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La stratégie sénégalaise du faire faire et la construction du sens de la gouvernance de l’éducation non formelle

Anne, Abdoulaye 05 1900 (has links)
Traduction du titre en anglais: Making sense of governance in non-formal education : A critical analysis of the Senegalese faire faire strategy / Ces trois dernières décennies, les systèmes éducatifs du monde ont subi de grandes transformations axées sur la recherche de plus de pertinence et d’efficacité en relation avec l’évolution globale de la société (Mundy, 2005; Lessard, 2000; Farrell, 1997). Ces évolutions ont pris, entre autres formes, celle d’un mouvement de décentralisation de l’offre éducative (Mons, 2004) considérée par plusieurs chercheurs comme une forme de privatisation. Aujourd’hui, la manière dont la politique de décentralisation a été menée est remise en question par certains au motif que (1) la faible capacité financière d’un bon nombre d’États en cause les a amenés à accepter des politiques recommandées, pour ne pas dire imposées, par des instances supranationales et aussi devant le constat que (2) plusieurs années plus tard, les fruits promis du changement sont encore attendus (Daun, 2007). Dans le cadre de la présente thèse, nous nous sommes intéressé à l’expérience sénégalaise de décentralisation de l’éducation. À partir des années 1990, ce pays, confronté comme les autres pays d’Afrique au sud du Sahara à une profonde crise de son système éducatif, a initié une réforme décentralisatrice (Pelletier, 2001; ADEA, 2001). Nous avons, plus précisément, étudié la stratégie du faire faire qu’il a alors mise en place. Présentée comme une stratégie prometteuse, voire exemplaire, au cours de ses premières années de mise en œuvre (ADEA, 2004), le faire faire fait aujourd’hui face à des critiques acerbes (Charlier & Faye 2005; Clemons, 2007). Convaincu qu’une compréhension de la construction du sens de cette initiative aiderait à mieux la cerner, nous l’avons analysé à la lumière de perspectives critiques et de dé/re/construction du sens donné par les acteurs (Ball, 1994 et 2006; Weick, 1995 et 2001; Spillane, 1998 et 2000). Nous avons, pour les besoins de cette analyse, observé et interrogé près d’une centaine d’acteurs impliqués dans ladite stratégie. Le traitement de l’ensemble des données recueillies dans le cadre de la recherche a permis de préciser le sens que les principaux acteurs donnent à l’initiative, de constater l’absence d’un sens partagé, voire le conflit entre des sens divergents attribués à cette initiative. Ainsi, si le discours qui porte la stratégie tente d’inscrire le projet dans une dynamique de participation et d’implication des acteurs, une observation poussée montre une toute autre direction, celle d’une inscription dans une dynamique de marchandisation et d’une application aveugle de ses impératifs (Charlier, 2003). L’étude des structures et des règles de fonctionnement de la stratégie telles qu’elles sont présentées dans les documents officiels dévoile, du reste, une organisation et des orientations de type bureaucratique et centralisé. L’analyse du sens du faire faire nous a, de fait, ouvert à la confrontation des deux modèles, de « type démocratie de participation » et de « type démocratie marchande », décrite par Lessard (2006) dans son analyse des principales tendances d’évolution de la gouvernance de l’éducation. Les promoteurs du faire faire ont alors beau proclamer pour se dédouaner que le projet est bon, mais que l’implantation est mauvaise parce que les moyens ne suivent pas les intentions proclamées ou encore que les populations ne sont pas prêtes pour le changement : Il reste qu’ils se sont très peu préoccupés du sens qu’une telle initiative a pour les acteurs à la base, or c’est vraisemblablement une des raisons des problèmes rencontrés. En fait, inspirés par la rhétorique des bailleurs de fonds internationaux, ces promoteurs tiennent un discours fondé sur le premier modèle (participatif) tout en mettant en place le second (marchand). Au plan conceptuel, le choix d’un cadre d’analyse combinant les perspectives critiques et post-positives de sensemaking et d’analyse des représentations (frame analysis) a permis de sortir des sentiers battus de la résistance au changement et des analyses exclusivement macro. Ce cadre apporte un éclairage nouveau sur la mise en œuvre de la politique publique qu’est le faire faire; un éclairage très instructif pour les acteurs impliqués, en particulier les acteurs institutionnels. Avec ce cadre, la thèse montre que ce qui n’a pas fonctionné dans le cas de la stratégie c’est qu’il y a eu, entre autres, la confrontation d’au moins deux sens qui se côtoient sans se parler dans la stratégie et la prédominance d’un sens officiel de la décentralisation essentiellement et prioritairement orienté vers une diversification de l’offre éducative (visiblement assimilée à la demande la définissant) et faisant très peu de cas de la demande réelle. La thèse confirme également la place de plus en plus grande que prennent de nouveaux acteurs que sont les « opérateurs en éducation » et a contrario le peu de place laissée aux bénéficiaires directs que sont les apprenants et les populations. Elle réaffirme finalement la pertinence d’explorer les possibilités d’hybridation des sens émergeant du vécu des acteurs. Au demeurant, le cas sénégalais ici étudié est un prétexte pour aborder la mise en œuvre des politiques publiques en éducation, un domaine de connaissances en émergence. La démarche méthodologique et les résultats de cette recherche doctorale sont de ce fait transférables à d’autres contextes où la même problématique se pose. / In the past three decades, education systems throughout the world have experienced major transformations in relation to the overall quest of more relevance and effectiveness (Mundy, 2005; Lessard, 2000; Farrell, 1997). These developments took, among other forms, a trend towards decentralization of educational provision and management (Mons, 2004) considered by many researchers as a form of privatization. Today, the way the decentralization policy has been carried out is being questioned because the fact that (1) the limited financial capacity of many of the States concerned has led them to accept the recommended, if not imposed, policies by international bodies and also because (2) after several years of implementation, many countries like Senegal are still waiting for the beneficts promised (Daun, 2007). In the context of this thesis, we were interested in Senegal's experience of decentralization of education. From the 1990s, this country, as many other subsaharian African countries, facing a profound crisis of its education system, initiated a decentralization reform intended to improve their system (Pelletier, 2001; ADEA, 2001). We more precisely studied the faire faire strategy then implemented. Presented as a promising or exemplary strategy during the first years of implementation (ADEA, 2004), the strategy faces more and more criticism (Charlier & Faye 2005; Clemons, 2007). Convinced that a better understanding of the sensemaking of this initiative may help to better implement it, we analyzed it in the light of critical, post-major theories, and sensemaking by the actors’ perspectives (Ball, 1994 and 2006; Weick, 1995 and 2001; Spillane, 1998 and 2000). For the purposes of this analysis, we observed and interviewed nearly a hundred actors involved in that strategy. Processing of all the data collected allowed us to clarify the sense that the main actors give to the initiative, to see the lack of a shared sense and to point out the conflict between different meanings of the initiative. Thus, if the official discourse tries to situate the project in dynamics of participation and involvement, our extensive observation rather shows a form of commodification process and a blind application of its requirements (Charlier, 2003). Moreover, the study of the structures and rules of operation of the strategy as presented in official documents reveals a bureaucratic and centralized organization and guidance. In fact, the analysis of the sensemaking of the faire faire, highlighted the clash of the two models of democraty, i.e. participatory vs market oriented, described by Lessard (2006) as the main trends in the current developpents in education governance. The proponents of the faire faire may proclaim the quality of the project and blame insufficient resources or limited capacity of change among actors, the really remains there seems to be little concerned about the grassroots actors sensemaking. In fact, inspired by the rhetoric of international donors, the promoters held a discourse based on the first model (participatory) while setting up the second (merchant). Conceptually, the choice of a mixed analytic framework, combining sense-making, representation, critical and post-positive perspectives, helped to overcome the traditional resistance to change and the macro analyses explanations. This framework sheds new light on the implementation of public policy that may be informative for those involved in the faire faire, especially the institutional actors. With this framework, the thesis has shown that what did not work here is that there were, among others, the confrontation of at least two different meanings that cohabit in the strategy and the predominance of a formal sense of decentralization, one that is essentially and primarily oriented towards diversification of educational provision and not towards the actual demand. It also confirmed the increasing role played by the new education operators and, conversely, the limited room left to the learners and populations. Ultimately, the thesis reaffirmed the relevance of exploring the possibilities of hybridization of different actors’ meanings. In sum, the Senegalese case studied here is a pretext to discuss the implementation of public policies in education, an emerging field of knowledge. The methodology and results of this doctoral research are therefore transferable to other contexts where the same problem arises.
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Du pixel au papier, objets graphiques et savoir-faire : "réflexion sémiotique sur le graphisme et le monde des visibilités"

Yobé, Valérie 05 1900 (has links) (PDF)
Là dehors, il n'y a pas d'images, nous dit Hans Belting. C'est toujours et seulement en nous-mêmes que nous les fabriquons (ou que nous en disposons). Choisissant d'animer certains médiums, dans un temps et un espace choisis, les graphistes contribuent à la production et à la réception d'images particulières, expression du regard qu'ils portent sur la société dans laquelle ils évoluent. Du pixel au papier s'inscrit dans une époque charnière de l'histoire du graphisme. Depuis le milieu des années 80, l'omniprésence du numérique et du support-écran ont décuplé les possibilités de détournement, de trucage et de manipulation des images. Pourtant, aujourd'hui, plusieurs graphistes se réapproprient le support-papier et façonnent des objets graphiques dont la matérialité nous est donnée à toucher, à voir, à lire. À ce phénomène s'ajoute celui d'un retour aux savoir-faire permettant la réalisation de ces projets matière. Plutôt qu'un épiphénomène, il touche deux générations de graphistes qui œuvrent à notre époque, celle dont l'apprentissage du métier s'est fait avant l'arrivée du numérique et celle dont l'apprentissage s'est fait avec. Artisans et bricoleurs nous proposent des représentations qui oscillent entre installation et performance, entre naturel et fabriqué. Le créateur, son corps ou ses parties, font partie de l'œuvre. L'étude que je propose cherche à montrer qu'en sortant la production graphique des écrans numériques, le concepteur revendique un besoin, celui de manipuler la matière avec laquelle il façonne tout en repensant la place de la technologie numérique. Le choix d'un cadre théorique et méthodologique issu de l'anthropologie visuelle et de la sémiologie permet de donner un éclairage à ce phénomène. Le travail d'Hans Belting qui place le corps au cœur de la production du monde des visibilités avec sa triade image-médium-corps, sert d'appui au développement de ma réflexion. La nomenclature de Gérad Genette sur le texte et le paratexte, les concepts de connotations et de dénotations développés par Roland Barthes et ceux destinés à l'analyse d'images tirés du Langage visuel de Catherine Saouter, sont mis au service de l'analyse du corpus composé des œuvres de quatre graphistes. L'accès à leurs productions, in situ, n'ayant pu se faire, j'ai sélectionné des articles de presse spécialisés, des vidéos, des sites Web, des documentaires, pour étudier les discours à propos des designers et de leurs œuvres. Il en a résulté la création d'une grille d'analyse qui a permis de mettre à jour le rapport particulier que les graphistes développent avec l'aspect tangible et visible des choses qu'ils fabriquent, impriment, installent, photographient. En conclusion, la perspective originale de cette recherche aboutit à la démonstration que le corps, qu'il s'agisse du créateur ou du spectateur, demeure au cœur de la relation à l'objet de création. L'usage du numérique, désormais assumé, laisse la place à de nouvelles manières de donner du sens et de faire ressentir les choses. De manière surprenante, une de ces innovations est la trace, la présence et le ressentir de l'homme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : graphiste, papier, savoir-faire, tangible, objet graphique
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Transformell, transaktionell och laissez-faire ledarskapsstil : en kvantitativ studie gällande manliga och kvinnliga chefer

Magnusson, Petra January 2006 (has links)
The aim of this study was to see if there existed any differences between male and female superiors. The theoretical framework was based on transformational, transactional and laissez-faire leaderships styles. The sample was employees in three companys (n=24). Three hypothesis were formulated: (1) female superiors are more transformational than male, (2) male superiors are more transactional than female and (3) male superiors are more laissez-faire than felmale. The method of measurement was a modified version of the Multifactor Leadership Questionnaire. The findings of the study did not confirm any differences between female and male superiors in the components of transformational and transactional leadership styles. The result of the hypothes that male superiors are more laissez-faire than female was confirmed. Male superiors applied behavios of the laissez-faire style more than female superiors. The findings were also related to previously research. It is important to point out that the findings of this study can not be generalized based on a smal sample.
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Transformell, transaktionell och laissez-faire ledarskapsstil : en kvantitativ studie gällande manliga och kvinnliga chefer

Magnusson, Petra January 2006 (has links)
<p>The aim of this study was to see if there existed any differences between male and female superiors. The theoretical framework was based on transformational, transactional and laissez-faire leaderships styles. The sample was employees in three companys (n=24). Three hypothesis were formulated: (1) female superiors are more transformational than male, (2) male superiors are more transactional than female and (3) male superiors are more laissez-faire than felmale. The method of measurement was a modified version of the Multifactor Leadership Questionnaire. The findings of the study did not confirm any differences between female and male superiors in the components of transformational and transactional leadership styles. The result of the hypothes that male superiors are more laissez-faire than female was confirmed. Male superiors applied behavios of the laissez-faire style more than female superiors. The findings were also related to previously research. It is important to point out that the findings of this study can not be generalized based on a smal sample.</p>
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La stratégie sénégalaise du faire faire et la construction du sens de la gouvernance de l’éducation non formelle

Anne, Abdoulaye 05 1900 (has links)
Ces trois dernières décennies, les systèmes éducatifs du monde ont subi de grandes transformations axées sur la recherche de plus de pertinence et d’efficacité en relation avec l’évolution globale de la société (Mundy, 2005; Lessard, 2000; Farrell, 1997). Ces évolutions ont pris, entre autres formes, celle d’un mouvement de décentralisation de l’offre éducative (Mons, 2004) considérée par plusieurs chercheurs comme une forme de privatisation. Aujourd’hui, la manière dont la politique de décentralisation a été menée est remise en question par certains au motif que (1) la faible capacité financière d’un bon nombre d’États en cause les a amenés à accepter des politiques recommandées, pour ne pas dire imposées, par des instances supranationales et aussi devant le constat que (2) plusieurs années plus tard, les fruits promis du changement sont encore attendus (Daun, 2007). Dans le cadre de la présente thèse, nous nous sommes intéressé à l’expérience sénégalaise de décentralisation de l’éducation. À partir des années 1990, ce pays, confronté comme les autres pays d’Afrique au sud du Sahara à une profonde crise de son système éducatif, a initié une réforme décentralisatrice (Pelletier, 2001; ADEA, 2001). Nous avons, plus précisément, étudié la stratégie du faire faire qu’il a alors mise en place. Présentée comme une stratégie prometteuse, voire exemplaire, au cours de ses premières années de mise en œuvre (ADEA, 2004), le faire faire fait aujourd’hui face à des critiques acerbes (Charlier & Faye 2005; Clemons, 2007). Convaincu qu’une compréhension de la construction du sens de cette initiative aiderait à mieux la cerner, nous l’avons analysé à la lumière de perspectives critiques et de dé/re/construction du sens donné par les acteurs (Ball, 1994 et 2006; Weick, 1995 et 2001; Spillane, 1998 et 2000). Nous avons, pour les besoins de cette analyse, observé et interrogé près d’une centaine d’acteurs impliqués dans ladite stratégie. Le traitement de l’ensemble des données recueillies dans le cadre de la recherche a permis de préciser le sens que les principaux acteurs donnent à l’initiative, de constater l’absence d’un sens partagé, voire le conflit entre des sens divergents attribués à cette initiative. Ainsi, si le discours qui porte la stratégie tente d’inscrire le projet dans une dynamique de participation et d’implication des acteurs, une observation poussée montre une toute autre direction, celle d’une inscription dans une dynamique de marchandisation et d’une application aveugle de ses impératifs (Charlier, 2003). L’étude des structures et des règles de fonctionnement de la stratégie telles qu’elles sont présentées dans les documents officiels dévoile, du reste, une organisation et des orientations de type bureaucratique et centralisé. L’analyse du sens du faire faire nous a, de fait, ouvert à la confrontation des deux modèles, de « type démocratie de participation » et de « type démocratie marchande », décrite par Lessard (2006) dans son analyse des principales tendances d’évolution de la gouvernance de l’éducation. Les promoteurs du faire faire ont alors beau proclamer pour se dédouaner que le projet est bon, mais que l’implantation est mauvaise parce que les moyens ne suivent pas les intentions proclamées ou encore que les populations ne sont pas prêtes pour le changement : Il reste qu’ils se sont très peu préoccupés du sens qu’une telle initiative a pour les acteurs à la base, or c’est vraisemblablement une des raisons des problèmes rencontrés. En fait, inspirés par la rhétorique des bailleurs de fonds internationaux, ces promoteurs tiennent un discours fondé sur le premier modèle (participatif) tout en mettant en place le second (marchand). Au plan conceptuel, le choix d’un cadre d’analyse combinant les perspectives critiques et post-positives de sensemaking et d’analyse des représentations (frame analysis) a permis de sortir des sentiers battus de la résistance au changement et des analyses exclusivement macro. Ce cadre apporte un éclairage nouveau sur la mise en œuvre de la politique publique qu’est le faire faire; un éclairage très instructif pour les acteurs impliqués, en particulier les acteurs institutionnels. Avec ce cadre, la thèse montre que ce qui n’a pas fonctionné dans le cas de la stratégie c’est qu’il y a eu, entre autres, la confrontation d’au moins deux sens qui se côtoient sans se parler dans la stratégie et la prédominance d’un sens officiel de la décentralisation essentiellement et prioritairement orienté vers une diversification de l’offre éducative (visiblement assimilée à la demande la définissant) et faisant très peu de cas de la demande réelle. La thèse confirme également la place de plus en plus grande que prennent de nouveaux acteurs que sont les « opérateurs en éducation » et a contrario le peu de place laissée aux bénéficiaires directs que sont les apprenants et les populations. Elle réaffirme finalement la pertinence d’explorer les possibilités d’hybridation des sens émergeant du vécu des acteurs. Au demeurant, le cas sénégalais ici étudié est un prétexte pour aborder la mise en œuvre des politiques publiques en éducation, un domaine de connaissances en émergence. La démarche méthodologique et les résultats de cette recherche doctorale sont de ce fait transférables à d’autres contextes où la même problématique se pose. / In the past three decades, education systems throughout the world have experienced major transformations in relation to the overall quest of more relevance and effectiveness (Mundy, 2005; Lessard, 2000; Farrell, 1997). These developments took, among other forms, a trend towards decentralization of educational provision and management (Mons, 2004) considered by many researchers as a form of privatization. Today, the way the decentralization policy has been carried out is being questioned because the fact that (1) the limited financial capacity of many of the States concerned has led them to accept the recommended, if not imposed, policies by international bodies and also because (2) after several years of implementation, many countries like Senegal are still waiting for the beneficts promised (Daun, 2007). In the context of this thesis, we were interested in Senegal's experience of decentralization of education. From the 1990s, this country, as many other subsaharian African countries, facing a profound crisis of its education system, initiated a decentralization reform intended to improve their system (Pelletier, 2001; ADEA, 2001). We more precisely studied the faire faire strategy then implemented. Presented as a promising or exemplary strategy during the first years of implementation (ADEA, 2004), the strategy faces more and more criticism (Charlier & Faye 2005; Clemons, 2007). Convinced that a better understanding of the sensemaking of this initiative may help to better implement it, we analyzed it in the light of critical, post-major theories, and sensemaking by the actors’ perspectives (Ball, 1994 and 2006; Weick, 1995 and 2001; Spillane, 1998 and 2000). For the purposes of this analysis, we observed and interviewed nearly a hundred actors involved in that strategy. Processing of all the data collected allowed us to clarify the sense that the main actors give to the initiative, to see the lack of a shared sense and to point out the conflict between different meanings of the initiative. Thus, if the official discourse tries to situate the project in dynamics of participation and involvement, our extensive observation rather shows a form of commodification process and a blind application of its requirements (Charlier, 2003). Moreover, the study of the structures and rules of operation of the strategy as presented in official documents reveals a bureaucratic and centralized organization and guidance. In fact, the analysis of the sensemaking of the faire faire, highlighted the clash of the two models of democraty, i.e. participatory vs market oriented, described by Lessard (2006) as the main trends in the current developpents in education governance. The proponents of the faire faire may proclaim the quality of the project and blame insufficient resources or limited capacity of change among actors, the really remains there seems to be little concerned about the grassroots actors sensemaking. In fact, inspired by the rhetoric of international donors, the promoters held a discourse based on the first model (participatory) while setting up the second (merchant). Conceptually, the choice of a mixed analytic framework, combining sense-making, representation, critical and post-positive perspectives, helped to overcome the traditional resistance to change and the macro analyses explanations. This framework sheds new light on the implementation of public policy that may be informative for those involved in the faire faire, especially the institutional actors. With this framework, the thesis has shown that what did not work here is that there were, among others, the confrontation of at least two different meanings that cohabit in the strategy and the predominance of a formal sense of decentralization, one that is essentially and primarily oriented towards diversification of educational provision and not towards the actual demand. It also confirmed the increasing role played by the new education operators and, conversely, the limited room left to the learners and populations. Ultimately, the thesis reaffirmed the relevance of exploring the possibilities of hybridization of different actors’ meanings. In sum, the Senegalese case studied here is a pretext to discuss the implementation of public policies in education, an emerging field of knowledge. The methodology and results of this doctoral research are therefore transferable to other contexts where the same problem arises. / Traduction du titre en anglais: Making sense of governance in non-formal education : A critical analysis of the Senegalese faire faire strategy
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Wie Eltern von sich reden machen : sprachliche Analyse von Geburtsanzeigen in Tageszeitungen zwischen 1790 und 1985 /

Frese, Karin. January 1987 (has links)
Diss.--Fachbereich Gesellschafts- und Geschichtswissenschaften--Darmstadt, 1986--Technische Hochschule. / Bibliogr. p. 375-383.
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Habitat durable, culture et territoire Mapuche : adaptation aux exigences contemporaines et sauvegarde des identités culturelles / Sustainable habitat, culture and Mapuche territory : adaptation to contemporary requirements and preservation of cultural identity

Painemal Granzotto, Daniella 17 December 2014 (has links)
La recherche porte sur la problématique des rapports entre patrimoine culturel, habitat et qualité environnementale. Il s’agit de traiter des relations entre tradition culturelle et modernité, entre adaptation aux exigences contemporaines et sauvegarde des identités culturelles (savoir-faire, architecture, perception de l’espace, histoire et cosmogonie…). Explorer les interfaces entre ville et campagne, nature et culture, ville et bidonville, être et habiter, pour construire un rapport entre architecture intégrée et développement durable du peuple Mapuche. Le besoin de recherches sur ce problème devient urgent. Les masses migratoires des paysans indigènes Mapuches vers les villes atteignent des niveaux alarmants. Ils sont installés dans des bidonvilles ou dans des H.L.M d’État construits à très bas prix, inadaptés aux besoins des Mapuches. La situation est devenue critique. La détérioration urbaine devient irréversible et la culture Mapuche disparaît. L’objectif de cette recherche est de contribuer à la connaissance et à la reconnaissance des problèmes du peuple Mapuche, et par là même, à concevoir un habitat et une architecture durables, respectueux de leurs valeurs et de leurs besoins. Il est important de comprendre les nouvelles fonctions et organisations de l’espace, de saisir les logiques territoriales, le rôle et la place des individus et de la collectivité, pour favoriser le développement de ces territoires. Il s’agit de chercher des solutions alternatives centrées sur un habitat social, écologique et durable, qui non seulement prenne en compte les rapports à l’espace, à la cosmogonie, et aux savoir-faire locaux (notamment le travail du bois), mais s’attache aussi à renforcer des logiques sociales. Ces solutions pourraient devenir un facteur déclenchant d’une nouvelle voie vers un développement équitable et durable de la ville, une ville dans laquelle les Mapuche auraient leur place. / The research focuses on the issue of the relationship between cultural heritages, housing and environmental quality, integration of a strong cultural identity (Mapuche), territorial markers and sustainable local development. It deals with relations between cultural tradition and modernity, between adaptation to contemporary needs and safeguard cultural identities (know-how, architecture, perception of space, history and cosmology...). Explorer interfaces between city and countryside, nature and culture, and city slums, and be live, to build a relationship between architecture and sustainable development of the Mapuche people.
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Perceptions of Leadership: Impact of Leadership Style and Gender on Employee Motivation

Walker, Kristin Marquette 01 January 2015 (has links)
Researchers suggest that individuals in Corporate America have stereotypes about the ways in which men and women lead. They also have found that a leader's style and gender can impact employees' job satisfaction, performance, and engagement. However, researchers have provided little empirical evidence about the specific relationship of leadership style and gender on employee motivation. The purpose of this quantitative study was to examine the effects of leadership style, as measured by the Multifactor Leadership Questionnaire (MLQ), and a leader's gender on employee motivation, as measured by the Work Preference Inventory (WPI). Because it was assumed that small organizations would elicit higher participation, individuals employed at organizations with fewer than 100 employees were surveyed. After being asked about the gender and specific characteristics of their leaders, participants were asked about their level of motivation via the WPI. A 2x3 ANOVA was performed to determine the main effects of a leader's gender and leadership style on level of employee motivation. Findings revealed that although gender and leadership style do not significantly impact motivation, laissez-faire leadership style is more likely to positively influence motivation when compared to transformational or transactional leadership style. Though statistically insignificant, these findings contribute to the understanding of the relationship of gender, leadership, and employee motivation, an ongoing topic of concern. Social implications of this study include dispelling some of the gender stereotypes distributed by Corporate America. Essentially, effective leadership is not about which gender leads best, but more about deploying leadership skills that will contribute to employee success.
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De "faire du judo" à "faire judo" : approche ethnographique d’une pratique de haut-niveau par la culture matérielle / From "do judo" to "make judo" : ethnographic approach of a high level practice by the material culture

Hilpron, Michaël 11 January 2012 (has links)
Le judo, fruit de la sportification du jūdō* (la méthode élaborée en 1882 par J. Kanō), est un sport institutionnalisé et non un art martial. En offrant le jūdō* au Partage, Kanō a créé une pratique vouée à être diffusée mondialement. Inscrit dans le cadre de l’analyse dynamique de la globalisation (Appadurai, 2001) le judo est étudié à l'échelle globale (faire du judo), locale (faire un judo) et corporelle (faire judo). Faire du judo représente la matrice commune à tous les judokas de la planète, qui permet à ses membres de s’identifier, et aussi de se distinguer. La problématique du Partage abordée sous l’angle anthropologique (Candau, 2000) met en évidence la façon dont les collectifs s’approprient le judo de façon spécifique. Faire un judo désigne le judo approprié par un groupe en fonction du contexte socioculturel d’accueil qui agit tel un filtre permettant d’adapter la matrice pour l’adopter. La comparaison du judo orléanais et du judo « à la Tenri » illustre l’élaboration contextuelle de cultures motrices par des cultures matérielles spécifiques. Le dōjō* conçu comme un réseau d’actions sur les actions des autres éclaire la façon dont les judokas incorporent les objets et se construisent dans le rapport à la matière et aux autres. Faire judo représente la synthèse corporelle et personnalisée de la pratique. Au contact des autres, le judoka se construit en apprenant à faire du judo : il incorpore la matière, s’approprie des techniques de la matrice et les combines pour créer son système d’attaque-défense. Une ethnographie du sensible décrit comment les objets incorporés dans l’action sont à la fois supports et effecteurs de la construction du judoka en tant que sujet. Enfin, une réflexion ergonomique sur la formation des judokas et la transmission de savoir-faire et de savoir-être est proposée. Le but est d’ouvrir l’enseignement du judo à une pédagogie sensori-télécinétique favorisant l’apprentissage par et dans l’interaction. / Judo, the result of the sportification of jūdō* (a method developed in 1882 by J. Kano), is an institutionalized sport, not a martial art. By offering jūdō* to Sharing, Kano established a practice which was to be broadcasted worldwide. When referring to the dynamic analysis of globalization (Appadurai, 2001), judo is studied on a global (doing judo), local (doing a judo) and physical scale (making judo). Do judo is a matrix, common to all judokas around the world, which enables its members to identify each other, and also to distinguish themselves. The anthropological problematic of Sharing (Candau, 2000) shows how groups appropriate the judo specifically. Do a judo refers to the judo appropriated by a group, based on the socio-cultural context that acts as a filter, which enables them to adapt the matrix in order to adopt it. The comparison between judo practice in Orleans and "the Tenri" style illustrates how motor cultures are contextually built through specific material cultures. The dōjō* is designed as a network of actions in response to other people's actions and highlights the way judokas incorporate objects and shape themselves (as they are shaped by) through their relation to material and people. Make judo is the physical and personalized synthesis of the practice. Through contact with others, the judoka learns how to do judo: he integrates the material, masters matrix techniques and combines them in order to create his own system of attack and defence. A sensitive ethnography describes how objects that are integrated in an action are both substrates and effectors of the self-construction of the judoka. Finally, an ergonomic study of the training of the judokas and of the transmission of skills and expertise has been conducted. The aim is to introduce a sensory praxeological pedagogy into the teaching of judo in order to enhance interaction in the learning process.
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The tragedy of denied economies: a brief story about two entrepreneurs / La tragedia de las economías negadas: una breve historia de dos emprendedores

Laurent Solís, Paul 12 April 2018 (has links)
This article addresses the history of Juan Mezzich, a European immigrant who came to Peru to start a wine business, and his grandson, Julio Cesar Mezzich, a leader of Shining Path. Throughout the article, the author describes the historical period and the economic and social context in which both characters developed, emphasizing the role of the regulation of the economy that the Peruvian state ran throughout the twentieth century. / El presente artículo aborda la historia de Juan Mezzich, un migrante europeo que vino a Perú a emprender un negocio de vino, y su nieto, Julio César Mezzich, un dirigente de Sendero Luminoso. A lo largo del artículo, se describe la época historica y el contexto económico y social en el que se desenvolvieron ambos personajes, destacando el papel de la regulación de la economía que realizó el Estado peruano a lo largo del siglo XX.

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