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La tradition comme condition à la compréhension chez Gadamer

Laurin, Philippe 07 1900 (has links)
Ce mémoire défend la nécessité de l’interdépendance entre la compréhension humaine et son appartenance à des traditions. Il entend présenter et défendre la position du philosophe allemand Hans-Georg Gadamer sur cette question, notamment celle qu’il adopte dans son oeuvre maîtresse Vérité et méthode. Gadamer y présente une herméneutique phénoménologique, à savoir une théorie décrivant comment l’expérience de l’interprétation est vécue par l’humain. Celle-ci se manifeste sous la forme d’un cercle herméneutique dans lequel la compréhension de l’individu se trouve reliée à son appartenance à des traditions, à la manière dont un tout unit ses parties. Notre premier chapitre explicitera la nature et les implications de cette relation de codépendance en la situant d’abord dans l'héritage herméneutique laissé par Heidegger, Dilthey et Schleiermacher. Il s’efforcera de décrire l’événement d’une compréhension humaine à partir de sa facticité, à savoir sa participation à une situation humaine plus vaste. Nous entendons ici la grande entreprise de transmission des savoirs qui caractérise la tradition. Notre deuxième chapitre se penchera sur l’importance de l’historicité de cette compréhension, c’est-à-dire l’influence que la finitude exerce sur la capacité humaine de comprendre l’immensité de l’histoire à laquelle il appartient. Nous défendrons l’idée que la tradition occupe un rôle de premier rang dans la production de ce savoir, en ce qu’elle permet d’assurer le niveau de certitude ou de vérité que recherchent les sciences humaines. Cette conception s’oppose à celle que récuse Gadamer, à savoir que la vérité de ces compréhensions dépendrait uniquement de leur conformité à une méthode qui en garantirait l’objectivité. Pour Gadamer, cet excès d’attention portée à la méthode mènerait l’humain à négliger la facette essentiellement dialogique du processus herméneutique, qui trouverait plutôt sa réalisation dans la fusion des horizons permise par l’appartenance à des traditions. Notre troisième et dernier chapitre synthétisera notre propos en présentant la compréhension comme un processus d’application. En nous inspirant de la pratique du droit, nous démontrerons comment la compréhension se veut le résultat d’une application adéquate de la sagesse des traditions passées aux exigences concrètes d’une situation présente particulière. / This thesis argues for the necessity of the interdependence between human understanding and belonging to traditions. It aims to defend the position of the German philosopher Hans-Georg Gadamer, particularly as it is articulated in his masterpiece Truth and Method. In this work, Gadamer presents a phenomenological hermeneutics, which is a theory that describes how the experience of interpretation is lived by humans. This experience takes the form of a hermeneutic circle in which the understanding of the individual is connected to its belonging to traditions, much like the way in which a whole unites its parts. Our first chapter will elucidate the nature and implications of this interdependent relationship by situating it within the hermeneutic legacy left by Heidegger, Dilthey, and Schleiermacher. It will strive to understand the event of human understanding in relation to its facticity, namely its participation in a broader human situation. Here, we refer to the great endeavor of knowledge transmission that characterizes tradition. Our second chapter will delve into the significance of the historicity of this understanding, which denotes the influence of finitude on the human capacity to comprehend the vastness of the history to which it belongs. We will argue that tradition occupies a prominent role in the production of this knowledge by ensuring the level of certainty or truth sought after by the humanities. This conception adopted by Gadamer opposes the idea that the truth of these understandings depends solely on their conformity to a certain method that would guarantee objectivity. For Gadamer, an excessive focus on method would lead humans to neglect the essentially dialogical facet of the hermeneutic process, which finds its realization in the fusion of horizons made possible by the belonging to traditions. Our third and final chapter aims to synthesize our argument by presenting understanding as a process of application. Drawing inspiration from legal practice, we will demonstrate how understanding is the result of the appropriate application of the wisdom of past traditions to the specific demands of a present situation.
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L'originalité de l'apport de Gadamer à la phénoménologie

Saint-Julien, Simon 09 1900 (has links)
Le présent travail poursuit deux objectifs principaux, dont la visée commune consiste à clarifier le rapport de Gadamer à la phénoménologie en général et envers Husserl en particulier. Bien que l’impression fondamentalement favorable de Gadamer à l’égard de Husserl soit documentée dans la littérature secondaire, la tendance interprétative traditionnelle considère que la pratique phénoménologique dont Gadamer se réclame doit beaucoup plus à Heidegger qu’au père de la phénoménologie. En un premier geste plus « exégétique », nous nous proposons de mettre en relief les grandes lignes de l’interprétation que Gadamer propose de l’œuvre de Husserl afin de souligner la rigueur de son interprétation. Cette incursion initiale nous permettra aussi de révéler la présence d’une dette conceptuelle méconnue chez Gadamer à l’égard de la phénoménologie husserlienne, dette qui nous paraît fondamentale et qui ne doit pas être négligée dans l’économie globale de son projet philosophique. C’est pourquoi le deuxième objectif de notre projet de recherche aura pour tâche d’illustrer la productivité de ce legs conceptuel au sein du projet philosophique de Gadamer, en soulignant toutefois aussi la prise de distance critique de Gadamer par rapport à la phénoménologie husserlienne. Dans l’élaboration de son herméneutique, Gadamer développe en effet une critique « anti-subjectiviste » et « anti-fondationaliste » de la phénoménologie. Nous aurons cependant à souligner qu’il le fait afin de retourner à un sens de la phénoménologie plus en accord avec les « choses mêmes » et qui ne renie aucunement la nécessité de l’apport conceptuel de la phénoménologique husserlienne. Cela se remarquera entre autres par l’élaboration des concepts de tradition et de la fusion des horizons, mais aussi par l’élargissement du cadre du monde de la vie (Lebenswelt) pour inclure la dimension langagière. / The present study pursues two main objectives whose common aim is to highlight Gadamer’s specific relationship to phenomenology in general and to Husserl’s in particular. Although Gadamer’s fundamentally favorable impression of Husserl is well documented in the secondary literature, the traditional interpretative tendency holds that the phenomenological practice to which Gadamer refers owes much more to Heidegger than to the father of phenomenology. First, in a more exegetical gesture, we will retrace the ins and outs of Gadamer’s interpretation of Husserl’s work to highlight the rigor of his interpretation. This initial incursion will also enable us to reveal Gadamer’s conceptual debt to Husserlian phenomenology, which is fundamental and must not be overlooked in the overall economy of Gadamer’s philosophical project. Consequently, the second objective of our research project will be to illustrate the productivity of this conceptual legacy within Gadamer’s philosophical project, while also emphasizing Gadamer’s critical distance from Husserlian phenomenology. Through his affiliation with hermeneutics, Gadamer emancipates himself from the subjectivist and foundationalist bent that is ascribed to Husserl. As we will argue, however, this enables him to return to a sense of phenomenology more in line with the “things themselves”, and that in no way denies the need for conceptual input from Husserl’s phenomenology. This takes shape, among other things, through the concepts of tradition and the fusion of horizons, but also through the broadening of the framework of the lifeworld (Lebenswelt) to include the dimension of language.
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Entre histoire et vérité : Paul Ricœur et Michel Foucault : généalogie du sujet, herméneutique du soi et anthropologie

Bourgoin-Castonguay, Simon 20 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2014-2015 / Cette thèse cherche, par le biais des concepts d’histoire et de vérité, à placer en position de dialogue deux des plus grands philosophes français contemporains : Paul Ricœur et Michel Foucault. L’hypothèse avancée est que l’histoire du concept de subjectivité oscille entre la volonté de savoir et le désir de comprendre. Ces deux postures, irréductibles l’une à l’autre, inaugurent les deux méthodes à l’étude : une généalogie du sujet relevant d’une historicisation de la volonté de vérité (Foucault) et une herméneutique du soi érigée dans le besoin d’interpréter notre finitude (Ricœur). Alors que Ricœur élabore une anthropologie philosophique voulant prendre en charge la capacité interprétative de l’homme, Foucault développe pour sa part une critique de notre « âge anthropologique de la raison » (la modernité). Mais en dépit de cet écart apparent, tant l’herméneutique que la généalogie demeurent fondées dans une pensée de la finitude. Celle-ci motive une critique de la philosophie de l’histoire ainsi qu’une critique de son corollaire, la philosophie de la conscience : Foucault et Ricœur proposent ainsi deux images inversées d’une même problématisation historique du rapport à soi. Il s’agit en bref de poser la question de la subjectivité en évitant de la réduire à la « volonté de savoir » caractérisant les sciences humaines. La compréhension du rapport à soi passe avant tout par la reconnaissance, qui est ici tenue pour le fondement anthropologique de la subjectivation. Une analyse comparative des pratiques de véridiction (aveu, promesse, parrêsia) sert à cet effet de terrain commun sur le plan de l’éthique. Mais cette comparaison ne cherche pas la réconciliation. Il s’agit plutôt de relever, chaque fois, une tache aveugle rendant ces deux pensées complémentaires dans ce qui les oppose : faire jouer la distance, tel pourrait être le leitmotiv de cette recherche. Mots-clés : Michel Foucault ; Paul Ricœur ; histoire ; vérité ; herméneutique ; généalogie ; anthropologie philosophique ; épistémologie ; ontologie ; critique ; modernité ; structuralisme ; objectivation ; interprétation ; compréhension ; soi ; sujet ; subjectivité ; subjectivation ; pouvoir ; éthique ; reconnaissance ; capacité ; véridiction ; attestation ; aveu ; confession ; parrêsia ; promesse ; souci. / Through a philosophical analysis of the concepts of history and truth, this dissertation aims at creating a dialogue between the works of two of the most important contemporary French philosophers: Paul Ricœur and Michel Foucault. Our main hypothesis is that through its history, the concept of subjectivity fluctuates between the will to know and the desire of understanding. These two positions, irreducible to one another, reveal the two methods under study: a genealogy of the subject ensuing from a historicization of the will of truth (Foucault) and a hermeneutics of the self based on a universal need for interpreting our finitude (Ricœur). Whereas Ricœur develops a philosophical anthropology focusing on the interpretive capacity of man, Foucault, for his part, criticizes our ‘anthropological age of the reason’ (i.e. modernity). Despite this apparent gap, however, both hermeneutics and genealogy prove to be based on a philosophy of finitude. The latter motivates a critical analysis of both the philosophy of history and its corollary, the philosophy of consciousness: Foucault and Ricœur thus offer opposite views of a common historical problematizing of subjectivity. In short, the purpose of this work is to investigate the notion of subjectivity without restraining it to the will to know which characterizes the humanities. We argue that the comprehension of the self depends above all on acknowledgment, which is considered here to be the actual anthropological foundation of ‘subjectivation’. To this end, a comparative analysis of different ‘veridiction’ practices (confession, promise, parrhesia) acts as a common ground in terms of ethics. However, this comparison does not aim at reconciliation. The idea is rather to reveal a blind spot by which it becomes possible to grasp the complementary aspects of these thoughts through what actually separates them: therefore, this thesis could be considered as a playful use of the distance. Key-words : Michel Foucault ; Paul Ricœur ; history ; truth ; hermeneutics ; genealogy ; philosophical anthropology ; epistemology ; ontology ; critic ; modernity ; structuralism ; objectivation ; interpretation ; comprehension ; self ; subject ; subjectivity ; subjectivation ; power ; ethics ; acknowledgement ; capacity ; veridiction ; testimony ; confession ; parrhesia ; promise ; care.
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Sartre et la voie herméneutique de la morale

Bouchard, Simon 19 April 2021 (has links)
Ce travail de recherche vise une compréhension de la pensée morale de Sartre en se confrontant à ses textes ainsi qu'aux questions qui lui sont propres. Nous tenterons une présentation de cette pensée morale dans son devenir propre en effectuant une psychanalyse existentielle. Plus précisément, il s'agira de questionner cette morale sur son fondement même afin de déterminer si cette dernière est un «humanisme» au sens où elle est en mesure de justifier concrètement l'action bonne. Donner une valeur à l'action, c'est rendre la morale possible. Partant, nous aurons à déterminer si Sartre rend la morale possible en nous demandant si sa morale parvient à justifier l'action bonne, bref, si sa morale vise le bien de l'homme.
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Autour de l'idéalisme britannique: recherches et réflexions méthodologiques sur l'histoire des idées en Grande-Bretagne (milieu XIXe s. - début XXe s)

Rosaye, Jean-Paul 20 November 2009 (has links) (PDF)
Ce travail est un condensé d'une dizaine d'années de recherches dont le dénominateur commun a été l'histoire des idées en Grande Bretagne au moment où la modernité s'éprouve dans le modèle de la société industrielle et où des tentatives se sont ébauchées pour sortir du relativisme et du matérialisme ambiants. Son objectif principal, outre la synthèse de mes travaux, a été de formaliser certaines recherches et de poursuivre une interrogation originale sur le sens de l'idéalisme britannique. J'ai distingué trois grandes parties dans ce document qui recouvrent peu ou prou une exposition chronologique de mes travaux; mais ces parties ont également été construites avec le souci de mettre en évidence mon intérêt pour l'idéalisme britannique et l'impact de l'élaboration des théories de la connaissance. Le fil conducteur en a été l'évolution de mes idées concernant la discipline de l'histoire des idées.
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La conception herméneutique du langage : pour une mise en dialogue des herméneutiques de Gadamer et Ricoeur

Vallée, Marc-Antoine 04 1900 (has links)
L’objet de ce travail de recherche est de mettre en dialogue les œuvres de Hans-Georg Gadamer et de Paul Ricœur afin de mettre au jour ce qui caractérise en propre la conception herméneutique du langage et d’en souligner la pertinence. Notre thèse principale est que, pour ce faire, il est impératif de dépasser les lectures dichotomiques des deux œuvres par une interprétation plus dialectique, puisque seule une telle démarche paraît susceptible de saisir l’étendue, la richesse et l’importance de l’intelligence herméneutique du phénomène langagier. Ainsi, dans ce travail, nous défendrons l’idée que, par-delà leurs différences incontestables, précieuses en elles-mêmes car sans elles il n’est pas de dialogue, les herméneutiques de Gadamer et Ricœur se distinguent par une réflexion philosophique incessante sur notre appartenance fondamentale au langage, qui constitue le cœur de la conception herméneutique du langage. Nous proposerons une confrontation des philosophies de Gadamer et Ricœur s’effectuant principalement autour d’une dialectique entre appartenance et distanciation, dans laquelle des approches plus objectivantes du langage pourront s’articuler à une description de notre expérience vécue. Avant de décrire cette dialectique pour elle-même, il nous est apparu indiqué de tenir compte de l’héritage phénoménologique incontournable à partir duquel Gadamer et Ricœur ont développé leurs approches respectives du langage. Cette base nous permettra de faire ressortir l’existence d’un accord de fond entre les deux herméneutiques sur la reconnaissance de notre irréductible appartenance au langage. Cette thèse n’exclut pas la possibilité, voire la nécessité d’intégrer dialectiquement un moment de distanciation au sein de cette appartenance primordiale. Nous montrerons en effet que c’est en s’appuyant sur cette distanciation que, par un mouvement réflexif, la pensée herméneutique peut revenir sur notre expérience langagière pour la thématiser et l’expliciter. Cette réflexion sur le langage s’effectue à partir de trois principaux modèles : ceux du dialogue, du texte et de la traduction. Nous exposerons comment chacun de ces modèles contribue à une meilleure compréhension de la vie du langage et de notre rapport au sens. Ceci nous conduira à examiner les efforts de Gadamer et Ricœur visant à mettre en lumière la puissance créatrice qui anime le langage, telle qu’elle ressort de leurs nombreux travaux sur la métaphore, le dire poétique et le récit. Nous défendrons alors la thèse qu’une conception originale de l’imagination s’élabore à travers la réflexion herméneutique sur l’innovation sémantique et la métaphoricité essentielle du langage. Cette recherche se terminera par une analyse des conceptions gadamérienne et ricœurienne des rapports entre langage et expérience, ainsi que de la portée ontologique du langage. Il y aura ici lieu d’insister sur la thèse partagée par les deux herméneutes selon laquelle il importe de résister à toute hypostase ou absolutisation du langage et de constamment penser le langage comme offrant une ouverture sur l’être et la possibilité de dire ce qui est. / The aim of this thesis is to open a dialogue between the works of Hans-Georg Gadamer and Paul Ricœur in order to reveal the main characteristics of their hermeneutical conception of language and to underline its relevance. Our principal thesis is that it is imperative to go beyond the dichotomous readings of the two works by proposing a more dialectical one, which seems to be the only approach able to grasp the extent, richness and importance of the hermeneutical understanding of language. Thus, in this thesis, we will argue that, beyond their undeniable differences, valuable in themselves since there would be no dialogue without them, the hermeneutics of Gadamer and Ricœur are characterized by a reflection on our primordial belongingness to language, which represents the central focus of their hermeneutical conception of language. We will propose a confrontation of Gadamer’s and Ricœur’s philosophy based on the dialectics of belongingness and distanciation, which will enable us to take into account more objectifying approaches to language and combine them with the lived experience of language on which hermeneutics puts the emphasis. Before putting this dialectic in motion, we have deemed it appropriate to recall the essential phenomenological heritage out of which Gadamer and Ricœur have developed their respective approaches to language. This basis will allow us to stress the fundamental agreement between the two hermeneuts concerning our irreducible belongingness to language. This accord doesn’t exclude the possibility of dialectically integrating an element of distance into this essential belongingness. On the contrary, it makes it necessary. In this regard, we will argue that it is precisely by virtue of this distanciation that, through a reflective movement, hermeneutical thinking can describe and make explicit our linguistic experience of the world. This hermeneutical reflection on language relies on three main models : those of dialogue, text and translation. We will establish how each of these models contributes to a better understanding of the life of language and our relation to meaning. This will lead us to consider the efforts of Gadamer and Ricœur to shed light on the creative power of language, as it emerges of their several works on metaphor, poetry and narrative. We will defend the thesis that this reflection on semantic innovation and the essential metaphoricity of language leads to an original conception of imagination. This thesis will focus finally on the Gadamerian and Ricœurian accounts of the connections between language and experience, where the ontological dimension of language will be a paramount concern. In this discussion, it will be important to insist on the idea, shared by the two philosophers, that we need to resist any hypostasis or absolutization of language and to think of our linguistic predicament as an opening on being and the possibility to say what is.
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L'expression en musique : entre sens et immanence : une problématique de la musique au regard du modèle du langage et au-delà / Expression in Music : between Meaning and Immanence

Duhautpas, Frédéric 04 December 2010 (has links)
Nous nous proposons, au cours de cette thèse, de réunir les éléments d’une réflexion autour de la notion d’expression en musique. Le terme « expression » fait partie du vocabulaire courant de l’esthétique musicale. Pourtant son sens reste parfois ambigu. Le même mot peut être l’objet d’élaborations très différentes selon les contextes et les approches esthétiques. Les questions d’expression ont souvent été abordées à la lumière de conceptions sémantiques et langagières. Les liens historiques que la musique a entretenus avec le modèle verbal ont, en effet, largement favorisé ce type d’approche. Mais la notion peut aussi s’aborder en dehors des références linguistiques. Certaines approches ont, à cet égard, cherché à traiter ces questions à partir des propriétés immanentes de la musique. Dans une perspective sociocritique, des auteurs comme Adorno ont notamment envisagé cette catégorie à travers la confrontation du sujet au matériau musical. En tenant compte de la diversité des emplois, cette thèse entend éclairer les enjeux esthétiques des différentes positions. Au regard de l’importance accordée encore aujourd’hui aux conceptions sémantiques, nous examinons dans un premier temps dans quelle mesure la musique a pu s’apparenter à un langage communicationnel, mais aussi ce en quoi elle s’en éloigne. Y sont également interrogées les spécificités de la signification musicale (si tant est qu’on puisse parler de « signification »), mais aussi certaines de ses implications au regard de la médiation historique, sociale et idéologique sous-jacentes au discours musical. Nous proposons ensuite d’étudier la façon dont les approches modernistes ont cherché à renouveler et repenser la question de l’expression, et ce souvent en dehors des modèles de la communication, voire de la signification. Nous cherchons également à éclairer ces démarches au regard de certaines implications psychanalytiques, sociales et politiques. / The elements of a reflection about the notion of expression in music will be presented in this thesis. The term "expression" belongs to the current vocabulary of musical aesthetics. Yet the meaning of this term is frequently ambiguous. According to the context and the aesthetics approach, the notion of expression can be the object of different concepts. Issues concerning expressions have frequently been approached in the light of semantic and linguistic conceptions. Historical established bounds between music and language have favored this type of approach. But the notion has also been treated apart from linguistic references. In this respect, some approaches have attempted to focus on immanent proprieties of music. In the sociocritical perspective, authors like Adorno considered this category with respect to the social content of musical techniques and means. Taking into account the diversity of the uses of expression, it is the aim of this thesis to throw light on the aesthetic issues at stake behind the different stances. With respect to the importance still granted today to semantics conceptions, we first examine to what extent music can resemble a communicational language. We also will explore what is different. Specificities of musical significations (if one can speak of “signification”) also are questioned, as well as certain implications with respect to historic, social and ideological mediation underlying the musical discourse. Secondly, we will review the way modernist approaches attempted to renew and rethink expression, sometimes outside the communication models. We also seek to highlight these approaches with respect to certain psychoanalytic, social and political implications.
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Analyse processuelle de Genèse 2:4b-25 : incidences herméneutiques et théologiques

Olivier, Lydwine 11 1900 (has links)
Dans un monde devenu séculier et où la tradition chrétienne est en recul, on est en droit de se poser la question de la pertinence des textes bibliques. En lien avec cette situation, on peut aussi se demander quelle représentation de Dieu émerge de la façon dont on accueille ces textes. Ce type de questionnement sous-tend l’intérêt que peut représenter une approche processuelle des textes bibliques, approche encore peu connue dans le monde francophone. Celle-ci est-elle en mesure d’apporter une certaine nouveauté dans la vision de Dieu généralement proposée en milieu chrétien ? Pour répondre à cela, il a semblé pertinent de tenter l’exercice à partir d’un texte englobant et fondateur. Genèse 2, connu pour raconter la création d’Adam et Ève, est porteur d’images presque stéréotypées à force d’avoir été lu et remâché. À ce titre, il a paru particulièrement approprié. Mais, avant même d’explorer le texte sous un angle processuel, il s’est avéré indispensable de commencer cette démarche par une traduction personnelle du texte hébreu, à partir et avec l’aide d’une analyse syntaxique et textuelle, dont on verra qu’elles ont ouvert le texte à de nouvelles hypothèses de traduction, de nouvelles nuances, comme autant de pistes à confronter à une théologie processuelle. Enfin, cette analyse ne peut se faire sans être en dialogue avec différents commentaires, exégétiques ou non, afin de souligner les convergences comme les divergences rencontrées au fil de la recherche et de la réflexion. / In the world that has become secular and where the Christian tradition is declining, we are entitled to question the pertinence of the biblical texts. In link with this situation, one can also wonder which representation of God arises depending how one receives these texts. This type of questioning underlies the interest that a Process approach of biblical texts can represent, even though the approach is still not much known in the French-speaking world. Does this approach possesses the ability of bringing some novelty to the vision of God generally offered in the Christian world ? To answer this, it seemed preferable to try the experience from a founding and forerunner text. Genesis 2, known to tell the creation of Adam and Eve, is bearing most stereotypic images by having been read and read, and chewed again. Therefore, seemed to be particularly accurate. But even before exploring the text from a Process angle, it has been proved essential to begin this with a personal translation of the Hebrew text, from and with the help of a syntactic and textual analysis, which as it will be shown, has conducted to open the text to new assumptions of translations and nuances, as so many tracks to be confronted to a Process theology. Finally, this analysis cannot be made without engaging in a dialogue with different commentaries, exegetical or not, in order to underline the convergences as well as the divergences met in the course of the research and of the reflexion.
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Un non-événement qui a pourtant eu lieu : la rencontre entre Gadamer et Derrida

Haché, Luc 06 1900 (has links)
La rencontre tant attendue entre Hans-Georg Gadamer et Jacques Derrida a finalement eu lieu au Goethe-Institut de Paris en 1981. Le dialogue espéré entre l'herméneutique et la déconstruction s'y est cependant à peine engagé. Selon la plupart des commentateurs, la conférence qu'y a prononcée Derrida n'était d'ailleurs même pas liée à la rencontre. Nous ne partageons pas cette opinion. Derrida a choisi de critiquer l'interprétation heideggérienne de Nietzsche, alors que Gadamer venait de faire un plaidoyer inconditionnel en sa faveur. De plus, la structure axiomatique de l'unité et de la totalité que Derrida met en question dans sa conférence est la même que celle qu'il a ailleurs attribuée à l'herméneutique. En mettant en doute la primauté de cette structure, il s'en prenait donc aux fondements de l'herméneutique telle qu'il la concevait. Enfin, sa conférence a laissé entrevoir une conception de l'interprétation dont l'absence d'horizon de vérité exclut l'herméneutique. / The long-awaited encounter between Hans-Georg Gadamer and Jacques Derrida finally took place in Paris' Goethe-Institut in 1981. However, the expectations of a dialogue between hermeneutics and deconstruction were hardly fulfilled. Most commentators even agree that the conference Derrida read on this occasion had nothing to do with the actual encounter. We disagree with this assessment. Gadamer had already openly and unconditionally endorsed Heidegger's interpretation of Nietzsche and Derrida chose this occasion to criticize it. Moreover, he called into question the same axiomatic structure of unity and totality that he had elsewhere presented as hermeneutics' own. By questioning this structure, he was attempting to dismantle the core of what hermeneutics was to him. Finally, his conference provided a glimpse into an interpretative approach that completely excludes the truth-centered interpretation of hermeneutics.
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Dialectique et sécularisation chez Charles Taylor

St-Laurent, Guillaume 08 1900 (has links)
L’objectif central du présent mémoire consiste à interroger les implications générales de l’interprétation taylorienne de la sécularisation, telle que déployée dans ‘A Secular Age’ (2007), pour la philosophie de la religion. Nous soutenons que l’approche herméneutique de notre auteur, reposant sur son anthropologie philosophique, a pour effet d’arrimer de façon indissociable et originale le problème de la sécularisation avec le questionnement philosophique sur la religion. À cet effet, nous présentons la critique du naturalisme déployée par Taylor ainsi que les grandes lignes de sa ‘dialectique’ afin de clarifier l’orientation générale de sa démarche. Nous passons ensuite à une analyse de son interprétation de la sécularisation ainsi que des implications de cette dernière pour les questions constitutives de la philosophie de la religion, touchant notamment la nature de la religion, le statut épistémologique des croyances religieuses, les rapports entre foi et raison ainsi que la relation entre la religion et la science moderne. Nous terminons sur un ton plus critique en interrogeant le ‘réalisme métaéthique’ de notre auteur et en soutenant que sa position pourrait constituer la base d’un ‘récit soustractif’ plus robuste et pénétrant. / The central aim of this work is to assess the most general implications of the interpretation of secularization by Charles Taylor, as it is deployed in ‘A Secular Age’ (2007), for the domain of philosophy of religion. We argue that the hermeneutical approach of Taylor, resting on his philosophical anthropology, binds together in an original and indivisible fashion the problem of secularization and the philosophical reflection on religion. To this effect, I describe his critique of naturalism and the broad lines of his ‘dialectic’ in order to clarify the general orientation of his work. I then move to an analysis of his interpretation of secularization and its implications for the constitutive questions in philosophy of religion, notably regarding the nature of religion, the epistemological status of religious beliefs, the relations between faith and reason as well as between religion and modern science. I conclude on a more critical note with an examination of the ‘metaethical realism’ of our author and by showing that his position might best be understood as the basis for a deepened and reinforced ‘subtraction story’.

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