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Seriálová adaptace jako intersémiotický překlad: převod románu M. Atwood The Handmaid's Tale do televizního seriálu / TV series adaptation as an intersemiotic translation of M. Atwood's novel Hanmaid's Tale

Franková, Alžběta January 2019 (has links)
This thesis examines TV series adaptation as a type of intersemiotic translation. Proposing an interdisciplinary approach to adaptations, it combines methods of translation studies, film theory, narratology, and adaptation studies. The thesis analyses the translation of Margaret Atwood's dystopian novel The Handmaid's Tale into the first season of its TV series namesake. While using Katerina Perdikaki's translation/adaptation model, it studies and interprets the shifts that occur during the adaptation process. Applying hypotheses by Linda Hutcheon, it focuses on the film means used in the TV series to express meanings narrated in the novel (such as dialogues, voice-over, sound and soundtrack, types of camera shots, camera angles and movement, editing, colours, depth of field, light, narrative and story time, actors, or misanscene).
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L’écriture et la réécriture des failles de l’utopie religieuse : analyse comparative de The Scarlet Letter de Nathaniel Hawthorne et The Handmaid’s Tale de Margaret Atwood

Connolly, Lloyd 06 1900 (has links)
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Le pohète initié : illumination et esthétique ésotérique dans l’œuvre de Gellu Naum

ESIANU, CRISTINA 08 1900 (has links)
Cette thèse, intitulée Le pohète initié : Illumination et esthétique ésotérique dans l’œuvre de Gellu Naum, analyse trois œuvres importantes de Gellu Naum, le roman Zenobia, les proses La voie du serpent et Medium, ainsi que le rapport entre la poésie picturale de Gellu Naum et la peinture narrative de Victor Brauner. Les œuvres de Gellu Naum que nous analysons possèdent des points communs synthétisés dans la figure de l’illumination, qui signale l’existence d’un régime de connaissance refondé. L’illumination se base sur des théories ésotériques et surréalistes et s’ouvre également sur une nouvelle interprétation du sacré, dénouée de tout caractère religieux. L’illumination institue et entretient un climat mystique à travers les écrits de Gellu Naum et les productions plastiques de Victor Brauner et consolide en même temps leurs doctrines esthétiques. Pour Gellu Naum, l’illumination est le but suprême de l’existence. Elle a affaire avec la capacité de voir avec les yeux du dedans. Dans ce registre ésotérique, la possibilité d’arriver de l’autre côté, c’est-à-dire dans la part invisible de la réalité, stratifiée jusqu’à son niveau archaïque, est réelle et révélatrice. Selon Gellu Naum, l’artiste doit mettre son œil à l’état sauvage pour décrire l’état transcendantal dans lequel résident ses héros; ceci en essayant de contrecarrer un grave bouleversement historique, puisque le totalitarisme roumain a éclipsé à tout jamais l’espace de l’existence. L’écriture de Naum porte les traces noires de cette incidence néfaste. Pour Victor Brauner, l’illumination a une fonction initiatrice. Elle cristallise l’art du peintre et l’éclaire tout au long de sa quête identitaire. L’illumination entretient et provoque une catharsis aux connotations inattendues dans la production artistique, s’articulant avec une consécration de l’ésotérisme. Partant d’une perspective interdisciplinaire, la thèse se divise en trois parties, Le roman Zenobia et la question de la pensée illuminée, L’état transcendantal et ses variables ou De la logique occulte de l’écriture et Les expressions de la poésie picturale et de la peinture narrative à travers les œuvres de Gellu Naum et de Victor Brauner, chacune d’entre elles analysant la figure de l’illumination et établissant aussi les invariantes esthétiques des deux Surréalistes. Dans leur quête de nouvelles formes de représentations artistiques, Gellu Naum et Victor Brauner ont recours à un surréalisme essentiellement cognitif. Les deux font appel à la rationalité, à la lucidité accrue, ce que les Surréalistes rejetaient parfois avec véhémence. / This thesis, entitled The Initiated pohet : Illumination and Esoteric Aesthetics in Gellu Naum’s work, analyzes three important literary productions by Gellu Naum, the novel Zenobia, his writings The Serpent’s Way and Medium, as well as the relationship between Gellu Naum’s pictorial poetry and Victor Bruner’s narrative painting. Gellu Naum’s works analyzed in this study have many similarities synthetized in the trope of illumination. The notion of illumination is based on esoteric and Surrealist theories, opening an interpretation of the sacred devoid of religious substance. Illumination develops a mystical climate throughout Gellu Naum’s writings and Victor Brauner’s art productions and consolidates their aesthetic doctrines. For Naum Gellu, illumination is the ultimate goal of existence. It has to do with the ability to see with the eyes within, revealing a blinding and terrifying alternative to the factual world. Within this esoteric tone, the possibility of reaching the other side – the invisible, advancing deep to the archaic level – is real and revealing. According to Gellu Naum, the artist must reach the wild state in order to describe the transcendental state infusing his heroes. This perspective counteracts a severe historical turmoil, since Romanian totalitarianism severely abbreviated life conditions. Naum’s writings bear the dark traces of this negative impact. For Victor Brauner, illumination has an initiation function. It crystallizes the painter's art throughout his quest for identity. Illumination causes and maintains catharsis, with unexpected connotations in the art production. It articulates a form of esotericism that only rarely infuses the Surrealist movement in the West. Advancing an interdisciplinary approach, my thesis is divided into three parts: The novel Zenobia and the Notion of "Illumination Thinking" The Transcendental State and Its Variables or The Occult Logic of Writing and Expressions of Pictorial Poetry and of Narrative Painting in the Works of Gellu Naum and Victor Brauner. These chapters analyze the figure of illumination and establish the aesthetic invariants grounding the works of the two Surrealists. In their quest for new forms of artistic representations, Gellu Naum and Victor Brauner employ a mainly cognitive form of Surrealism. Both appeal to rationality, to cruel lucidity, which often Surrealists strongly rejected.
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Les représentations dystopiques de la société dans le nouveau roman d'anticipation francophone (Nelly Arcan, Michel Houellebecq, Antoine Volodine)

Boucher, David 07 1900 (has links)
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Bateau brûlé (roman) ; suivi de Poétique de la fuite dans le récit dystopique contemporain et écoféministe (essai)

Roy, Coralie 03 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche-création combine un roman (Bateau brûlé) et un essai (Poétique de la fuite dans le récit dystopique contemporain et écoféministe), l’un inspirant l’autre. Bateau brûlé : Le monde est toujours noir. Seko est fascinée par la seule source de lumière possible, mais la ville qui la voit grandir s’oppose à sa curiosité. Il n’y a de place que pour les plufors, ces dirigeants cruels qui décident des endroits éclairés. À travers une vie qui lui échappe et des souvenirs qui ne sont pas toujours les siens, Seko tente de déceler si la lumière est réellement sa destinée, même alors qu’elle prend la fuite à bord d’un bateau condamné. Poétique de la fuite dans le récit dystopique contemporain et écoféministe : Ce bref essai analyse plusieurs œuvres, théories et recherches dans le but de les faire converger vers le consensus que la dystopie est féministe et sert à dénoncer. Une tangente récurrente des dystopies écoféministes est le thème de la fuite, si prédominante qu'on pourrait la considérer comme poétique. Afin de mieux comprendre ce concept, je propose une lecture du roman Hivernages (2017) de Maude Deschênes-Pradet centrée sur ce thème. Pourquoi fuir alors que, Hivernages le prouve, il n’y a aucun refuge à atteindre ? Le corpus qui m’intéresse et qui alimente ma propre œuvre explore la manière dont la fuite affecte la réalité physique et la psychologie des personnages ainsi que la forme du récit. La poétique de la fuite constitue un élément narratif et structurel résultant de deux causes distinctes, mais imbriquées : la temporalité fragmentée du récit et l’ambition écoféministe de s’opposer à l’environnement toxique. / This memoir combines a novel (Bateau brûlé [Burnt Boat]) and an essay (Poetics of Escape in Contemporary and Ecofeminist Dystopian Narratives), one inspiring the other. Bateau Brûlé: The world is always dark. Seko is fascinated by the only possible light source, but the city that sees her grow is opposed to her curiosity. There is only room for the “plufors”, cruel rulers who decide where the light goes. Through a life that eludes her and memories that are not always her own, Seko wonders if the light truly is her destiny, even as she flees on a doomed ship. Poetics of Escape in Contemporary and Ecofeminist Dystopian Narratives: This essay analyses several works, theories and pieces of research in an attempt to make them converge towards the consensus that dystopia is a feminist undertaking. A recurring tangent of ecofeminist dystopias is the theme of escape, so predominant one might even consider it poetic. In order to clarify this concept, I suggest a reading of the novel Hivernages (2017) by Maude Deschênes-Pradet focusing on the poetics of escape. Why flee, when Hivernages proves there is no refuge to reach? The corpus that interests me and that feeds my reflection and imagination explores how the flight affects both the characters’ physicality and psychology as well as the form of the narrative itself. In every case, the poetics of escape constitute a fictional and structural element that results from two distinct but intertwined causes: the narrative’s fragmented temporality and the ecofeminist ambition to oppose the toxic environment.
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Die letzte Frau auf Erden: Eine Utopie? : Eine literarische Analyse von Marlen Haushofers Die Wand / The Last Woman on Earth: A Utopia? : A Literary Analysis of Marlen Haushofer’s The Wall

Witt, Ylva January 2024 (has links)
In dieser Examensarbeit wird untersucht, ob Marlen Haushofers Die Wand (1963) als eine feministische Utopie interpretierbar ist. Mithilfe von Definitionen von Dystopie, Utopie und einer Definition von feministischer Utopie werden drei gegensätzliche Merkmalpaare (Hoffnung vs. Pessimismus, Natur vs. Technikwissenschaft und Freiheit vs. Unterdrückung) herausgelesen, die dann in der Analyse von Die Wand angewendet werden, um die Hypothese, dass Die Wand nicht dystopisch, sondern eine (feministische) Utopie ist, zu bestätigen. Am Schluss folgt eine kurze Zusammenfassung der Resultate. / This dissertation will investigate whether Marlen Haushofer's The Wall (1963) can be interpreted as a feminist utopia. With reference to definitions of dystopia, utopia and specifically also of a feminist utopia, three pairs of contradictory terms were selected, which in turn were applied to the analysis of The Wall in order to confirm the 'claim' that The Wall is in fact not dystopian but rather a (feminist) utopia.
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Le cyberpunk vernaculaire de l’Amérique latine : dystopies, virtualités et résistances

Muñoz Zapata, Juan Ignacio 04 1900 (has links)
Héritière de la tradition fantastique borgésienne, imprégnée d’une réalité composée de mythes précolombiens et des résidus industriels de la modernité, et développée à l’ère de la mondialisation, du post-modernisme, des jeux vidéos, du cinéma numérique et d’animation, la tendance cyberpunk latino-américaine est cultivée du Mexique jusqu’en Argentine, en passant par Cuba et d’autres pays souvent méconnus dans le monde de la science-fiction comme le Paraguay et la Bolivie. Pressenti dans les œuvres de certains écrivains canoniques comme Ricardo Piglia, Carmen Boullosa ou Edmundo Paz-Soldán, le cyberpunk se manifeste avec force dans l’écriture de jeunes artistes interdisciplinaires et de collaborateurs assidus des fanzines. Cette adaptation du sous-genre dans un continent où la référence reste encore le réel merveilleux et le réalisme magique, malgré l’apport des générations plus récentes comme celle de « McOndo » ou celle du « Crack », essaie d’élaborer une série de réponses aux questions issues de la conjoncture historique et artistique dans laquelle nous vivons : comment situer l’identité latino-américaine dans la nouvelle cartographie culturelle mondiale à travers une littérature qui cherche à se renouveler par rapport au canon littéraire et à la marginalité de son propre genre? Quelles sont les stratégies d’assimilation et de résistance qu’adoptent des jeunes auteurs latino-américains devant le cyberpunk anglo-américain littéraire et cinématographique? Peut-on parler d’un impact esthétique et philosophique du cyberpunk sur la culture latino-américaine, perçue habituellement comme une consommatrice passive de ces produits culturels et non comme une productrice? Ce travail cherche à parcourir l’ensemble de ces questions à partir d’une réflexion sur les principaux dispositifs constitutifs du cyberpunk – la dystopie et la virtualité – dans les discours (post)identitaires en Amérique Latine. Représentation presque mimétique de l’espace socioculturel et historique latino-américain à travers la violence et la répression politique, militaire, ethnique ou sexuelle, la dystopie est un moyen d’articuler certaines figures spatiales aux mythes nationaux et à la politique identitaire dans le contexte de la mondialisation. Cette dernière réalité socioculturelle, ainsi que l’idéologie esthétique que véhicule celle-ci à travers le cyberpunk, crée un conflit avec ces discours identitaires nationaux, conflit qui est accentué ou dissous par la représentation de la réalité virtuelle. La réalité virtuelle, comprise ici comme la direction que le récit prend pour défaire ou consolider la figure dystopique, mène à réfléchir également sur les enjeux de la (post)identité. Penser à une (post)identité (en gardant bien à l’esprit cette parenthèse) à travers le cyberpunk signifie poser une question sur la résistance au passé identitaire des mythes nationaux, au présent de la mondialisation culturelle, et aux discours post-humanistes qui semblent marquer le futur. À l’appui de travaux sur la dystopie et la réalité virtuelle dans le cyberpunk anglo-américain, ainsi que des études culturelles latino-américaines, je parcourrai un corpus composé des romans écrits entre 1990 et 2005. Ce corpus comprendra La Primera Calle de la Soledad (1993) de Gerardo Horacio Porcayo, Santa Clara Poltergeist (1991) de Fausto Fawcett, Ygdrasil (2005) de Jorge Baradit, et les films argentins No muera sin decirme adónde vas (1992) d’Eliseo Subiela et La sonámbula (1998) de Fernando Spiner. Dans ces oeuvres, la dystopie se configure aux possibilités narratives de la virtualité et traverse des thématiques identitaires comme les mythes sexuels et nationaux, la mémoire et le traumatisme ainsi que les projets utopiques des minorités. / Heirs to the tradition of Borgesian fantasy, impregnated by a reality built upon pre-Columbian myths and the industrial residues of modernity, and developed in the age of globalisation, postmodernism, videogames, digital cinema and animation, Latin American cyberpunk is cultivated from Mexico to Argentina, passing through Cuba and other countries not usually recognized in the world of science fiction like Paraguay and Bolivia. Barely perceived in the works of certain canonical writers such as Ricardo Piglia, Carmen Boullosa or Edmundo Paz-Soldán, cyberpunk manifests itself fully in the writings of young interdisciplinary artists and constant fanzine collaborators. This sub-genre adaptation in a continent better known not only for “lo real maravilloso” and magical realism, notwithstanding other more recent generations of writers such as “McOndo” and “Crack”, tries to elaborate a series of responses to questions issued from the historical and artistic moment of contemporary life: how to place Latin American identity within the new worldwide cultural mapping by means of a literature searching to reinvent itself within the mainstream space and the marginality of its own genre? What are the strategies of assimilation and resistance adopted by these young Latin American cyberpunk writers in the face of literary and cinematographic Anglo American cyberpunk? Can one speak of an aesthetic and philosophical impact on Latin American culture, normally perceived not as a producer but rather a passive consumer of this sort of cultural production? This thesis intends to deal with these questions in reflecting on one of the constituent devices of cyberpunk: dystopia in conjunction with post-identitary discourses in Latin America. An almost mimetic representation of Latin America’s sociocultural and historical space through violence and political, military ethnic or sexual repression, dystopia is a means to articulate certain spatial figures in national myths and identity politics within the context of globalisation. This latter sociocultural reality, along with the aesthetic ideology that conveys it throughout cyberpunk, enters in conflict with those discourses of national identity, leading us to reflect on post-identity issues. Relying on works on dystopia and identity in Anglo American cyberpunk, as well as on Latin American cultural studies, I will peruse a corpus made up of the novels La primera calle de la soledad (1993) by Gerardo Horacio Porcayo, Santa Clara Poltergeist (1991) by Fausto Fawcett, Ygdrasil (2005) by Jorge Baradit, and the films No muera sin decirme adónde vas (1992) by Eliseo Subiela and La sonámbula (1998) by Fernando Spiner. In these works, dystopia meshes with virtual reality narratives and covers aspects of the identity such as national and sexual myths, memory, trauma as well as minorities utopian projects.
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Scénarios d’aveuglement dans la littérature d’Orhan Pamuk, d’Ernesto Sábato, et de José Saramago

Ilea, Laura T. 08 1900 (has links)
Scénarios d’aveuglement dans la littérature d’Orhan Pamuk, d’Ernesto Sábato, et de José Saramago analyse trois œuvres importantes de trois auteurs contemporains : Mon nom est Rouge d’Orhan Pamuk ; « Rapport sur les aveugles » du roman Héros et tombes d’Ernesto Sábato ; et L’aveuglement de José Saramago. Malgré leurs différences, ces romans ont des points communs évidents, synthétisés dans la figure de l’aveuglement. Cette figure signale l’avènement, dans les textes, d’un régime de connaissance alternatif, centré moins sur le primat de la raison et du visuel que sur une nouvelle capacité cognitive, basée sur une logique spéciale du destin. L’aveuglement s’ouvre également sur une nouvelle compréhension de l’histoire, grâce à une capacité du récit de fiction qui passe par le point de fuite de la cécité. Pour Pamuk, l’aveuglement est le couronnement paradoxal d’une vision du monde, gravement mise en crise à la fin du XVIe siècle par le perspectivisme et le réalisme de la Renaissance, la voie d’entrée vers un monde imaginal qui n’est plus accessible à l’imaginaire occidental. Pour Sábato, il représente la variante renversée d’une quête de l’absolu qui passe par les antres de l’inceste, de l’enfer et du crime, tandis que le monde décrit par Saramago est un monde qui sombre sur la pente de la déchéance, en suivant une logique implacable. Il est l’équivalent de plusieurs formes de cécité qui menacent le monde contemporain, comme le fondamentalisme religieux, l’homogénéité préconisée par la société de masse, l’exclusion raciale, l’oppression idéologique. La thèse se divise en trois parties, La violente beauté du monde, Un mythe hérétique de la caverne et Une épidémie à cause inconnue, chacune d’entre elles analysant l’œuvre d’un auteur, mais établissant également des liens avec les autres chapitres. L’approche adoptée est interdisciplinaire, un croisement entre études littéraires, philosophie et histoire de l’art. Dans leur quête de nouveaux concepts et de nouvelles formes de pensée qui s’écartent du modèle rationnel dominant de la modernité, les trois auteurs partent de la présupposition que regarder les choses n’est pas du tout l’équivalent de voir les choses. Ils tentent d’articuler une logique du voir qui ressemble plutôt à la vision et à la clairvoyance qu’à la conformité logique. La figure de l’aveuglement sert de tremplin vers le monde imaginal (Pamuk), la pensée magique (Sábato) et la vision dystopique (Saramago) – des espaces ontologiquement différents où les auteurs mènent leurs attaques contre la rationnalité à tout prix. C’est précisément ces espaces que nous avons choisi d’explorer dans les trois romans. Nous soutenons également que ces trois textes proposent un nouveau régime de « connaissance » qui met en question les règles de pensée héritées de la Renaissance et surtout des Lumières, qui constituent un discours dominant dans la culture visuelle et philosophique moderne. / Blindness in the Literature of Orhan Pamuk, Ernesto Sábato, José Saramago examines three important texts by three well-known contemporary authors: My Name is Red by Orhan Pamuk; the chapter « Report on the Blind » from the novel On Heroes and Tombs by Ernesto Sábato; and Blindness by José Saramago. The trope of blindness is a common theme in these novels, despite their significant differences. Blindness introduces an alternative regime of knowledge, centered less on the primacy of the rational and the visual than on a new cognitive capacity, grounded in a specific logic of destiny. It proposes new understandings of history, due to a fictionalizing capacity, which passes through the fault lines of blindness. For Pamuk, blindness represents the paradoxical culmination of a traditional, Islamic world view, which was challenged in the 16th century by the perspectivism and the realism of Renaissance. This conception is regarded as the royal road to an imaginal world that remains inaccessible to the western imaginary. In Sábato’s novel, blindness prompts the reversed version of a quest for absolute, which passes through incest, hell and crime. In the dystopic world depicted by Saramago, this trope is symptomatic of a continuous decay, which follows an implacable logic. It also points to the many forms of blindness that threaten the contemporary world, such as religious fundamentalism, the leveling produced by mass culture and mass society, racial exclusion, ideological oppression. The thesis is divided in three chapters: The Violent Beauty of the World, A Heretical Myth of the Cave and An Epidemic with an Unknown Reason. Each chapter examines one of the three novels, but connections and cross-links among the individual chapters are also established. My investigation provides an interdisciplinary approach, which relies on paradigms from literary studies, philosophy and art history. All three authors examined in the dissertation start from the assumption that looking is not equivalent to seeing. Their texts attempt to formulate a logic of seeing indebted to vision rather than to logical accuracy. The figure of blindness serves as a springboard towards the imaginal world (Pamuk), magical thought (Sábato) and dystopia (Saramago) – ontologically different spaces where the authors counter rationality with new modes of vision. The dissertation explores the articulation of these spaces in the three novels. It argues that these texts on blindness propose a regime of « knowledge » that challenges the dominant discourses on vision, rationality, and the mind – the legacy of the Renaissance and the Enlightenment – in modern visual culture and modern philosophy.
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Redéfinition du concept d'utopie et des termes qui lui sont étymologiquement apparentés

Méthot, Benoit January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Obraz médií v britských dystopiích / Depiction of Media in British Dystopian Fiction

Bakič, Pavel January 2013 (has links)
The thesis aims to give an overview of the treatment of media in texts that have formed modern dystopian writing and to which new additions in the genre necessarily relate. This set of texts consists of George Orwell's Nineteen Eighty-Four, Aldous Huxley's Brave New World and When the Sleeper Awakes by H. G. Wells; first chapter substantiates this selection and proceeds to define the concepts of "media" and "dystopia". Second chapter is concerned with the understanding of history in dystopian societies and shows that the very concept of historicity is undesirable for a totalitarian state, which seeks to blur history and reduce it to a three-point schema "before the Event - the Event (revolution) - after the Event". Closer analysis then shows that the Event itself can be divided into a further triad that has to be completed in order to pass into eternal post-Event society. Third chapter describes the use of citizens as media and shows that while Huxley's society uses what Michel Foucault calls "biopower" to achieve this goal, Orwell's society rather uses the concept of "discipline". Fourth chapter turns to printed media a the privileged role they are ascribed in the novels: The authors see literature as an embodiment of individuality and, at the same time, as a guarantee of tradition established by an...

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