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Les racines grecques de la philosophie : theôria et praxis dans le platonisme de Hans-Georg Gadamer et Leo Strauss

Pageau St-Hilaire, Antoine January 2017 (has links)
Bien qu’ils soient généralement opposés sur la question de l’herméneutique et de l’historicisme, Hans-Georg Gadamer (1900-2002) et Leo Strauss (1899-1973) sont deux des plus grands représentants du retour contemporain à la pensée grecque, et plus particulièrement à Platon. Cette thèse cherche à éclairer le débat entre Gadamer et Strauss en insistant sur cet élément central de leurs philosophies respectives. En dépit de multiples accords interprétatifs sur les Dialogues, nous soutenons qu’un désaccord est également perceptible à même leurs lectures de Platon, à savoir qu’ils ne s’entendent pas sur la relation de la dimension théorétique et la dimension pratique de l’existence humaine dans la philosophie platonicienne. Nous cherchons d’abord à introduire les problématiques platoniciennes en analysant les réceptions gadamérienne et straussienne de l’interprétation d’Aristote proposée par Martin Heidegger dans les années 1920, laquelle influença de manière déterminante leur approche de Platon. Nous comparons ensuite leurs compréhensions de l’articulation entre theôria et praxis dans la philosophie platonicienne à l’égard de trois questions : 1) la signification pratique de la forme dialoguée ou dialogique de la philosophie ; 2) le rapport entre philosophie et poésie ; 3) le rapport entre politique et philosophie, a fortiori la philosophie comme recherche des Idées. En éclairant ainsi des points de convergence et de divergence entre Gadamer et Strauss en amont de la question de l’herméneutique et de l’historicisme, nous proposons un portrait plus complet et nuancé d’un dialogue qu’on tend trop souvent à réduire à une stricte opposition.
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La phénoménologie théo-logique du jeune Heidegger. Origines, significations, prolongements / the theological phenomenology of the young heidegger

Camilleri, Sylvain 20 February 2014 (has links)
La thèse propose une étude de la pensée du jeune Heidegger au prisme de sa philosophie dela religion, reconstituée pour l’occasion dans ses rapports aux philosophies dominantes de sonépoque d’une part, et à l’histoire de la théologie et de l’exégèse d’autre part. Prenant pour fildirecteur le cours « Introduction à la phénoménologie de la religion » prononcé au semestred’hiver 1920/1921 à l’Université de Freiburg, la thèse, qui en amende l’édition officielle en demultiples endroits, se divise en deux grandes parties. Dans la première partie, nous nousattachons à démontrer l’antériorité et l’excès de la vie sur toute théorie en interrogeantsuccessivement la redéfinition de l’acte de penser en tant qu’expérience sui generis,l’explication ambivalente de Heidegger avec Ernst Troeltsch, interlocuteur jadisincontournable sur le terrain de la philosophe de la religion, la quête d’une notion d’historicitéplus fondamentale et plus radicale que celle en usage au sein de la philosophie de l’histoire etde la science historique, et la problématisation d’un outil méthodique énigmatique, l’indicationformelle, en discussion serrée avec la doctrine de Husserl. Dans la seconde partie, noussuivons Heidegger pas à pas dans son explication phénoménologico-herméneutique depassages choisis des Epîtres de saint Paul, son interprétation de la grande Traditionchrétienne, et son dialogue crypté avec les représentants majeurs de la théologie néotestamentaireet de l´histoire des dogmes et des religions dans l’Allemagne de la secondemoitié du XIXe et du début du XXe siècle. L’ensemble se présente comme un commentairecritique tout à la fois historique et systématique du cours précité et veut servir deprolégomènes, non seulement à une approche originale du corpus heideggérien, mais encoreà une philosophie de la religion régénérée dans la dialectique originaire entre le phénomènedu vécu et le phénomène scripturaire. / The topic of the dissertation is the thought of the young Heidegger, more especially hisphilosophy of religion which is reconstructed in its relationship with the great philosophies ofhis time on the one hand, and with the history of theology and exegesis on the other. Followingthe 1920/1921 lecture course “Introduction to the phenomenology of religion”, the dissertationhas two main parts. In the first part, we show the priority as well as the excess of life over anytheory by: (i) redefining the very act of philosophizing as an experience sui generis, (ii)retracing Heidegger’s ambiguous debate with Ernst Troeltsc, (iii) searching for the mostradical concept of historicity, and (iv) inventing the methodological tool known as “formalindication” in discussion with Husserl. In the second part, we follow Heidegger closely in hisphenomenological-hermeneutical explanation of saint Paul’s Epistles, his interpretation of thegreat Christian Tradition, and his silent dialogue with major representatives of 19th centuryGerman theology.
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De la mémoire au présent. Approche poético-herméneutique du roman francophone : lecture de l’œuvre romanesque de Kossi Efoui / Memory to the present. Poetic-hermeneutic approach the Francophone novel : reading the novels Kossi Efoui

Allogho Mantwani, Canissius 30 May 2015 (has links)
Le présent travail explore les préfigurations et les configurations mémorielles, du moins les revenances comme un retour sur les profondeurs d'une anamnèse qui engage la réflexivité d'un sujet. Ce travail cherche à valoriser le potentiel herméneutique de la mémoire au présent. Il se désolidarise d'une vision strictement passéiste de l'acte mnésique pour emprunter les contours d'une mémoire toujours à venir. Car, s'il faut entendre le souvenir comme ce qui fait revenir le passé, il n'est pas certain que ce dernier appartienne exclusivement au passé. L'acte de la souvenance se produit dans une sorte de duplicité/dédoublement qui se traduit par le fait que quelqu'un puisse se souvenir à moment donné de quelque chose. Ce qui veut dire qu'il y a une présence du sujet à lui-même, une présence qui le manifeste et le met en route en direction du passé. Cette présence à soi est du ressort d'une temporalité spécifique. Il faut absolument qu'un temps se soit écoulé pour qu'on puisse s'en rappeler ici et maintenant. Le présent élabore la mémoire, s'emploie à son effectivité, c'est-à-dire à sa reconstruction. Ainsi, en insistant sur les constructions ontologiques et historiques, les considérations éthiques et politiques de la mémoire, notre réflexion sur la représentation du passé traite des rapports de la conscience subjective et/ou collective au temps, à l'histoire, au devenir. À cet égard, contre une certaine épistémè qui trop souvent définit la mémoire comme le miroir exclusif de l'expérience passée, cette recherche interroge le passé, non pas dans une percée nostalgique déterminante, mais plutôt dans une intention de légitimation du consentement de l'être à refuser la gangrène de la mort et l'usure du temps. Que l'individu se souvienne, clairement, confusément, sans effort, avec l'assurance et l'ivresse d'un bonheur ou le déplaisir d'une angoisse traversée par la honte et la mélancolie, il va sans dire que ce dernier n'a plus à choisir entre un devoir et un oubli de mémoire, entre passé et présent, entre un déjà-là et un-pas-encore-là. Se souvenir veut dire se rappeler pour dépasser le mal, pour changer de place, pour être vivant. De ce point de vue, la pratique poético-herméneutique de la mémoire au présent consiste précisément à comprendre l'existence et le devenir de l'être en situation. / This work explores the foreshadowing and memory configurations, at least the revenances as a return to the depths of a history that engages the reflexivity of a subject. This work seeks to enhance the potential of hermeneutics memory to the present. It disengages a strictly backward-looking vision of the mnemonic act to borrow the outlines of memory still to come. For if it means the memory as making back the past, it is not certain that it belongs exclusively to the past. The act of remembrance occurs in a kind of duplicity / duplication resulting in the fact that someone can remember at some point something. This means that there is a presence of the subject himself, a presence that the manifesto and puts it off in the direction of the past. This self-presence is the responsibility of a specific temporality. It is imperative that a time has passed for us to remember here and now. This develops memory, works to its effectiveness, that is to say, its reconstruction. Thus, emphasizing the ontological and historical buildings, ethical and political considerations of memory, our thinking about the representation of the past deals with the relationship of subjective consciousness and / or collectively to time, to history, to become. In this regard, against some episteme that too often defines memory as the sole mirror of past experience, the research questions the past, not in a nostalgic decisive breakthrough, but rather an intention to legitimize the consent of the be denied gangrene of death and the passage of time. That the individual can remember, clearly, confusedly, without effort, with the assurance and the intoxication of happiness or displeasure of anxiety crossed by shame and melancholy, it goes without saying that it does has to choose between duty and memory forgetting, past and present, between an already-there-and not even then. Remember means remembering to overcome evil, to change places, to be alive. From this point of view, poetic-hermeneutic practice of this memory is precisely to understand the existence and fate of being in situation.
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Heidegger and Gadamer's appropriation of Aristotelian Phronesis

Tajmir-Riahi, Élizabeth-Catherine 08 1900 (has links)
La présente étude se veut un examen de l’interprétation de la phronesis chez deux grands penseurs allemands du vingtième siècle, soit Martin Heidegger et Hans-Georg Gadamer. La motivation de ce projet découle d’un intérêt marqué pour l’étude de modèles alternatifs à la pensée technoscientifique de la connaissance. Considérant que Heidegger et Gadamer ont entrepris une importante réappropriation de la phronesis, nous avons jugé intéressant d’analyser leur pensée sous cet angle. Notre but est de mettre en relief les raisons qui ont poussé Heidegger et Gadamer à se tourner vers le concept de la phronesis et par la suite de tirer au clair les implications de cette réappropriation du concept aristotélicien au sein de leurs philosophies respectives. Cette étude est divisée en deux chapitres, traitant de la réappropriation de la phronesis chez Heidegger et Gadamer respectivement. Le premier chapitre porte sur l’interprétation heideggérienne de la phronesis en portant une attention particulière sur les cours maintenant publiés du plus jeune Heidegger. Dans le deuxième chapitre, nous traitons également de la réappropriation de la phronesis, mais cette fois, chez Gadamer afin de mettre en relief l’intérêt que présente la phronesis aristotélicienne pour l’herméneutique, mais aussi pour l’éthique de Gadamer. La dernière partie de ce chapitre propose une analyse comparative entre l’interprétation heideggérienne et gadamérienne de la phronesis. Notre étude veut montrer que Gadamer a suivi de près l’interprétation heideggérienne du concept aristotélicien de la phronesis, mais qu’il a aussi su s’en distinguer dans sa quête d’une conception plus authentique des sciences humaines, de l’herméneutique et de l’éthique. / The present study aims at examining the interpretation of phronesis conducted by two central figures in twentieth-century German philosophy, namely Martin Heidegger and his student Hans-Georg Gadamer. The impetus for the following project comes from a general interest in the study of the alternatives to the technoscientific model of knowledge. Seeing as both philosophers took up the concept of phronesis, we deemed it as an interesting point of departure for an analysis of both their philosophies. In effect, we want to put into relief the reasons that motivated both thinkers to turn to the concept of phronesis and thereafter clarify the ramifications of their reappropriation of this Aristotelean concept in the development of their thought. The present study is divided in two chapters, each of which addresses the reappropriation of phronesis. The first chapter is an in-depth examination of the use of phronesis by Martin Heidegger, specifically with respect to his earlier lectures. The second chapter is also an examination of Gadamer’s reappropriation of phronesis in connection to both his conception of hermeneutics and ethics. The last section of this project is devoted to a comparative analysis between Heidegger and Gadamer’s reappropriation of phronesis. Our study reveals that Gadamer followed closely the lead of his teacher, while at the same time making the concept of phronesis his own by integrating it in his quest for a more genuine conception of the Geisteswissenschaften, and in his substantial development of hermeneutics.
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Healthcare manager's awareness : an operational definition built on a combination of hermeneutic phenomenology and survey research / La conscience des gestionnaires de la santé : une définition opérationnelle basée sur une combinaison de phénoménologie herméneutique et de recherche par sondage

Lai, Quynh chi 08 November 2018 (has links)
« Awareness » des gestionnaires est un facteur prédictif essentiel d'une coordination réussie. Il a été prouvé que la conscience joue un rôle crucial dans le processus de prise de décision et la performance, en particulier dans les systèmes complexes et dynamiques tels que les soins de santé. La personne avec une plus grande conscience de la situation sera susceptible de prendre des décisions raisonnables. En outre, la connaissance incomplète ou insuffisante peut entraîner une performance médiocre car les acteurs ne parviennent pas à approcher des solutions raisonnables. Le but principal de cette thèse est de développer une définition opérationnelle du concept de conscience dans la gestion des soins de santé. Nous souhaitons déterminer quels comportements, attitudes ou compétences doivent être considérées comme importants pour un responsable de la santé averti. Les résultats de l'étude contribueront à la gestion des soins de santé en identifiant les profils potentiels de ce qu'un responsable pourrait être. Dans notre recherche, nous supposons que le concept de prise de conscience est utile pour décrire les types de comportements de gestion pertinents dans le contexte de la gestion des soins de santé. Le premier chapitre de l'introduction résume les principaux points concernant le contexte et l'objectif de la recherche. Le chapitre deux de la revue de la littérature donne un aperçu du concept de conscience dans les soins de santé et dans certains autres domaines. Le chapitre trois est celui de la méthodologie qui justifie nos méthodes choisies. Nous avons adopté une combinaison de phénoménologie herméneutique et de recherche par sondage dans une approche séquentielle. Le chapitre quatre des résultats est consacré à la présentation de tous les résultats obtenus par des traitements qualitatifs et quantitatifs. Le chapitre cinq de discussion résume les principales conclusions et compare les éléments de notre définition avec ceux d’autres définitions proposées par des spécialistes dans d’autres domaines. / Managers’ awareness is a crucial predictor of successful coordination. Awareness is proven to play a crucial role in the decision‐making process and performance. The major purpose of this thesis Healthcare managers' awareness: an operational definition built on a combination of hermeneutic phenomenology and survey research is to develop an operational definition of the concept of awareness in healthcare management. The thesis consists of five chapters. Chapter one of introduction summarizes the main points about the background, the research objective and design. Chapter two of literature reviews provides an overview about the concept of awareness in healthcare and in some other domains. Chapter three of research approach and methods justifies our chosen methods. We adopt a combination of hermeneutic phenomenology and survey research in a sequential approach. There is no dominant phase and the role of each phase is clarified. For each phase, there are discussions of corresponding research traditions as well as the rationale for our specific choices. Chapter four of the results is devoted to presenting all the findings obtained by qualitative and quantitative treatments. Each of the two phases provides a specific type of knowledge with regard to the concept of awareness. Qualitative data analysis uncovers key proxies of the concept, including collecting the information, ensuring information verification, analyzing practices and integrative thinking and acting. The quantitative phase aims to facilitate the concept refinement applying exploratory factor analysis. We generate items, which clarify indicators of each proxy to design the survey questionnaire. The survey respondents are managers at some healthcare organizations in Vietnam. The results of exploratory factor analysis report a clear structure of four factors corresponding to the four identified proxies. The impacts of some sociodemographic characteristics on each proxy are also addressed. The results reveal that gender, healthcare management experience and organization type have no impact on the level of awareness. Meanwhile, the level of management might influence health care managers’ level of integrating. Senior managers are more likely to report a greater score in the component of integrating. The chapter five of discussion summarizes key findings and compare the elements of our definition with those of other definitions proposed by scholars in other fields. A discussion using qualitative data as a complement to quantitative findings is also provided. Other content of the chapter fiveis concerned with the strengths and limitations of the study. Finally, recommendations for future studies are also discussed.
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Sources de l'historicité et visée de vérité chez Freitag et Castoriadis

Gendreau-Beauchamp, Geneviève 19 June 2023 (has links)
Cette thèse examine les conceptions de l'historicité de Michel Freitag et Cornelius Castoriadis. Les perspectives développées par ces deux auteurs seront d'abord rapprochées du concept d'historicisme, entendu comme reconnaissance de la relativité historique du monde social et comme volonté de poursuivre un projet d'objectivation. En cela, les deux auteurs à l'étude se situent dans le prolongement du problème ouvert par le concept d'historicisme. Ils ont voulu montrer les sources de l'historicité tout en maintenant un projet de vérité pour la philosophie et les sciences sociales. Pour prendre la pleine mesure de leur démarche, nous retracerons les questions principales des auteurs quant à cette conjonction historicité/vérité. Nous étudierons ainsi leurs conceptions du vivant et de l'animal, de manière à en saisir les spécificités tout comme ce que nous partageons avec ceux-ci. Nous nous attarderons ensuite sur la notion freitagienne du symbolique et les notions castoriadiennes d'imaginaire et de création, afin d'établir ce qui distingue le fait humain du fait animal pour chacun d'eux. Cela sera l'occasion de nous pencher sur l'origine du langage et la nature de la psyché afin d'établir ces différences. Les divergences notables entre l'ontologie générale des deux auteurs seront également analysées, tout comme leur très grande convergence sur les questions épistémologiques. Tous deux se revendiquent en effet d'une méthode compréhensive afin de saisir les caractéristiques d'une société particulière. Nous serons enfin en mesure d'examiner plus en détail les conditions sociohistoriques et ontologiques par lesquelles une société se reproduit et se crée de manière continue. Cette analyse nous mènera vers leurs oppositions proprement politiques : là où Freitag considère nécessaire et salvateur de maintenir un Tiers fondateur à distance du social, Castoriadis présente une conception non représentative et non étatique de la démocratie, proche du modèle athénien antique. Ressortira à chaque étape de cette vaste étude leur volonté de maintenir un projet de connaissance et de transformation de la société arrimé sur la conscience de l'historicité social-historique.
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Langage et poésie dans la pensée de Martin Heidegger de 1934 à 1938

Racette, Karl 07 1900 (has links)
Cette étude porte sur la nouvelle conception du langage que Martin Heidegger a élaborée de 1934 à 1938. Il faut entendre cette découverte du langage de deux façons. Premièrement, dès 1934, c’est la conception heideggérienne du langage qui paraît transformée : dégagé du cadre de l’analytique existentiale, le langage est de plus en plus compris dans l’horizon de l’être même. Deuxièmement, c’est le langage de Heidegger qui se métamorphose. À la suite de son approfondissement de la poésie de Friedrich Hölderlin, Heidegger déploie un tout nouveau vocabulaire philosophique. Ces quatre années sont donc décisives pour la conceptualité et la nouvelle orientation de la pensée de Heidegger. Pour analyser cette double transformation du rapport de Heidegger au langage, cette étude procèdera en deux temps. Dans un premier temps, nous proposons de nous pencher sur cette période décisive dans la pensée Heidegger dans la mesure où elle est marquée, comme nous entendons le montrer, par un tournant vers la question du langage et de la poésie. Ce tournant possède trois moments. Nous comprenons le cours de l’été 1934 La logique comme question en quête de l’essence du langage (GA 38A) comme la première documentation du moment logique du tournant vers le langage et la poésie de la pensée heideggérienne du milieu des années 1930. Débutant par des considérations logiques, le cours se termine de manière énigmatique sur la question de la poésie, qui annonce ainsi le cours du semestre suivant de l’hiver 1934-1935 Les hymnes de Hölderlin, La « Germanie » et « Le Rhin » (GA 39). Nous comprenons ce cours comme étant la documentation du moment poétique du tournant vers le langage dans le cours de 1934-1935 et dont nous montrerons qu’il est fondamental pour comprendre la découverte de la question du langage par Heidegger. Finalement, le questionnement logico-poétique fera apparaître un moment métaphysique dans le cours Introduction à la métaphysique (GA 40) de l’été 1935. Ces trois cours peuvent chacun être compris à la lumière des différents moments logique, poétique et métaphysique de la pensée heideggérienne du langage et de la poésie du milieu des années 1930. Cette période de la pensée de Heidegger doit être comprise comme la matrice conceptuelle de sa nouvelle conception du langage, qui posera la base de ce que l’on peut appeler la pensée du « second » Heidegger. Dans un deuxième temps, nous nous intéresserons à deux conférences décisives de cette période, L’Origine de l’oeuvre d’art et Hölderlin et l’essence de la poésie (1936), et à l’important iii manuscrit, alors non publié, des Beiträge zur Philosophie, dans lesquels Heidegger expose et approfondit sa nouvelle conception du langage. Dans ses trois versions de L’origine de l’oeuvre d’art (1931-1932, 1935 et 1936) et dans sa conférence sur Hölderlin de 1936, Heidegger présente publiquement pour la première fois sa nouvelle conception du langage et de la poésie. Les notions exposées dans ces conférences joueront un rôle central dans Les apports à la philosophie. De l’événement appropriant (1936-1938), qui peut être compris comme l’aboutissement de la remise en chantier de la pensée heideggérienne du langage du milieu des années 1930. Dans la continuité de ses réflexions présentées dans les cours de ces années, Heidegger propose de lire la poésie hölderlinienne comme naissant de l’expérience de la fuite des dieux et étant l’annonce prophétique d’un autre commencement de l’histoire. Penser le langage et la poésie reviendrait ainsi à penser le « projet poétique de l’être » : ayant accueilli la dispensation de l’être, le poète serait celui qui pourrait fonder le commencement de l’histoire. Si Heidegger se concentre sur la question du langage et de la poésie dans le milieu des années 1930, c’est afin de rendre possible un autre commencement de l’histoire, dont Hölderlin serait l’annonciateur. La visée de cette étude consiste à lire les cours, conférences et manuscrits non publiés des années 1934 à 1938 comme étant le lieu où Heidegger élabore sa nouvelle conception du langage. Nous tâcherons de montrer en quoi cette nouvelle conception du langage de Heidegger doit être comprise à partir de son effort incessant de combattre l’hégémonie de la conception techniciste de l’être. / This study focuses on the progressive development of Martin Heidegger’s new conception of language from 1934 to 1938. This new conception of language must be understood in at least two ways. Firstly, Heidegger’s conception of language appears transformed in 1934: freed from the existential analytics, language, for Heidegger, is now understood in the horizon of Being. Secondly, it is Heidegger’s language itself that is transformed. Following his discovery of Friedrich Hölderlin’s poetry, Heidegger deploys a whole new philosophical vocabulary. These four years are thus decisive for Heidegger’s conceptuality and vocabulary. In order to analyze this double transformation of Heidegger’s relationship to language, this study will proceed in two steps. First, we propose to look at this decisive period in Heidegger’s thought insofar as it is marked, as we intend to show, by a turn toward the question of language and poetry. This turn has three moments. We understand the summer course of 1934 Logic as the Question Concerning the Essence of Language (GA 38A) as the first documentation of the logical moment of the turn in Heideggerian thought toward the question of language and poetry in the mid-1930s. Beginning with logical considerations, the course ends enigmatically on the question of poetry, thus foreshadowing the following winter 1934-1935 semester’s course Hölderlin’s Hymn “Germania” and “The Rhine” (GA 39). We understand this course as documenting the poetic moment of the turn to language in the 1934-1935 course, which we will show that it is fundamental to understanding Heidegger’s discovery of the question of language. Finally, the logico-poetical questioning will give way to a metaphysical moment in the course Introduction to Metaphysics (GA 40) of the summer 1935. These three courses can each be understood in the light of the different logical, poetical and metaphysical moments of Heidegger’s thought on language and poetry in the mid-1930s. This period of Heidegger’s thought should be understood as the conceptual matrix of Heidegger’s new conception of language, which will lay the foundation of what we will have retained as the thought of the “second” Heidegger. Secondly, we will focus on two conferences (of which we now have many versions) and the unpublished manuscript of the Beiträge zur Philosophie in which Heidegger expounds and deepens his new conception of language. In his three versions of The Origine of the Work of Art v (1931-1932, 1935 and 1936) and in his conference Hölderlin and the Essence of Poetry (1936), Heidegger publicly exposes for the first time his new conception of language and poetry. These ideas will play a central role in his Contributions to Philosophy. The Event (1936-1938), which can be understood as the culmination of Heidegger’s thought of language in the 1930s. In the continuity of the reflections presented in his lecture courses of the mid-1930s, Heidegger proposes to read Hölderlinian poetry as the experience of the flight of the gods and the prophetic announcement of another beginning of history. To think language and poetry would be to think the “poetic project of Being”: having heard Being’s dispensation, the poet would be the one who could ground a new the beginning of history. If Heidegger focuses on the question of language and poetry in the mid-1930s, it is in order to make possible another beginning of history, of which Hölderlin would be the herald. The aim of this study is to understand the courses, conferences, and unpublished manuscripts from 1934 to 1938 as the place where Heidegger elaborates his new conception of language. This thesis will show how Heidegger’s new conception of language is to be understood as one the main pillars of his ongoing effort to overcome the hegemony of the technicist conception of Being.
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The concept of self-understanding in the hermeneutics of Rudolf Bultmann and Hans-Georg Gadamer

Walker, Charles Robert January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'Expositio super Epistolam ad Romanos de Guillaume de Saint-Thierry et ses rapports à l'épître commentée : sémiotique du commentaire

Doutre, Jean January 2002 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le problème des sciences humaines dans la philosophie herméneutique de Gadamer

Peer-Brie, Jérôme 24 April 2018 (has links)
L'objectif de ce mémoire est de montrer comment Gadamer parvient à apporter une légitimation philosophique à la vérité des sciences humaines sans recourir aux critères méthodologiques de la science moderne. Comme ces critères ne permettent pas de reconnaître le statut gnoséologique de certaines expériences que nous faisons, comme l'expérience esthétique ou l'expérience de notre appartenance à l'histoire, il est nécessaire de se questionner si celles-ci appartiennent, malgré cela, au champ de la connaissance ou si elles doivent en être exclues. Dans la mesure où les sciences humaines prennent en charge une part de ces expériences, en tant qu'héritières de la tradition humaniste, il est à se demander ce qui justifie leur prétention à la vérité. Selon une perspective herméneutique, Gadamer s'efforce de sonder les modalités propres au savoir des sciences humaines, ce qui l'amène à renouer avec la philosophie pratique d'Aristote, qui lui sert de modèle épistémologique pour penser la vérité de l'expérience humaine dans sa globalité. En s'inspirant aussi de l'analytique heideggérienne de la temporalité du Dasein, Gadamer parvient à fournir aux sciences humaines un fondement dans « les choses elles-mêmes », permettant ainsi d'en démontrer la pertinence autant sur le plan cognitif qu'existentiel.

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