénaires comme l’Autre de la rencontre périlleuse, le monstre des récits analysés – la sirène victorienne – devient ici le protagoniste de sa propre (et triste) histoire. En lisant les corps monstrueux comme des topologies du sujet qui les a créés, cette thèse pense la sirène victorienne non pas comme limite/frontière du sujet et de ses possibles, mais comme l’expression même de ce sujet créateur et désirant qu’est le sujet masculin victorien. / The thesis discusses changes in monstrosity and materiality in the Victorian, nineteenth-century, Britain and the relationship of these changes to the notion of a male Victorian desiring subject. It argues that a change happened at the level of the Victorian language (language understood as a system of signs, not a specific language), and that previous Foucaldian ‘perpendicularity of representation’ was substituted by a differential structure of meaning. An unrepresentable and unattainable particle appeared inside of language – a desire for death and semiotic coherence – giving birth to a fundamentally split subject. This subject expressed himself, and his metaphysical search for wholeness, in many different monstrous forms, entering a labyrinth of language specific to the Victorian and post-Victorian culture. By combining Foucaldian (the historicity of language) and Lacanian (the split subject and the mirror stage) theoretical frameworks, the thesis deals with the change in Victorian representational language by analyzing mirror and siren narratives of the nineteenth century. Contrary to popular theoretical approach to monstrosity as something dwelling on the margins of the possible, the thesis argues that, called upon and marked by the incoherence of the Victorian language, the monstrosity of the age emerges as the male desiring subject himself. Though for millennia represented as the Other to be encountered, the monster of the analyzed narratives – the Victorian siren – becomes the protagonist of its own sad stories. Reading siren bodies as topologies of the subject who created them, the Victorian sirens are understood in this thesis not as limits/outskirts of the subject’s possibility, but as expressions of the very subject who created them – the male Victorian desiring subject.
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Les monstres au 18ème siècle en France : hétérogénéités discursives et pluralités argumentatives / Monsters in Enlightened France

Visan, Irina 10 October 2014 (has links)
L’objectif de cette thèse a été d’étudier les caractéristiques et la spécificité des discours savants, élaborés au 18e siècle par des académiciens, des naturalistes, des médecins et des accoucheurs, sur la question des malformations physiques. Que signifie de façon plus concrète appartenir à la période positive1 pour l’écriture savante sur les êtres difformes. Nous avons procédé en trois temps et enquêté sur trois cadres discursifs différents : les mémoires académiques publiés à l’Académie Royale des Sciences à Paris, les traités d’histoire naturelle, les manuels d’accouchement et deux dissertations concernant la légitimité des naissances tardives. Dans ces espaces, l’importance accordée au corps difforme varie en fonction de l’ethos des auteurs, de leur approche méthodologique et selon les objectifs du cadre discursif dans lequel ils s’expriment.Le témoignage oculaire, la dissection et l’observation sont des paramètres centraux pour les académiciens qui examinent le corps difforme per se. Les traités d’histoire naturelle ont une envergure plus générale, les auteurs doivent prendre en considération une multitude des phénomènes. Dans le cadre de ce savoir les monstres deviennent une partie de la nature. La naturalisation des êtres malformés et leur considération comme des parties inhérentes à la nature continue l’idée que les monstres sont des êtres réels. Dans les discours qui concernent les naissances, les monstres sont présentés comme des cas pathologiques qui dérangent le déroulement normal de l’accouchement.Notre étude montre qu’en dépit de cette diversité qui implique également une évolution de la pensée sur les monstres, certaines lacunes, des manques et des non- dits marquent les discours savants de la période des Lumières. Plus particulièrement, l'examen des écrits permet de mieux saisir la dimension transitoire qui semble caractériser le 18e siècle; un siècle qui constitue un pont entre la période fabuleuse et la période scientifique. / The purpose of this work has been to study the characteristics and the specificity of learned discourses on monsters in Enlightened France. We wanted to describe and define the features of a positive period1 in the history on monsters. In order to answer this question we have focused on three learned frames of the 18th century: the academic papers published in the Royal Academy of Sciences of Paris, the treatises of natural history, the childbirth manuals and two dissertations on the topic of the legitimacy of late childbirths. In these three frames, the importance accorded to the deformed body depends on the author’s ethos, on his methodological approach and on the goals and aims of the discipline in which he is writing.We have seen that in the three discursive frames the authors insist on the real existence of the monsters which are carefully detached from fabulous connotations and from superstitions. The dissections and the observations are important ingredients in the work of the academicians who examine the deformed body per se. The natural history treatises adopt a general perspective and the authors deal with the immensity of the nature. In these general works the monsters become a component of nature and reflect its diversity. This naturalization of monsters underlines the fact that the malformations are seen as concrete defects which occur in nature even if the authors can’t propose any new explanations and theories for the malformations. In the childbirth manuals which have a didactic goal the authors consider the monstrous child in a pathological perspective and explain how to deliver it in the best given conditions.Our study has shown that despite the evolution and progress in the approach to the abnormal bodies, some gasps, deficiencies and unsaid things remain and denote of the transitory aspect of the 18th century thought on the topic on monsters. This positive period constitutes a chain or a phase between the fabulous period and the scientific period of the teratology which begins in the 19th century.
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Les récits des voyageurs britanniques en Asie centrale au XIXe siècle (1840-1890) / Nineteenth-century British travel writing in Central Asia (1840-1890)

Kantarbaeva-Bill, Irina 28 October 2011 (has links)
Le genre de récit de voyage était très prisé au XIXe siècle, plus encore lorsqu’il concernait des contrées mythiques sur lesquelles se greffait le désir d’exotisme et la recherche de racines communes de générations d’Européens. De ce point de vue, l’Asie centrale ne fait pas exception. La rivalité russo-britannique pour le partage des zones d’influence avait provoqué une multiplication des voyages vers cet Orient mal connu. Parmi les récits britanniques les plus populaires de cette époque se distinguent ceux d’Alexander Burnes, observateur militaire, d’Arminius Vambéry, orientaliste, de Florentia Sale et de Frances Duberly, épouses d’officiers, de Henry Lansdell, prêtre anglican, de Frederick Burnaby, aventurier, etc. Ces textes représentent un genre multiforme, pris à un carrefour de discours difficiles à unifier. Tout en prenant compte la diversité de cette production littéraire, notre thèse tente de mettre en lumière la question de l’altérité que pose inévitablement le récit de voyage ainsi que d’étudier les enjeux géopolitiques et littéraires de l’écriture de voyage britannique en Asie centrale au XIXe siècle. Cette historicisation nous est nécessaire pour éviter la simplification du discours orientaliste des voyageurs britanniques tout autant qu’un ensemble de stéréotypes dépréciatifs, conduisant à légitimer un comportement impérialiste. / Travel writing and experience to different parts of the world were quite popular in the 19th century, having inspired generations of Europeans to quest for exoticism and mythic origins of Western culture. Central Asia had always been one of these territories which attracted British travellers and explorers. The clandestine imperial rivalry between Russia and Britain for the mastery of Central Asia multiplied the number of British travellers towards this unknown Orient. Among the most famous travelogues of this period are those written by Alexander Burnes, a military envoy, by Armenius Vambéry, an orientalist, by Florentia Sale and Frances Duberly, officers’ spouses, by Henry Lansdell, a missionary, by Frederick Burnaby, an adventurer, and by many others. These travel narratives, versatile and heterogeneous, bring on a problem of generic definition. Our dissertation aims at examining the phenomenon of Otherness, inherent to travel writing, as well as at mapping within narrative perspective the geopolitical and literary concerns in Central Asia. By choosing this approach our work strives to avoid the reduction of the British travelling discourse in this particular geographical area to a simple legitimacy of imperial policy in the Victorian age.
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Establishment of the shadowgraphy-setup for the measurements of non-equilibrium fluctuations

Zapf, Daniel, Köhler, Werner 11 July 2022 (has links)
No description available.
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Marchands voyageurs et équipeurs de Montréal, 1715-1750

Gagnon, François January 1995 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Femmes, réseaux et subversion : l'organisation féministe de l'avortement illégal au Québec (1969-1988)

Raby, Marie-Laurence 20 November 2023 (has links)
Dans ce mémoire, je m'intéresse à l'organisation de services d'avortement par des groupes féministes québécois entre 1969 et 1988, alors que l'avortement est illégal au Canada. Ces réseaux féministes se mettent en place au lendemain du Bill omnibus de Pierre-Eliott Trudeau (1969), qui autorise uniquement les avortements dits thérapeutiques et à condition qu'ils soient pratiqués dans les hôpitaux agréés. Les centres hospitaliers franco-québécois tardent toutefois à offrir ce service et les rares qui le font pratiquent très peu d'interventions au tournant des années 1970. Plusieurs groupes féministes créent donc des services de référence pour diriger les femmes vers des médecins montréalais qui acceptent de pratiquer des avortements dits sur demande¹, donc en dehors du cadre légal instauré par la réforme de 1969. Entre 1973 et 1976 cependant, les militantes se butent à une répression orchestrée par l'État québécois et décident de réorienter leurs services de référence vers New York. Puis, l'arrêt en 1976 des poursuites contre le Dr. Morgentaler crée une jurisprudence favorable à la pratique d'avortements en dehors des centres hospitaliers. À partir de cette date, les gouvernements successifs doivent alors tolérer les avortements effectués dans des cliniques privées étant donné le flou juridique qui entoure désormais cette pratique. Cette timide ouverture de l'État met fin à la période transnationale des réseaux féministes et leur permet de mettre sur pied des centres de santé des femmes offrant des avortements sur demande, ce qui débouche sur l'institutionnalisation de ce type de services. La période couverte par cette recherche se termine en 1988 avec la décriminalisation de l'avortement au Canada par l'arrêt Morgentaler c. la Reine. Cette recherche porte un intérêt particulier à la médicalisation de l'avortement ainsi qu'à l'adéquation entre féminité et maternité qui reflètent la position de l'État sur l'avortement jusqu'en 1988. Les groupes féministes s'opposent à ces prescriptions normatives en prônant la démédicalisation des services d'avortement et en soulignant le caractère sociopolitique du rôle reproductif attribué aux femmes. Ainsi, les réseaux d'avortement qu'ils mettent en place jouent un rôle éminemment subversif. ¹On parle d'avortement sur demande pour désigner les avortements effectués sans l'ingérence d'un comité d'avortement thérapeutique. Cette étiquette renvoie à la capacité de choisir des femmes. Une autre dénomination utilisée est l'avortement libre. / In this essay, I examine the organization of abortion services by Quebec feminist groups between 1969 and 1988, when abortion was illegal in Canada. These feminist networks were set up in the wake of Pierre-Eliott Trudeau's Omnibus Bill (1969), which allowed only therapeutic abortions to be performed in accredited hospitals. However, Franco-Quebec hospitals were slow to offer this service, and the few that did so performed very few procedures at the turn of the 1970s. Feminist groups, which were emerging at the same time, created abortion referral services to direct women to Montreal doctors, performing so-called abortions on demand, outside the legal framework established by the 1969 reform. Between 1973 and 1976, the referral service was subject to state repression. In response to this difficult political climate in Quebec, feminist activists redirected their service to New York. The termination of the prosecution of Dr. Morgentaler in 1976 created jurisprudence favorable to the practice of abortions outside of hospitals, marking the end of the transnational period of feminist networks. Between 1976 and 1988, successive governments interpreted the legal uncertainty surrounding abortion in Quebec to allow abortions performed in private clinics. This timid opening by the state allowed feminists to set up women's health centers where they offered abortions on demand, marking the institutionalization of feminist abortion networks. The period covered by this research ends in 1988 with the decriminalization of abortion in Canada through the Morgentaler v. the Queen decision. This research is particularly interested in the medicalization of abortion and the adequacy of femininity and maternity, which permeate the state's position on abortion in various ways until 1988. Feminist groups oppose these normative prescriptions by advocating the demedicalization of abortion services and emphasizing the socio-political character of women's reproductive role. Thus, feminist abortion networks play a highly subversive role.

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