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Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine: inventaire systématique et étude iconographique

Ghraoui, Nada 28 June 2006 (has links)
Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine. Inventaire systématique et étude iconographique<p><p>L’étude des petits bronzes des divinités de la Syrie romaine et l’élaboration d’un catalogue les regroupant s’occupe de 381 statuettes qui représentaient, à mon avis, les huit divinités majeures honorées par les Syriens entre le Ier et le IV siècles de notre ère: Aphrodite/Vénus, Tychè/Fortuna, Eros, Zeus/Jupiter, Apollon, Héraclès, Dionysos/Bacchus et Adonis ;le choix des divinités fut basé sur la quantité des figurines retrouvées les représentant, prouvant ainsi leurs dominations religieuse et artistique dans la vie des anciens Syriens qui adoptèrent les divinités greco-romaines proches d’eux, nécessaires à leurs cultes, dieux qui avaient tissé des liens profonds avec les divinités locales agraires et astrales des triades syro-phéniciennes et arabes et qui symbolisaient les forces de l’univers, de la fécondité naturelle humaine et animale, de l’abondance, de la pluie, de la végétation et du renouveau de la Nature ;ces dieux les aidaient à affronter la mort et leurs apportaient le salut dans une période de guerre et d’instabilité en rappelant que « l’assimilation des divers aspects du dieu oriental à un dieu grec était un des trait du culte syrien de l’époque ». L’association des dieux grecs aux divinités syriennes fut établie donc selon le concept religieux syrien de la famille sacrée, les dyades et les triades divines liées au culte des divinités agraires. Ces divinités gréco-romaines avaient trouvé leurs homologues dans les panthéons syro-phéniciens, des fois dans le panthéon arabe, divinités qui se sont prêtées mutuellement les attributs et les aspects. Aphrodite/Vénus et Tychè/Fortuna incarnaient le rôle de la déesse-mère syrienne Astarté / Atargatis ;Zeus/Jupiter et Jupiter Héliopolitain représentaient le dieu-père Baalshamim/Hadad/Bêl; Héraclès étant l’incarnation de Melqart roi/héros légendaire et parèdre de la grande déess ;Dionysos/ Bacchus et Adonis représentaient les dieux-fils des différentes triades ;Apollon fut choisi pour son association millénaire aux dieux phéniciens de Chypre combattants et guérisseurs comme Reshef, il fut l’hypostase et l’émanation du dieu suprême de Hiérapolis et de Héliopolis/Baalbeck dans son rôle de dieu du soleil et Eros qui n’avait point un homologue dans les triades syriennes fut choisi comme étant le compagnon et le fils bébé de la grande déesse. <p><p>-L’Introduction propose un aperçu global de la Syrie antique et de sa population avant et pendant l’occupation romaine, le rôle des statuettes dans la vie religieuse et sociale, le problème de la datation des figurines, l’histoire des collections syriennes et des collectionneurs. <p>-Les Figurines sont réparties en huit chapitres séparés ;chaque chapitre comprend l’étude de l’une des huit divinités gréco-romaines en soulignant son rôle dans les mythologies grecques et romaines, son image iconographique et typologique liée à ses prototypes grecs, son rôle joué en Syrie qui nous est connu d’après les textes anciens, les dédicaces, les évidences archéologiques et les monnaies, son association aux divinités indigènes, les images résultant de cette fusion et enfin un inventaire illustré comprenant les différentes statuettes retrouvées en terre syrienne liées à cette divinité, disposées selon un classement typologique attesté par les savants, chacune des figurines étant accompagnée d’un descriptif suivi d’un petit commentaire si nécessaire. <p>-Le Résumé rappelle les différentes étapes de la recherche en soulignant l’effet du syncrétisme religieux reflété sur les figurines et son importance en Syrie romaine durant cette époque. <p>N.B. Il me faut signaler l’absurdité et les lacunes des ouvrages traitant des mythes syro-phéniciens ainsi que les interprétations des noms divins syriens de la part des auteurs occidentaux ;ceci nécessite une ré-interprétation modernisée de ces mythes puisque les multitudes noms accordés à ces divinités représentaient en fait les adjectifs et les épithètes que les anciens Syriens attribuaient à une même et unique divinité suprême. La classification des Aphrodites et des Erotes qui manquent d’illustrations m’avait posé des difficultés.<p><p>Les statuettes de bronze retrouvées en Syrie étaient destinées à une clientèle riche et aisée, imprégnée par la culture gréco-romaine de l’époque. Ces Syriens hellénisés, qui constituaient la classe dirigeante, commerçante, éduquée, ouverte aux différentes civilisations et religions, pouvaient s’offrir des petits bronzes coûteux et parés de bijoux, une classe qui était souvent liée, par ses convictions religieuses et par les rituels cultuels, aux traditions de ses ancêtres. <p>Cette catégorie de Syriens avait bien embrassé le culte des divinités grecques et romaines sauf que, dans le choix fait lors de la commande ou de l’achat d’une figurine du panthéon gréco-romain, elle essayait de signaler la présence de leur divinité syrienne qui lui était associée soit dans l’iconographie, soit dans le rajout d’un symbolisme.<p>L’art grec était donc dominant dans la plastique des figurines des divinités représentées et trouvées en Syrie ;elles étaient liées à des types iconographiques grecs connus par les artisans syriens, connaissance prouvée aussi dans la création de figurines dites « de types hybrides » qui combinaient des attitudes liées à un ou plusieurs types iconographiques connus ;la présence de figurines de types inconnus de l’art grec prouve un individualisme et une grande liberté de la part des artisans syriens. Concernant l’apport syrien dans l’illustration des figurines, il dénote d’une grande connaissance des anciennes traditions artistiques et cultuelles archaïques syriennes, prouvée par un symbolisme typiquement syrien qu’on retrouve sur les statuettes et sur les bases des figurines marquant ainsi une continuité artistique traditionnelle accompagnant une continuité religieuse datant de l’époque protohistorique et qui était pratiquée dès le IIIe Millénaire dans l’art des cités-états syriennes d’Ebla, de Mari, d’Ugarit, de Byblos, d’Alep, d’Amrit, de Sidon, de Beyrouth et de Tyr ;cette connaissance se traduisait dans l’application de fines couches d’or ou d’argent sur la surface des bronzes, l’utilisation de diverses incrustations d’argent ou de pierres précieuses, la création de « pièces détachées » coulées séparément comme les bras, les poignets, la chevelure et les bijoux que les artistes appliquaient ultérieurement aux figurines, le rajout de différents bijoux et de tiares énormes à motifs de palmettes, le style du visage oriental arrondi rehaussé d’un léger sourire, les formes lourdes et épaisses des hanches rappelant la déesse archaïque syrienne de la fertilité, l’utilisation de la coiffure isiaque sur la tête des déesses rappelant le lien Astarté/Hathor/Isis. Les bases des figurines qui symbolisaient toujours le sacré étaient une élaboration contemporaine syrienne liée à l’époque gréco-romaine: travaillées avec soins, elle prirent des formes carrées, hexagonales, rectangulaires ou semi-rondes, étaient munies parfois de marches d’escaliers désignant la cella du temple de la déesse et il faudrait noter que les motifs granulés ou chevronnés dans leurs décorations étaient connus dans l’art de la ville millénaire d’Ebla. <p>Plusieurs textes d’auteurs anciens avaient mentionné une perpétuité dans les rites et les cultes millénaires archaïques des Syriens anciens pratiqués en Syrie romaine, prouvée par la consécration des rites et des divinités syriennes au IIIe siècle de notre ère bien après l’établissement du Christianisme comme le prouvent la trouvaille de 3 statuettes à l’iconographie grecque, figurant Aphrodite, Zeus et Adonis trouvés ensemble lors d’une fouille à Sidon, prouvant la consécration de la triade agraire divine d’Astarté, du dieu suprême et du dieu -fils ainsi que les nombreuses figurines liées à Zeus/Jupiter Héliopolitain et à la Vénus Héliopolitaine dont l’iconographie fut liée à celle des dieux archaïques orientaux.<p><p>Les représentations de la déesse Aphrodite /Vénus qui fut associée, dès son entrée en Syrie, aux grandes déesses locales de la fertilité, représentait aux yeux des Syriens, la déesse-mère, Astarté ou Atargatis, dont le culte dominait toutes les autres divinités, prouvé par le grand nombre de petits bronzes trouvés à son effigie, constituant la majeure partie du catalogue, dont le nombre est égal, jusqu’à présent, à 256 répliques. Son rôle s’étendait sur tous les domaines de la vie et de la mort chez les humains, incluant les domaines privés, publics, religieux, sociaux et surtout économiques, octroyant la fertilité et l’abondance ou la sécheresse et la misère, la paix ou la guerre.<p>Les statuettes concernant Aphrodite sont toutes plus ou moins fidèles aux prototypes grecs qu’elles représentaient, la présence de la déesse syrienne est constatée par les formes grasses et lourdes du corps comme le montrent les nos. 82, 97, 108,109 ou dans le port de grandes stéphanés/tiares comme le montrent les nos 59, 243, 245, 246, 256, ou dans la présence d‘un temple posé sur des bases munies de pattes de lion, l’animal lié à la déesse, comme le montrent les nos 21, 39, 59, 68, 73, 77, 99, 106, 117, 204, 206, ou dans le port des différents bijoux sur les nos 31, 91, 99, 129, 144, 166, 186, 200, 237, 251. <p>Dix types iconographiques grecs classiques et hellénistiques étaient liés aux représentations des figurines liées à la déesse Aphrodite :<p>La déesse nue était représentée sur 196 figurines, suivi de 33 Aphrodite à torse nu, les jambes drapées et 27 Aphrodite portant des tuniques moulantes et une draperie entourant les jambes. <p>Le type nu des divinités syriennes de la fertilité avait récolté 4 statuettes <p>Le type pudique de la déesse cachant sa nudité avec les variantes était très apprécié ;il fut représenté sur 58 statuettes dont 45 nues, 6 mi-drapées, 7 vêtues <p>Le type anadyomène essorant les cheveux avec les variantes est représenté sur 45 statuettes dont 40 nues et 5 mi-vêtues. <p>Le type de la Vénus d’Arles tenant le miroir et la pomme avec les variantes est représenté sur 28 statuettes dont 19 nues et 9 mi-vêtues<p>Le type se parant « Psélioumenè », mettant un collier ou un bandeau, parut sur 27 statuettes nues<p>Le type Cnidien cachant d’une main le sexe avec des variantes parut sur 22 statuettes nues<p>Le type accroupi parut sur 1 statuette nue<p>Le type menançant avec la sandale et ses variantes est rapporté sur 16 statuettes nues <p>Le type déliant la sandale est représenté sur 11 statuettes nues <p>Le type mettant le ceste parut sur 3 aphrodites nues<p><p>Pour les représentations de Tychès/Fortuna, la déesse des villes syriennes, elle s’associait à la grande déesse Astarté dans la maîtrise des villes et de ses habitants, dans la maîtrise de la destinée humaine, devient la parèdre du dieu-père et du dieu fils dans certaines cités; la déesse gréco-syrienne aux traits orientaux paraît sur les nos 25, 27 et 26 comme étant la déesse des villes portuaires de Tyr et de Césarée et sous les traits de la Vénus Héliopolitaine. <p><p>Concernant, Eros, il était le dieu-fils préféré de la déesse, figuré sous son aspect enfantin accompagnant la grande déesse sur plusieurs dizaines de représentations dont les nos 59, 68,69, 70,71,72, 73, 86, 91. Il figurait seul dans plusieurs attitudes libres, sans prototype défini selon le plaisir de l’artisan comme le montrent les nos 23, 27, 37,39 .<p><p>Zeus/Jupiter, en reprenant en Syrie le contrôle du monde cosmique, astral et humain sous les Séleucides et les empereurs romains, s’identifia sans peine aux grands dieux suprêmes et cosmiques, les Baals syro-phéniciens Hadad, Baalshamim ou Bêl, pour devenir Jupiter Héliopolitain, le dieu astral et cosmique qui, en reprenant son aspect archaïque ancestral, conquit le monde gréco-romain. Le dieu-père syro-phénicien fut à certain moment dépassé par la déesse astrale, qui régnait seule sur tout le monde humain sauf que son rôle avait pris un nouvel essor à l’époque romaine devenant le maître suprême du monde cosmique et humain, le grand régulateur du monde comme le fut Zeus/Jupiter héliopolitain. Les figurations de Jupiter Héliopolitain sont syriennes à cent pour cent, sans aucune influence grecque comme le montrent les nos 6 ,7, 8, 9 10, 11, 12 et 13 <p><p>Apollon dieu archer et dieu oraculaire, associé aux dieux guerriers syro-phéniciens locaux de Chypre Nergal et Reshef dès la colonisation de l’île par les Phéniciens au IX-VIIIe siècle av.J.C. devient sous l’empire romain, le dieu du soleil, vénéré en Syrie, devenant ainsi l’hypostase des grands Baals syro-phéniciens Baalshamim et Hadad et figurait sous un aspect engainé auprès des dieux Hiérapolitains et Hélopolitains. Les figurines le représentant étaient travaillées selon le concept et le style grec comme le montre la figurine d’Isriyé, portant le no 1<p><p>Héraclès, dont les diverses légendes et mythes le rapprochaient de Melqart de Tyr, le dieu-fils et le parèdre d’Astarté, fut honoré en Syrie pour sa force physique et son héroïsme incarnant le dieu mourant et renaissant, le dieu qui procurait la victoire et le salut contre la mort ;il figurait sur les statuettes selon les types iconographiques classiques sans aucune influence syrienne sauf pour le no 1 qui rappelle les figurations des dieux sémitiques, brandissant de la main droite la massue levée près de la tête. <p><p>Dionysos figuraient sous les traits grecs, selon les types classiques déjà connus, ces représentations étaient peu nombreuses bien qu’il était un des grands dieux de l’histoire des religions .<p><p>Les représentations d’Adonis n’étant pas liées à un type iconographique connu du dieu, il me semble que le type fut élaboré à Sidon selon des critères syriens comme la présence d’un phallus sur la base qui rappelle son rôle de dieu de la fertilité et de la semence, la chevelure frisée et le visage rond de la figurine no 1 rappelant son origine orientale, le modèle du manteau porté en biais sur le torse ne se trouvant sur aucun des documents iconographiques connus. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La mise en scène de la tragédie grecque dans l’ère numérique / Staging Greek tragedy in the digital era / Η σκηνοθεσία της αρχαίας ελληνικής τραγωδίας στην ψηφιακή εποχή

Poulou, Angeliki 16 December 2017 (has links)
Il s’agit de l’emploi de la technologie numérique dans la mise en scène de la tragédie grecque antique, en d’autres termes, de la réception de la tragédie grecque au sein du théâtre digital. En tant que performance digitale la tragédie grecque semble fonctionner comme un kaléidoscope du temps ; tout à la fois comme une lentille ou un miroir écrasé, où se développent  un jeu, un « aller-retour » entre les identités et les qualités : spectateur / citoyen, politique / religieux, espace-temps du mythe / temps actuel, présence / absence. Grâce à l’emploi de la technologie et d’équivalents digitaux, les artistes reconceptualisent une série de notions de la tragédie telles que la communauté, la cité, l’hybris, le masque, le conflit, le tragique, et ils proposent des expériences sensorielles équivalentes au spectateur contemporain : les médias numériques deviennent un équivalent de la parole. Oikos, le palais royal, lieu devant lequel et au sein duquel se déroulent la plupart des événements et conflits, est remplacé par l’écran palimpseste ; on est dans l’image dans laquelle on vit désormais, c’est au sein de l’écran que l’on produit l’Histoire. La convention du masque conduit à l’expérimentation avec des technologies sonores. La fonction politique de la tragédie grecque et la création de l’effet de communauté, se produisent désormais par le biais de la technologie numérique. Les spectateurs forment des communautés éphémères lors de leurs réunions dans l’environnement technologique, la fragmentation rhizomatique de la scène « cache » la communauté, pour la transformer en une communauté virtuelle. Enfin, c’est le tragique qui se développe sur scène en tant qu’idée et phénomène performatif. / The thesis focuses on the use of digital technology in the staging of Greek Tragedy that is, the reception of Greek tragedy in the digital theatre. Greek tragedy, when digitally staged, seems to function as a kaleidoscope of our times; sometimes a lens and at others a shattered mirror, where a game, a "toing and froing" between identities and qualities exists: spectator/citizen, political/religious, time-space of myth/actual current time, presence/absence. With the use of technology and of digital equivalents, artists re-conceptualize a series of key notions such as the community, the city, the hubris, the mask, the conflict, the tragic and create equivalent effects for the contemporary spectator: Digital media becomes the equivalent of discourse. The “oikos”, the royal palace, in front of and within which most events and conflicts occur, is replaced by the screen-palimpsest: it is within the image that we live, we clash, we make history. The mask convention leads to experimentation with sound technologies. The much-discussed political function of tragedy in the context of democratic Athens and the building of a sense of community is now realised through digital technology. Spectators form ephemeral communities in their meeting within the technological environment, the rhizomatic fragmentation of the theatre stage, "hides" the community to transform it into a virtual community. In the end, it is the tragic that is being developed as an idea and a performative phenomenon. / Στο επίκεντρο βρίσκεται η χρήση της ψηφιακής τεχνολογίας στη σκηνοθεσία της αρχαίας ελληνικής τραγωδίας, δηλαδή η πρόσληψη της αρχαίας ελληνικής τραγωδίας στο ψηφιακό θέατρο. H αρχαία ελληνική τραγωδία ως ψηφιακή παράσταση, μοιάζει να λειτουργεί ως καλειδοσκόπιο του καιρού∙ άλλοτε ως φακός και κάποιες φορές ως θρυμματισμένος καθρέπτης, όπου ένα παιχνίδι, ένα «πήγαινε-έλα» αναπτύσσεται ανάμεσα στις ταυτότητες και τις ποιότητες : θεατής/πολίτης, πολιτικό/θρησκευτικό, ο χωροχρόνος του μύθου/ο πραγματικός τρέχων χρόνος, παρουσία/απουσία. Με τη χρήση της τεχνολογίας και των ψηφιακών ισοδυνάμων, οι καλλιτέχνες επανοηματοδοτούν στο παρόν μια σειρά κομβικών εννοιών για την τραγωδία, όπως η κοινότητα, η πόλις, η ύβρις, η μάσκα, η σύγκρουση, το τραγικό και δημιουργούν ισοδύναμες αισθήσεις και εντυπώσεις στον σύγχρονο θεατή: Τα ψηφιακά μέσα γίνονται ισοδύναμο του λόγου. Ο οίκος, το βασιλικό ανάκτορο μπροστά και εντός του οποίου συντελούνται τα περισσότερα γεγονότα και οι συγκρούσεις, αντικαθίσταται από την οθόνη παλίμψηστο: μέσα στην εικόνα ζούμε, συγκρουόμαστε, παράγουμε ιστορία. Η σύμβαση της μάσκας οδηγεί στον πειραματισμό με τις τεχνολογίες του ήχου. Η πολυσυζητημένη πολιτική λειτουργία της τραγωδίας στο πλαίσιο της δημοκρατικής Αθήνας και η δημιουργία του αισθήματος κοινότητας δημιουργείται πλέον μέσα από την ψηφιακή τεχνολογία. Oι θεατές σχηματίζουν εφήμερες κοινότητες στη συνάντησή τους μέσα στο τεχνολογικό περιβάλλον, η ριζωματική θραυσματοποίηση της θεατρικής σκηνής, «κρύβει» την κοινότητα, για να τη μετατρέψει σε εικονική κοινότητα. Τέλος, είναι το τραγικό που αναπτύσσεται ως ιδέα και ως επιτελεστικό φαινόμενο.
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La réception du théâtre d’Aristophane dans la littérature grecque de l’époque impériale / The reception of Aristophanes’s theatre work in Greek literature of the Roman period

Lebon-Samborski, Émilie 06 December 2019 (has links)
La comédie d’Aristophane est abondamment reçue et réécrite par la littérature grecque de l’époque impériale. À partir de l’histoire de la transmission des pièces, rarement rejouées entre leur création et les deux premiers siècles de notre ère, mais diffusées et réinterprétées par différents canaux, iconographiques ou textuels, la thèse étudie la place et le rôle de ce théâtre dans le paysage culturel du Haut-Empire, et plus spécifiquement chez les prosateurs grecs. Le statut de ce théâtre paraît de prime abord problématique : il est souvent entouré de silence, voire d’un blâme théorique, surtout quand on l’oppose à Ménandre ; mais les écrivains, dans des genres et des formes très variés, se le sont pleinement approprié. De nombreux enjeux caractérisent la réécriture des comédies : enjeux historiques et linguistiques, grâce à l’ancrage des textes dans un contexte et une langue attiques et à la réserve de realia que représentent les comédies et qui contribuent à instaurer et affermir l’hellénisme des pépaideumenoi de l’Empire ; enjeux moraux et comiques, notamment par la satire et la parodie ; plus largement, des enjeux poétiques et rhétoriques : ce théâtre est devenu un vecteur reconnu d’images et un garant de créativité et d’autorité. Deux études de cas portent sur des auteurs emblématiques de la période, Plutarque de Chéronée et Lucien de Samosate : les usages qu’ils font de la référence aristophanienne sont protéiformes et marqués par une grande ambiguïté, que cette thèse tente d’élucider. / The reception of Aristophanes’s comedy in the Greek literature of the Roman Empire is extensive. Based on the history of transmission of the comedies, which from their creation to the the first two centuries AD were rarely performed on stage but spread and re-interpreted by different means, whether iconographic or textual, this dissertation studies the place and role of this theatre in the cultural landscape of the Roman Empire, specifically in the work of Greek prose writers. The status of this theatre seems at first sight quite problematic: it is rarely mentioned and if mentioned it is spoken of with theoretical disapproval, yet the writers, in various literary genres and forms, fully appropriated it. The rewriting of the comedies is at stake on many levels: on the historic and linguistic levels, in the light of how these texts are anchored in the Attic context and language, and the stock of realia they contain, which contributes to demonstrating the "pepaideumenoi"‘s hellenism in the Empire; on the moral and comic levels, too, as well with satires and parodies; and to a larger extent on the poetic and rhetorical levels, this theatre becomes a conveyor of images and guaranteeing creativity and authority. Two case studies were presented here about emblematic writers of the imperial period, Plutarch of Chaeronea and Lucian of Samosata: they make protean and ambiguous use of the reference to Aristophanes, that this dissertation attempts to clarify.
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La peinture néo-grecque (1847-1874) : réflexions sur la constitution d’une catégorie stylistique / The Neo-Greeks (1847-1874) : establishment of stylistic category

Jagot, Hélène 25 January 2013 (has links)
Au Salon de 1847, Théophile Gautier s’enthousiasme pour l’œuvre d’un tout jeune artiste, Jeunes Grecs faisant battre des coqs par Jean-Léon Gérôme, élève de Delaroche et Gleyre. Scène de genre « à l’antique », l’œuvre se distingue par son charme, sa grâce et sa fraîcheur, loin de la peinture froide et compassée des suiveurs de la tradition davidienne. L’œuvre est aussi le point de départ de la notoriété publique d’un petit groupe de peintres appelés « néo-grecs » – Jean-Louis Hamon, Henri-Pierre Picou, Gustave-Rodolphe Boulanger, Félix Jobbé-Duval, Auguste Toulmouche, Alphonse Isambert et Louis-Frédéric Schützenberger – tous nés autour de 1825, élèves de Paul Delaroche et Charles Gleyre et installés en phalanstère d’artistes de 1846 à 1863, au Chalet, puis à la Boîte à Thé. Dès 1848 et jusqu’aux années 1860, les critiques rendent compte au fil des Salons des évolutions artistiques de ces artistes. La réception critique importance de ces artistes regroupés au sein d’une « école néo-grecque » est symptomatique de l’influence grandissante de la critique sur la constitution des écoles artistiques et sur l’évolution de la carrière des artistes. Leur esthétique va susciter des débats sur le renouvellement de la peinture à l’antique, par l’introduction des notions de pittoresque et de couleur locale, héritées du romantisme, qui vont devenir les caractéristiques du genre historique comme déclinaison légère et sensible de l’ancienne peinture d’histoire. Les premières œuvres néo-grecques vont emporter l’adhésion des critiques inquiets des derniers développements de l’école française, qui voient dans cette nouvelle peinture matière à contrecarrer le réalisme, en apportant au public un art facile d’accès, moralisant les codes de la scène de genre par le recours à l’Antique et à un classicisme formel gracieux. Pourtant, sous une facture classicisante, leur peinture, délibérément antiacadémique, déstabilise rapidement les critiques qui s’interrogent sur les buts artistiques de ces artistes. A ce groupe originel, les critiques associent rapidement d’autres artistes, issus d’horizons très variés, qui adoptent momentanément les codes de l’esthétique néo-grecque, brouillant encore davantage les différences entre peinture d’histoire et genre historique, et entérinant le changement de conception idéologique du modèle antique dans la peinture, qui sera revendiqué par la génération d’artistes des années 1870-1890. / At the Salon of 1847, Théophile Gautier is enthusiast about the work of art of a young artist, The Cock Fight by Jean-Léon Gérôme, a pupil of Delaroche and Gleyre. This piece of art, an "Antique" genre scene, is a work of elegance, grace and freshness, very different from the cold and formal painting of the Davidian tradition's followers. This artwork is also the starting point of the on coming fame of a small group of painters called "The neo-Greeks" - Jean-Louis Hamon, Henri-Pierre Picou, Gustave-Rodolphe Boulanger, Felix Jobbé-Duval, Auguste Toulmouche, Isambert and Alphonse Louis-Frédéric Schützenberger - all born around 1825. From 1846 to 1863, as students of Paul Delaroche and Charles Gleyre, they all set themselves in a community of artists at the Chalet and the Boite à Thé which one calls a “phalanstère ».From 1848 until the 1860s, all along the Salons, most critics write about the artistic evolutions of these people. The many articles written about the neo-Greeks’works at that time reveales the growing influence of art-critics in the making of artistic schools and the evolution of artists's careers. Their aesthetic will provoke an argument about the renewal of antique theme painting as they introduce the concepts of local color and picturesque, coming from Romanticism, which will become the characteristics of the historical genre as a slight and sensitive declination of the ancient painting of history. The first neo-Greek paintings will gain the support of critics, eager about the latest developments of the French scene. They see in this new stream a way to counteract Realism by giving the public an easy access to art and moralizing the codes of the genre scene by using a formal and graceful classicism with Antique themes. However, though a classical form, their deliberately anti-academic painting soon make the critics wonder about the artistic goals of these artists.In addition to the original group, the critics will soon associate other artists, from very different backgrounds who temporarily adopt the Neo Greek aesthetics's codes, blurring even more the differences between the painting of history and the historical genre. This will also confirm the new ideological conception of Antique model in art, that the painters from the following generation of the 1870’s will claim themselves.
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Plongeons, précipitations et projections d'offrandes : mort et mouvement dans la poésie grecque archaïque

Sakellarides, Thalia 05 1900 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier l’expression du mouvement dans la poésie grecque ancienne et plus particulièrement le lien qui unit la mort au mouvement de chute dans la poésie homérique. La question du mouvement apparaît en filigrane dans toutes les études qui se préoccupent de la mort en Grèce ancienne et de ses différentes représentations. À travers non seulement différentes expressions métaphoriques, mais aussi via la chute des corps sur le champ de bataille, la chute de certains objets et le plongeon de différents personnages, le mouvement illustre la mort ou son imminence. Loin de figurer seulement le plongeon de l’âme vers les Enfers, le mouvement de chute figure aussi un large éventail d’états émotionnels et s’avère un moyen efficace d’exprimer des états altérés de conscience, par exemple le passage entre la vie et la mort, le sommeil, la folie et l’ivresse, mais aussi des émotions d’une grande intensité telles que la colère, la douleur et la tristesse. Cette utilisation du mouvement de chute dans la poésie grecque s’exprime dans l’imaginaire poétique, mais également dans les pratiques rituelles recensées dans la poésie homérique. En effet, dans l’Iliade, le mouvement de chute, qui apparaît dans la libation, le serment rituel et les rites funéraires, ne signifierait pas seulement la mort, mais dans certains cas, la mort sans inhumation. Cette découverte nous permet de poser un regard nouveau sur les pratiques rituelles du poème qui mettent en lumière la véritable volonté des Achéens, explicitée au chant 3 (Il. 3. 276-301). Celle-ci consisterait non seulement à tuer les hommes et les enfants, et à mettre les femmes en esclavage, mais aussi à abandonner les corps de leurs ennemis aux éléments et donc de leur refuser l’inhumation, ce qui pose problème dans le contexte religieux de la Grèce ancienne. Le mouvement de chute, à travers le geste de projection, exprime une menace que le public grec devait parfaitement comprendre et qui s’avère centrale pour l’ensemble de l’intrigue. Il apparaît aussi que le mouvement posséderait une « efficacité magique » qui permettrait de déclencher et de sceller un serment. Durant toute l’Antiquité, la signification du mouvement change à travers le temps, s’approfondit, se complexifie et s’il permettait de représenter la mort et la tristesse chez Homère, durant toute la fin de l’époque archaïque jusqu’aux derniers jours de l’Empire romain, le mouvement prend parfois une connotation érotique. En raison de la capacité du mouvement à représenter différents états altérés de conscience et de ses liens étroits avec la mort et le deuil, le plongeon devient alors le modèle exemplaire de la souffrance amoureuse. Cette thèse permet donc d’observer l’évolution d’un motif qui conserve tout au long de l’Antiquité sa dimension mortifère, mais qui, encore aujourd’hui, exprime un lien poétique étroit entre la mort et l’érotisme. / This thesis proposes to study the expression of movement in ancient Greek poetry and particularly the link between death and the physical act of falling in Homeric poetry. The question of movement appears implicitly in all studies concerned with death in ancient Greece and its different representations. Through not only different metaphorical expressions, but also through the fall of bodies on the battlefield, the fall of certain objects and the plunge of different characters, human and divine, the movement illustrates death or its imminence. Far from representing only the plunge of the soul into the Underworld, the falling movement also represents a wide range of emotional states and proves to be an effective way of expressing altered states of consciousness, for example the passage between life and death, sleep, madness and drunkenness, but also emotions of great intensity such as anger, pain and sadness. This use of the movement in Greek poetry is expressed in the poetic imagination, but also in the ritual practices recorded in Homeric poetry. Indeed, in the Iliad, the movement of fall which appears in libation, ritual oath and funeral rites would not only mean death, but in certain cases, death without burial. This discovery allows us to take a new look at the ritual practices of the poem which bring to light the true will of the Achaeans, explicitly shown in the third book (Il. 3. 276- 301), which is not only to kill men and children, and to enslave women, but to abandon the bodies of their enemies to the elements and thus to refusing them burial, which is problematic in the religious context of the ancient Greece. The falling movement, through the gesture of projection, expresses a threat that the Greek audience had to fully understand and is central to the entire plot. It also appears that the movement would possess a "magical efficiency" which would make it possible to trigger and seal an oath. Throughout Antiquity, the meaning of the movement through time became more complex and if it represents death and sadness in Homer, throughout the end of the archaic period until the last days of the Roman Empire, the movement eventually took an erotic connotation. Because of his capacity to represent various altered states of consciousness and its close links with death and mourning, the plunge then becomes the exemplary model of the suffering in love. This thesis thus makes it possible to observe the evolution of a motive which preserves throughout Antiquity its mortiferous dimension, but which, even today, expresses a close poetic link between death and eroticism.
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Ambiances sonores et musique dans les cultes de Déméter, de Dionysos et de la Mère dans l'Athènes archaïque et classique, ca 550-300 av. n. è.

Fleury, Sandra 12 1900 (has links)
Cette thèse propose d’observer les ambiances sonores (i.e. sons, cris, paroles, bruits, moments de silence, etc.) et les musiques qui interviennent dans les cultes de la Mère des dieux, de Dionysos et de Déméter dans l’Athènes archaïque et classique, et d’en cerner les fonctions et significations. La composante sonore des cultes grecs, peu prise en considération dans les reconstructions historiques de la religion grecque ancienne, du moins jusqu’à récemment, joue un rôle pourtant fondamental tant dans la pratique rituelle que dans le récit. Ces deux formes d’expression de la religion – pratique rituelle et récit – sont d’ailleurs indissociables dans les témoignages anciens, de la même façon que les éléments imaginaires truffent les représentations inspirées de l’expérience rituelle. En examinant différents types de sources, parmi lesquelles les œuvres littéraires et les images sur vase demeurent les plus nombreuses et les plus instructives, et en abordant les différents aspects cultuels (pratique et récit / éléments imaginaires et réels) comme un ensemble cohérent, la phonosphère propre à chaque divinité se révèle de façon parfois frappante. Une telle démarche globalisante permet de mieux saisir l’expérience religieuse des Grecs, tout en favorisant une meilleure appréhension de certains phénomènes encore aujourd’hui sujets à controverses, par exemple le « ménadisme » et l’extatisme rituel. Car il ressort des témoignages que la musique, les sons et le silence, par leur pouvoir de communication notamment, remplissent des fonctions précises dans la pratique et le récit. Alors que certains sons et musiques visent à plaire à la divinité et, ainsi, à gagner sa faveur, par exemple, d’autres, investis de l’empreinte sonore de la divinité, exercent une emprise sur les mortels, emprise expérimentée dans le cadre de la pratique rituelle comme un moment de contact avec le divin. De cette emprise exercée par le moyen de la musique et des sons, peut résulter, dans certains cas, une guérison, une régulation des instabilités internes. Par ailleurs, la terminologie sonore dans la littérature se montre pratiquement toujours porteuse de sens, et permet de reconnaître l’univers évoqué et la ou les figure(s) divine(s) concernée(s). Répertorier les termes sonores propres à l’un ou l’autre culte facilite le repérage des associations établies entre certaines divinités, permettant ainsi des interprétations plus justes de certains passages de la littérature. D’un autre côté, la recherche sur les instruments de musique révèle des goûts et des tendances, possiblement attribuables dans certains cas à des changements significatifs survenus dans la sphère religieuse et politique de l’Athènes de la fin du Ve siècle. Par exemple, l’introduction progressive du tympanon dans l’univers dionysiaque à partir de la deuxième moitié du Ve siècle suggère une appropriation du culte de la Mère de dieux et de son instrument de prédilection par le peuple athénien. Cette observation, basée sur des témoignages de l’époque, contribue à illustrer la distinction que faisaient les Athéniens entre une religion considérée comme ancestrale, et une autre aux multiples formes et pour ainsi dire « additionnelle ». À cet égard, observer les éléments sonores dans les cultes mène non seulement à une meilleure connaissance desdits cultes, mais également à une meilleure compréhension de la société athénienne et des événements importants qui l’ont marquée. L’étude des sons, de leur place et de leurs fonctions dans la pratique et les récits contribue à l’approfondissement des connaissances concernant la religion grecque et les procédés de communication qu’elle met en place entre la sphère des mortels et celle des dieux, tout en favorisant une meilleure définition du milieu social et culturel dans lequel elle a évolué. / This thesis will consider the sound atmosphere (including cries, speech, noises and moments of silence) and music in the cults of the Great Mother, Dionysus and Demeter in Archaic and Classical Greece and their roles and meanings. Until recently, the audible component of Greek cults has rarely been considered by historical reconstructions. However, it played a fundamental role both in ritual practice and tales. These two expressions of religion – ritual practice and tales – are inextricably linked in ancient storytelling, just as representations inspired by the rituals are rife with imaginary elements. Examining different types of sources – of which the literary works and painted vases are the most numerous and enlightening – and considering the various cultural ingredients (tales and ritual practice, the imaginary and the real) as a coherent whole can provide insight into the phonosphere unique to each god in striking ways. This comprehensive approach leads to a better understanding of the religious experience of the Greeks, including certain phenomena that remain controversial today, such as maenadism and ecstatic ritual. The sources reveal that through their communicative power, music, sounds and silence filled specific functions in the ritual practices and tales. While some sounds and music were intended to please the god and hence gain favour, others bearing the god’s sonic signature held sway over mortals during rituals as a moment of personal contact with the divine. In certain cases, this aural sway could bring healing and a balancing of internal instability. Moreover, the sound vocabulary found in the literature almost invariably carries meaning that makes it possible to recognize the world and divine figures it describes. Cataloguing the sound vocabularies of individual cults/deities helps identify the relationships between certain gods. This in turn can clarify interpretations of certain passages in the literature. Similarly, research on musical instruments reveals tastes and trends, which could be attributed to the significant 5 changes in the religious and political spheres of Athens in the late 5th century BC. For example, the progressive introduction of the tympanum to the Dionysian world starting in the first half of the 5th century BC suggests that Athenians appropriated the cult of the Great Mother and the instrument most commonly associated with it. This observation, based on contemporary accounts, corroborates the distinction Athenians made between an ancestral religion and an “additional” multifaceted one. In that respect, investigating the sound atmosphere in these cults improves our understanding of not only the cults themselves, but also Athenian society as a whole and the milestone events that shaped it. Studying the sounds and their place and function in ritual practice and tales deepens our knowledge of Greek religion and the methods of communication it established between the realms of mortals and the gods. It also allows us to better characterize the social and cultural environments in which it developed
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L'importance des funérailles dans la pièce Antigone de la Grèce antique à nos jours

Yosefi Soran, Elnaz 25 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 6 décembre 2023) / Cette étude propose l'analyse de la représentation de l'interdiction de l'inhumation par ordre de pouvoirs autoritaires et, plus précisément, dans la pièce d'Antigone de Sophocle et les adaptations d'Anouilh et de Brecht, et dans le roman de Dorfman. À l'aide des réflexions issues des théories de Hegel, de Freud et d'Agamben, l'objectif est de montrer les similitudes et les transformations de l'intrigue initiale et d'interroger comment le personnage d'Antigone est réapproprié et devenu pluriel par les événements historico-politiques dans les adaptations modernes. De manière plus générale, ce mémoire s'intéresse à l'interdiction des funérailles par les États et met en lumière les perspectives philosophiques et psychologiques liées à la rébellion d'Antigone dans quatre textes littéraires ayant le même thème dans un contexte social différent. Notre recherche est divisée en trois chapitres. La première porte sur le concept de théâtre politique et par une analyse de la pièce Antigone et de la situation politique de la Grèce antique, au travers d'une critique de la théorie d'Hegel sur Antigone. Le deuxième s'intéresse à la réévaluation de la Seconde Guerre mondiale basée sur le concept de traumatisme et sa théorisation par Freud, en vue d'une analyse des deux pièces Antigone d'Anouilh et de Brecht et de leurs opinions différentes sur l'adaptation de la pièce Antigone dans le contexte de la guerre. Le troisième se penche sur les diverses adaptations d'Antigone à notre époque en fonction de la situation politique spécifique de cette époque. Et à la fin, il y a une analyse du roman Les Veuves de Dorfman, selon la théorie philosophique et politique d'Agamben sur les crises résultant de gouvernements totalitaires. Comment le théâtre et la littérature peuvent-ils être les porte-parole des moments critiques d'une société et comment un texte ancien peut-il être entendu par l'adaptation de telle sorte qu'il parle de nos vies ? / This study proposes the analysis of the representation of the prohibition of burial going by the totalitarian powers to the theater and the literature, more precisely in the play of Antigone by Sophocles and the adaptations of Anouilh, Brecht and Dorfman. Using reflections from the philosophical theories of Hegel, Freud and Agamben and theories of adaptation, the objective is to demonstrate the similarities and transformations of this play and to question how the character of Antigone is reproduced and made plural by historical and political events in literary adaptations. More generally, this thesis focuses on the prohibition of funerals by the states and highlights the philosophical-psychological perspectives linked to the rebellion of Antigone in four literary texts having the same theme in a context of different social. The thesis consists of research divided into three chapters. The first deals with the concept of political theater and it is an analysis of the play Antigone and the political situation in ancient Greece, and it is a critique of Hegel's theory of Antigone. The second deals with the description of the Second World War based on the concept of trauma and Freud's theory on this subject, and it is an analysis of the two plays Antigone by Anouilh and Brecht and their differing opinions on the adaptation of the play Antigone in Atmosphere War. The third looks at the various adaptations of Antigone to our time depending on the specific political situation of that time. And at the end, there is an analysis of Dorfman's novel The Widows according to Agamben's philosophical-political theory of the resulting crises of our time in totalitarian governments. How can theater and literature be the mouthpieces of a society's critical moments and how can an ancient text be audited through adaptation in such a way that it speaks to our lives?
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L'ébahissement et la délectation réception comparée et poétiques du roman grec en France et en Angleterre aux XVIe et XVIIe siècles /

Plazenet, Laurence. January 1997 (has links)
Revision and abridgement of the author's Thesis (doctoral)--Paris IV-Sorbonne, 1995. / Includes bibliographical references (p. [723]-864) and indexes.
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L'ébahissement et la délectation réception comparée et poétiques du roman grec en France et en Angleterre aux XVIe et XVIIe siècles /

Plazenet, Laurence. January 1997 (has links)
Revision and abridgement of the author's Thesis (doctoral)--Paris IV-Sorbonne, 1995. / Includes bibliographical references (p. [723]-864) and indexes.
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Un art citoyen: recherches sur l'orientalisation des artisanats en Grèce proto-archaïque / An art of citizenship: studies on Greek orientalizing artefacts.

Brisart, Thomas 08 May 2009 (has links)
Cette thèse cherche à mettre en évidence les raisons qui ont amené une large part des ateliers grecs à orientaliser leurs productions durant la "période orientalisante" (VIIe siècle avant J.-C.). La méthode déployée pour répondre à cet objectif consiste en une contextualisation sociale des artisanats orientalisants, laquelle s'effectue par le biais de l'analyse d'un certain nombre de contextes archéologiques et de textes. Une fois le rôle des objets orientalisants dans la société proto-archaïque mis en évidence, leurs raisons d'être apparaissent plus clairement.<p>Le développement de la citoyenneté en Grèce à partir de la seconde moitié du VIIIe siècle avant J.-C. a donné lieu à une extension du pouvoir politique et militaire à une part plus importante de la population des cités. La propagation de ce qui constituait autrefois les principaux modes de reconnaissance a amené les élites à développer de nouvelles façons de se distinguer dans le paysage social. Dans un même temps, les citoyens de chaque cité ont développé des institutions communales, telles que les cultes civiques et les repas en commun, afin d'unifier le groupe qu'ils formaient et de renforcer le fossé qui séparait celui-ci du reste de la société. Le travail de contextualisation entrepris dans cette thèse a montré que l'art orientalisant constituait un outil facilitant la mise en place de ces deux évolutions.<p>D'une part, parce qu'ils faisaient explicitement allusion aux cultures du Proche-Orient, dont les richesses exerçaient une réelle fascination sur les Grecs de cette époque, les objets orientalisants permettaient de rehausser le prestige de leurs propriétaires. Autrement dit, ils constituaient des modes de reconnaissance sociale particulièrement efficaces. De nombreuses données archéologiques et textuelles ont permis de confirmer ce point de vue, mettant en évidence que les objets orientalisants étaient utilisés lors de banquets prestigieux, comme offrandes ostentatoires aux dieux et aux morts, ou encore pour contenir de précieux parfums. <p>D'autre part, en tant qu'esthétique nouvelle, complètement libérée des formes géométriques utilisées durant les siècles précédents, l'art orientalisant figurait également au rang des pratiques censées unifier la citoyenneté. Cette seconde conclusion a été mise en évidence au travers de l'étude du cas de la Crète, où, au VIIe siècle, l'art orientalisant a en grande partie été utilisé dans le cadre d'institutions civiques :les banquets publics, les cultes civiques, et les guerres.<p><p><p><p>This dissertation aims at the understanding of the reasons lying behind the orientalization of artefacts in Greece during the so-called "Orientalizing period" (i.e. the 7th cent. BC). In order to achieve this goal, the author focused on archaeological contexts and textual information. They allowed him to replace the orientalizing objects back in their original social context and to understand their initial purposes. <p>The birth of the citizenship in Greece at the end of the 8th cent. BC gave rise to the extension of the political and military power to a wider part of the population. This created a need for the former elite to develop other means of social distinction. Conversely, the communities of citizens developed communal institutions, like civic cults, communal dinners, etc. meant to cement and to level the group, and to reinforce the gulf that separated it from the rest of the society. This thesis showed that orientalizing art contributed to the setting up of these changes. <p>On one hand, because Greek orientalizing artefacts explicitly alluded to Near Eastern cultures, that were indeed perceived as being particularly rich at that time by the Greeks, they could enhance the individual prestige of the people using them. Archaeological research confirmed this hypothesis, showing that Greek orientalizing objects were used during conspicuous banquets, as lavish offerings for the dead and the gods, and for containing precious perfumes. <p>On the other hand, as artefacts decorated in a new style, completely freed from the geometric aesthetics displayed in the previous centuries, orientalizing objects also figured among the practices developed for strengthening the citizens’ corps. This second conclusion was reached through the study-case of Crete, where orientalizing art of the 7th cent. seems nearly exclusively used in a context of civic institutions :public banquets, civic cults and festivals, and wars.<p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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