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Les Nations Unies et le devoir d'intervention humanitaireMouelhi-Rondeau, Elsa January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La théorie de la guerre juste face au terrorisme et à la lutte antiterroristeBenjamin, Charles January 2006 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est de poser un jugement moral sur le terrorisme et la lutte antiterroriste. Pour ce faire, la théorie de la guerre juste du philosophe américain Michael Walzer est analysée à la lumière des défis moraux que posent le recours au terrorisme dans les conflits contemporains et le recours à la guerre dans la lutte contre les organisations terroristes. Bien que le phénomène terroriste ne soit pas nouveau, les théoriciens de la guerre juste se sont peu intéressés à lui, faisant plutôt porter leurs analyses sur la guerre conventionnelle, la dissuasion nucléaire ou les interventions humanitaires. L'absence d'un discours moral cohérent sur le terrorisme est une lacune que ce mémoire espère contribuer à combler. La pensée de Michael Walzer soulève trois questions importantes qui correspondent à chacun des chapitres de ce travail: la guerre peut-elle vraiment être juste? Si elle l'est, le terrorisme peut-il parfois l'être aussi? Et si le terrorisme ne peut jamais être légitime, est-il plus juste de vouloir le combattre par la guerre? Après avoir soumis la théorie de Michael Walzer à la critique de ses principaux détracteurs, il est possible d'affirmer que, effectivement, la guerre est une activité qui peut se justifier et qu'il est parfois moralement nécessaire d'entreprendre. Les deux théories rivales de la guerre juste, le réalisme et le pacifisme, sont incapables de prouver le contraire. À l'inverse, le recours au terrorisme ne peut jamais être justifié. Cette conclusion du deuxième chapitre est partagée par Michael Walzer, mais il peut être démontré que l'opinion de l'auteur sur le terrorisme est remplie de contradictions et que, par conséquent, celle-ci ne peut être acceptée sans modifications importantes. Enfin, la réponse à la troisième question de recherche sur la lutte antiterroriste est plutôt ambivalente. Contrairement à une idée reçue, faire la guerre à des terroristes ou à des États complices de terrorisme n'est pas toujours quelque chose d'impossible ou d'injuste. L'intervention militaire américaine en Afghanistan à l'automne 2001, qui sert d'étude de cas dans ce dernier chapitre, entre dans la catégorie des guerres de légitime défense justifiées par Michael Walzer, mais pour des raisons qui risquent peu d'être réunies à nouveau dans un avenir rapproché. Au terme de cet exercice, il n'apparaît pas nécessaire de rejeter ou de reviser complètement les catégories de la guerre juste de Michael Walzer pour pouvoir faire un jugement moral acceptable du terrorisme et de la lutte antiterroriste. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Guerre juste, Guerre, Terrorisme, Éthique, Morale, Afghanistan.
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Intervention divine et violence sacrée dans les Gesta Dei per Francos de Guibert de Nogent et la Vita Ludovici Grossi regis de SugerThériault, Gabriel January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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L'ingérence pour la démocratie en droit international.Abuhamoud, Alshiabani 05 November 2010 (has links)
La guerre contre l’Irak en 2003 a mis en exergue un problème latent depuis la Révolution Française de 1789. Il s’agit de la question de savoir si le droit international permet une intervention militaire dans le but d’établir des gouvernements démocratiques dans des Etats tiers, ou pour le rétablissement des gouvernements démocratiques de ces pays qui auraient été renversés par la force. Ce genre d’ingérence appelé l’ingérence démocratique a connu un véritable regain de pratique depuis l’émergence des Etats-Unis comme superpuissance sur la scène internationale. En croyant à leur destinée exceptionnelle et à l’universalité de leurs principes, les Etats-Unis ont eu, depuis leur création, une politique étrangère interventionniste basée sur un droit américain- supposé paradoxalement universel- d’intervenir dans les affaires intérieures d’autres Etats non-démocratiques. La guerre en Irak n’est que la dernière application de la doctrine de l’ingérence démocratique. / The 2003 war against Iraq has focused attention on a problem that has been latent since the French Revolution in 1789. It is about the question whether international law allows states to intervene in the internal affairs of one another in order to overthrow non-democratic regimes and to establish democratic regimes in their place. The emergence of the United States as a superpower has led to a boost in the practice of this kind of intervention called the pro-democratic intervention. In believing that it has a manifest destiny and in believing in the universality of its principles, the United States has, since its creation, an interventionist foreign policy based on the right- supposedly universal- to intervene against despotic regimes. The war against Iraq is the latest example of a long list of American interventions in the internal affairs of other states considered as non-democratic states.
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Éthique et violence politique : repenser la réponse des démocraties libérales à la menace terroristeLeblanc, Martin January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le Saint-Siège et les catholiques de France et d'Italie face à la guerre au Viêtnam (1963-1966) : entre légitimation de la guerre, action de paix et primauté de la conscience / La Santa Sede e i cattolici di Francia e d'Italia dinanzi al conflitto in Vietnam (1963-1966) : Tra legittimazione della guerra, azione di pace e primato della coscienza / The Holy See, French and Italian Catholicism and the Vietnam War (1963-1966) : Legitimation of War, Peace Action and Primacy of ConscienceGhezzi, Francesca 18 December 2018 (has links)
Ma thèse de doctorat examine les réactions du Saint-Siège et, à travers une approche comparative, des catholiques français et italiens aux événements survenus au Viêtnam entre la seconde moitié de 1963 et le premier semestre de 1966. Dans cette période une série d'événements attirerait de nouveau l'attention internationale sur le Viêtnam, alors que Paul VI reprenait les travaux du concile Vatican II et les menait à terme. En même temps, le système international et les sociétés de l'Europe occidentale connaissaient des transformations majeures dans leurs structures profondes. Entre 1963 et 1966 le Viêtnam semble avoir été perçu par l'Église comme le théâtre de trois formes différentes de conflit : une guerre de religion (1963, « crise bouddhiste »), une éventuelle troisième guerre mondiale atomique (1964-1965, crise du golfe du Tonkin et intervention armée des États-Unis contre le FLN et le Viêtnam du Nord), une guerre demi-conventionnelle asymétrique qui provoqua une urgence humanitaire (1965-1966, intense escalade). Chacune de ces formes souleva des questions spécifiques et délicates aux yeux de l'Église conciliaire, dont la plupart intéressaient les rapports entre religion et politique. Les questions les plus pressantes concernaient la légitimité de la « guerre juste » à l'âge atomique, la nécessité d'une action concrète de l'Église en faveur de la paix, la primauté de la conscience. Engagée dans une dialectique interne complexe et souvent contradictoire, l'Église semble avoir été divisée entre l'esprit de « l'aggiornamento » de Vatican II, introduit par le magistère de Jean XXIII, et son lien traditionnel avec l'Occident, marqué par le rigide anticommunisme du pontificat de Pie XII des années Cinquante. / My PhD dissertation analyzes the reactions of the Holy See as well as of French and Italian Catholics, through a comparative approach, to the events in Vietnam between the second half of 1963 and the first half of 1966. Within this time frame, a series of events would bring the international attention back on Vietnam, while Paul VI would resume the work of the Second Vatican council and lead it to a conclusion, and while both the international system and Western European societies would go through major transformations in their deep structures. Based on my study, I argue that between 1963 and 1966 Vietnam would have been perceived as the scene of three different forms of conflict in the eyes of the Church. A religious war (1963, ‘Buddhist crisis’), a potential atomic third world war (1964-1965, Gulf of Tonkin crisis and U.S. full military intervention in Vietnam), and an asymmetric, semi-conventional war that would cause a humanitarian emergency (1965-1966, intense escalation of the war). Each of these forms of conflict would raise specific and delicate issues for the conciliar Church, most of which regarding the relationship between religion and politics. The most pressing of these issues would come to be the legitimacy of the “Just War” doctrine in the atomic age, the need for concrete action in favor of peace on behalf of the whole Church, and primacy of conscience amongst the Catholics. Engaged in a complex and often contradictory internal dialectic, the Church appears to have been divided between the spirit of Vatican II’s ‘aggiornamento’, introduced by John XXIII’s magisterium, and the its traditional connection with the West, marked by Pius XII’s rigid anticommunism of the Fifties.
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Le feu et l'encre : la "désolation de Palatinat" : guerre et information politique dans l'Europe de Louis XIV : Angleterre - France - Provinces-Unies - Saint-Empire / Fire and ink : the Desolation of the Palatinate : war and political information in Louis XIV's Europe : Britain - Dutch Republic - France - Holy Roman EmpireDosquet, Emilie 25 November 2017 (has links)
Cette thèse porte sur la «désolation du Palatinat», et explore au travers de ce cas les interrelations qu’entretiennent la guerre et l’information politique dans l’Europe de la fin du XVIIe siècle. Elle s’inscrit dans le «tétraèdre médiatique de l’espace européen» formé alors par la France, le Saint-Empire, l’Angleterre et les Provinces-Unies. Elle montre pourquoi et comment des opérations françaises répondant à une logique stratégique, une chronologie et une géographie composites ont été érigées en une unité historique distincte et chargée de sens. Ce travail met ainsi en lumière le processus complexe de fabrication de cet événement appelé «désolation du Palatinat», et analyse pour cela à la fois les opérations militaires et le traitement informationnel dont elles ont fait l’objet. Dans un premier temps, l’étude de la réalité à la fois stratégique et opérationnelle révèle un ensemble d’opérations de destruction, qui se sont déployées sur près d’un an — de l’hiver 1688 à l’automne 1689 —, et répondaient à une même logique stratégique défensive, dont les principes et les pratiques ont évolué au fil des mois. Les caractéristiques de ces opérations ont participé de la manière dont elles ont été, dès qu’elles sont advenues, rapportées, représentées, comprises et interprétées. C’est dans ce cadre informationnel qu’elles ont acquis une unité chronologique, géographique et opérationnelle, dont elles étaient initialement dépourvues. Dans un second temps, l’étude croisée de la diffusion des informations relatives à ces opérations et de leur mise en forme textuelle et iconographique montre donc comment l’événement a pris forme au fil des mois et des productions imprimées. / This dissertation focuses on the “Desolation of the Palatinate”, and examines through this case study the interrelations of war and political information in Europe at the end of the 17th century. The “media tetrahedron of early modern Europe”, which was made up of the Dutch Republic, France, Britain, and the Holy Roman Empire, is the geographical frame of this research. This work demonstrates why and how some French operations with a compound strategic logic, a composite chronology and a changing geography became a distinct and meaningful historical unit. This research emphasizes the complex fabrication of this event known today as the “Desolation of the Palatinate”. It studies both the military operations and their process through the European information system. First, the analysis of the strategic and operational reality highlights a group of destructive operations, that were implemented for almost a year — between winter 1688 and autumn 1689 —, and guided by the same strategic logic of defense but with evolving principles and practices over the months. The characteristics of these operations took part in the way in which they were recounted, depicted, understood and interpreted as soon as they occurred. Within this framework of their process through the European information system, they gain a chronological, geographical and operational cohesion, of which they lack initially. Second, this work studies both the dissemination of news on the French operations and the way they were textually and visually shaped. This analysis shows how the French operations were gradually shaped in particular by the print production into a significant event.
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Éthique et violence politique : repenser la réponse des démocraties libérales à la menace terroristeLeblanc, Martin January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Guerres justes et guerres préventives / Just Wars and Preventive WarsCastignani, Hugo 12 December 2009 (has links)
Notre travail a pour objectif principal de circonscrire avec netteté le concept de guerre préventive: l’histoire de sa constitution comme discours spécifique ; les différentes tentatives d’en offrir une définition précise et effective ; et ses effets sur l’ensemble de la théorie de la guerre juste et du droit international. Nous tenterons d’en donner une vue synthétique, tout en rapprochant éventuellement des éléments appartenant à des domaines non purement philosophiques. Il en résultera une histoire des concepts, des pratiques et des institutions liées à la guerre préventive.Avec la pensée de Thucydide comme point de départ historique et méthodologique, notre recherche vise à repérer des principes permanents régissant la pratique de la guerre préventive. D’un côté, nous relèverons les occurrences de ce concept dans le corpus de la philosophie politique, ce qui justifie le choix des auteurs et des textes ici retenus, de Thucydide et Cicéron à Fichte, Clausewitz, Hegel, ou Thomas Schelling, en passant par saint Augustin, saint Thomas, Vitoria, Bodin, Gentili, Grotius, Pufendorf ou Vattel. Nous montrerons en particulier pourquoi ce concept est inséparable des querelles du machiavélisme et de l’antimachiavélisme, en consacrant un chapitre à des auteurs tels que Machiavel, Francis Bacon, Gentillet, Frédéric II, Richelieu, Naudé et Botero.D’un autre côté, nous analyserons l’histoire des guerres préventives à la recherche d’une logique interne identifiable dans la plupart des conflagrations majeures de l’histoire. Ce fil directeur de la logique préventive nous amènera alors à réexaminer la théorie de la guerre juste, et des notions telles que l’impérialisme ou l’agression. / This thesis intends to analyze the concept of preventive war from the standpoint of political philosophy: the history of its constitution as a specific discourse; the attempts to find a precise and effective definition of it; its effects on the tradition of the just war theory. This research employs a synthetic methodology, analyzing as well texts and historical artefacts that are non-philosophical. The result will be a history of the concepts, practices and institutions related to preventive war.With the work of Thucydides as methodological and historical point of departure, our research tries to determine the permanent principles ruling the justification of preventive war. First, we will determine the occurrences of this concept in the corpus of political philosophy, a method that explains the array of authors this thesis surveys, from Thucydides and Cicero to Fichte, Clausewitz, Hegel, or Thomas Schelling, including Saint Augustine, Saint Thomas, Vitoria and the School of Salamanca, Bodin, Gentili, Grotius, Pufendorf and Vattel. We will focus particularly on the way this concept is inseparable of the dialectic between Machiavellism and Antimachiavellism, analyzing authors such as Machiavelli, Francis Bacon, Gentillet, Frederick II of Prussia, Richelieu, Naudé and Botero.Besides, we will analyze the history of preventive war searching for an internal logic at work in the majority of the great conflagrations of the past. The existence of such a preventive logic will lead us to re-evaluate traditional just war theory, imperialism and aggression.
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La responsabilité de proteger : un nouveau concept ? / The responsibility to protect : A new concept?Aggar, Samia 14 December 2016 (has links)
La responsabilité internationale est un ensemble de conséquences liées à laviolation des obligations internationales, soit le lien juridique par lequel un sujet de droitinternational est tenu, envers un ou plusieurs autres sujets, d’adopter un comportementdéterminé ou de s’en abstenir. S’il y a un comportement illicite, la Communautéinternationale peut intervenir, c’est ce que l’on dénomme souvent « droit d’ingérence ». Cedernier a évolué récemment vers une nouvelle terminologie introduite dans le rapport de laCIISE : « responsabilité de protéger ». C’est un concept selon lequel les Etats souverains ontl’obligation de protéger leurs propres populations contre des catastrophes de grande ampleur.Dans la dynamique du dépassement de l’antagonisme entre souveraineté et intervention, nousanalyserons le comportement de la Communauté internationale face à la « responsabilité deprotéger », le rôle qui lui incombe lorsque l’Etat faillit à ses obligations. Au-delà de cesauteurs, il reste encore à définir quels sont les bénéficiaires de cette protection, sa mise enœuvre et ses limites. Si la notion de « responsabilité de protéger » ne constitue pas seulementune nouvelle terminologie, garantit-t-elle un degré de protection plus élevé par rapport au« droit d’ingérence ». / International responsibility is a set of consequences connected to the violation ofinternational obligations, this being the legal ties which bind a subject of international law toadopt a defined way of behaving towards another or others or to abstain. If there is illicitconduct the International Community can intervene, which is often named “right ofintervention”. The latter hasrecently developeda new terminology introduced in the (ICISS)report: “responsibility to protect”. It is a concept according to which the sovereign states havethe obligation to protect their own populations against large-scale catastrophes.From theperspective of going beyond the opposition between sovereignty and intervention we willanalyse the behaviour of the International Community faced with the “responsibility toprotect”, its incumbent role when the state fails in its obligations.Aside from its creators itremains to be seen who will benefit from this protection, its implementation and its limits. Ifthe notion of the “responsibility to protect” not only constitutes new terminology, does itchange an issue already raised by the “right of intervention”: military deployment with aimswhich are not purely military?
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