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Les médias, les élites et l’armée en Egypte du début des années 2000 à aujourd’hui : le rôle des chaînes satellitaires et d’internet, entre période révolutionnaire et mutation néo-autoritaire / The media, the elites and the army in Egypt from the early 2000s to today : the role of satellite channels and internet, between revolution and neo-authoritarianism

Haschke-Joseph, Paloma 29 June 2016 (has links)
L’évolution du secteur des médias en Égypte depuis les années 2000 a eu une influence déterminante sur le cap politique que prend le pays au lendemain du soulèvement populaire de 2011. Ce travail cherche à démontrer qu’en Égypte, l’intrication complexe d’intérêts entre les médias, le milieu des affaires et l’armée, a été un élément central au renouvellement des stratégies du régime militaire pour assurer sa propre survie, et que cette connivence a joué un rôle capital dans le succès de la mutation néoautoritaire du système politique égyptien. La collusion entre l’armée et le secteur privé de l’audiovisuel qui se développe au cours des années 2000, permet au régime d’encadrer le passage de l’Égypte à l’ère satellitaire, de superviser la relative libéralisation de la sphère publique qui en découle, et de coopter les discours dissidents modérés en leur offrant un accès nouveau aux médias de masse. L’arrivée d’internet en Égypte au cours de cette même période, favorise le développement d’une sphère publique parallèle qui se politise rapidement et engendre la constitution d’une opposition bien plus radicale que celle qui s’exprime à la télévision, et qui cherche à exploiter le potentiel mobilisateur des nouvelles technologies dans l’espoir de déclencher le changement politique. Mais malgré les bouleversements engendrés par la révolution dans le domaine de l’expression publique, l’industrie des médias ne parvient pas à s’émanciper des dynamiques autoritaires qui la structurent depuis des décennies, et tandis qu’ils semblaient porteurs de promesses démocratiques, les médias égyptiens sont rapidement relégués à leur fonction originelle de cerbères du régime. / The evolution of the media industry in Egypt since the early 2000s has had a critical impact on the political path taken by the country in the aftermath of the 2011 uprising. This research aims at demonstrating that in Egypt, the complex overlapping of political and economic interests between the media, the business elites and the army has been key to the regime’s ability to survive the revolution, and that such intricacy has played a crucial role in the successful mutation of the Egyptian political system towards neo-authoritarianism. The collusion between the army and the private broadcast sector that emerged in the early 2000s, has allowed the regime to regulate the country’s transition to satellite technologies, to control the liberalization of this new public sphere, and to tame the messages of moderate dissidents by giving them access to mass media. The arrival of internet in Egypt during that same decade has helped the rise of a parallel public sphere and its fast politicization, which led to the development of a more radical opposition eager to use new technologies as mobilization tools to trigger a regime change. Despite the undeniable impact of the 2011 revolution on freedom of expression in Egypt, the country’s media industry has appeared unable to emancipate itself from the authoritarian dynamics it has been submitted to for decades. And even though media seemed to be advocating for more democracy in the aftermath of the uprising, they quickly slipped back into their initial role of custodians of the regime’s survival.
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Images du pouvoir en Egypte à la fin du Moyen Empire et à la Deuxième Période Intermédiaire / Images of Power in Egypt during the Late Middle Kingdom and the Second Intermediate Period

Connor, Simon 11 April 2014 (has links)
L’objet de cette thèse est la représentation en ronde-bosse des souverains et particuliers du Moyen Empire tardif et de la Deuxième Période Intermédiaire (mi-XIIe à fin-XVIIe dynastie, 1850-1550 av. J.-C). Ces trois siècles forment un ensemble cohérent du point de vue du système politique, très bureaucratique, du point de vue de la culture matérielle (pratiques funéraires, production de stèles et de statues) et de celui des sources textuelles. L’intérêt du choix de cette période réside dans l’abondance du répertoire conservé, qui permet de mener des analyses approfondies et de procéder à des comparaisons précises entre l’image du roi et celle des particuliers de différents niveaux sociaux. Cette période est également suffisamment longue pour permettre d’établir une évolution des tendances observées. La particularité de cette thèse est de considérer la statuaire royale et privée comme un ensemble. L’objectif consiste à renouveler la grille d’analyse d’une des productions majeures de la société égyptienne. <p>1480 pièces figurent au catalogue, dont beaucoup sont inédites :330 statues royales et 1150 statues privées. Ce répertoire a été constitué sur base des publications (catalogues de musées, d’expositions, de vente, rapports de fouilles) et à partir de l’examen personnel des pièces conservées dans 65 musées à travers l’Europe, les États-Unis, l’Égypte et le Soudan, dans des collections privées, ainsi que sur les sites archéologiques. Ce vaste catalogue permet de dresser un panorama aussi complet que possible de la statuaire de l’époque envisagée. <p>La statuaire est un moyen pour l’Égyptien de l’Antiquité, grâce à la nature performative de l’art, de matérialiser sa présence dans les sanctuaires, de se trouver face aux divinités, de leur faire don d’offrandes en échange de leurs bienfaits, de rendre hommage à des prédécesseurs. C’est aussi une façon d’exprimer un message par le choix du matériau, du type statuaire, d’une physionomie et d’un emplacement dans un temple, une chapelle ou une tombe. C’est ce discours que pouvaient lire les contemporains du titulaire de la statue et qu’il appartient au chercheur de démêler. Je me suis employé à définir qui étaient les destinataires des statues, quelle était la clientèle concernée, à quel endroit on plaçait ces statues (régions, contextes architecturaux, programmes iconographiques), quel était le sens et la fonction que pouvaient avoir la forme d’une statue, ses dimensions, la position et la gestuelle du personnage représenté. J’ai examiné les différents matériaux utilisés, les raisons de leur choix, leurs significations particulières, les ateliers auxquels ils étaient associés. J’ai établi le rapport entre la physionomie du souverain et celle des particuliers, ainsi que le développement stylistique de la statuaire au cours des trois siècles envisagés, et tenté d’interpréter les différents critères de cette évolution. En bref, j’ai cherché à définir le rôle et l’usage d’une statue, le but de son acquisition et de son installation, le message qu’elle véhiculait.<p>Les statues du souverain traduisent une volonté d’être présent partout, dans les divers temples et sanctuaires, de regarder et d’être vu, de rester présent au-delà de la mort, à la fois dans le monde des dieux, et sur terre, parmi les hommes. Elles servent aussi de réceptacle au culte du souverain dès son vivant et remplissent le rôle d’intercesseurs entre les hommes et les dieux. Enfin, elles commémorent le passage d’expéditions sur les sites éloignés et sacrés. <p>Le message inhérent à la statuaire privée est différent. Les particuliers ne sont pas quant à eux d’essence divine et n’incarnent pas la maîtrise du monde dans la personne d’un être surhumain. Les dignitaires sont des individus et représentés comme tels, à la différence le roi, qui est roi avant d’être un homme. La statuaire privée exprime, par le pouvoir de l’image, du costume, de la nature de la pierre, le rang privilégié d’un humain parmi ses semblables, le désir d’afficher un haut statut et une proximité avec le souverain. Le personnage représenté par une statue acquiert le moyen d’être intégré dans le temple, de jouir du culte et des offrandes. Par le moyen des titres étalés dans les inscriptions de la statue, par le choix de matériaux prestigieux et par le recours aux ateliers royaux, qui leur fournissent des statues dont la physionomie est en tout point similaire à celle du souverain, les hauts dignitaires manifestent leur allégeance au pouvoir et leur proximité avec le souverain. <p>Quant aux membres des niveaux plus modestes de l’élite, ils cherchent à exprimer un rang élevé par mimétisme vis-à-vis de ces hauts dignitaires, en adoptant les mêmes types statuaires, costumes et perruques, et, quand ils n’ont pas les moyens d’acquérir une statue dans un matériau prestigieux, en employant des roches qui peuvent en gagner l’aspect. Ces images ne reflètent pas la fonction précise des individus qu’elles représentent ;elles ont en revanche le pouvoir d’exprimer un statut, réel ou non, et accordent dans l’au-delà un rang privilégié à leurs titulaires, en servant d’intermédiaires entre les mondes humain et divin. <p>Ce travail permet d’apporter plusieurs voies de réflexion, à la fois sur l’époque envisagée et sur le domaine de la production sculpturale égyptienne en général. Cette étude ne cherche pas seulement à exploiter un large corpus de statues, mais à formuler un ensemble de questions pour obtenir une meilleure et plus vaste compréhension de tous les facteurs impliqués dans la production et l’usage de la statuaire, ainsi que des implications sociales qui y sont attachées. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le rituel de l'offrande de la Campagne à Edfou: étude de la composition

Labrique, Françoise January 1991 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La dissimilation graphique dans les textes égyptiens de l'Ancien Empire : essai de grammatologie cognitive / Dissimilation graphique" in Old Kingdom Egyptian texts : essai de grammatologie cognitive

Thuault, Simon 01 December 2017 (has links)
La « dissimilation graphique » est une particularité récurrente des écritures égyptiennes, en particulier à l’Ancien Empire (IIIe-VIe dynasties, env. 2700/2150 av. J. C.). À cette époque, la pluralité (aussi bien grammaticale que lexicale) était indiquée par le triplement des sémogrammes, signes investis d’une valeur sémantique et censés permettre la compréhension des lexèmes. De ce fait, si les idéogrammes et classificateurs étaient d’ordinaire répétés trois fois à l’identique, la « dissimilation » désigne les occurrences dans lesquelles ces trois signes sont distincts. Par exemple, si un mot comme bAk.w, « serviteurs », est traditionnellement accompagné de trois hommes assis, l’un d’entre eux pourra être remplacé par une femme en cas de dissimilation. De même, si mHy.t, « poissons », comprend habituellement trois poissons de même espèce, sa version dissimilée offrira trois espèces différentes. Cette thèse se donne pour objectif d’analyser de façon systématique la dissimilation graphique, majoritairement attestée dans les inscriptions hiéroglyphes des tombes royales et privées, mais également dans certains documents hiératiques. À travers cette étude, les raisons supposées de l’existence de la dissimilation graphique sont exposées. En conséquence, la classification égyptienne se voit placée sous de nouveaux éclairages. De plus, par l’examen d’un nombre important de textes égyptiens de l’Ancien Empire, de nouvelles analyses des fonctions des signes qui les composent seront proposées afin d’éclaircir certaines zones d’ombres de la linguistique égyptologique. / The peculiarity called “dissimilation graphique” is recurrent in Egyptian writing systems, particularly during Old Kingdom (Dyn. III-VI, ca. 2700-2150 BC). At this time, plurality (grammatical and lexical) is indicated by the threefold of semograms, signs that have a semantic value and allow to understand the lexemes. Thus, if ideograms and classifiers are ordinary reproduced three times identically, “dissimilation” refers to occurrences where these three signs are different. For example, if bAk.w, “servants”, is usually followed by three men, in case of dissimilation, one of them can be replaced by a woman. In the same way, if mHy.t, “fish”, habitually takes three identical fish, a dissimilated version will show three different species. This Ph.D Thesis aims to analyse in a systematic way the process of “dissimilation graphique”, mostly found in hieroglyphic inscriptions of royal and private tombs, but also in some hieratic documents. Through this study, the supposed reasons of dissimilation are exposed. Consequently, Egyptian classification is newly enlightened. Moreover, in examining a great number of Old Kingdom texts, new analysis of the signs functions are proposed to clarify some unclear elements of egyptological Linguistics.
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La statistique d’État en Égypte à l’ère coloniale : Finances, espace public et représentation (1875-1922) / Numbers, colonialism and the public sphere : A history of statistics in Egypt (1875 –1922)

Labib, Malak 23 March 2015 (has links)
Ce travail porte sur l’histoire de la statistique d’État en Égypte au cours de la période 1875-1922 et s’intéresse au rapport entre le développement d'un système cognitif d'information statistique et les transformations marquant la rationalité gouvernementale à l’ère coloniale. Il cherche par ce biais à « endogénéiser la construction de l’outil statistique », par rapport à l’analyse du fonctionnement de l’État égyptien au cours de cette période. / My dissertation deals with the emergence and development of statistics, as a field of knowledge and practice in Egypt during the colonial era (1875-1922). It attempts to explore the complex relationship between knowledge production and colonization by analyzing how the emergence of new forms of enumeration and classification contributed to the making of the colonial State in Egypt.
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Les représentations des empereurs romains Julio-Claudiens en Egypte

Moine, Deborah 19 December 2013 (has links)
La domination romaine est une période « mal-aimée » de l’Egypte ancienne. Elle est néanmoins très intéressante et mériterait davantage d’études. <p>Réaliser une analyse du matériel de cette époque n’est donc pas chose aisée. Il faut comprendre, dès le départ, que la recherche sera confrontée à des préjugés, des problèmes de documentation et une certaine négligence de la part des scientifiques. Il convient de poser les buts de recherche, de se conformer à une méthodologie rigoureuse et de dégrossir une série de conclusions. <p>Il semble opportun d’étudier l’art d’époque Julio-Claudienne en Egypte. Cette thématique s’impose pour de multiples raisons.<p><p>Nous nous trouvons face à deux civilisations sortant d’un conflit récent (les guerres civiles romaines qui ont conduit à l’affrontement d’Octave-Auguste avec Antoine et Cléopâtre VII, dernière reine de la dynastie Lagide) où l’une a triomphé de l’autre. Ces tensions vont-elles être tangibles dans l’art ?Pour des raisons matérielles, il faut délimiter le sujet à aborder. L’étude de cet article sera donc consacrée majoritairement aux images de temple et aux stèles. <p><p>Ce ciblage s’explique non seulement pour des raisons matérielles mais aussi pour l’intérêt scientifique que ce sujet représente. Pendant longtemps, les reliefs égyptiens d’époque romaine ont été considérés comme un art altéré sans aucune autre fonction que de préserver une tradition vouée à son inéluctable disparition. Plusieurs questions se sont posées d’emblée :qui commanditait les monuments, qui les finançait, qui les réalisait, y-avait-il un suivi de la part du pouvoir central romain et qui en étaient les relais ?<p>L’image royale des temples d’époque romaine en Egypte est fortement tributaire des types iconographiques des époques pharaonique et ptolémaïque. Néanmoins, certains détails révèlent qu’il ne s’agît pas d’une copie servile. Les innovations d’époque romaine sont visibles dans le rendu du détail, des suggestions de volume ou l’utilisation d’un mode représentatif. L’étude de ces images permet de mieux comprendre les techniques de dessin en Egypte romaine et l’organisation du travail des artistes :isoler des « mains », supputer l’existence de « cahiers de modèles » et d’écoles de style ( parfois, plusieurs au sein d’un même temple ). Certaines scènes sont plus récurrentes dans certains endroits géographiques: leur analyse permet de comprendre les enjeux géographiques, politiques et religieux que la propagande voulait faire passer à travers elles.<p>Enfin, d'autres recherches (prosopographie.) pourraient permettre de mieux comprendre le microcosme où se sont élaborées ces images. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Enquête sur l’évolution des cultes d’Amon thébain au Nouvel Empire (1550-1069 avant J.-C.) : iconographie et phraséologie / The evolution of Amun’s cults in Thebes during the New Kingdom (1550-1069 BC) : iconography and phraseology

Ueno, Kaori 19 December 2014 (has links)
Dieu majeur du panthéon égyptien, Amon a acquis un prestige sans pareil comme dieu dynastique durant le Nouvel Empire à Thèbes. Depuis sa première attestation certaine au début de la 11ème dynastie, après l’unification des territoires égyptiens, les rois régnants n’ont cessé de lui dédier des monuments, véritables trésors des arts égyptiens. Pendant le Nouvel Empire, la popularité d’Amon diffuse parmi les particuliers des différentes conditions sociales. Ils ont produit de nombreux monuments, variés dans leurs formes, représentant Amon sous divers aspects. Dans une approche concernant l’évolution du culte amonien, nous nous sommes plus particulièrement intéressées à la fonction d’Amon, selon ces différents aspects. Il existe bien sûr des études plus anciennes consacrées à tel ou tel aspect spécifique d’Amon, mais aucune ne donne cependant une vision globale de l’ensemble de ces aspects. Nous avons donc voulu savoir quelle fonction était liée à quel aspect d’Amon, sous forme humaine ou animale. Pour mener ces enquêtes systématiques, nous avons utilisé la méthode statistique, encore peu courante dans l’étude de la religion égyptienne. Comme elle doit s’appuyer sur des exemples en nombre significatif, nous avons choisi la période et le lieu les plus prolifiques pour l’iconographie d’Amon : le Nouvel Empire à Thèbes. Nous avons de plus sélectionné deux types d’objets particulièrement répandus, les stèles et les statues, appartenant à des gens de diverses conditions sociales, afin de comparer le culte amonien selon les différentes catégories sociales. En nous basant sur le croisement de données portant sur plus de 500 monuments, nous avons effectué deux séries d’analyses : une analyse iconographique (type de rite, personnages associés) et une analyse phraséologique (types de formules et épithètes), en tenant compte des datations et des provenances (rive est ou ouest du Nil). Cette analyse a produit des résultats intéressants sur l’évolution des cultes d’Amon à cette période. Nous avons notamment pu mettre en évidence les traitements très différenciés entre les rois et les particuliers dans la façon d’approcher Amon. En somme, les rois ont sélectionné des motifs évoquant des moments importants des cérémonies officielles. Dans la phraséologie d’Amon, qui reste conventionnelle, les rois ont mis en avant l’appellation parentale « fils et père » et la qualité de « souveraineté ». Dans la réalisation de leurs monuments, ils ont voulu s’identifier à Amon anthropomorphe ou dialoguer avec lui une relation réciproque, les plaçant sur un même rang, de manière à manifester leur royauté. Lorsqu’ils optent pour l’aspect animal d’Amon, c’est toujours dans la statuaire et sous la forme criocéphale. Leurs statues portant un objet criocéphale, liées au culte ambulatoire de l’entité divine, ont été installées dans les lieux les plus ouverts au public, à l’inverse des statues royales représentant Amon anthropomorphe, qui sont installées au fond des sanctuaires. Il existait certainement une hiérarchie entre les aspects humain et animal dans la pensée royale.En revanche, les particuliers ont représenté Amon sous divers aspects. Il est l’objet de leurs prières pour régler leurs affaires quotidiennes ou pour assurer leur survie posthume. Ils sont alors figurés dans des scènes d’adoration envers Amon, sous sa forme humaine ou animale et même sous la forme d’animal entier. Les particuliers montrent plus de flexibilité que les rois dans la sélection d’épithètes moins habituelles. Celles-ci manifestent tantôt la qualité de « démiurge », tantôt la qualité d’Amon comme « intercesseur » ou « sauveur » du peuple.Au terme de cette enquête, nous pouvons établir un nouveau corpus raisonné de l’iconographie et de la phraséologie d’Amon. Il nous est désormais possible de différencier les cultes officiels royaux, des pratiques privées et de « piété personnelle » grâce aux préférences montrées par les dédicants pour un type de monument en fonction de leur statut ... / Amun, the deity of the Egyptian pantheon, had acquired unparalleled prestige as a dynastic god in Thebes during the New Kingdom. Since his first appearance at the beginning of the 11th dynasty, after the unification of the Egyptian territories, the kings continued to dedicate the monuments, treasures of Egyptian fine art.During the New Kingdom, the popularity of Amun diffused among individuals with different social status. People produced numerous monuments in various forms of Amun. To explore the evolution of the Amun’s cult, we specifically investigated in the function of Amun, as his different aspects. The previous studies of Amun focused on one particular aspect, but none of them gave an overview of all aspects. We sought which function was related to either human or animal form of Amun. To perform these systematic surveys, we used the statistical method which is still a novel approach in the study of Egyptian religion. To obtain the significant numbers of data, we chose the most prolific time and place for the iconography of Amun : the New Kingdom in Thebes. We selected two types of objects particularly prevalent, stelae and statues which belonged to people from various social ranks. Based on more than 500 monuments data, we conducted two types of researches: iconographic analysis (ritual (ceremonial) type and associated character) and phraseological analysis (formulas type and epithets). We also included date and place (either east or west bank of the Nile). Those analyses revealed interesting results on the evolution of worship of Amun at that time. In particular, we could highlight huge differences between kings and commoners in their methods to approach to Amun.In summary, the kings selected motifs evoking important moments of royal ceremonies. In the phraseology of Amun, which remains conventional, kings emphasize parental appellation "son and father" and the quality of "sovereignty". In carrying out their monuments, they wanted to identify with anthropomorphic Amun or dialogue with him a reciprocal relationship, placing them on the same row, so to show their royalty. The animal form of Amun is only depicted in statuary as the sacred ram-headed form. Their statues presenting the ram’s head object related to the moving of the divine entity were installed in places more open to the public, unlike the royal statues of anthropomorphic Amun, which are installed in places the most sacred in the temple. There certainly was a hierarchy between human and animal aspects in the royal mind.In contrast, commoners valued his various aspects. Amun was the object of their prayers to adjust their daily business or for their posthumous survival. They then depicted in the worshipping scenes of Amun in his human or part-animal form and even in the form of whole animal. The commoners show more flexibility than the Kings in the selection of epithets less common. Theses epithets sometimes showed the quality "demiurge" and sometimes the quality of Amun as "intercessor" or "savior" of the people.The success of this attempt brought a new rational corpus of the iconography and phraseology of Amun. This study revealed that royal official cults was different from private practices and "personal piety" with the preferences shown by devotees for a type of monument, dependent on their status as well as the time.
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Contributions à l'onomastique du Moyen Empire

El-Rabii, Abdel-Meguid January 1978 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La découverte de l'Egypte dans la littérature française de la première moitié du XIXe siècle

Majakian, Georges January 1971 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La formule m) ("regarder") dans les tombes privées de la dix-huitième dynastie: approche sémiotique et herméneutique

Angenot, Valérie January 2002 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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