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Le visage, entre accusatif et nominatif : de la phénoménologie à l'herméneutique de la relation / The visage, between accusative and nominative case : from the phenomenology to the hermeneutics of the relation

Dugravier-Guérin, Nathalie 22 June 2012 (has links)
Le visage, tel que le pense Levinas, échappe à tout pouvoir, à toute explication, à toute compréhension. Hors de la visée husserlienne que Levinas interprète comme réduction de l’autre au même (égologie), le visage se dérobe à son apparence physique – et se fait commandement (« Tu ne tueras pas »). À cette injonction ne peut répondre un sujet qu’à l’accusatif (le « Me voici » abrahamique), laissant en suspend toute relation. Si le visage disparaît dans sa Hauteur, instituant le je comme répondant à l’accusatif, la rencontre entre deux visages ne peut se faire – Autrui est sauvé par sa non-reconnaissance. Le prix à payer pour sauver l’altérité est celui de la relation – le je n’est pas visage. Le problème ouvert par Levinas est double ; un problème ontologique, d’une part : comment peut-on penser un sujet répondant à (et d’) autrui au nominatif, afin de fonder en droit la possibilité d’une relation intersubjective? Peut-on imaginer Abraham répondant « Je suis là » ? Ce problème ontologique croise un second problème d’ordre méthodologique : la position du visage comme phénomène est un défi lancé par Levinas à toute phénoménologie – tâche qu’il entreprend cependant. Comment faire la phénoménologie d’un non-phénomène ? C’est le point de relève d’une herméneutique du visage. Si celui-ci échappe de jure à toute description phénoménologique, c’est par le surcroît de sens dont il témoigne, et que seule une herméneutique peut chercher, et désigner. Au-delà d’une explication réductrice et d’une impossible connaissance du visage, y a-t-il place pour une reconnaissance de celui-ci ? La reconnaissance doit être ici envisagée en ses diverses acceptions : identification (par la nomination), dont le sens ultime se révèlerait, malgré le soupçon que pose Derrida, par la reconnaissance-gratitude. C’est donc à l’herméneutique – c'est-à-dire au « conflit des interprétations », selon le mot de Ricœur, que serait confiée la double charge de tracer un espace intersubjectif, ouvert à l’altérité et au sujet, espace accueillant le sens dans la multiplicité de ses significations (singulières, culturelles, universelles...), d’une part, et d’en chercher les différentes modalités relationnelles non aliénantes, d’autre part, afin de garantir une rencontre entre un je et un tu, respectueuse des deux visages. / The visage, such as Levinas means it, escapes all power, all explanation, all understanding. Out of reach of Husserl’s meaning which Levinas understands as a reduction of the Other to the Same (egology), the visage evades its physical appearance –and becomes a commandment ("You shall not kill"). To that admonition, only an accusative-case subject can answer (Abraham's answer "Here is me"), therefore discarding all relationship. If the visage disappears in its Height, establishing the I as an answer to the accusative-case, the meeting between two visages cannot happen. –The Other is saved because he is not recognized. The price to pay in order to save Otherness is that of relationship. Levinas opens a double problem. An ontological problem first: how can we conceive a subject answering to (and for) others in the nominative case in order to base legitimately the possibility of an inter-subjective relationship? Can we imagine Abraham answering "I am here"? The ontological problem meets another one, a methodological problem: the visage as a phenomenon is a challenge thrown by Levinas to phenomenology – a task he takes on nevertheless. How can one draw the phenomenology of a non-phenomenon? That's where the hermeneutics of the visage starts. If the visage escapes de jure all phenomenological description, it is because of the excess of meaning it stands for, which only hermeneutics can look for and define. Beyond a reductive explanation and an impossible knowledge of the visage, is there room for the acknowledgement of it? The acknowledgement here must be accepted in all its meanings: identification (through the naming the ultimate meaning of which would be revealed, despite Derrida's suspicion, by the acknowledgement-gratitude.Therefore, it would be given to hermeneutics – the "conflict between interpretations," according to Ricœur - the double task of defining an inter-subjective space, open to Otherness and to the subject, a space open to the diversity of all the meanings** (personal, cultural, universal, etc.), on the one hand, and, on the other hand, of looking for the various non-alienating relational modalities, in order to guarantee a meeting between a I and a You that would respect both visages.
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A hermenêutica filosófica e direitos humanos: para uma inserção adequada da hermenêutica filosófica na experiência de compreensão e efetivação dos direitos / La herméneutique philosophique des droits de l’homme: pour une contribution approprié de l’herméneutique philosophique dans l’expérience de la compréhension et efficacité des droits

Ribeiro, Luiz Henrique Pacífico 21 September 2018 (has links)
Submitted by Franciele Moreira (francielemoreyra@gmail.com) on 2018-10-22T12:58:25Z No. of bitstreams: 2 Dissertação - Luiz Henrique Pacífico Ribeiro - 2018.pdf: 2674141 bytes, checksum: 99029651b2b2ac714dbac67bf9bf934a (MD5) license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) / Approved for entry into archive by Luciana Ferreira (lucgeral@gmail.com) on 2018-10-22T14:19:56Z (GMT) No. of bitstreams: 2 Dissertação - Luiz Henrique Pacífico Ribeiro - 2018.pdf: 2674141 bytes, checksum: 99029651b2b2ac714dbac67bf9bf934a (MD5) license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) / Made available in DSpace on 2018-10-22T14:19:56Z (GMT). No. of bitstreams: 2 Dissertação - Luiz Henrique Pacífico Ribeiro - 2018.pdf: 2674141 bytes, checksum: 99029651b2b2ac714dbac67bf9bf934a (MD5) license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Previous issue date: 2018-09-21 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / Cette recherche est interdisciplinaire et est liée à la tradition des droits de l’homme et à ses implications dans le scenário juridique brésilien. Dans le contexte herméneutique, la tradition des droits de l’homme représente son horizon de compréhension: dans un premier temps, de l’universalime-abstrait; et, dans second temps, de l’émergence de la différence et de la reconnaissnace. En conséquence, un discours juridique sur les droits de l’homme doit être soumis à un processus de compréhension et d’attribution de sens conforme à sa tradition. Cependant, ce qui est perçu, c’est que dans le scénario juridique brésilien, se produit un processus de faible liaison à la tradition des droits de l’homme et, par conséquent, faible compréhension des droits de l’homme qui rend difficile l’application des droits compromis dans la Constitution. C’est dans ce contexte que l’interprétation correcte, d’une interaction critique de et dans la tradition, implique une compréhension approprié des droits de l’homme, en dévoilant les obstacles à sa réalisation. En plus, l’eplication de la réponse à chaque cas sur les droits de l’homme doit être soutenu une justification contenant la reconstruction du droit (à la fois doctrinale et jurisprudentielle) non seulement par rapport à la textualité dans les normes, mais selon la tradition respective des droits de l’homme et du constitucionalisme. Ce n’est qu’ainsi que la décision judiciaire sur les droits de l’homme pourra être légitimée en terme de responsabilité politique de l’interprète dans le paradigme de l’état de droit démocratique. / A presente pesquisa é interdisciplinar e está relacionada com a tradição dos direitos humanos e sua implicação no cenário jurídico brasileiro. Sob o pano de fundo hermenêutico, a tradição dos direitos humanos representa o seu horizonte de compreensão: num primeiro momento, a partir do universalismo-abstrato; e, num segundo, a partir da emergência da diferença e do reconhecimento. Nesse sentido, um discurso jurídico sobre direitos humanos deve estar submetido a um processo de compreensão e atribuição de sentido que esteja em consonância com sua tradição. No entanto, o que se percebe é que no cenário jurídico brasileiro ocorre um processo de baixa vinculação à tradição dos direitos humanos e, por conseguinte, baixa compreensão dos direitos humanos que dificulta a efetivação de direitos compromissados na Constituição. É nesse contexto que a adequada interpretação, a partir de uma interação crítica da e na tradição, implica numa adequada compreensão dos direitos humanos, desvelando os obstáculos de sua efetivação. Ademais, a explicitação da resposta de cada caso acerca dos direitos humanos deve sustentar-se numa justificação, contendo a reconstrução do direito (tanto doutrinária, como jurisprudencial) não apenas na relação com a textualidade das normas, mas conforme respectiva tradição dos direitos humanos e do constitucionalismo. Só assim, se pode legitimar a decisão judicial sobre direitos humanos no plano da responsabilidade política do intérprete no paradigma do Estado democrático de direito.
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Le relazioni epistemologiche fra semiotica ed ermeneutica nella seconda metà del novecento / The text discussed. The epistemological relationship between semiotics and hermeneutics in the second half of the XXth century / Le texte en débat. Les relations épistémologiques entre sémiotique et herméneutique dans la deuxième moitié du XXe siècle

De Angelis, Rossana 27 April 2012 (has links)
La notion de texte a acquis un rôle épistémologique fondamental dans les disciplines du langage au cours de la deuxième partie du XXe siècle. Son importance vient au premier plan au sein de la sémiotique contemporaine. Une analyse de ce qu’on a appelé les outils sémiologiques permet de mettre au premier plan les enjeux épistémologiques en cause. Dès les années soixante on remarque en effet que le texte a acquis progressivement un statut général d’objet d’analyse. Néanmoins, c’est bien autour de la dimension linguistique du texte que sémiotique et herméneutique ont pu se rencontrer et se confronter. C’est ainsi que des théories du texte qui peuvent diverger se sont développées avec en arrière-plan commun des questions herméneutiques fondamentales qui ont suscité des interrogations épistémologiques et philosophiques. Il est donc nécessaire de réévaluer les relations épistémologiques entre sémiotique et herméneutique pour comprendre au moins deux modes d’approche différents du texte dans sa dimension linguistique. En prenant en charge la question interprétative au sein de l’épistémologie hjelmslevienne, la perspective ouverte par une sémiologie interprétative se place bien au croisement de ces deux approches complémentaires. Cette comparaison permet donc d’interroger de manière critique le rôle que la notion de texte a assumé dans les partages disciplinaires contemporains. En se livrant à une analyse des disciplines concernées, on s’aperçoit alors de la profonde polysémie de la notion de texte. Ce travail s’efforce de rendre compte de cette complexité terminologique et conceptuelle. / The notion of text acquires a fundamental epistemological role in the disciplines of language in the second half of the XXth century. This notion reveals all its importance especially in contemporary semiotics. The analysis of some linguistic objects we have called semiological tools could highlight some epistemological issues in the use of the term text. From the Sixties we can observe that text has progressively acquired the general status of object of analysis. Nevertheless linguistic text proves to be a common object of analysis for semiotics and hermeneutics. Comparing these two different approaches we realise that many theories of text have developed their own research on a common background made by basic hermeneutic problems which gave rise to some epistemological and philosophical questions. Therefore it’s necessary to revalue the epistemological relationship between semiotics and hermeneutics to understand something new about text. Considering the interpretative problem in the hjelmslevian epistemology, the new perspective opened by an interpretative semiology represents a crossroads for these two complementary approaches to text. Comparing semiotics and hermeneutics we can also question the epistemological role that the notion of text acts among contemporary disciplines of language. Then analysing the disciplines concerned, we can realise its polysemy. This research tries to clarify this terminological and conceptual complexity.
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Des secrets à l’œuvre : formes et enjeux romanesques du secret dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust / The work of secrets : forms and fiction stakes of the secret in Marcel Proust’s À la recherche du temps perdu

Lavault, Maya 02 December 2009 (has links)
Cette « enquête » sur le secret dans À la recherche du temps perdu s’attache à montrer que le secret, parce qu’il fonctionne comme une thématique romanesque engageant la structure même du récit, permet de saisir la tension, au sein de l’œuvre proustienne, entre une conception positiviste de la narration et du sens largement tributaire des modèles épistémologiques du XIXe siècle et sa mise en question, qui caractérise la production romanesque du XXe siècle. L’analyse des figures et des motifs récurrents du secret, en relation avec la fortune de la notion dans l’histoire des idées et des formes romanesques au tournant des XIXe et XXe siècles, montre que se développe dans la Recherche un imaginaire empreint à la fois d’une mythologie personnelle et de thématiques héritées du roman policier et du roman d’aventures. L’analyse des techniques narratives fournissant au roman sa structure énigmatique permet ensuite de dégager le « parcours herméneutique » proposé au lecteur sur les traces du héros-narrateur : sa dynamique, qui témoigne de l’émergence d’un paradigme indiciaire accompagnant le renouvellement des sciences humaines, est progressivement minée par l’émergence d’une autre logique, fondée sur l’indétermination du sens et la multiplicité des points de vue. Enfin, l’analyse de « l’entre-deux » générique et interprétatif montre que l’œuvre proustienne propose une expérience de lecture qui ouvre la voie à une conception de l’interprétation fondée sur la prise en compte des possibles mis en jeu par l’écriture fictionnelle. / This investigation about the secret in À la recherche du temps perdu attempts to show that the secret, as a fiction theme involving the very structure of the narrative, allows to seize the tense, within Proust’s work, between a positivist conception, both of the narration and of the meaning, broadly dependent upon the 19th century models of epistemology, and its questioning, which characterizes the fiction production of the 20th century. The analysis of figures and recurring patterns of the secret, related to the success of this notion in the history of ideas and novel writing forms at the turn of 19th and 20th centuries, shows that Proust’s imaginary world in la Recherche is marked by both his own myths and themes inherited from the detective and adventures novel. Then, the analysis of the narrative technique, which gives its enigmatic structure to the novel, makes it possible to identify the “hermeneutic journey” proposed to the reader in the footsteps of the hero-narrator: its dynamic, reflecting the emergence of an evidential paradigm accompanying the renewal of human sciences, is gradually undermined by the emergence of a different logic, based on the indeterminacy of meaning and the multiplicity of viewpoints. Lastly, the analysis of the generic and interpretative “entre-deux” shows that Proust’s work proposes an experience of reading which paves the way for a conception of interpretation based on the consideration of the textual virtualities involved by fictional writing.
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William law, exégète et polémiste / William Law, exegete and polemicist

Bourgès, Nicolas 28 September 2012 (has links)
Cette thèse propose un examen de l’œuvre de William Law (1686-1761) à travers une étude de discours menée selon une approche à la fois polémique et exégétique. Après une première partie consacrée à une typologie du discours de Law, qui cherche à analyser l’articulation entre polémique et exégèse grâce à un recensement des outils rhétoriques récurrents et l’utilisation de sources christocentriques, les deux parties suivantes s’attachent à démontrer que deux séries de notions animent ses textes : le rétablissement de valeurs morales d’une part, la mystique et l’herméneutique biblique d’autre part. Il soumet la société britannique du dix-huitième siècle à une observation très critique, en dénonçant successivement les partisans de la Glorieuse Révolution au détriment de la fidélité à la dynastie Stuart, le matérialisme et une production théâtrale promotrice de mœurs décadentes. Du point de vue religieux, il use de toutes les ressources de la rhétorique polémique afin de faire le procès du déisme et de démontrer les erreurs de ses adversaires en les confrontant à la vérité de l’Évangile. Ce faisant, il appelle ses lecteurs à une réforme spirituelle qui les engage sur la voie mystique de la régénération, pour atteindre l’union avec Dieu. Law met la polémique au centre d’un dispositif argumentatif qui lui permet d’agir comme un guide pour la compréhension, l’interprétation et la mise en pratique du message néotestamentaire. / This doctoral dissertation offers an assessment of the works of William Law (1686-1761) through a discursive study that hinges on a twofold method, both polemical and exegetical. After a first part devoted to a typology of Law’s discourse, which strives to analyze the link between exegesis and polemics thanks to an inventory of his most frequently used rhetorical tools as well as the use of christocentric sources, the two parts that follow endeavour to demonstrate that his texts come alive with two sets of notions – the restoration of moral values on the one hand, mysticism and biblical hermeneutics on the other. Eighteenth-century British society is subject to a very critical scrutiny, through the successive denunciation of supporters of the Glorious Revolution at the expense of fidelity to the Stuart dynasty, materialism, and a theatrical repertoire that promotes decadent mores. As far as religion is concerned he uses the full potential of polemical rhetoric to criticize deism and display the errors of his opponents by confronting them with the truth of Scripture. In doing so he calls upon his readers to lead a spiritual reformation that will take them up the mystical path to regeneration, before reaching union with God. Law places polemics at the core of an argumentative structure which enables him to act as a guide for his readers to understand, interpret and put into practice the message contained in the New Testament.
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La finitude infinie et ses figures : considérations philosophiques autour de la radicalisation de la finitude originaire chez Derrida / Infinite Finitude and its figures : philosophical considerations on the radicalization of originary finitude in Derrida’s work

Jullien, Stanislas 17 November 2014 (has links)
Cette thèse a l’allure d’une géographie de l’historial visant à cartographier le site où la philosophie atteint sa fin. Une telle géographie obéit à, au moins, deux contraintes matricielles. La première contrainte exige de décrire le site en vue de le localiser : notre thèse consistera alors à poser que le site en question ne pourra être occupé que par la finitude infinie car c’est seulement en elle que résiderait son avoir-Lieu matinal ; avoir-Lieu par où la finitude devra pousser son originarité créatrice jusqu’à libérer en elle une infinité affectée en retour d’un sens inédit. La seconde contrainte exige de défricher des territoires textuels permettant d’exhiber le système de coordonnées conceptuelles susceptible de cartographier le site de la FI : notre thèse consistera alors à poser que c’est le territoire élaboré par Derrida qui héberge en lui la cartographie natale de la FI en raison de l’intervention à la fois inaugurale et structurale de la FI sur ce territoire. Dès lors, séjourner dans l’unité articulée de ces deux contraintes exigera d’endurer l’installation spéculative dans la proposition cardinale suivante : la finitude infinie est la déconstruction. Cette endurance se donnera pour tâche de re-Marquer la FI sur le territoire derridien en (re)construisant d’une part le plan d’intelligibilité de la FI à travers l’agencement de ces deux lignes directrices (phénoménologico-Transcendantale et thanatologico-Transcendantale) et d’autre part, en montrant que si la FI confronte le territoire derridien à une charge aporétique opérant comme un pharmakon, cette pharmacologie pourrait libérer des figures inédites de la finitude infinie – figures herméneutiques (Heidegger) et spéculatives (Hegel). / We set out to construct a geography of historical aiming to cartograph the site where philosophy reaches its end. In so doing, two main constraints at least have to be taken into account. We first have to describe the site in order to locate it. We argue that the site in question can only be occupied by infinite finitude, for it is our assumption that only infinite finitude holds its inaugural taking-Place, a taking-Place wherein infinite finitude will have to push its creative originarity so far as to release in itself an infinity that will be affected in return by a novel meaning. Secondly, we have to break new ground in textual territories, which will enable us to uncover the system of conceptual coordinates that will make it possible to cartograph the site of infinite finitude. We argue that it is the territory constructed by Derrida that hosts the native cartography of infinite finitude because of the intervention, both inaugural and structural, of infinite finitude on that territory. It follows that, in order to dwell in the articulated unit of these two constraints, we have to maintain a speculative posture in the following cardinal proposition: infinite finitude IS deconstruction. This posture makes it possible to delineate and re-Inscribe infinite finitude on the Derridean territory by (re)constructing a plane of intelligibility through the combination of both the phenomenologico-Transcendental and thanatologico-Trancendental axes on the one hand; by showing, on the other hand, that if infinite finitude confronts the Derridean territory with an aporetic charge operating as a pharmakon, that pharmacology could release novel figures of infinite finitude - hermeneutic (Heidegger), as well as speculative (Hegel), ones.
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Narrations de soi aux confins du temps : essai d’une herméneutique de la minoritarité

Delic, Emir 04 March 2013 (has links)
Depuis les années 1980, la problématique identitaire a fait couler beaucoup d’encre dans le cadre des études des minorités culturelles, dont celles des communautés francophones du Canada. Si la richesse et l’apport de ces études ne font aucun doute, une tendance s’est profilée au cours des ans consistant à aborder la question des identités minoritaires à travers le thème de l’espace. Cette étude va, dans une certaine mesure, à contre-courant de ces travaux en faisant du temps son objet d’intérêt principal. Plus précisément, elle se donne pour objectif d’explorer, dans une perspective herméneutique, de quelle manière le soi minoritaire inscrit et interprète son être dans le monde du point de vue de la temporalité. Ayant comme ancrage théorique central l’anthropologie philosophique de Paul Ricœur, cette étude se divise en trois parties connexes. Pour commencer, il est question de cerner les fondements de la conception narrative que tout être humain possède de son existence dans le temps en ce sens que tout un chacun construit son identité par les histoires qu’il raconte et fait raconter à son propre endroit. Ensuite, il s’agira d’interroger si les sujets minoritaires sont en mesure de s’appréhender sur le même mode narratif que celui auquel ont recours les sujets majoritaires. De cette interrogation, il ressortira une particularité structurelle dans la manière dont les sujets minoritaires et majoritaires se réalisent (les premiers ont toujours un pouvoir d’agir alors que celui des seconds est inhibé à des degrés différents) et, par conséquent, une différence dans la manière dont ils se rapportent au temps. À la fin, la tâche sera de montrer comment le rapport particulier que les sujets minoritaires entretiennent au temps engendre, tel que nous l’enseigne l’unique vecteur culturel qu’est la littérature – et dans ce cas-ci la littérature franco-ontarienne – des narrations de soi qui leur sont propres.
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Symboles et symbolisme dans la franc-maçonnerie: approches historique, phénoménologique et herméneutique

Nefontaine, Luc January 1993 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Philosophie de l'Anthropocène : interprétations et épistémologie / Philosophy of the Anthropocene : interpretations and epistemology

Federau, Alexander 03 June 2016 (has links)
Depuis plusieurs décennies, une partie de la communauté scientifique observe et dénonce l’ampleur des changements environnementaux anthropogéniques. Un concept récent est issu de ces inquiétudes, qui cristallise l’idée d’une transformation planétaire durable : c’est l’Anthropocène, la proposition de définir une époque géologique nouvelle, faisant suite à l’Holocène, et qui affirme que l’homme est désormais une force géologique. Ce travail avance que l’Anthropocène pousse le dualisme moderne entre la nature et l’homme dans ses derniers retranchements. Dans la première partie, les débats actuels des géologues autour de l’Anthropocène sont examinés, ainsi que les concepts précurseurs à l’Anthropocène. Les multiples dimensions de la « force géologique » sont présentées, ainsi que les conséquences pour la protection de l’environnement. La seconde partie est interprétative. Une typologie des différentes lectures de l’Anthropocène est donnée. Les modalités de la collaboration nécessaire entre les sciences naturelles et les sciences humaines sont examinées. La question du dépassement du dualisme est analysée, en particulier par le renouvellement du rapport au temps que l’Anthropocène impose. Enfin, il est montré en quoi l’Anthropocène nous demande d’adapter nos représentations planétaires. Il n’existe pas de consensus sur la signification de l’Anthropocène, qui est une bénédiction pour les uns, l’annonce d’une catastrophe pour les autres. La thèse offre un regard philosophique et une interprétation originaux sur une question controversée d’une grande actualité. / For several decades, part of the scientific community has observed and denounced the magnitude of the anthropogenic environmental change. A recent concept has emerged from these concerns, which crystallises the idea of a lasting planetary transformation: the Anthropocene, the proposal to define a new geological epoch that ends the Holocene, and in which the human being has become a geological force. This work assumes that the Anthropocene brings modern dualism between man and nature to its extreme limits. In the first part, the actual debates from geologists on the Anthropocene are discussed, as well as the precursors. The multiple dimensions of the Ôgeological forceÕ are presented, as well as the consequences for the protection of nature. The second part is interpretative. A typology of different understandings of the Anthropocene is given. The modalities of interdisciplinary work between natural and social sciences are examined. The question of how it is possible to overcome modern dualism is analysed. A special question is to understand how the Anthropocene gives a new meaning to our understanding of time. Finally, it is shown how and why the Anthropocene asks us to adapt our planetary representations. There is no consensus on the meaning of the Anthropocene, which is a blessing for some, the announcement of a disaster for others. The thesis offers a philosophical look and original interpretation on a controversial issue of great news.
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Lectures contemporaines de Machiavel: la question de l'interprétation chez Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort

Marcotte Chénard, Sophie January 2011 (has links)
Dans cette thèse, nous cherchons à penser les enjeux philosophiques de l’application de méthodes herméneutiques en histoire de la philosophie politique. À partir d’une étude comparative des interprétations de l’œuvre de Nicolas Machiavel offertes par Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort, nous interrogeons le rapport que l’interprète institue avec le texte qu’il étudie. Nous montrons qu’il y a dans les trois cas un écart entre l’exposition théorique des principes herméneutiques et l’application effective de ces derniers. Nous soutenons que les divergences fondamentales entre les trois lectures des écrits machiavéliens ne trouvent pas leur fondement dans la différence des méthodes employées, mais proviennent en dernier lieu de la compréhension particulière qu’ils ont du rôle et du statut de la pensée de Machiavel. Autrement dit, nous cherchons à montrer que l’intérêt pour la signification de l’œuvre machiavélienne dépasse la simple analyse des écrits d’un auteur du passé; les trois interprètes entretiennent un rapport singulier à la pensée du secrétaire florentin. En ce sens, l’étude des herméneutiques de Strauss, Skinner et Lefort appliquées à Machiavel est indissociable d’une interrogation sur l’articulation entre interprétation et politique.

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