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Enquerre et deviner : poétique de l'énigme dans les romans arthuriens français (fin du XIIe-premier tiers du XIIIe siècle)

Bouget, Hélène 03 December 2007 (has links) (PDF)
La notion d'énigme, fréquemment invoquée pour désigner les objets, les êtres ou les passages les plus étranges des romans arthuriens, est une notion complexe et protéiforme qui se définit comme une figure de discours, une forme fixe et un mode d'investigation herméneutique. Dans cet univers, les héros se distinguent des traditionnelles figures oedipiennes : celles-ci sont en effet soumises à la parole contrainte et à la découverte révélée de la devinaille, tandis que les quêteurs arthuriens manifestent les signes d'une subjectivité naissante qui les pousse à interroger l'autre et le monde. Pourtant, le désir de savoir et l'entreprise herméneutique s'avèrent parfois décevants et l'énigme en tant que telle, illusoire. D'interrogations comblées en questions oubliées ou en attentes déceptives, les textes développent en réalité un effet d'énigme qui entretient la tension romanesque et apparaît comme un facteur poétique essentiel. Fondé sur le jeu des failles et des réécritures, l'effet d'énigme repose sur une esthétique de la béance et du voile qui contredit l'apparente clôture de l'espace textuel. Malgré la prégnance du modèle scripturaire, le roman arthurien se découvre et s'affirme alors comme un monde des possibles, une oeuvre de fiction consciente de sa nature. Le Graal et l'identité, principaux facteurs d'interrogation, constituent ainsi deux grands paradigmes énigmatiques intra- et intertextuels qui garantissent, par le jeu des énigmes et des effets d'énigme, la pérennité et la vigueur de l'entreprise romanesque. L'étude de l'énigme permet donc de proposer une poétique d'ensemble du roman arthurien entre la fin du XIIe et un large premier tiers du XIIIe siècle, et d'en saisir, en même temps, les nuances et les évolutions.
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La construction identitaire dans Le petit poucet de Perrault : analyse textuelle et comparative de différentes versions du conte et élaboration d'une démarche didactique en lecture inspirée de l'interactionnisme socio-discursif

Tuysuzian, Valentine January 2008 (has links) (PDF)
Dans le domaine de l'enseignement des langues, on assiste depuis une décennie à un vaste mouvement de réforme visant à redéfinir les objectifs de formation en termes de compétences. Dans le domaine spécifique de l'enseignement textuel, on s'oriente de plus en plus vers une approche à la fois technique et culturelle des textes relevant de la littérature. L'appréciation de ces textes constitue le quatrième volet de la langue d'enseignement dans le programme de formation de l'école québécoise de 2001 (PFEQ) et sollicite la majorité des compétences transversales et des domaines généraux de formation. De façon particulière, l'appréciation des oeuvres littéraires contribue à nourrir l'identité personnelle et culturelle de l'élève en suscitant l'exercice de sa pensée créatrice et de son jugement critique. Toutefois, la structuration de l'identité n'a pas la place qu'elle mérite dans le programme, étant donné qu'elle constitue une simple compétence de l'ordre personnel et social, alors qu'elle devrait servir de lieu de synthèse puisqu'elle englobe toutes les autres compétences et a comme objectif le développement global de l'individu. En outre, l'analyse détaillée du programme laisse transparaître d'autres zones d'imprécision et d'incohérence qui deviennent problématiques en ce qui concerne les compétences disciplinaires liées au domaine de la langue d'enseignement et plus particulièrement en ce qui concerne les repères culturels et les savoirs essentiels ayant trait au domaine de la lecture des textes littéraires. Devant la complexité du PFEQ et devant le manque de rapport entre les compétences disciplinaires et les compétences transversales, cette étude vise à faire le lien entre l'aspect langagier et l'aspect culturel et social de la langue via la problématique de l'identité et via l'utilisation d'un genre littéraire spécifique, le conte merveilleux, comme instrument de construction identitaire. Les objectifs de ma recherche sont de deux ordres: le premier s'apparente à la linguistique textuelle en lien avec la narratologie; le deuxième à la fois à la linguistique textuelle et à la didactique, et le troisième est de l'ordre de la didactique. Ainsi, dans un premier temps, je procède à l'analyse textuelle d'un conte merveilleux: Le petit Poucet de Charles Perrault, considéré comme un conte initiatique. L'instrument d'analyse choisi est le modèle du feuilleté textuel de Jean-Paul Bronckart, basé sur les principes théoriques de l'interactionnisme socio-discursif (ISD). Dans un deuxième temps, j'entreprends une analyse comparative de différentes versions du conte dans le but de mettre en évidence les potentialités didactiques de ce dernier, en lien avec le concept d'identité. Dans un troisième temps, je présente une démarche didactique en lecture favorisant la construction identitaire et le développement des compétences langagières des élèves à la fin du cycle du primaire. Cette recherche s'inscrit en herméneutique, en ce sens que l'interprétation du concept d'identité à travers l'analyse du fonctionnement interne des textes conduit à comprendre les éléments linguistiques et culturels inhérents à l'identité et à construire des relations entre eux afin de mettre en évidence l'importance de la dimension actionnelle et interactive du langage. De plus, cette recherche qualitative de type fondamental constitue une recherche pour la didactique. En effet, la démarche didactique inspirée de l'ISD est mise en place dans le but de proposer aux enseignants une intervention pédagogique systématique en lecture. Cette façon d'enseigner, qui s'inscrit dans une perspective socioconstructiviste, privilégie l'interaction à l'intérieur d'activités de compréhension-interprétation visant la construction collective du sens. Sur le plan des compétences disciplinaires, cette démarche conduirait à l'appropriation, par les élèves, d'un genre littéraire, le conte merveilleux, choisi comme objet d'enseignement. Sur le plan des compétences transversales, elle leur donnerait l'occasion de réagir aux textes et de confronter leurs réactions à celles d'autrui. Ainsi, elle favoriserait le développement de leur jugement critique et la construction de leur identité. En outre, il faut souligner que la démarche didactique pourrait s'ouvrir à de nouvelles avenues et aboutir à la génération d'autres démarches, étant donné que la technique de construction collective et interactive du sens que les élèves acquerront leur sera utile dans des activités de compréhension portant sur d'autres genres de texte. Elle est proposée dans le but de fournir une certaine orientation dans le choix des objets d'enseignement et des dimensions à intégrer dans un curriculum scolaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Herméneutique, Identité personnelle, Lecture, Texte littéraire, Conte merveilleux, Interactionnisme socio-discursif.
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Alvar Aalto et l'expression de l'humanisme dans l'espace habité

LaSalle, Virginie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Alfred cortot, interprète de Frédéric Chopin

Taillandier-Guittard, Inès 06 December 2013 (has links) (PDF)
Si Alfred Cortot se définit comme interprète de Frédéric Chopin, c'est non seulement comme pianiste mais aussi comme théoricien. Le travail d'exégèse qu'il mène, notamment au travers de nombreux écrits, est le corrélat de toute exécution instrumentale. Notre recherche a ainsi pour objet de montrer comment ces deux acceptions du terme " interprétation " se complètent et suscitent un dialogue fructueux entre la concrétude d'un objet sonore et l'abstraction d'une pensée. Cela suppose de considérer non seulement la manière dont Cortot nous donne à réfléchir, en tant que biographe, sur une image particulière de Chopin et de sa musique, mais aussi le procédé par lequel il passe d'une formalisation théorique à une concrétisation de sa pensée dans et par l'interprétation. Notre travail s'organise selon trois axes : un examen des méthodes historiographiques employées par Cortot, une étude de sa démarche herméneutique - en particulier dans l'édition de travail des œuvres de Chopin - et enfin une analyse de quelques enregistrements des Préludes op. 28.
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Diversité des lectures littéraires : comment former des sujets lecteurs divers?

Sauvaire, Marion 15 April 2013 (has links) (PDF)
Nous soutenons que l'enseignement de la lecture littéraire, au lycée et au cégep, peut contribuer à former des sujets lecteurs divers, c'est-à-dire des sujets pluriels, changeants et contradictoires, situés dans une historicité, mais capables de s'en distancier de manière réflexive, et ce, grâce à la médiation du texte lu et à celle des autres lecteurs du texte. Premièrement, nous avons élaboré un modèle de compréhension de la diversité des sujets lecteurs, basé sur la critique d'une conception unitaire, homogène et essentialiste du sujet que l'école devrait former et de la culture qu'elle souhaite transmettre. Deuxièmement, nous avons étudié dans quelle mesure la diversité des interprétations effectivement produites par les élèves peut constituer une médiation efficace de la compréhension de soi-même et d'autrui comme sujet lecteur divers. Cette compréhension reposant sur la confrontation entre les interprétations produites successivement par un même lecteur et simultanément par plusieurs lecteurs, elle est nécessairement transitoire, fragmentaire, intersubjective et réflexive. Troisièmement, nous avons décrit et expliqué comment des élèves élaborent plusieurs interprétations d'un texte littéraire, à la fois en mobilisant les diverses ressources de leur subjectivité et en s'appropriant des éléments interprétatifs coconstruits avec leurs pairs et leur enseignant. En cohérence avec ces visées herméneutiques et praxéologiques, nous avons conçu une séquence d'enseignement, axée sur La plage des songes de S. Péan (1998), intégrant des activités individuelles et collaboratives de lecture, d'écriture et d'oral. Ce dispositif a été expérimenté par deux enseignants, dans une classe de seconde en France et dans une classe de cégep au Québec. Notre méthodologie qualitative vise la compréhension approfondie de sept parcours de lecteurs, grâce au croisement de données recueillies par le biais d'observations de cours, de textes d'élèves et d'entretiens. L'étude multicas confirme que les élèves sont capables de mettre en relation diverses ressources subjectives (cognitives, épistémiques, psychoaffectives, socioculturelles, axiologiques), de mettre à distance leurs interprétations et celles de leurs pairs et de réfléchir sur leur expérience lectorale. Les échanges intersubjectifs (en particulier les comités de lecteurs) jouent un rôle significatif dans la compréhension réflexive par les élèves de la singularité et de la diversité de leur parcours interprétatif.
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Le visage, entre accusatif et nominatif : de la phénoménologie à l'herméneutique de la relation

Dugravier-Guérin, Nathalie 22 June 2012 (has links) (PDF)
Le visage, tel que le pense Levinas, échappe à tout pouvoir, à toute explication, à toute compréhension. Hors de la visée husserlienne que Levinas interprète comme réduction de l'autre au même (égologie), le visage se dérobe à son apparence physique - et se fait commandement (" Tu ne tueras pas "). À cette injonction ne peut répondre un sujet qu'à l'accusatif (le " Me voici " abrahamique), laissant en suspend toute relation. Si le visage disparaît dans sa Hauteur, instituant le je comme répondant à l'accusatif, la rencontre entre deux visages ne peut se faire - Autrui est sauvé par sa non-reconnaissance. Le prix à payer pour sauver l'altérité est celui de la relation - le je n'est pas visage. Le problème ouvert par Levinas est double ; un problème ontologique, d'une part : comment peut-on penser un sujet répondant à (et d') autrui au nominatif, afin de fonder en droit la possibilité d'une relation intersubjective? Peut-on imaginer Abraham répondant " Je suis là " ? Ce problème ontologique croise un second problème d'ordre méthodologique : la position du visage comme phénomène est un défi lancé par Levinas à toute phénoménologie - tâche qu'il entreprend cependant. Comment faire la phénoménologie d'un non-phénomène ? C'est le point de relève d'une herméneutique du visage. Si celui-ci échappe de jure à toute description phénoménologique, c'est par le surcroît de sens dont il témoigne, et que seule une herméneutique peut chercher, et désigner. Au-delà d'une explication réductrice et d'une impossible connaissance du visage, y a-t-il place pour une reconnaissance de celui-ci ? La reconnaissance doit être ici envisagée en ses diverses acceptions : identification (par la nomination), dont le sens ultime se révèlerait, malgré le soupçon que pose Derrida, par la reconnaissance-gratitude. C'est donc à l'herméneutique - c'est-à-dire au " conflit des interprétations ", selon le mot de Ricœur, que serait confiée la double charge de tracer un espace intersubjectif, ouvert à l'altérité et au sujet, espace accueillant le sens dans la multiplicité de ses significations (singulières, culturelles, universelles...), d'une part, et d'en chercher les différentes modalités relationnelles non aliénantes, d'autre part, afin de garantir une rencontre entre un je et un tu, respectueuse des deux visages.
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Émanation et métaphysique de la lumière dans Vérité et méthode de Gadamer

Doyon, François 10 1900 (has links)
Ma thèse montre la présence et le rôle de la métaphysique dans Vérité et méthode. Elle tente de démontrer que Gadamer s'inspire du néoplatonisme pour surmonter le subjectivisme de la modernité et propose une métaphysique à cette fin. Après avoir expliqué comment Gadamer se réapproprie l’héritage de la pensée grecque pour critiquer la modernité en situant son interprétation de Platon par rapport à celle de Heidegger, je montre que Gadamer s’approprie la conception de l’être de Plotin de façon telle qu’il peut s’y appuyer pour penser l’autoprésentation de l’être dans l’expérience herméneutique de la vérité. L’art va, pour ce faire, redevenir sous la conduite du néoplatonisme source de vérité. Gadamer redonne en effet une dignité ontologique à l’art grâce à la notion d’émanation, notion qui permet de penser qu’il y a une présence réelle du représenté dans sa représentation, celle-ci émanant du représenté sans l’amoindrir, mais lui apportant au contraire un surcroît d’être. La notion d’émanation permet ensuite à Gadamer d’affirmer le lien indissoluble qui unit les mots aux choses. En effet, la doctrine du verbe intérieur de Thomas d’Aquin implique ce lien que Platon avait occulté en réduisant le langage, comme la logique, à n’être qu’un instrument de domination du réel. L’utilisation de la notion néoplatonicienne d’émanation permet donc de dépasser la philosophie grecque du logos et de mieux rendre compte de l’être de la langue. Je montre ensuite comment Gadamer radicalise sa pensée en affirmant que l’être qui peut être compris est langage, ce qui veut dire que l’être, comme chez Plotin, est autoprésentation de soi-même. Pour ce faire, Gadamer rattache l’être du langage à la métaphysique néoplatonicienne de la lumière. Les dernières pages de Vérité et méthode rappellent en effet que la splendeur du beau est manifestation de la vérité de l’être. On rattachera alors le concept de vérité herméneutique à ses origines métaphysiques. La vérité est une manifestation de l’être dont on ne peut avoir part que si on se laisse submerger par sa lumière. Loin d’être affaire de contrôle méthodique, l’expérience de la vérité exige de se laisser posséder par ce qui est à comprendre. Je démontre ainsi que Gadamer a découvert dans le néoplatonisme des éléments permettant de s’opposer à la dictature du sujet moderne, dictature qui doit être renversée, car elle masque le réel rapport de l’homme à la vérité en faisant abstraction de la finitude de son existence concrète. La critique du subjectivisme moderne sous la conduite du néoplatonisme ouvre ainsi le chemin vers une métaphysique de la finitude. / My thesis shows the presence and role of metaphysics in Truth and Method. It attempts to show that Gadamer builds upon Neoplatonism to overcome the subjectivism of modernity and offers a metaphysics in this regard. It explains how Gadamer reclaims the legacy of Greek thought to criticize modernity, placing his interpretation of Plato compared to that of Heidegger, I argue that Gadamer appropriates Plotinus’ concept of being in such a way that it may lean to think of self-presentation of being in the hermeneutic experience of truth. In that sense, art is going to be a source of truth under the leadership of Neoplatonism. Gadamer gives an ontological dignity to art through the concept of emanation, a concept which suggests that there is a real presence of the represented in its representation, the latter derived from the represented without weakening it, providing it instead with more being. The concept of emanation then gives Gadamer an opportunity to affirm the indissoluble bond that unites words and things. Thomas Aquinas’ doctrine of the inner word indeed implies the link that Plato had covered up by making language, like logic, a mere domination instrument of the real. The use of the Neoplatonic concept of emanation makes it possible to overcome the logos of Greek philosophy and to better account for the being of language. I then show how Gadamer radicalized his thinking as he says that the being that can be understood is language, which means that being, as in Plotinus, is self-presentation. To this end, Gadamer links the being of language to Neoplatonic metaphysics of light. The last pages of Truth and Method recall indeed that the splendor of beauty is an expression for the truth of being. The concept of hermeneutic truth is then connected to its metaphysical origins. Truth is a display for the being in which we can partake only if one gets overwhelmed by its light. Far from being a matter of methodical control, the experience of truth requires to be possessed by what must be understood. In this way, I demonstrate that Gadamer found in Neoplatonism elements to challenge the dictatorship of the modern subject, which must be reversed because it hides the real relationship of man with truth by ignoring the finitude of its concrete existence. The criticism of modern subjectivism led by Neoplatonism opens the way to a metaphysics of finitude.
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Phénoménologie de la donation, héméneutique et religion chez Jean-Luc Marion / Phenomenology of Givenness, Hermeneutics and Religion in Jean-Luc Marion

Roggero, Jorge Luis 19 June 2018 (has links)
Le présent travail propose d’examiner le projet phénoménologique de Jean-Luc Marion en le caractérisant comme une herméneutique de l’amour. Il s’agit, ce faisant, de trouver au sein des possibles de la phénoménologie de la donation une réponse aux deux principales objections qu’elle a reçu : l’objection herméneutique (Greisch, Grondin et autres) et l’objection théologique (Janicaud, Benoist et autres). En suivant le modèle de la phénoménologie du jeune Heidegger, la phénoménologie de la donation opère comme une herméneutique en tant qu’elle doit déchiffrer le sens énigmatique du phénomène saturée et elle ne le fait qu’en s’appropriant philosophiquement d’une idée théologique : l’idée de l’amour. L’amour en tant que Grundstimmung fonctionne comme puissance de phénoménalisation de la donation. / The present work aims to examine Marion’s phenomenological project by characterizing it as a hermeneutics of love. In doing so, I will try to find within the possibilities of the phenomenology of donation an answer to the two main objections it has received: the hermeneutic objection (Greisch, Grondin, and others) and the theological objection (Janicaud, Benoist, and others). Following the young Heidegger’s phenomenology, the phenomenology of givenness operates as a hermeneutics insofar as it must decipher the enigmatic sense of the saturated phenomenon and it does so only by philosophically appropriating a theological
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Chaos et création dans le Voyage en Orient de Gérard de Nerval / Chaos and creation in Gérard de Nerval’s Voyage en Orient

Mugnier, Vincent 25 March 2017 (has links)
Le but de notre travail de recherche a été de montrer de manière méthodique, selon une démarche narratologique, que l'effet d’unité présenté par le récit nervalien résidait dans la fixité de sa structure syntaxique. A cet égard, le choix du Voyage en Orient pour support à une telle démonstration pouvait sembler paradoxal: inscrit dans le genre peu codifié de la relation viatique orientale, il est soumis à tous les décentrements. Or, il est possible d'identifier derrière le foisonnement de surface une unité logique fondamentale, preuve que plus Nerval se masque, plus il se révèle. Aussi avons-nous envisagé de décliner cette dimension synergique associant l'unité à la disparité selon trois modalités complémentaires. En premier lieu: une dialectique syntaxique qui articule la fixité d’une phrase narrative unique à des variables d'ajustement en assurant le renouvellement. En second lieu : une dialectique actantielle mettant en regard l'unité d'un psychodrame identitaire et une série de modulations autofictionnelles. En troisième lieu: la dynamique d'un arc herméneutique où la donnée psychique pathologique trouve, d'une part, une amorce de compréhension dans la configuration narrative puis, d'autre part, une forme de dépassement sublimatoire dans un art poétique singulier: la rhapsodie littéraire. Ambiguïté au demeurant d’une narrativité indéniablement incomplète: comment qualifier de récit un texte fragmentaire récusant toute idée de clôture? Comment s'étonner, du reste, d'une telle incomplétude quand l'utopie orientale relativiste d'une « guérison des cœurs » cache mal, selon l'éclairage psychanalytique, une tentative visant à contourner le tabou universel de l’inceste? / The aim of our research has been to demonstrate methodically, following a narratological approach, that the effect of unity achieved in Nerval’s narrative work lies in the fixity of its syntactic structure. In this context, the choice of ‘Voyage en Orient’ to support such an argument might seem paradoxical: enshrined as it is in the largely uncodified genre of the Orient travel, it is subject to all manner of shifts. Yet, it is possible to identify a logical unity behind the surface proliferation, proof that the more Nerval conceals himself, the more he reveals himself. Consequently our consideration has been focused on developing this synergic dimension associating unity with disparity according to three complementary modalities. In the first instance: a syntactic dialectic which articulates the fixity of a single narrative phrase to variables of adjustment while ensuring renewal. Secondly: an actantial dialectic linking the unity of a psychodrama of identity to a series of autofictional modulations. Thirdly: the dynamic of a hermeneutical arc in which the fact of a pathological psyche finds, on the one hand, the beginnings of an understanding in the narrative configuration and, on the other hand, a form of sublimatory quest in a singular poetic art, namely literary rhapsody. Ambiguity moreover of an incomplete narrativity: how can one speak of narrative with a fragmentary text rejecting all idea of closure? Indeed is there any wonder that one should be dealing with such incompleteness when the relativist Oriental utopia of the ‘healing of hearts’ finds it hard, in a psychoanalytical light, to hide an illusory attempt to circumvent the universal taboo of incest?
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Après le transcendantal : l’ethos de l’im-possible : Être, pouvoir et (im)possibilités chez Heidegger et Schelling / After the Transcendental : The Ethos of the Im-possible : Being, Capability and (Im)possibilities in Heidegger and Schelling

Gourdain, Sylvaine 04 December 2015 (has links)
Ce présent travail entend montrer comment Heidegger, à partir de 1927, renonce progressivement à toute pensée transcendantale, afin d’élaborer la conception d’un ethos fondamental. Nous insistons dans cette évolution sur le rôle de sa lecture de Schelling et en particulier des Recherches philosophiques sur l’essence de la liberté humaine en 1936 (mais aussi en 1927/28 et en 1941), lecture elle-même à concevoir dans le prolongement de son interprétation de la Métaphysique Θ 1-3 d’Aristote en 1931. Le premier pan de notre étude décrit et retrace les différentes étapes de l’abandon du transcendantal jusqu’à la fin des années 1930 : du pouvoir-être transcendantal à l’indigence transcendantale (fin des conditions de possibilité), puis de l’être comme possible à l’être comme im-possible (découverte du pouvoir (δύναμις) inhérent à l’être et fin de toute possibilisation). Dans un second pan, nous développons une partie plus systématique qui se conçoit comme un dialogue – et non comme une comparaison – établi entre les pensées médianes et tardives de Heidegger et de Schelling. Nous décelons en cela une convergence entre les deux auteurs dans leur conception d’un ethos, qui désigne une manière de séjourner au monde reposant sur la correspondance (Ent-sprechung) entre l’amour serein de l’homme et l’élément originaire de l’amour (l’être dans un cas, le Seigneur de l’être dans l’autre). Cet ethos est un ethos de l’im-possible, dans la mesure où s’il advient, il ne se laisse ni prévoir, ni programmer et ne répond à aucun horizon d’attente. C’est en cela qu’il permet le laisser-être de tous les étants comme ce qu’ils sont en propre. / In this dissertation I would like to show how Heidegger beginning in 1927 gradually distances himself from transcendental thought in order to work out the conception of a fundamental ethos. In this development in Heidegger’s thought I emphasize the role of his Schelling interpretation, specifically his lecture course on the Philosophical Investigations into the Essence of Human Freedom from 1936 (but also from 1927/1928 and 1941). This reading of Schelling can be understood in relation to his 1931 interpretation of Metaphysics Θ 1-3 of Aristotle. The first part of my investigation describes and sketches out the different stages within the abandonment of the transcendental until the end of the 1930s : from the transcendental ability-to-be to the « transcendental neediness » (the end of the conditions of possibility), and from Being as possible to Being as im-possible (the discovery of the capability (δύναμις) that underlies Being ; the end of any enabling). In the second stage of the investigation I develop a more systematic part as a dialogue – as opposed to a comparison – between the middle and late thought of Heidegger and Schelling. Through this dialogue I show a convergence of both philosophers in their conceptions of ethos : ethos is a habitation in the world, which is based on the « correspondence » between the released love of humans and the primordial element of love (which is on the one hand Being and on the other hand the « Lord of Being »). This ethos is an ethos of the Im-possible, because, if it occurs, it cannot be anticipated or planned out and it is not inscribed in any horizon of expectation. It thereby discloses the letting-be of beings as their own.

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