• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 18
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 20
  • 6
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Lire Grégoire de Nazianze à l'époque byzantine : édition critique, traduction et analyse des Commentaires de Basile le Minime aux Discours 4 et 5 de Grégoire de Nazianze

Rioual, Gaëlle 24 April 2018 (has links)
Thèse en cotutelle Université Laval, Québec, Canada et Université de Fribourg, Fribourg, Suisse / Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / Basile le Minime, évêque de Césarée en Cappadoce au milieu du Xe siècle, est principalement connu pour avoir écrit un Commentaire à tous les Discours de Grégoire de Nazianze. En effet, bien qu’il ait eu un rôle à jouer à la cour de l’empereur Constantin VII Porphyrogénète, entre autres lors de la prise du pouvoir par ce dernier et lors de la nomination du patriarche Polyeucte, deux événements qui ont marqué sa carrière ecclésiastique, c’est d’abord grâce à son œuvre exégétique qu’il passa à la postérité. Ses Commentaires connurent dès leur publication un certain succès, comme le prouve le nombre de manuscrits qui transmettent son œuvre, plus de quatre-vingt. Cette bonne fortune n’est peut-être pas étrangère au soutien de l’empereur Constantin, à qui les Commentaires étaient dédiés, mais elle s’inscrit également au sein d’un mouvement de mise en valeur de la figure de Grégoire de Nazianze, qui prit de l’ampleur tout au long de l’époque byzantine. Par la suite, son œuvre fut légèrement éclipsée par les contributions des commentateurs postérieurs, qui réutilisèrent toutefois une partie de ses exégèses, avant de tomber finalement en oubli partiel à la fin de l’Empire byzantin. En 1827, Jean-François Boissonade trouva dans la bibliothèque du Roi les Commentaires de Basile le Minime et en publia trois avec la Lettre dédicatoire par laquelle Basile annonçait son œuvre et l’offrait à Constantin VII. Il fut suivi de peu par Louis de Sinner qui publia un autre des Commentaires. Réédités peu de temps après dans la Patrologie grecque, ces quatre Commentaires furent toutefois les seuls et derniers à être publiés en entier et l’œuvre de Basile retint très peu l’attention des chercheurs, jusqu’aux travaux récents de Thomas Schmidt, qui reprit l’édition critique de la Lettre dédicatoire et fit l’édition princeps du Commentaire au Discours 38. Dans la lignée des travaux de ce chercheur, la présente thèse propose une nouvelle édition critique et une première traduction française des Commentaires aux Discours 4 et 5, qui avaient été autrefois publiés par Boissonade, mais seulement sur la base de deux manuscrits. Ces Discours, écrits par Grégoire de Nazianze au lendemain de la mort de l’empereur Julien pour fustiger l’Apostat, célébrer sa mort et montrer aux chrétiens les leçons à retenir de cette épreuve, connurent une certaine postérité à l’époque byzantine. En effet, dans les siècles suivants, les Invectives de Grégoire furent reprises par les auteurs ecclésiastiques et amplifiées, jusqu’à donner naissance à la légende noire de Julien, magicien et tyran par excellence. Ce n’est toutefois pas cet aspect du texte qui retint l’attention de Basile. Au contraire, Basile aborda ces Discours avec le sérieux d’un philologue qui cherche à rendre ces œuvres accessibles, comme il l’écrit lui-même dans l’épilogue qui suit le Commentaire au Discours 5, « pour ceux qui voient petit et qui ont besoin de lait au lieu d’une alimentation solide en discours » (Comm. 5, 66). À cette fin, il emploie une méthode pédagogique comparable à celle d’un grammairien chargé de faire découvrir à ses élèves une œuvre classique : il alterne ainsi les analyses textuelles, principalement axées sur des notions de grammaire et une paraphrase simplificatrice des passages compliqués, avec les exposés contextuels, qui expliquent les événements mis en scène dans l’œuvre ou les références culturelles et littéraires déployées par l’auteur. À cet ensemble s’ajoutent d’autres éléments d’informations sporadiques, en lien, le plus souvent, avec des matières scolaires, comme la rhétorique, la musique, l’astronomie ou la philosophie. En somme, les Commentaires de Basile ne sont pas seulement intéressants pour l’interprétation ou l’histoire exégétique du texte de Grégoire, mais également en tant que témoins de la culture scolaire du milieu de la période byzantine. / Basilius Minimus, bishop of Caesarea of Cappadocia in the middle of 10th century, is mainly known to have written a Commentary on every Oration of Gregory of Nazianzus. Although he had played in the court of the Emperor Constantine VII Porphyrogenetus, most notably when the latter recovered his throne and when Polyeuctus became the patriarch of Constantinople – two events very important in his ecclesiastical career –, he is mostly known for his exegetical work. His Commentaries soon experienced some success, as evidenced by the number of manuscripts, more than 80, that transmit his work. This success may have been a result of the support of the Emperor Constantine to which the Commentaries were dedicated, but it also corresponded to a larger movement valorizing the figure of Gregory of Nazianzus, a movement which gained momentum throughout the Byzantine period. His work has been somewhat overshadowed by the contributions of later commentators, which also borrowed from his exegesis, before falling partly into oblivion at the end of the Byzantine Empire. In 1827, Jean-François Boissonade found three of Basilius’ Commentaries in the Bibliothèque du Roi and published them, along with the dedicatory letter with which Basilius announced his work and offered it to Constantine VII. He was closely followed by Louis de Sinner who published another Commentary. Reedited shortly after in Patrologia graeca, these Commentaries however were the only and last Commentaries to be published in full. The exegesis of Basilius Minimus received very little attention from the researchers, until the recent works of Thomas Schmidt, who realized a new critical edition of the dedicatory letter and the editio princeps of the Commentary on the Oration 38. Following the lead of this researcher, this thesis proposes a new critical edition and a French translation of the Commentaries on the Orations 4 and 5, which were formerly published by Boissonade, but only on the basis of two manuscripts. Written by Gregory of Nazianzus in the aftermath of the Emperor Julian’s death in order to castigate the Apostate, to celebrate his death and to show which lessons the Christians should learn from this event, these Orations experienced a certain posterity in the Byzantine era. In the following centuries, Gregory’s Invectives were effectively taken over by ecclesiastical authors and amplified to give birth to the black legend of Julian as a magician and a tyrant par excellence. This is, however, not the aspect of the text that caught the attention of Basilius. On the contrary, Basilius went into these Orations with the seriousness of a philologist who tries to make these works easy to understand, as he himself wrote in the epilogue following the Commentary on the Oration 5, “to those who see small and who need milk instead of a solid diet of discourses” (Comm. 5, 66). For this purpose, he uses a pedagogical method similar to that of a grammarian who introduces his students to a classical text: he alternates textual analysis, mainly focused on grammatical concepts and simplified paraphrases of complicated passages, with contextual explanations, which expound the events mentioned in the work or on the cultural and literary references used by the author. To this corpus, he adds some other sporadic information, usually related to academic subjects such as rhetoric, music, astronomy or philosophy. In sum, the Basilius’ Commentaries are not only useful for the interpretation or exegetical history of Gregory’s text, but also as witnesses of scholarly culture in the middle of the Byzantine period.
12

La place de l'homme dans le cosmos selon Gregoire de Nysse à la lumière de la crise écologique contemporaine / Man’s place in the cosmos according to Gregory of Nyssa in the light of the contemporary environmental crisis

Swietochowski, Jerzy 20 June 2018 (has links)
Ce travail de thèse présente la pensée de Grégoire de Nysse sur la corrélation entre le cosmos et l’homme. La recherche a pour ambition d’expliquer et de comprendre la conception grégorienne de la création et l’interprétation du rôle de l’homme dans la création pour voir si elle apporte ou non un complément potentiel au débat contemporain sur la crise écologique. Il s’avère que cette problématique contemporaine conduit à renouveler notre regard sur les textes de Grégoire et à dégager ses réflexions sur un mode de comportement envers la création, propre à sa vision théologique de Grégoire. L’analyse des concepts concernant le cosmos et l’homme démontre une bipolarité de leurs relations possibles, qui s’exprime dans l’idée d’ontologie et d’éthique cosmique. L’éthique semble alors être la liberté vécue de l’homme sur cette terre, avec pour résultat le principe agissant de son rapport avec le reste de la création au cours de sa vie. D’après Grégoire, l’approche humaine en ce qui concerne l’environnement n’est qu’une question de liberté de choix qui pourtant marque le cheminement de l’homme vers la nouvelle création, celle créée par le Christ. / This thesis presents Gregory of Nyssa’s point of view about the relation between man and the cosmos. The current analysis aims to understand and explain Gregory’s concept of creation and the way this concept perceives the role of the human in the creation; this is in order to verify if it makes any eventual addition to the contemporary debate on ecological crises. Actually, this contemporary problematic contributes in renewing our view on Gregorian texts and shows a way of behaviour towards the nature/creation itself in accordance with the theological vision of Gregory. The analysis of concepts concerning the human and the cosmos stresses a twofold relation between them, expressed through the idea of ontology and cosmic ethics. In this case ethics seem to be the experimental liberty of man on this earth and as a consequence, the active principle of the relation with the rest of the creation in the frame of life. According to Gregory, the human approach towards the environment is only a question of free will which nevertheless determines the way of man to the new creation established by Christ.
13

La progression de l'âme dans la foi : à travers les "Homélies sur le cantique des cantiques" de Grégoire de Nysse

el-Khoury, Marleine 24 April 2018 (has links)
À travers les Homélies sur le Cantique des cantiques de Grégoire de Nysse, j'étudie la façon par laquelle l'âme prend connaissance de son intérêt envers un Absolu, essayant de comprendre qui est cet Absolu. Ainsi progresse-t-elle dans un cheminement constant qui ressemble à une progression non dépourvue d'une certaine pédagogie. Dans la foi, l'âme se construit selon des considérations rationnelles bien précises qui sont le fruit de la raison issu du vécu spirituel, tout au long de sa vie. La progression de l'âme dans la foi constitue le sujet de mon étude et correspond à ses trois parties centrales : la « Foi » trace la pédagogie avec laquelle l'âme avance dans sa connaissance d'elle-même et du but qui la tend vers l'Absolu qui l'attend. L'« Espérance» approfondit les dogmes que la raison élabore dans sa relation à l'Absolu rencontré. L'« Amour » se construit petit à petit en se donnant des raisons d'y croire à travers les expériences spirituelles qu'elle se trouve capable de vivre et dont elle ne sera plus capable de s'éloigner. Donner un sens à sa propre vie est la raison d'être de cet itinéraire parcouru par l'âme.
14

Histoire et rhétorique : Grégoire de Tours et les guerres civiles mérovingiennes

Filion, Sébastien 08 1900 (has links)
No description available.
15

La paternité spirituelle du sacerdoce chez Saint Ambroise de Milan, Saint Grégoire de Naziance et Saint Jean Chrysostome

Pouliot, Stéphane 28 January 2022 (has links)
Le sacerdoce connaît une crise reliée à une mauvaise connaissance de son identité. Populairement appelés «abbé» et «père», les prêtres ne sont-ils pas ainsi au cœur de leur identité sacerdotale dans une relation non uniquement fonctionnelle avec le laïc, mais bien familiale faisant ainsi redécouvrir l'intimité et la nécessité ecclésiale de celle-ci et du même coup du sacerdoce? Les réticences des hommes et des femmes d'aujourd'hui face à l'autorité, à l'attitude d'obéissance et au mot «hiérarchie» ne sont-elles pas signe qu'ils ne perçoivent plus l'amour paternel qui sous-tend ces réalités? Et si, comme catholique retournant aux sources de la Tradition que sont les Pères de l'Église, nous découvrions que ces hommes avaient exprimé dans leurs œuvres et dans leur vie que le sacerdoce était une paternité spirituelle? Comme la sensibilité grecque orientale a une préférence pour la mystique, il est possible que l'identité intime du prêtre ait été exprimée avec un accent plus sacramentel chez les Pères grecs, particulièrement chez de saints évêques, tel que saint Grégoire de Nazianze, saint Jean Chrysostome et chez un évêque latin avec une sensibilité religieuse grecque: saint Ambroise de Milan. Par le traité Sur les devoirs (De officiis) de saint Ambroise, par l 'Apologie (Discours 2), le Discours d'adieu (Discours 42) et l'Oraison funèbre de Basile de Césarée (Discours 43) de saint Grégoire de Nazianze, par enfin le célèbre traité Sur le sacerdoce (De sacerdotio) de saint Jean Chrysostome joint à des extraits de ses nombreuses homélies, il nous est possible de saisir l'identité théologique du prêtre comme une paternité spirituelle. Fondement solide de notre mémoire, saint Paul a utilisé maintes fois et de manière frappante des expressions exprimant une paternité spirituelle à propos de son identité d'apôtre. Une brève recension des principaux passages pauliniens à propos de sa paternité spirituelle d'apôtre peut permettre d'identifier les passages des oeuvres de nos trois Pères de l'Église qui se relient à ceux de saint Paul dans leur expression de l'identité paternelle du sacerdoce. Quelques parallèles avec Platon et Aristote mettent aussi en lumière l'enracinement culturel de la foi de ces Pères. Le thème de la paternité se dégage ainsi de l'ensemble de l'étude des oeuvres et de la vie d'Ambroise de Milan, de Grégoire de Nazianze et de Jean Chrysostome et permet de percevoir chez eux différents aspects du prêtre-pasteur entendu comme père spirituel. En conclusion, les principaux aspects de la paternité spirituelle du sacerdoce telle qu'exprimée chez nos trois Pères sont rappelés, puis actualisés par une brève étude de ce thème à Vatican II dans Lumen Gentium, Christus Dominus et Presbyterorum Ordinis.
16

Le cardinal Paul Grégoire et l'Église de Montréal (1968-1990)

Phaneuf, Luc 12 1900 (has links)
L’historiographie récente du catholicisme québécois a passé pratiquement sous silence la vie et l’épiscopat de Mgr Paul Grégoire, archevêque de Montréal de 1968 à 1990. Pourtant, son épiscopat s’est déployé pendant une période cruciale de l’histoire du Québec et de l’Église catholique. Lorsque Mgr Grégoire devient archevêque de Montréal en avril 1968, le Québec vit encore sa Révolution tranquille, une période qui a vu l’éclosion au Québec de mentalités et moeurs nouvelles à l’enseigne du rejet du passé, sous l’impulsion d’une sécularisation et d’une déchristianisation déferlantes. De son côté, l’Église catholique vit son propre renouveau identitaire, fruit des travaux du Concile Vatican II, terminé depuis décembre 1965. C’est au confluent de ces deux renouveaux identitaires que l’épiscopat de Mgr Grégoire va prendre forme. L’archevêque de Montréal devra faire face à de nombreux défis inédits sur les fronts externes et internes. Ad extra, il devra prendre acte des défis d’une nouvelle donne sociale extrêmement défavorable à son Église, notamment sur le flanc de la confessionnalité du système d’éducation. Ad intra, il devra implanter les réformes conciliaires dans son diocèse, non sans avoir à affronter plusieurs résistances et incompréhensions, dont certaines deviendront des crises remettant en question la qualité de son leadership comme archevêque de Montréal. Au moment de sa retraite en mars 1990, Monsieur le cardinal Grégoire aura vu l’Église catholique perdre la majeure partie de son influence morale et spirituelle sur la société montréalaise et québécoise. Même si sa personnalité ne l’avait pas desservi dans ses efforts pour imprimer à l’Église de Montréal son orientation doctrinale, sa discipline et son style, on voit mal comment il aurait pu contrer significativement une évolution toute-puissante dans sa globalité. C’est ce que révèle le bilan de son épiscopat. / The recent historiography on Catholicism in the Province of Québec has neglected the life and episcopate of Paul Grégoire, archbishop of Montréal from 1968 to 1990. Yet his episcopate covers a crucial period in the history of the Province and the Catholic Church. When he became archbishop of Montréal in April 1968, the Province of Québec was still in the midst of its Quiet Revolution, a period of growing change in mentalities and morals brought on by a rejection of the past and the rising tide of secularization and dechristianization. For its part, the Catholic Church was going through its own renewed identity process as a result of the Second Vatican Council which had ended December 1965. It is at the juncture of these two renewed identities that Archbishop Grégoire’s episcopate took shape. The prelate had to cope with many new challenges both on the external and internal fronts. Ad extra, he had to meet the challenges of a new social order extremely unfavorable towards his Church, particularly concerning the denominational school system. Ad intra, he had to implement the Council reforms throughout his diocese and in so doing encountered a great deal of resistance and much misunderstanding which sometimes led to crises casting doubt on his leadership. At the time of his retirement in March 1990, Cardinal Grégoire had seen the Catholic Church lose the greater part of its moral and spiritual influence on the Montréal and Québec societies. He had set out to mold the Church of Montréal according to his doctrinal orientation, his discipline and his style. Even while taking into consideration that his personality was not best suited for the task, we fail to see how he could have significantly countered the great opposing forces at work. The study of his episcopate clearly reveals this.
17

Le cardinal Paul Grégoire et l'Église de Montréal (1968-1990)

Phaneuf, Luc 12 1900 (has links)
L’historiographie récente du catholicisme québécois a passé pratiquement sous silence la vie et l’épiscopat de Mgr Paul Grégoire, archevêque de Montréal de 1968 à 1990. Pourtant, son épiscopat s’est déployé pendant une période cruciale de l’histoire du Québec et de l’Église catholique. Lorsque Mgr Grégoire devient archevêque de Montréal en avril 1968, le Québec vit encore sa Révolution tranquille, une période qui a vu l’éclosion au Québec de mentalités et moeurs nouvelles à l’enseigne du rejet du passé, sous l’impulsion d’une sécularisation et d’une déchristianisation déferlantes. De son côté, l’Église catholique vit son propre renouveau identitaire, fruit des travaux du Concile Vatican II, terminé depuis décembre 1965. C’est au confluent de ces deux renouveaux identitaires que l’épiscopat de Mgr Grégoire va prendre forme. L’archevêque de Montréal devra faire face à de nombreux défis inédits sur les fronts externes et internes. Ad extra, il devra prendre acte des défis d’une nouvelle donne sociale extrêmement défavorable à son Église, notamment sur le flanc de la confessionnalité du système d’éducation. Ad intra, il devra implanter les réformes conciliaires dans son diocèse, non sans avoir à affronter plusieurs résistances et incompréhensions, dont certaines deviendront des crises remettant en question la qualité de son leadership comme archevêque de Montréal. Au moment de sa retraite en mars 1990, Monsieur le cardinal Grégoire aura vu l’Église catholique perdre la majeure partie de son influence morale et spirituelle sur la société montréalaise et québécoise. Même si sa personnalité ne l’avait pas desservi dans ses efforts pour imprimer à l’Église de Montréal son orientation doctrinale, sa discipline et son style, on voit mal comment il aurait pu contrer significativement une évolution toute-puissante dans sa globalité. C’est ce que révèle le bilan de son épiscopat. / The recent historiography on Catholicism in the Province of Québec has neglected the life and episcopate of Paul Grégoire, archbishop of Montréal from 1968 to 1990. Yet his episcopate covers a crucial period in the history of the Province and the Catholic Church. When he became archbishop of Montréal in April 1968, the Province of Québec was still in the midst of its Quiet Revolution, a period of growing change in mentalities and morals brought on by a rejection of the past and the rising tide of secularization and dechristianization. For its part, the Catholic Church was going through its own renewed identity process as a result of the Second Vatican Council which had ended December 1965. It is at the juncture of these two renewed identities that Archbishop Grégoire’s episcopate took shape. The prelate had to cope with many new challenges both on the external and internal fronts. Ad extra, he had to meet the challenges of a new social order extremely unfavorable towards his Church, particularly concerning the denominational school system. Ad intra, he had to implement the Council reforms throughout his diocese and in so doing encountered a great deal of resistance and much misunderstanding which sometimes led to crises casting doubt on his leadership. At the time of his retirement in March 1990, Cardinal Grégoire had seen the Catholic Church lose the greater part of its moral and spiritual influence on the Montréal and Québec societies. He had set out to mold the Church of Montréal according to his doctrinal orientation, his discipline and his style. Even while taking into consideration that his personality was not best suited for the task, we fail to see how he could have significantly countered the great opposing forces at work. The study of his episcopate clearly reveals this.
18

Recherche sur l'iconographie de saint Grégoire le Grand dans les manuscrits des IXe-XIIe siècles en Occident / Research on the iconography of St. Gregory the Great in the IXth-XIIth centuries manuscripts in West

Lafond, Nelly 17 November 2012 (has links)
L'iconographie de saint Grégoire le Grand (v.540 – 604) n'a été jusqu'à présent que très peu étudiée.Lorsqu'on connaît l'importance de ce saint dans la société médiévale, et plus particulièrement à partir du IXe siècle et jusqu'au XIIe siècle, il s'avère donc logique d'en approfondir l'iconographie et les enjeux qui s'en détachent. Riche d'un héritage antique et surtout carolingien lui conférant une autorité, l'image grégorienne souvent insérée au sein d'une image tripartite hiérarchisée (Dieu, l'homme et le livre), semble liée à plusieurs données: hagiographiques, scéniques, scripturaires ou géographiques. Elle expose les relations entre oralité et registre écrit, rend compte des changements de fonction du litteras et de l'importance de la mémorisation et témoigne d'une recherche aiguë du sens. Tendant à s’éloigner des bases hagiographiques, elle met l’accent, entre les IX et le XIe siècles, sur la vocalisation, puis, au XIIe s., sur la représentation des différentes phases de la vie d'un texte, de ce fait l'image est donc liée à la production du livre et axée sur la représentation de la transmission du savoir et de son enseignement dans laquelle la visualisation du savoir prend toute son importance (recherche généalogique et didactique centrées sur les vertus du saint). Grégoire, doué d'attributs impériaux l'élevant vers l'au-delà, est intégré à une image représentant l'invisible puisque Dieu reste caché à la vue de l 'homme. Cette image, à insérer dans le contexte liturgique et sensitif, fait non seulement écho aux principales préoccupations théologiques, morales voire canoniques de l'époque mais tente surtout de les légitimer. / The iconography of St. Gregory the Great (ca. 540 - March 12, 604) has so far been little studied, despite a resurgence of studies recognized for several decades. When we know the importance of this saint in medieval society, especially from the ninth century to the twelfth century, it seems therefore logical to study the iconographic aspects and issues emanating from it. A rich antique heritage and especially carolingian giving it authority, the Gregorian picture often inserted within an image tripartite hierarchy (God, man and the book), seems to be linked to several data: hagiographic, scenic, scriptural or geographic. It describes the relationship between oral and written records, reports changes depending on litteras and the importance of storage and research shows acute sense. Tending to move away from hagiographics bases, it emphasizes between the IXth and XIth centuries, the vocalization, and then, in the twelfth century, on the representation of the different phases of the life of a text (inspiration, transcription, writing, transmission), this that the image is linked to the production of the book focuses on the representation of the transmission of knowledge and teaching wherein the visualization of knowledge becomes important (genealogical and didactic research focus on the virtues of the saint). Gregory, endowed with imperial attributes raising him toward beyond, is integrated into an image representing the invisible because God remains hidden from the view of the man. These pictures to be inserted in the liturgical context and sensitive, are not only reflected the main concerns theological, moral or canonical time but mostly trying to legitimize them.
19

Le participe latin au VIème siècle après Jésus-Christ : morpho-synthaxe et sémantique. Les constructions absolues chez l’Anonyme de Valois, Grégoire de Tours et Frédégaire / The Latin participle in the 6th century A.D. : morpho-syntax and semantics

Gayno, Maryse 01 December 2012 (has links)
Au VIème siècle après J.-Ch., les structures de la langue latine ne correspondent plus tout à fait aux normes de la langue classique, aussi bien du point de vue morphologique et sémantique que syntaxique. A travers l’étude comparative des constructions absolues entre un corpus d’auteurs classiques et un corpus d’auteurs tardifs, nous montrons l’émergence de nouvelles valeurs du participe, particulièrement le participe passé actif de verbes non déponents, en latin tardif, ou plus exactement une fréquence accrue de valeurs parfois attestées en latin classique et archaïque. / In the 6th century A.D., the structures of the Latin language no longer entirelycorrespond to the norms of Classical Latin, from a morphological and semantic perspective aswell as a syntactical one.By means of a comparative study of absolute constructions in a corpus of classicalauthors and a corpus of later authors, we show the emergence of new participle values, inparticular the active passive participle of non-deponent verbs in Late Latin, or more precisely,a greater frequency of values sometimes attested in Classical and Archaic Latin.
20

Hétérogénéité artistique : une question moderniste et/ou "post-moderniste"?

Gagnon, Claude 09 February 2019 (has links)
Montréal Trigonix inc. 2018

Page generated in 0.0764 seconds