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The historical modalities of the intellectualTakvorian, Meline Léna January 1997 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Historique de la Faculté des Arts de l'Université Laval, 1852-1902Provost, Honorius 25 April 2018 (has links)
Dans le langage académique, les facultés d'une université correspondent aux maîtresses branches de l'enseignement supérieur qu'on y dispense. Les professeurs et élèves affectés à chacune de ces branches constituent telle faculté en particulier. C'est du moins le sens métonymique de ce terme, en français. Car, selon le sens traditionnel, et les Anglais y sont restés plus fidèles, la faculté désigne seulement le corps professoral. Chaque faculté a son conseil ou bureau de direction, dont le président s'appelle doyen. La faculté jouit ainsi d'une certaine autonomie: elle a sa régie interne, ses règlements, ses responsabilités; elle est une petite université dans la grande. Deux ou trois facultés au moins sont nécessaires pour constituer une université, laquelle, d'ailleurs, ne peut être légalement fondée qu'au moyen d'une charte octroyée par les autorités compétentes. L'Université Laval comprend maintenant onze facultés distinctes. Mais, à sa fondation et pendant longtemps, elle en eut seulement quatre. La Faculté des Arts était du nombre. C'est de celle-ci que nous avons entrepris de raconter le premier demi-siècle d'existence. Les seules sources de première main qui ont été mises à contribution sont celles que contiennent les précieuses archives du Séminaire de Québec et de l'Université Laval. Elles suffisaient, d'ailleurs, étant donné la circonscription du sujet. Il ne s'agissait pas de faire l'histoire, même en abrégé, de chacun des collèges affiliés qui constituent, en un sens, la Faculté des Arts. C'est plutôt du lien moral établi entre eux et l'Université qu'il s'agissait, de la coordination des efforts communs pour le progrès de l'enseignement secondaire et sa plus grande adaptation aux exigences de l'enseignement supérieur qui en est le débouché. Pendant plus de cinquante ans, la Faculté des Arts n'a guère été qu'une commission de contrôle des études en vue de l'obtention du diplôme de baccalauréat; et toutes ses opérations étaient polarisées dans ce sens. Ce n'était pas de l'enseignement supérieur. Ce n'était même pas la voie obligée pour y conduire; car, l'Université devait reconnaître, en plus de ses propres diplômes de baccalauréat es arts et d'inscription, des brevets obtenus en dehors de son contrôle, pour l'admission à l'étude des carrières libérales. On conçoit donc combien étaient ingrates les conditions de travail, quel dévouement, quel tact il fallait déployer. Les maîtres éducateurs de ce temps-là avaient besoin d'une trempe surhumaine, si l'on tient compte, en plus, des oppositions tantôt ouvertes, tantôt sournoises, auxquelles ils eurent à faire face. C'est donc dire que la Faculté des Arts n'a pas conquis sans lutte les franchises et le prestige dont elle s'auréole aujourd'hui. Son plus grand mérite a été d'obtenir l'uniformité et une coopération presque parfaite, quant aux normes de l'enseignement secondaire, au Canada français, entre des institutions d'origines et de mentalités souvent divergentes. Le fait que ces institutions furent presque toujours sous la direction exclusive du clergé n'a pas été autant qu'on pourrait croire un facteur d'union et de bonne entente. Sans dénigrer à plaisir, il faut bien admettre que les cercles ecclésiastiques canadiens, durant presque tout le XIXème siècle et même le début du XXème, ne furent pas toujours édifiants de calme et de fraternité. C'est au travers et à l'encontre d'une foule de mesquineries de clocher, de susceptibilités, de polémiques virulentes, parfois entre personnages de premier rang, que l'Université Laval a réussi à se faire accepter. Et ce ne fut pas sans voir arracher un jour de son giron une progéniture formée du meilleur de son sang, engendrée Dieu sait au prix de quelles angoisses et qui lui paraissait encore si peu viable par elle-même. Sait-on ce qu'on inflige à une mère, quand on lui arrache son enfant? La séparation finale, par le haut, entre l'Université Laval et sa Succursale de Montréal, en 1922, a entraîné, dans la Faculté des Arts, le départ de la moitié des collèges affiliés, passés sous le contrôle de la nouvelle Université de Montréal. Mais les places restées vides, à Québec, ont été graduellement comblées par autant et plus de nouveaux collèges, masculins ou féminins, affiliés subséquemment. C'est aussi dans cette période récente que la Faculté des Arts, engagée de plus en plus dans certaines branches de l'enseignement supérieur spécialisé, a vu craquer ses cadres devenus trop étroits, pour accorder existence et autonomie à toutes les facultés plus récentes, sauf celle du Droit canonique. Ainsi donc, la Faculté des Arts, partie de plus bas, a été la plus féconde des facultés primitives de Laval. Et, sans s'être épuisée pour autant, elle continue d'étendre son champ d'action dans les domaines qui lui sont dévolus. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Rôle de l'élève à risque lors de la résolution d'une situation-problème probabiliste à l'intérieur d'une équipe de travail hétérogèneMartin, Vincent January 2008 (has links)
L'objectif de cette recherche consiste à comprendre la contribution apportée par deux élèves à risque du troisième cycle du primaire à la résolution d'une situation-problème probabiliste, ainsi que la compréhension qu'elles peuvent en dégager. L'originalité de l'étude repose à la fois sur le nature de la tâche proposée, soit une situation-problème liée aux probabilités, et sur le fait que notre analyse porte spécifiquement sur des élèves à risque. Les études de cas issues de notre recherche montrent qu'en dépit d'une contribution plus ou moins productive et parfois limitée à certains égards, les élèves à risque ciblées sont tout de même parvenues à dégager une assez bonne compréhension de la résolution de la situation-problème.
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L'Université francophone de Galatasaray à Istanbul / The French-speaking University of Galatasaray in IstanbulTemur, Zedet 24 June 2011 (has links)
L’Université de Galatasaray est une université publique jeune, dont les origines remontent au XVe siècle. Mais elle est avant tout une université francophone. Comment une université publique à la fois moderne et francophone s’inscrit dans une tradition d’enseignement séculaire ? C’est à cette question que répond cette étude.Héritière d’une tradition éducative qui commence avec le Mekteb-I Sultani, l’actuel lycée de Galatasaray, l’université constitue le dernier maillon de l’institution Galatasaray. Il s’agit alors d’analyser les circonstances de sa création, son fonctionnement, sa place et son rôle en Turquie comme à l’international. Née avec l’appui de la Fondation d’éducation Galatasaray, une fondation privée créée au début des années 1980, l’université est l’aboutissement d’une coopération étroite entre la Turquie et la France, ouvrant ainsi une nouvelle page dans les relations bilatérales. Projet inhabituel, à l’heure où l’anglais occupe une place prépondérante dans le milieu scientifique et universitaire, les amoureux de la langue française ont réussi à braver les difficultés politiques, diplomatiques et financières pour mener à terme cette aventure inédite. Galatasaray est la preuve de l’existence d’une amitié solide entre la France et la Turquie, parfois fragilisée par les dissensions politiques entre les deux pays. Mais par-Dessus tout, elle est le fruit d’une politique francophone sans lien avec le passé impérial de la France. Installée sur les rives du Bosphore, l’université de Galatasaray fait partie aujourd’hui des établissements les plus prestigieux de Turquie. Atatürk disait du lycée de Galatasaray qu’il était « une fenêtre qui s’ouvre à l’Occident ». Il ne serait pas prétentieux de dire aujourd’hui que l’université de Galatasaray est quant à elle « une porte qui s’ouvre à l’Occident ». / Galatasaray University is a young state university, whose origins go back to the 15th century. But it is above all a French-Speaking university. How can a state university, which is both modern and French-Speaking, fit into an old traditional institution? This study will provide an answer to this question. Galatasaray University inherited an educational tradition which started with the Mekteb-I Sultani, the current Galatasaray high school. It is the last link in the chain of the Galatasaray institution. Let us then analyze the circumstances of its creation, how it works, its place and role in Turkey but also on the world-Wide scale.Born with the support of the Galatasaray Education Foundation, a private foundation created in the early 1980’s, the university is the outcome of a narrow cooperation between Turkey and France, thus opening a new chapter in the bilateral relations. It could be seen as an unusual project, at a time when English is prevailing in the scientific and academic circles: the lovers of the French language succeeded in overcoming the political, diplomatic and financial difficulties in order to carry this completely new adventure through. Galatasaray shows how strong friendship between France and Turkey is, although it has been sometimes weakened by some political disagreements between the two countries. But above all, it is the fruit of a French-Speaking politics which marked a break with the imperial past of France.Settled on the Bosphore bank , Galatasaray University is nowadays among the most prestigious institutions of Turkey. Atatürk would say about Galatasaray High School that it was “an open window towards the West”. It would not be pretentious today to say that Gatalasaray University is “an open door to the West”.
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L'enseignement universitaire de la peinture en Iran : problèmes et influences / Teaching academic painting at university in Iran : problems and influencesAhmadi, Bahram 23 September 2011 (has links)
La peinture « classique » persane a perdu ses caractéristiques en se rapprochant de la peinture occidentale; puis à l'époque Qajar, avec le changement culturel et social, une nouvelle peinture est née tandis que, simultanément, une évolution apparaissait dans son enseignement. Ainsi l'art de la peinture se divise en « art mineur » et « art majeur », dont l'enseignement suit, pour chacun d'eux, un chemin différent. La peinture « réaliste », comme manifestation de l'art majeur, s'est installée à l'école de Ṣanīʿ-al-Molk puis à l'école Dār al-Fonūn pour arriver enfin à l'école de Kamāl-al-Molk qui est devenue la Faculté des Beaux-Arts en 1940. Dans ce contexte les étudiants apprenaient le « style » de Kamal-al-Molk et celui de certains mouvements occidentaux, mais d'une manière incomplète. A la même période, la miniature, c'est- à- dire « l'art mineur », était encouragée afin de représenter la splendeur ancienne. Dans ce processus l’«Administration Culture et Art » a été attentive à la « miniature » en tant que peinture « traditionnelle », ce qui lui a permis d'être enseignée à l’École Secondaire des Beaux-Arts, issue de l'Ecole des artisanats anciens. Dans les années 1330 Š./1950, cette administration a fondé la Faculté des Arts Décoratifs et les Biennales de Téhéran. Par la suite, la peinture s'est orientée avec plus d'intensité vers l'art « Moderne » occidental et en même temps vers l'art et les effets visuels traditionnels d'Iran. A cette époque où s'opérait aussi la modification du système de l’enseignement de la Faculté des Beaux-Arts, les peintres d'Iran étaient divisés en deux groupes: les partisans des styles occidentaux et les néo-traditionalistes. Ces derniers, pour obtenir l’identité, utilisaient les éléments traditionnels tout en suivant les « méthodes » de l'art moderne. En face, les partisans des styles occidentaux avaient commencé par des œuvres figuratives de style expressionniste et étaient arrivés à l'art abstrait. Ils s'étaient libérés eux-mêmes de la contrainte des traditions et des signes de l'identité iranienne. Parallèlement, les miniaturistes en tant que peintres « traditionnels », pour continuer à exister, utilisaient exclusivement les paramètres de l'art réaliste. En revanche, les diplômés de l'Université, artistes « modernes », utilisaient les éléments de l'art de la miniature quand ils voulaient exprimer l'identité. / The classical Persian painting lost some of its characteristics by opening up to the occidental painting. In the Qajar era, thanks to the cultural and social changes, a new painting was born with its new teaching methods. Thus the art of painting got divided into “minor art” and “major art”, each of them being taught in a different way. The realistic painting as a manifestation of the “major” art was first practiced in Ṣanīʿ-al-Molk art school, then in Dār al-Fonūn school and finally in Kamāl-al-Molk art school which in 1940, became the Faculty of Fine Arts. The students were studying both Kamāl-al-Molk style and some European styles, but incompletely. At the same time, the miniature, that is to say the “minor art”, was encouraged so that it represented the splendour of ancient times. In this process the Office of culture and art paid special attention to “miniature” as traditional painting. That is the reason why it has been taught in Secondary School of Fine Arts, descended from “Ancient Crafts School”. From 1330s to 1950s, this administration has established the Faculty of Decorative Arts and the Biennale of Tehran. Subsequently, the painting has turned more intensely towards modern occidental art, using at the same time the visual effects of traditional Iranian artistic creation. At that time when the educational system at the Faculty of Fine Arts was going through changes, the painters of Iran got divided into two groups: supporters of occidental painting and neo-traditionalists. The latter, in order to find their own identity, use some traditional elements applying, at the same time the methods of modern art. The supporters of the occidental styles started with figurative painting of the expressionist style and ended up in abstract art. They freed themselves from the constraints of the traditions and symbols of Iranian identity. On the other hand, in order to continue to exist as so called “traditional painters”, the miniaturists use only the parameters of realistic art. However, when the university graduates, the modern painters wanted to express their cultural identity, they used the elements of the art of miniature.
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Laboratoires artistiques : genèse des collections de tirages en plâtre dans les universités françaises (1876-1914) / Artistic Laboratories : Genesis of plaster casts collections in French universities (1876-1914)Morinière, Soline 14 June 2018 (has links)
Institué par décret du 21 décembre 1886, le premier « musée de moulages » universitaire français ouvre ses portes à la faculté des lettres de Bordeaux. En moins de vingt ans, des musées similaires fleurissent dans tous les grands centres universitaires français à Montpellier, Toulouse, Lille, Paris, Lyon, Nancy et des collections de moindre importance à Aix-en-Provence, Besançon, Caen, Dijon, Grenoble, Poitiers et Rennes. Copies de chefs d’œuvres de l’antiquité grecque et romaine, de spécimens égyptiens et orientaux, et d’œuvres d’art médiévales et renaissantes se côtoient dans un même lieu, au cœur des établissements d’enseignement supérieur. Ces musées sont le symbole de la profonde réforme de l’enseignement par le gouvernement français de la Troisième République, de l’institutionnalisation des disciplines archéologiques et d’histoire de l’art. Leur installation fut rendue possible par la vague de constructions publiques du XIXe siècle où des « palais des Facultés » ont été édifiés dans chaque grand centre universitaire français. Les locaux plus grands ont ainsi permis la mise en place de ces collections d’études, essentielles pour l’enseignement des disciplines dans la plus stricte rigueur scientifique, une rigueur développée par le système allemand qui possédait des collections similaires depuis près d’un siècle. Ces musées sont également les témoins de l’essor des découvertes archéologiques en Grèce et en Asie Mineure au XIXe siècle, des nouvelles études consacrées à l’Orient, l’Égypte, l’Espagne ibérique, de l’intérêt pour l’art renaissant et moderne qui prône le retour à l’antique, et de la réhabilitation de l’art médiéval dans les esprits de l’époque. S’intéressant à l’histoire des enseignements, de l’archéologie et du patrimoine, dans un contexte historique particulier, cette étude vise à retracer la constitution et à définir le(s) rôle(s) de ces collections de tirages en plâtre universitaires françaises dont il reste encore de nos jours de nombreux vestiges. / Created by a decree on the 21st of December 1886, the first university plaster casts museum opened its doors in the Faculty of Arts in Bordeaux. In less than 20 years, similar museums were created in all the most important French universities, such as Montpellier, Toulouse, Lille, Paris, Lyon, Nancy. Minor collections took place in Aix-en-Provence, Besançon, Caen, Dijon, Grenoble, Poitiers and Rennes. Copies of Greek and Roman antiquity masterpieces, Egyptian and Oriental specimens, medieval and modern works of arts were in the same place, in the heart of higher education institutions. These museums were the symbol of the deep educational reform by the French Third Republic government, of the institutionalization of archeology and History of Arts. The context of great public rebuildings in the late 19th century when many “Palais des Facultés” were created, enabled the blooming of these collections. Greater buildings enabled the settlement of these collections. These were essential for the study of these subjects with scientific rigor, developed by the German system which had similar collections for almost a century. These museums were also the window of the archeological discoveries in Greece and Minor Asia in the 19th century, of new studies about the East, Egypt and Spain Iberian, of interest in Renaissance and modern art, in the recovery of medieval art. This study aims at tracing the building of plaster cast collections and their role in the French universities. It takes place in a particular historical context and deals with several subjects such as History, archeology and heritage.
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La rationalité du jugement pratique. Perspectives kantiennes et aristotéliciennes contemporaines / The Rationality of Practical Judgment. Contemporary Kantian and Aristotelian PerspectivesBrown, Étienne 07 May 2016 (has links)
Qu’est-ce que la rationalité pratique ? Répondre à cette interrogation, c’est déterminer la nature du raisonnement pratique qu’un acteur se trouvant dans une situation concrète doit entreprendre ; comment, autrement dit, il doit délibérer, juger et agir. Afin de mener à bien ce projet, les philosophes contemporains mobilisent des héritages philosophiques distincts. Dans chacune des trois grandes traditions de la philosophie occidentale – les traditions française, allemande et anglo-américaine – des philosophes se revendiquant d’Aristote ou de Kant ont ainsi récemment débattu de la possibilité de fonder en raison des principes normatifs généraux, du rôle que de tels principes peuvent jouer au sein du raisonnement pratique et des liens que l’on doit tisser entre la rationalité pratique et les vertus. L’objectif général de notre recherche est de démontrer la fécondité des débats entre kantiens et aristotéliciens tout en défendant l’existence d’un kantisme transformé par l’aristotélisme qui nous permet aujourd’hui de mieux cerner les ressorts du raisonnement pratique. Un tel parcours nous fournira l’occasion de contribuer à la réception de travaux qui n’ont pas encore fait couler beaucoup d’encre en France, notamment ceux de Christine Korsgaard, d’Onora O’Neill, de Barbara Herman et de Nancy Sherman. / What is practical rationality? To answer this question, one must determine how an agent facing a specific challenge in a given situation should reason and determine how to act. In order to carry out this project, contemporary philosophers build on different historical perspectives. In each of the three main tradition of Western philosophy – the Anglo-American, German and French traditions – philosophers are thus rereading Aristotle and Kant to answer questions such as “Is it possible to ground general normative principles?”, “What role must principles play in our practical reasonings?” and “What is the relationship between practical rationality and virtue?”. My overall objective is to shed light on these debates, and then to defend a form of Kantianism infused with Aristotelian ideas that can help us paint a more satisfying picture of practical rationality. By doing so, I also contribute to the French reception of contemporary philosophical works such as the ones of Christine Korsgaard, Onora O’Neill, Barbara Herman and Nancy Sherman.
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L’office des parties dans le procès administratif / The parties office in administrative lawsuitMeynaud-Zeroual, Ariane 11 December 2017 (has links)
La procédure suivie devant le juge administratif est traversée par une double évolution qui justifie qu’une étude soit consacrée à l’office des parties. A mesure que le droit du contentieux administratif se transforme en un droit du procès administratif, on observe que ce procès n’est plus pensé comme un procès fait à un acte, mais comme un procès entre parties. Le renversement des perspectives auquel invite le point de vue des parties est possible grâce à un instrument d’analyse finaliste du droit : l’office. Ce concept permet de s’interroger sur l’adéquation entre les facultés dont disposent et les charges que supportent les parties – i.e. l’office stricto sensu – et les finalités que l’ordre juridique leur assigne – i.e. l’office lato sensu. Comprises comme les personnes physiques ou morales qui participent au lien juridique d’instance en raison d’un litige né de prétentions propres et contraires sur un droit, les parties au procès poursuivent deux finalités complémentaires : la détermination intéressée de la matière litigieuse et la participation loyale à l’instance. Dès lors, le point de vue des parties permet de mettre en lumière non seulement les facultés et les charges que la doctrine néglige lorsqu’elle envisage le procès administratif sous l’angle exclusif du juge, mais aussi que leur office stricto sensu peut être perfectionné en vue de mieux répondre aux finalités de leur office lato sensu. En permettant de renoncer à une opposition dogmatique entre les procès civil et administratif, l’étude de l’office des parties encourage à inscrire la recherche et l’enseignement du droit du procès administratif dans une perspective résolument processualiste. / The procedure before administrative courts is characterised by a double evolution, which justifies a study to be devoted to the office of the parties in an administrative hearing. As the law of administrative litigation increasingly transforms itself into the law of administrative hearings, one can observe that this process is no longer considered as a trial made to an act, but as a trial between parties. The perspective switch, to which the point of view of the parties to the trial invites, is made possible thanks to an instrument of finalist analysis of the law : the office. This concept makes it possible to question the adequacy between the powers and the charges of the parties - that is, the office stricto sensu - with the goals assigned to them by the legal order - namely, the office lato sensu. Understood as the physical or legal persons who participate in the legal relationship because of a dispute arising from own and contrary claims to a right, the parties to the lawsuit pursue two complementary goals : the interested determination of the dispute and the fair participation in the instance. This study allows to draw two conclusions. On the one hand, the office stricto sensu can be improved in order to better converge toward the office lato sensu. On the other hand, it shows that an opposition between the civil lawsuit and the administrative lawsuit is no longer possible. This study about the parties office in administrative lawsuit reveals the importance of research and teaching in procedural law.
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Vers l’autonomie des universités en France. Les acteurs universitaires, politiques et syndicaux face à la réforme (1968-1984) / Paving the way to French universities self-governance. Academics, political and unionized players faced with the reform (1968-1984)Desvignes, Arnaud 09 December 2016 (has links)
Le premier objectif de cette thèse est de réfléchir aux conditions de la genèse des grandes réformes universitaires à travers l’étude de la loi Faure de 1968 et de la loi Savary de 1984. Il s’agit d’essayer d’évaluer les rôles des différents acteurs, selon leur fonction et leur mode de pensée, dans le cadre du processus d’élaboration de la réforme. L’autre ambition assignée à ce travail est de tenter d’évaluer le degré d’application de la loi Faure de 1968 dans les universités. Une telle étude revêt une importance toute particulière dans la mesure où les historiens ont montré que cette loi est la première qui offre les moyens aux universités de devenir autonomes. Jusqu’à cette date, et malgré les réformes républicaines de la fin du XIXe siècle, l’enseignement supérieur français est resté tributaire de la « tyrannie des facultés » instituée par Napoléon en 1808. Nous avons donc cherché à évaluer le degré d’autonomie dont disposent les universités au lendemain de la loi de 1968 dans les domaines des diplômes, des finances et de la participation. Les sources autorisant la conduite d’une telle analyse sont très variées : dossiers des ministres en charge des universités, archives de l’Élysée, de différents rectorats, transcriptions des débats tenus à l’Assemblée nationale et au Sénat, rapport des commissions parlementaires, témoignages oraux a posteriori, etc... Pour ce qui concerne les sources émanant des universités, nous avons axé nos recherches sur les archives relatives à trois établissements : Paris VII, Rennes I et l’université de Picardie. / Our project strives for pondering the conditions for gradually implementing self-governance in the French universities. From this point of view however, the time frame spanning 1968 to 1984 is apparently a great opportunity for reflection. In fact the laws advocated by the Ministers Faure and Savary can be considered as the first steps towards practical autonomy of the universities.. History shows abundantly that despite republican reforms passed by the end of the 19th century, until 1968 the French higher education systems remained dependent on the “Colleges’ tyranny” established by Napoleon in 1808. A description of the French education system before 1968 will shed light on the administrative burdens on the universities, which may have aroused a willingness to change in some individuals. But in most cases, a reform derives from a trade-off whose origin may be tracked by historians. For such a quest, the sources of information flow from politicians of the time, or from their assistants, from academics or from teachers unions: proceedings of the Parliament or the Senate, reports from ministerial staffs, university bodies, ex post facto oral evidence etc…Confronting the material should allow one to gauge the part played in the reform preparation process by the various stakeholders, according to their function and mindset.
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Une analyse de la procédure d'admission au programme d'ergothérapie de l'Université LavalGingras, Samuel 20 April 2018 (has links)
J’analyse la procédure d’admission au programme d’ergothérapie de l’Université Laval. Ce programme contingenté est affligé par un important taux d’attrition causé par les nombreux changements de programme qui y sont observés, une situation unique au Canada. En modélisant une procédure d’admission similaire à celle employée en ergothérapie, je montre que les règles en vigueur engendrent un phénomène de polarisation chez les étudiants les plus doués à la recherche d’un programme de transition. Ce phénomène fait du programme d’ergothérapie un programme tremplin et conduit à de graves conséquences. Même en utilisant un taux d’attrition optimiste, le gouvernement québécois prévoit un déficit provincial de plus de 650 ergothérapeutes en 2016. Avec un échantillon de demande d’admission de 2004 à 2012 du programme d’ergothérapie, j’analyse les effets de l’utilisation d’une procédure d’admission aléatoire, une procédure peu utilisée dans l’admission universitaire. Mes résultats suggèrent qu’une procédure d’admission aléatoire viendrait diminuer l’attrition. Mots-clés : Éducation supérieure, Problème d’admission, Procédure d’admission aléatoire.
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