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Relativité linguistique et prépositions spatiales en français et en espagnol

Jutras-Tarakdjian, Anne-Hélène 04 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à l'hypothèse de la relativité linguistique, selon laquelle la langue exercerait une certaine influence sur la pensée, sur la façon de se représenter la réalité. Cette hypothèse, connue sous le nom d'hypothèse Whorf-Sapir en l'honneur de ceux qui l'ont popularisée, a été beaucoup critiquée, voire ridiculisée, parce que jugée indéfendable. Or, dans les deux dernières décennies, la linguistique cognitive s'est intéressée à cette hypothèse, se l'est réappropriée et a cherché à démontrer que la langue avait effectivement son mot à dire dans la structuration de la pensée. Selon la perspective cognitiviste de la relativité linguistique - dans laquelle s'inscrit ce travail -, la langue peut effectivement avoir une influence sur la perception et la mémoire que l'on a de certaines situations; en fait, la structure d'une langue rendrait ses locuteurs attentifs à certains aspects de l'expérience du monde contenus dans les catégories grammaticales obligatoires. L'aspect sur lequel nous nous penchons est celui de la catégorisation spatiale. Plus précisément, nous nous intéressons aux systèmes de prépositions spatiales de l'espagnol et du français. Ces deux langues, pourtant très près l'une de l'autre, ne font pas le même découpage conceptuel spatial, n'expriment pas les relations spatiales de la même façon. Dans ce mémoire, nous avons cherché à découvrir quel découpage conceptuel faisaient les locuteurs de l'espagnol en ce qui a trait aux relations de contenance et de support (par les prépositions en, dentro de et sobre) et aux relations spatiales sur l'axe vertical (exprimées par les prépositions en, sobre, encima de, por encima de, arriba de et por arriba de). Nous avons ensuite comparé nos conclusions avec nos connaissances sur le système prépositionnel spatial français et avons tenté d'analyser ces différences sous l'angle relativiste. Nous avons réfléchi à la question de savoir si les différences observées entre les deux systèmes linguistiques pouvaient impliquer des différences conceptuelles et perceptuelles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : relativité linguistique, linguistique cognitive, catégorisation spatiale, prépositions, français, espagnol.
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Semantic analysis of the use classifiers in Tagbana

Kone, Kiyofon Antoine 23 April 2018 (has links)
L’examen de la littérature concernant le phénomène des classificateurs dans les langues africaines en général et en particulier dans la langue Tagbana, révèle que l’emploi des classificateurs dans le discours est envisagé sous l’angle d’un accord purement morphologique lié à une perspective syntaxique qui fait abstraction des fondements sémantiques, voire conceptuels qui caractérisent ces emplois. Envisageant, pour notre part, le phénomène sous l’angle des conditions cognitives qui déterminent l’emploi des classificateurs dans le discours, en rapport avec les cadres d’investigations de la psychomécanique et de la grammaire cognitive, il a été démontré dans cette thèse que les classificateurs k, l, m, p, t, et w dénotent une fonction cognitive fondamentale: la structuration du domaine référentiel sur la base de six (06) catégories conceptuelles: Le concept de l’animé désigné par la forme w; Le concept de l’inanimé désigné par la forme k; Le concept de discontinuité désigné par la forme l; Le concept de d’homogénéité désigné par la forme m; Le concept du pluriel ayant rapport avec la neutralisation des individualités au profit de l’ensemble perçu comme un tout désigné par la forme t; Le concept du pluriel ayant rapport avec la conservation des individualités au sein du groupe désigné par la forme p. Ces catégories conceptuelles conditionnent et rendent explicite toute conceptualisation dont est capable le locuteur au regard des données de l’expérience. Dans leur apports conceptuel et sémantique à la définition des référents du discours, les classificateurs expriment le genre et le nombre tels qu’envisagés par le locuteur. / An examination of the literature on this topic of classifiers in African languages reveals that in general the use of classifiers has been treated as conditioned by a pure morphological process, independent of any semantic and conceptual basis. Viewing the phenomenon from the perspective of the mental conditions underpinning the use of classifiers in discourse, within both the Guillaumean and cognitive grammar frameworks, it has been demonstrated that classifiers have a cognitive function: they structure the experiential domain of Tagbana speaker into six conceptual categories. Investigations into the uses of the classifier k, l, m, p, t, and w in discourse indicate that there are six conceptual categories through which Tagbana speakers view the input from the universe of experience: The concept of high-scale animacy designated by the classifier w; The concept of inanimacy designated by the classifier k; The concept of discontinuity designated by the classifier l; The concept of homogeneity designated by the classifier m; The concept of plurality with loss of individuation designated by the classifier t; The concept of plurality with maintenance of individuation designated by p. These mental categories allow the speakers’ conceptualizations of any experiential entity. A classifier can be defined, therefore, as a linguistic means which allows and makes explicit the speaker’s conceptualization of the experiential entity being talked about.
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Conceptual metaphors of time in English and in Arabic : a comparative cognitive study

Hamdi, Sondes. 13 April 2018 (has links)
En dépit de l'intérêt accordé à l'étude de la métaphore, d'un côté, et aux méthodes de corpus, d'un autre, peu d'études ont combiné les deux éléments. Aussi est-il que jusqu'à présent, aucune étude n'a fourni une analyse comparative systématique des métaphores du temps en arabe et en anglais. En fournissant une étude comparative basée sur un corpus de métaphores du temps en arabe et en anglais, cette thèse a contribué à la Théorie de la Métaphore Conceptuelle (CMT) en plaçant la théorie dans une perspective interculturelle et interlinguistique plus vaste. L'étude démontre que l'anglais et l'arabe partagent les métaphores conceptuelles suivantes: LE TEMPS EST UN ESPACE, LE TEMPS EST UNE ENTITÉ MOBILE, LE TEMPS EST UN ESPACE LIMITÉ, LE TEMPS EST UN LIEU, LE TEMPS EST UNE EXTENSION, LE TEMPS EST UN POINT DE DÉPART/UNE DESTINATION, LE TEMPS EST UN CONTENANT, LE TEMPS ET L'OBERVATEUR SE DÉPLAÇANT DANS LA MÊME DIRECTION, LE TEMPS EST UN ESPACE LIMITÉ ET UNE ENTITÉ MOBILE SIMULTANÉMENT, LE TEMPS EST UN OBJET, LE TEMPS EST UN OBJET QUI PEUT ÊTRE DONNÉ, LE TEMPS EST UN OBJET QUI PEUT ÊTRE PRIS, LE TEMPS EST UN OBJET QUI PEUT ÊTRE PARTAGÉ, LE TEMPS EST UN OBJET QUI PEUT ÊTRE PERDU, LE TEMPS EST UN OBJET QUI PEUT ÊTRE CHERCHÉ, LE TEMPS EST UN OBJET DONT ON A BESOIN, LE TEMPS EST UN OBJET QUI COEXISTE AVEC NOUS, LE TEMPS EST UN OBJET QU'ON PEUT QUALIFIER, LE TEMPS EST OBJET PRÉCIEUX, LE TEMPS EST UNE PERSONNE, LE TEMPS EST DE L'ARGENT, LE TEMPS EST UNE RESSOURCE LIMITÉE. Les résultats suggèrent que les deux langues ont des métaphores congruentes différentes. Par exemple, tandis que l'anglais conceptualise le temps comme étant une herbe, un navire, et un livre, l'arabe conceptualise le temps comme une maladie. Alors que les deux langues partagent la métaphore générale le TEMPS EST UN ESPACE, l'arabe diffère de l'anglais dans la conceptualisation du temps en termes de largeur et de profondeur. Cette divergence dans les métaphores conceptuelles du temps dans les deux langues est attribuable à des différences physiques et historiques entre les deux cultures. L'étude démontre que les métaphores du temps sont basées sur des expériences corporelles et universelles
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La notion d'irréel et ses avatars terminologiques dans les grammaires françaises et anglophones de l'anglais / The notion of unreality and its terminological manifestations in French and Anglophone grammars of English

Hounhouayenou-Toffa Adjovi, Ernest 26 June 2018 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux différents paradoxes que suscitent les unités lexicales irréel/unreal en grammaire et en linguistique. Il repose, pour ce faire, sur un large corpus français et anglophone d’ouvrages de terminologie linguistique et de grammaires de l’anglais publiées entre le 16e siècle et le 21e siècle. Si de nombreuses études se sont en effet intéressées à l’expression grammaticale de l’irréel, peu se sont penchées sur les discontinuités qui existent entre le mot de la langue générale et le terme tel qu’il est employé dans ces deux domaines de connaissances. Conventionnelle dans la tradition grammaticale française, mais nébuleuse, voire inappropriée pour certains linguistes, l’unité lexicale irréel semble pâtir d’un caractère protéiforme qui pose la question de son statut conceptuel, de la délimitation de son périmètre sémantique et de son utilité pour les grammaires de l’anglais. Notre travail sur corpus s’attache ainsi à étudier la conceptualisation de la notion d’irréalité, à expliquer et tenter de résoudre le problème posé par le foisonnement de ses avatars terminologiques dans les grammaires françaises et anglophones de l’anglais. Nous démontrons qu’eu égard à la façon dont le terme irréel est conçu dans les ouvrages de notre corpus, il apparaît fallacieux d’appréhender le non-factuel de façon binaire (procès actualisés vs procès non-actualisés). À partir d’une lecture sociocognitive du terme irréel, nous proposons donc une modélisation qui conçoit sa structure en termes de prototype. / Based on a vast corpus of grammars and dictionaries of linguistic terminology, all published between the 16th and the 21st centuries in the French and Anglophone traditions, this thesis exposes and unravels the paradoxes raised by the term irréel and its equivalent unreal(ity). If several studies have indeed analysed the linguistic expression of unreality in present-day English, only few have shed light on the discontinuity between the unspecialised use of the term and the specialised one. Notwithstanding that it is a conventional term in the French grammatical tradition, irréel and its equivalent unreal(ity) are often portrayed as referring to nebulous and abstract notions, with polymorphic terminological manifestations, which explains why their adequacy and usefulness are at stake in linguistic descriptions. Our corpus-based approach thus seeks to explain and ultimately solve the problem posed by the complex terminological web that arises out of these notions. A careful perusal of our corpus reveals that, in view of the way unreality is conceptualised in French and Anglophone grammars, non-factuality cannot be conceived as a binary category. In line with the socio-cognitive approach to terminology, we suggest a modelisation of unreality that is articulated around a prototype structure.
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A comparative psychomecanical study of arabic and english causative verbs

Slimani, Akram 20 December 2021 (has links)
Cette thèse examine les alternances transitives en arabe et en anglais d'un point de vue sémantique. La différence entre l'anglais et l'arabe en ce qui concerne les alternances transitives manifeste la pauvreté de la morphologie anglaise par rapport à la richesse de l'arabe dans ce domaine d'usage. En fait, la même forme du verbe est utilisée en anglais à la fois comme transitive et intransitive. L'existence de plusieurs formes morphologiques du verbe arabe est due à la possibilité d'exprimer la causalité même avec des verbes inergatifs. Le cadre théorique utilisé dans la thèse est inspiré de la grammaire cognitive et de la psychomécanique du langage. Les deux approches soutiennent que le sens est dans l'esprit plutôt que dans le monde référentiel ou dans des constructions théoriques de modèle encadrées en termes d'ensembles de référents ou d'ensembles de mondes possibles dans lesquels une phrase serait considérée comme vraie. La psychomécanique fait en outre une distinction cruciale entre les deux états dans lesquels le sens existe dans l'esprit: sous la forme sous laquelle il existe avant d'être utilisé, il s'agit d'un potentiel décontextualisé en position de cause possible de la gamme variée de messages qu'il peut être observé pour exprimer dans ses divers usages dans le discours; dans l'état dans lequel il existe lorsqu'il est utilisé, il s'agit d'un réel contextualisé en position d'effet, déployé avec un contenu contextuel et situationnel pour véhiculer un message particulier parmi tous les messages qu'il est capable de contribuer à exprimer. Cette étude est également fermement basée sur le principe sémiologique proposé par Duffley (2014), à savoir que « le langage humain n'est pas principalement fondé sur la forme, mais sur les appariements forme-sens ». La plupart des recherches précédentes sur la causalité ont été exclusivement syntaxiques, la sémantique n'étant impliquée que dans la classification des lexèmes verbaux en groupes partageant des éléments sémantiques de signification basés sur un comportement syntaxique similaire. Notre étude propose un sens potentiel capable d'expliquer l'ensemble de leurs usages pour l'ensemble des six dispositifs identifiés dans la littérature comme causativants ou dé-causativants en arabe, à savoir ablaut, gémination, préfixation par a-, ta + gémination, préfixation avec ta- + allongement de la voyelle du milieu, et préfixation avec n-. L'étude des trois premières formes a montré que la causalité n'est pas la signification potentielle de ces formes, mais plutôt un seul type de message parmi de nombreuses autres significations réelles véhiculées lorsqu'elles sont utilisées en contexte. Notre analyse a également conclu que les trois dernières formes de la liste ne sont pas non plus intrinsèquement décausativantes, mais que les significations potentielles de ces formes impliquent la réflexion et la réciprocité, des notions qui s'opposent à la nature de la causalité qui est orientée vers l'extérieur, car l'action comme restant interne à l'auteur de l'action ou comme retournant réciproquement à celui-ci. / This thesis examines the transitive alternations in Arabic and English from a semantic point of view. The difference between English and Arabic with regard to transitive alternations manifests the poverty of English morphology compared to the richness of Arabic in this area of usage. In fact, the same form of the verb is used in English as both transitive and intransitive. The existence of several morphological forms of the Arabic verb is due to the possibility of expressing causation even with unergative stems. The theoretical framework employed in the thesis is inspired by Cognitive Grammar and the Psychomechanics of Language. Both approaches hold that meaning is in the mind rather than in the referential world or in model-theoretical constructs framed in terms of sets of referents or sets of possible worlds in which a sentence would be considered true. Psychomechanics further makes a crucial distinction between the two states in which meaning exists in the mind: in the form in which it exists before being used, it is a decontextualized potential in the position of possible cause of the variegated range of messages it can be observed to express in its various uses in discourse; in the state in which it exists when used, it is a contextualized actual in the position of effect, being deployed along with contextual and situational content to convey a particular message from among all the messages it is capable of contributing to express. This study is also firmly based on the semiological principle proposed by Duffley (2014), namely that "human language is not primarily about form, but about form-meaning pairings". Most of the previous research on causation has been exclusively syntactic, with semantics being involved only in the classification of verbal lexemes into groups that share semantic elements of meaning based on similar syntactic behavior. Our study proposes a potential meaning capable of explaining all of their uses for all of the six devices identified in the literature as causativizing or de-causativizing in Arabic, namely ablaut, gemination, prefixation by a-, ta + gemination, prefixation with ta- + lengthening of the middle vowel, and prefixation with n-. The study of the first three devices showed that causativization is not the potential meaning of these forms, but rather only one type of message among many other actual meanings conveyed when they are used in context. Our analysis also concluded that the last three forms in the list are not inherently de-causativizing either, but that the potential meanings of these forms involve reflexivization and reciprocity, notions which are opposed to the externally-oriented nature of causation, as they construe the action as remaining internal to the causer or as returning reciprocally upon the latter.
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Vers une approche linguistico-cognitive de la polysémie : Représentation de la signification et construction du sens / Towards a cognitive linguistic approach of polysemy : Meaning representation and sense construction

Mazaleyrat, Hélène 10 December 2010 (has links)
Tout d’abord perçue comme un phénomène marginal, presque un accident en langue, on considère aujourd’hui que la polysémie fait partie intégrante des systèmes linguistiques. De nombreuses théories se sont intéressées au phénomène des unités à sens multiples et reliés. La première partie de notre travail en dresse un panorama non exhaustif mais révélateur, montrant comment et pourquoi la polysémie s’est peu à peu imposée comme un phénomène incontournable qui doit nécessairement être au cœur de tout modèle de la signification. Aussi, à partir de la distinction établie par G. Kleiber (1999), nous considérons deux grands courants selon le rapport établi entre signification, référence et polysémie. Le premier décrit la polysémie en termes de sens premier référentiel dont sont dérivés des sens secondaires (courant objectiviste). Le second l’analyse en termes de potentiel sémantique aréférentiel à partir duquel est obtenu l’ensemble des sens du polysème par spécialisation ou enrichissement contextuel(le) (courant constructiviste). Notre réflexion porte ensuite sur la représentation de la signification des polysèmes – principalement des noms – en grammaire cognitive (R.W. Langacker). Nous postulons que toute expression est associée, dans l’appareil cognitif des locuteurs-auditeurs, à une structure conceptuelle d’informations représentant sa signification. Nous proposons une modélisation en réseau structuré autour de valeurs sémantiques plus ou moins schématiques et de sens élaborés. Ainsi, c’est la valeur la plus schématique qui permet de faire le lien en langue entre ses élaborations que sont les sens observables en discours. Sur la base des travaux de D. Tuggy (1993), nous déclinons les représentations de la signification des mots à sens multiples le long d’un continuum homonymie-polysémie-multifacialité-indétermination, selon les degrés d’enracinement, de saillance, et les possibilités d’accessibilité et d’activation des différents composants (valeur schématique et élaborations sémantiques). Et, nous mettons ainsi en avant certaines des régularités organisatrices propres aux représentations sémanticoconceptuelles des polysèmes nominaux, ainsi qu’une typologie des sens polysémiques. Nous abordons enfin la construction du sens en grammaire cognitive, notamment l’influence du contexte dans l’interprétation d’expressions complexes comportant un polysème. Ainsi, nous considérons qu’il s’agit d’un processus non modulaire, compositionnel et dynamique. L’analyse de syntagmes nominaux du type Adj-N et N-Adj révèle en outre certaines régularités dans l’activation des sens polysémiques des unités linguistiques mises en jeu, liées au cotexte (place et fonction de l’adjectif par rapport au substantif recteur) et au contexte extralinguistique / For a long time, polysemy used to be considered as a marginal or accidental phenomenon in language. Where as today, it is well known that polysemy is being part of linguistic systems. The first part of our thesis draws up a panorama of semantic theories dealing with polysemy. Although it is not exhaustive, it reveals how and why that phenomenon has become a problematic of the utmost significance in linguistics. From the distinction established by G. Kleiber (1999), we consider two major trends in accordance with the way they conceive the link between meaning, reference and polysemy. On one hand, polysemy is described in terms of one basic referential sense from which secondary senses derive (objectivism). On the other hand, polysemy is analyzed as an areferential semantic potential from which senses emerge by contextual mechanisms (constructivism). About the question of the meaning representation of polysems, we postulate that linguistic unities are associated with a structure of pieces of conceptual information into the mind of speakers-hearers, so that it is possible to elaborate of conceptual modeling of it. In the framework of Cognitive Grammar (R.W. Langacker), the structure is a network constituted of semantic values, which are more or less schematic, and of elaborated senses stemmed from them. The most schematic meaning corresponds to the linguistic conceptual link between its instantiations. Some elaborations are the senses which can be constructed in discourse. On the basis of D. Tuggy’s works (1993), we propose to organize the conceptual modelings of multiple meanings words along a continuum homonymy-polysemy-multifaciality-vagueness, in function of various parameters : entrenchment, cognitive salience, possibility of accessibility and of activation of the network components (schematic or elaborated values). So, we can highlight some organizational regularities specific to the semantic representation of polysems as well as a typology of polysemous senses. The third and last part of our thesis is dedicated to sense construction. In Cognitive Grammar, it is a non modulary, compositional and dynamic process. Focusing especially on the impact of context on the interpretation of complex expressions containing a polysem, the analysis of Adj-N and N-Adj noun phrases puts to the fore some regularities governing the activation of polysemic senses. These regularities are linked to the linguistic context (position and function of the adjective towards the qualified substantive) and to the extra-linguistic context
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Représentation sémantico-conceptuelle et construction du sens : l'adjectif et sa combinatoire avec d'autres expressions

Rudel, Audrey 21 October 2011 (has links)
Ce travail a comme source une réflexion sur les problèmes liés à la complexité de lasémantique adjectivale. Puisque l’adjectif constitue le noyau de cette thèse, nous ledéfinissons et faisons ainsi ressortir ses caractéristiques, notamment la souplesse dont il faitpreuve. Nous envisageons la modification du nom par l’adjectif, puis nous considérons laplace de ce dernier vis-à-vis du substantif recteur ainsi que les changements de sens entreantéposition et postposition.Chemin faisant, notre réflexion porte non seulement sur la notion de sens mais aussisur la construction du sens que nous considérons comme un processus dynamique. Nousmettons en avant l’activation de l’information ainsi que les problèmes rencontrés lors de laconstruction du sens d’expressions Adj-N et N-Adj. La polysémie lexicale constitue un despoints sur lesquels nous nous attardons puisque ce phénomène est au centre de la langue.Nos recherches s’intègrent dans le cadre de la Grammaire Cognitive deR.W. Langacker (1987, 1991, 2008). Nous étudions donc l’adjectif de même que lacombinaison Adj-N/N-Adj à la lumière de cette théorie. Notre raisonnement nous amène ànous questionner, entre autres choses, sur la représentation sémantico-conceptuelle associéeaux adjectifs à sens multiples.Nous postulons que toute expression linguistique est associée, dans l’appareil cognitifdes locuteurs-auditeurs, à une structure conceptuelle d’informations organisées. Notreréflexion s’oriente vers la représentation des items lexicaux à sens multiples en GrammaireCognitive. Le modèle des réseaux schématiques (Schematic Network Model) permet de rendrecompte des différents sens d’un lexème ainsi que des liens les unissant. Sur la base destravaux de D. Tuggy (1993), nous proposons de répartir les représentationssémantico-conceptuelles des mots à sens multiples le long d’un continuum allant del’homonymie au vague, en passant par la polysémie et la multi-facialité. Enfin, nousproposons une analyse des adjectifs à sens multiples pauvre, cher et curieux, toujours dans lecadre de la Grammaire Cognitive. Pour chacun d’entre eux, nous établissons unereprésentation sémantico-conceptuelle et nous donnons les régularités sémantiques liées à laconstruction du sens lors leur combinatoire avec un substantif. / This work is concerned with the problems which surround the complexity of adjectivalsemantics. As the adjective is at the heart of this thesis, we firstly seek to define it and, in doingso, we bring to light its characteristics, and in particular its flexibility. We consider theadjective when used in noun modification before turning to the place of the adjective withregards to the noun and, finally, considering the changes in meaning between adjectives in theanteposition and postposition.Inevitably, our reflection concerns not only the notion of meaning but also meaningconstruction,which we consider as a dynamic process. We focus upon the activation of theinformation as well as the problems linked to meaning-construction of Adj-N and N-Adjexpressions. We pay particular attention to lexical polysemy; this phenomenon being centralto language.The framework for our research is that of R.W. Langacker’s Cognitive Grammar(1987, 1991, 2008). We, thus, study the adjective as well as the Adj-N/N-Adj combinations inlight of this theory. Our reasoning brings us to question, among other things, the semanticconceptualrepresentation associated with adjectives which offer multiple meanings.We postulate that any linguistic expression is associated, in a speaker-hearer’scognitive device, with an abstract structure of organized information. Our reflection turns tothe representation of lexical items which offer multiple meanings in Cognitive Grammar. TheSchematic Network Model is used to allow us to take into account different meanings of alexeme as well as the links between them. On the basis of D. Tuggy’s works (1993), wesuggest distributing the semantic-conceptual representations of words with multiple meaningsalong a continuum going from homonymy to vagueness, and including polysemy andmultifaciality. Finally, we offer an analysis of the adjectives pauvre, cher and curieux whichhave multiple meanings, once again within the framework of Cognitive Grammar. For each ofthese adjectives, we establish a semantic-conceptual representation and we offer the semanticregularities connected to meaning-construction when these adjectives are combined with anoun.
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Vers une approche linguistico-cognitive de la polysémie. Représentation de la signification et construction du sens

Mazaleyrat, Hélène 10 December 2010 (has links) (PDF)
Tout d'abord perçue comme un phénomène marginal, presque un accident en langue, on considère aujourd'hui que la polysémie fait partie intégrante des systèmes linguistiques. De nombreuses théories se sont intéressées au phénomène des unités à sens multiples et reliés. La première partie de notre travail en dresse un panorama non exhaustif mais révélateur, montrant comment et pourquoi la polysémie s'est peu à peu imposée comme un phénomène incontournable qui doit nécessairement être au cœur de tout modèle de la signification. Aussi, à partir de la distinction établie par G. Kleiber (1999), nous considérons deux grands courants selon le rapport établi entre signification, référence et polysémie. Le premier décrit la polysémie en termes de sens premier référentiel dont sont dérivés des sens secondaires (courant objectiviste). Le second l'analyse en termes de potentiel sémantique aréférentiel à partir duquel est obtenu l'ensemble des sens du polysème par spécialisation ou enrichissement contextuel(le) (courant constructiviste). Notre réflexion porte ensuite sur la représentation de la signification des polysèmes - principalement des noms - en grammaire cognitive (R.W. Langacker). Nous postulons que toute expression est associée, dans l'appareil cognitif des locuteurs-auditeurs, à une structure conceptuelle d'informations représentant sa signification. Nous proposons une modélisation en réseau structuré autour de valeurs sémantiques plus ou moins schématiques et de sens élaborés. Ainsi, c'est la valeur la plus schématique qui permet de faire le lien en langue entre ses élaborations que sont les sens observables en discours. Sur la base des travaux de D. Tuggy (1993), nous déclinons les représentations de la signification des mots à sens multiples le long d'un continuum homonymie-polysémie-multifacialité-indétermination, selon les degrés d'enracinement, de saillance, et les possibilités d'accessibilité et d'activation des différents composants (valeur schématique et élaborations sémantiques). Et, nous mettons ainsi en avant certaines des régularités organisatrices propres aux représentations sémanticoconceptuelles des polysèmes nominaux, ainsi qu'une typologie des sens polysémiques. Nous abordons enfin la construction du sens en grammaire cognitive, notamment l'influence du contexte dans l'interprétation d'expressions complexes comportant un polysème. Ainsi, nous considérons qu'il s'agit d'un processus non modulaire, compositionnel et dynamique. L'analyse de syntagmes nominaux du type Adj-N et N-Adj révèle en outre certaines régularités dans l'activation des sens polysémiques des unités linguistiques mises en jeu, liées au cotexte (place et fonction de l'adjectif par rapport au substantif recteur) et au contexte extralinguistique
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Conceptualisation et expression linguistique de l'évènement émotionnel en espagnol (L1/L2) et en français : une approche cognitive : analyse linguistique et proposition didactique. / Conceptualization and linguistic expression of the change of emotion event in Spanish (L1/L2) and French : a cognitive approach : linguistic description and pedagogical proposition / Conceptualización y expresión lingüística del evento emocional en español (L1/L2) y francés : un enfoque cognitivo : análisis lingüístico y proposición didáctica.

Gomez, Lucia 09 November 2012 (has links)
Cette étude, qui s'inscrit dans le cadre théorique de la linguistique cognitive, répond à l'objectif de répertorier et de caractériser les ressources nécessaires pour l'expression de l'évènement de changement émotionnel en espagnol (L1 et L2) et en français (L1), à l'aide d'une approche à la fois descriptive et contrastive. Les résultats obtenus, qui viennent s'additionner à des connaissances provenant d'autres sources, ont permis de formuler des recommandations didactiques pour l'enseignement des notions de changement et d'émotion en langue étrangère. / The aim of this Ph.D. Thesis, which is based on the theoretical framework of Cognitive Linguistics, is to identify and characterize (in a descriptive and contrastive manner) the resources related to the expression of the change of emotion event in Spanish (L1 and L2) and French (L1). Thanks to our findings, but also to other data sources, we were also able to make some pedagogical propositions for the teaching of the notions of change and emotion in a second language. / Este trabajo de investigación, que se inscribe en el marco teórico de la lingüísticacognitiva, responde al objetivo de repertoriar y caracterizar los recursos necesariospara la expresión del evento de cambio emocional en español (L1 y L2) y en francés(L1), bajo un enfoque tanto descriptivo como contrastivo. Los resultados obtenidos,junto con otras fuentes, han permitido formular algunas recomendaciones didácticaspara la enseñanza de las nociones de cambio y emoción en lengua extranjera.
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Une approche cognitive de la langue émotionnelle dans l’œuvre de John Keats / A Cognitive Approach to Emotional Language in the Poetry of John Keats

Brannon, Katrina 23 November 2018 (has links)
Cette thèse présente une analyse linguistique d’une sélection de poèmes de John Keats, et plus précisément celle de l’expression et de la verbalisation de l’émotion à travers le langage dans les vingt-six poèmes qui composent le corpus poétique et qui constituent le point de départ de cette recherche. L’approche linguistique privilégiée est une approche cognitive, basée sur les théories de la linguistique cognitive, de la grammaire cognitive, et de la poétique cognitive. La théorie de la métaphore et de la métonymie conceptuelles joue également un rôle important dans les analyses poétiques et grammaticales présentées dans cette thèse. L’émotion est conçue comme embodied (incarnée). Son étude s’appuie sur les travaux des cognitivistes, sur la philosophie et sur les recherches en neurobiologie. L’objectif de cette thèse est d’examiner les manières dont l’émotion s’exprime au sein de la poésie keatsienne par une interrogation approfondie de la langue elle-même, en partant donc du principe que les éléments lexicaux et grammaticaux – et leur signification – qui composent les poèmes s’avèrent essentiels pour bien rendre compte de la traduction poétique de l’expérience émotionnelle. / This thesis presents a linguistic analysis of a selection of poems by John Keats: specifically, the expression and verbalization of emotion by way of language the twenty-six poems that compose the poetic corpus upon which this research is founded. The linguistic approach taken is a cognitive approach, based on the theories of cognitive linguistics, cognitive grammar, and cognitive poetics. Conceptual Metaphor and Metonymy Theory also play an important role in the poetic and grammatical analyses. The approach concerning emotion is an embodied one, based in language, philosophy, and with support from neurobiological research. The goal of this thesis is to examine the ways in which emotion is expressed within Keatsian poetry by a close interrogation of the language itself, thus holding the view that the lexical and grammatical elements—and their semantics—that compose the verses and poems themselves are essential to the salience of the poetic rendering of emotional experience.

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