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Agression déplacée : effets de la colère, de la honte et de l’impulsivité selon les types de ruminations, centrées sur la provocation ou sur soi

Henry, Anne 08 1900 (has links)
Si, lors d’une provocation, un individu ne réagit pas, il peut dans certains cas déplacer sa réaction agressive sur une autre personne, parfois plusieurs heures après cette provocation initiale. Certaines études ont identifié des caractéristiques spécifiques au processus d’agression déplacée. L’individu provoqué va ruminer entre la provocation initiale et l’agression qu’il va commettre. Il va ruminer sur la provocation ou sur lui-même. Il va ressentir de la honte, de la colère. Au moment où il va agresser sa victime, il sera dans un état émotionnel négatif élevé. Le but de cette thèse, composée de deux articles empiriques, était de démontrer les liens entre la honte, la colère et l’impulsivité dans la relation entre les ruminations centrées sur la provocation ou celles centrées sur soi et les comportements agressifs déplacés, au sein d’une population francophone. Le premier article présente les résultats de l’étude de validation d’une version française de l’unique instrument de mesure qui permette d’évaluer certaines caractéristiques individuelles associées à l’agression déplacée. Les analyses réalisées sur les données recueillies auprès de 191 adultes francophones suggèrent que cette version en langue française présente des bonnes qualités psychométriques et une structure en trois composantes similaires à celles de l’instrument de référence. Validé, il peut être utilisé et a été inclus dans l’étude du deuxième article. Les résultats de l’étude présentés dans le deuxième article soulignent les différences qui existent dans la relation entre le blâme d’autrui et le blâme de soi et les comportements agressifs déplacées selon que les ruminations sont centrées sur la provocation ou sur soi. En effet, des modèles de médiation en série suggèrent des effets spécifiques de la honte et de la colère au sein de chacune ces relations. Les résultats révèlent aussi que l’Urgence négative, la dimension de l’impulsivité qui réfère plus spécifiquement aux gestes posés dans un contexte émotionnel négatif intense, complète ces modèles de médiation en série. L’effet de la colère sur les comportements agressifs serait en partie expliqué par son effet indirect via l’urgence négative. Cette thèse permet de fournir un instrument de mesure du trait d’agression déplacée en langue française. Elle permet aussi de souligner la complexité des liens entres les ruminations, le blâme de soi et d’autrui, la colère, la honte, l’impulsivité et les comportements d’agression déplacée. Elle offre des pistes de réflexions sur les implications que ces résultats peuvent avoir au niveau théorique et empirique. De nouvelles études au devis expérimental seront nécessaires pour confirmer les voies causales que les modèles testés impliquent. / If, once provoked a person has not reacted, they can, in specific situations, displace their aggressive reaction to another person, sometimes several hours after the initial provocation. Some studies have identified specific features to the displaced aggression process. The person will ruminate between the provocation and the forthcoming aggression. They will ruminate about the provocation or about themselves. They will be feeling angry, ashamed. At the time they will be aggressive towards their victim their negative emotional state will be elevated. The aim of the following dissertation was to examine the roles of rumination, shame, anger and impulsivity in the relationship between self-centered rumination or rumination focused on provocation and displaced aggressive behaviors. The dissertation is composed of two articles presenting the studies’ results that were conducted within a French speaking population. The first article presents the results of the validation study of the French version of the only instrument that assesses personality differences in the tendency to displace aggression. Sample was composed of 191 adults. Analyses have suggested this French version of the questionnaire has good psychometric qualities and its three-dimension structure is similar to the structure of the original scale. Based on the validation results, this French questionnaire can be used and was included in the second study In the second article the results highlight the differences in the relationship between others or self-blame and displaced aggression behaviors whether provocation-centered rumination or self-centered rumination is concerned. Serial mediation models would suggest unique effects from anger and shame in each of these relationships (others or self-blame and aggressive behaviors). Results show negative Urgency (the tendency to act rashly when experiencing extremely negative emotion) can improve these serial mediation models. Indeed, anger effect on displaced aggressive behaviors would be partially explained by its indirect effect trough negative Urgency. This dissertation provides a French version of an instrument that assesses trait displaced aggression. It highlights the complex relationships between rumination, anger, shame, negative Urgency and displaced aggressive behaviors. Implications are discussed. As serial mediation models imply causal roles for shame and anger, further studies appear necessary to confirm these roles.
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Déconstruire l'hétérogénéité des systèmes neurocognitifs sous-jacents aux comportements antisociaux : de l'analyse développementale aux corrélats neurobiologiques

Dugré, Jules 08 1900 (has links)
Contexte. L’étiologie des comportements antisociaux est encore mal comprise. La population d’individus commettant ce type de comportements est hautement hétérogène, suggérant ainsi que plusieurs mécanismes biopsychosociaux pourraient augmenter ou réduire le risque de délinquance au cours du développement humain. Objectif. L’objectif principal de cette thèse est d’identifier ces mécanismes sous-jacents à la délinquance, par l’entremise de quatre méthodes scientifiques distinctes, mais complémentaires : les analyses de trajectoires développementales, l’activité cérébrale induite par une tâche, la connectivité cérébrale au repos ainsi que l’étude des lésions cérébrales. Méthodologie. Afin d’atteindre cet objectif, une première étude a été réalisée en réanalysant les données de l’Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (n=1309). Par l’entremise de modèles de trajectoires par classes latentes, cette étude visait à identifier des sous-groupes de jeunes présentant des trajectoires développementales de traits psychologiques (c.-à-d., l’insensibilité émotionnelle, les traits anxio-dépressifs, l’irritabilité et les traits d’hyperactivité/impulsivité) à risque de comportements antisociaux à l’enfance et l’adolescence. Par ailleurs, deux méta-analyses portant sur des études d’activation cérébrale (71 et 147 études) ont été réalisées afin d’identifier les principales altérations de l’activité cérébrale sous-jacent à différents domaines neurocognitifs, ainsi que leur similarité avec d’autres problématiques psychiatriques. De plus, une troisième méta-analyse (18 études) a été accomplie afin d’étudier si les individus antisociaux présentaient des déficits lors de la connectivité cérébrale au repos. De manière à combler les limites de la littérature sous-jacente à la connectivité cérébrale au repos des individus antisociaux, une étude transversale a été effectuée sur 1,416 enfants et adolescents issue Healthy Brain Network aux États-Unis. Outre l’objectif de valider les résultats de la méta-analyse précédente, cette étude a été conçue de manière à mieux comprendre le rôle de l’interaction entre des systèmes neurobiologiques dans l’explication des comportements antisociaux. Finalement, une récente revue de la littérature scientifique produite par des chercheurs américains a permis d’identifier 17 cas dans lesquels des lésions au cerveau étaient temporellement liés à l’émergence de comportements antisociaux. Grâce à une reconstruction des images de lesdites lésions, des analyses de coactivation méta- analytique ont été conduites afin de récréer les réseaux neurobiologiques altérés qui seraient possiblement à l’origine de de gestes délinquants. Résultats. Les résultats ont soutenu l’importance des traits d’insensibilité émotionnelle dans l’explication du risque de délinquance, et aussi montré que l’interaction développementale entre les traits psychologiques augmentait jusqu’à 10 fois le risque de comportements antisociaux à l’enfance. Sur une base neurobiologique, les résultats ont révélé que les personnes ayant commis des gestes délinquants rapporteraient d’importants déficits dans les régions cérébrales impliquées dans le contrôle cognitif, la réponse à une menace et les cognitions sociales. En comparaison avec le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité et les troubles anxieux et dépressifs, le trouble des conduites serait associé à un dysfonctionnement commun de régions cérébrales impliquées dans le contrôle des émotions et du système somato-moteur. Par ailleurs, les résultats indiquent que la population étudiée serait principalement caractérisée par une dysconnectivité fonctionnelle entre les réseaux socioaffectifse et attentionnels, mais aussi entre les systèmes somato-moteurs, attentionnels et ceux impliqués dans la détection de stimuli saillants. Finalement, les lésions cérébrales pourraient causer des comportements délinquants par l’entremise de trois mécanismes neurobiologiques, notamment par une défaillance du réseau de la récompense (lobe frontal), du réseau impliqué dans le traitement des émotions négatives (lobe temporal) ainsi que la reconnaissance émotionnelle faciale (amygdale). Conclusions. Les résultats des travaux présentés dans cette thèse soutiennent l’importance de mieux comprendre l’hétérogénéité de domaines neurocognitifs dans l’explication des comportements délinquants. D’une part, ceux-ci soulignent l’importance des systèmes neurobiologiques à valence négative (associés à l’anxiété et l’irritabilité), aux systèmes cognitifs (associés à l’hyperactivité/impulsivité et à l’inattention) ainsi qu’aux processus sociaux (associés à l’insensibilité émotionnelle). D’autre part, les résultats suggèrent un rôle limité des systèmes de récompense, mais un rôle prépondérant du système sensorimoteur (associé à l’action et au contrôle des mouvements). La présente thèse offre une perspective novatrice et exhaustive sur l’hétérogénéité neurocognitive sous-jacente à la délinquance. Or, la variabilité interindividuelle des systèmes neurobiologiques étudiés dans cette thèse reste à être identifiée, de manière à découvrir des cibles thérapeutiques prometteuses pour réduire le risque de délinquance. / Background. The etiology of antisocial behaviors remains largely misunderstood. Antisocial population is characterized as highly heterogeneous, therefore indicating that several biopsychosocial mechanisms may increase or reduce the risk for delinquency during human development. Aim. The principal aim of this thesis is to identify these mechanisms underlying delinquent behaviors through different yet complementary method: developmental trajectories, task-based brain activity, brain connectivity at rest as well as the study of brain lesions. Methodology. To do so, a first study was conducted by reanalyzing cohort data from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (n=1,309). Latent growth curve models allowed to identify subgroups of children exhibiting developmental trajectories of psychological traits (i.e., callous-unemotional traits, anxio-depressive traits, irritability and hyperactivity/impulsivity) that are at risk for antisocial behaviors during childhood and adolescence. Also, two meta-analyses of neuroimaging studies (71 and 147 studies) were carried out to highlight main deficits in brain activity underlying distinct neurocognitive systems as well as their similarity with other psychiatric disorders. Moreover, a third meta-analysis (18 studies) is presented to better understand whether antisocial subjects may exhibit brain connectivity at rest. In order to overcome limitations of past studies examining resting-state functional connectivity, a cross-sectional study was performed on 1,416 children and adolescents derived from the Healthy Brain Network in the United States. Additionnally to examine reliability of meta-analytic findings, this study was conducted in order to better understand the role of the interaction between neurobiological systems in our understanding of antisocial behaviors. Finally, a recent literature review carried out by American researchers highlighted 17 cases during which focal brain lesions were temporally associated with emergence of antisocial behaviors. By reconstructing images of these brain lesions, meta-analytic coactivation modelling was conducted in order to recreate neurobiological systems which would possibly be the origins of delinquent acts. Results. The results observed in this thesis support the crucial role of callous- unemotional traits in our understanding of the risk for delinquency, but also suggest that the developmental interaction between psychological markers increases up to 10 times this risk. On a neurobiological ground, results revealed that individuals that have committed antisocial behaviors were mainly characterized by dysfunctions in brain regions involved in cognitive control, threat detection as well as social cognition. In comparison to attention-deficit/hyperactivity disorder and anxiety and depressive disorders, conduct disorder was similarly associated with dysfunction in regions related to emotion regulation and somatomotor functions. Moreover, the results suggest that antisocial population may be characterized by dysconnectivity between socio-affective and attentional processes and between somatomotor and attentional processes as well as those involved in salient detection mechanism. Finally, brain lesions may cause antisocial behaviors by three neurobiological mechanisms, notably by disrupting the reward network (frontal lesions), the network involved in negative emotion processing (temporal lesions) and the emotional face processing (amygdala lesions). Conclusions. The results of the work presented in this thesis support the importance of studying the heterogeneity in neurocognitive systems for our understanding of antisocial behaviors. On the one hand, these results highlight the role of neurobiological systems of negative valence (related to anxiety and irritability), cognitive systems (related to hyperactivity/impulsivity and inattention) and social cognition (related to callous-unemotional traits). On the other hand, the results underline the limited contribution of positive valence system, but a prominent role of sensorimotor system (related to action and motor control). The current thesis offers a novel and exhaustive perspective on the heterogeneity of neurocognitive systems underlying delinquent behaviors. The interindividual variability of these systems is yet to be unveiled in order to uncover promising targets for treatment in a hopeful aim to reduce risk for delinquency.
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Évaluation de l’effet des commotions cérébrales sur les processus de régulation des émotions et la réactivité émotionnelle des combattants sportifs

Sauvé, William 04 1900 (has links)
Au cours des dernières années, les commotions cérébrales d’origine sportive (CCOS) dans les sports de combat ont suscité un intérêt croissant de la part du public et de la communauté scientifique en raison de leur fréquence ainsi que de leurs conséquences parfois dramatiques et saisissant. Bien que ce genre de blessure affecte presque toutes les régions du cerveau, certaines régions semblent plus vulnérables que d’autres et plus souvent affectées. En étudiant ces régions, certains chercheurs ont remarqué que les CCOS ont un impact principalement sur les mêmes régions du cerveau que celles impliquées dans la régulation des émotions (RÉ) et la réactivité émotionnelle (RéaÉ). Étant donné leur rôle dans l’affect d’une personne, il est possible que les processus de RÉ et de la RéaÉ jouent un rôle dans l’apparition de symptômes psychologiques. Des dysfonctionnements dans les processus de régulation des émotions et les processus de réactivité émotionnelle peuvent même être au cœur du développement et du maintien de nombreux troubles mentaux tels que les troubles de l’humeur, la labilité émotionnelle, l’anxiété et la dépression. Afin de favoriser le dépistage précoce des troubles émotionnels post-CCOS, d’optimiser les stratégies thérapeutiques, et réduire les risques de troubles émotionnels à long terme ainsi que d’améliorer la prise en charge de ces troubles le cas échéant, il est crucial de mieux comprendre les altérations des processus de RÉ et de RéaÉ par les CCOS. Dans ce contexte, cette thèse a comme objectif d’examiner les conséquences des CCOS sur les processus de RÉ et de la RéaÉ dans une population de combattants sportifs et d’artistes martiaux de plusieurs façons. Plus précisément, à l’aide de mesures subjectives (questionnaires) et objectives (mesures comportementales et physiologiques), nous vérifierons l’existence de perturbations des processus de RÉ et de RéaÉ puis nous mesurerons de façon objective ces perturbations lors de deux articles. Le premier article de cette thèse a comme objectif d’identifier les différences entre les processus de RÉ d’athlètes en sports de combat ayant un antécédent de commotion cérébrale de ceux qui n’en ont pas subi. Les résultats indiquent que les athlètes de sports de combat développent une plus grande susceptibilité aux événements négatifs de la vie, ce qui pourrait potentiellement les amener à développer une aversion au risque. Ils ne semblent cependant pas conscients que leurs processus de RÉ fonctionnent différemment de ceux du groupe contrôle lorsqu’ils sont confrontés à des situations négatives. Le deuxième article vise à mieux comprendre l’impact des commotions cérébrales sur les processus de RéaÉ d’athlètes en sports de combat. Les résultats indiquent que même si les athlètes ne rapportent pas de changements dans leurs RéaÉ, ils sont moins réactifs sur le plan physiologique dans certains contextes sociaux complexes un an après la blessure. Mises ensemble, nos études sur les processus de RÉ et de RéaÉ chez les combattants sportifs ayant subi des commotions cérébrales ont mis en évidence que même si l’expérience subjective des émotions chez ces athlètes est similaire à celle d’un groupe témoin, il y existe des différences dans les comportements et les réactions physiologiques émotionnelles à la suite de la blessure. Ces différences restent en dessous du seuil clinique, mais sont statistiquement visibles jusqu’à un an après la blessure. Cette thèse démontre l’importance d’améliorer notre compréhension de l’impact des CCOS sur l’affect des individus, un aspect souvent négligé malgré son importance dans la qualité de vie des personnes touchées par une CCOS. Elle démontre aussi qu’il est crucial d’utiliser plusieurs angles de recherche lors de l’étude des altérations des processus de RÉ et de RéaÉ. Cette thèse met aussi en évidence plusieurs pistes de recherche pour l’étude de l’impact des CCOS sur les processus affectifs. En effet, nos résultats illustrent l’importance d’étudier les processus affectifs dans leur ensemble, plutôt que de se concentrer sur des concepts individuels tels que l’humeur ou l’émotion. Ils montrent aussi qu’il faut que les futurs chercheurs fassent bien la distinction entre les différents concepts affectifs et les définissent de manière systématique. Enfin, cette thèse souligne que les études futures devraient plus souvent examiner les effets des commotions cérébrales dans des situations de la vie réelle et plus chargée en émotions. Ces études permettront en fin de compte d’en apprendre plus sur le fonctionnement des processus affectifs suivant une CCOS, ce qui permettrait d’optimiser les interventions cliniques et offrir des conditions favorables au rétablissement des athlètes et à leur épanouissement. / In recent years, sports-related concussions (SRC) in combat sports have attracted increasing interest from the public and the scientific community due to their frequency as well as their sometimes dramatic and startling consequences. Although this type of injury affects almost all regions of the brain, some regions seem to be more vulnerable than others and more often affected. In studying these regions, some researchers have noted that SRCs impact primarily the same brain regions involved in emotion regulation (ER) and emotional reactivity (REa). Given their role in a person's affect, it is possible that both ER and REa processes play a role in the development of psychological symptoms. Dysfunctions in emotion regulation and emotional reactivity processes may even be central to the development and maintenance of many mental disorders such as mood disorders, emotional lability, anxiety and depression. In order to promote early detection of post-SRC emotional disorders, to optimize therapeutic strategies, and to reduce the risk of long-term emotional disorders as well as to improve the management of these disorders when they occur, it is crucial to better understand the alterations of ER and REa processes by SRC. With this in mind, the purpose of this dissertation is to examine the impact of SRCs on ER and REa processes in a population of sport fighters and martial artists in several ways. Specifically, using subjective (questionnaires) and objective (behavioral and physiological measures) measures, we will verify the existence of disruptions to the processes of ER and REa and then objectively measure these disruptions in two papers. The first paper in this thesis aims to identify differences in the ER processes of combat sports athletes with a history of concussion and those without. The results indicate that combat sports athletes develop a greater susceptibility to negative life events, which could potentially lead them to develop risk aversion. However, they do not appear to be aware that their ER processes function differently than those of the control group when faced with negative situations. The second paper aimed to better understand the impact of concussions on the REa processes of combat sport athletes. The results indicate that although athletes do not report changes in their REa, they are less physiologically responsive in certain complex social contexts one year after injury. Taken together, our studies of ER and REa processes in concussed sport fighters have highlighted that although the subjective experience of emotion in these athletes is similar to that of a control group, there are differences in emotional behaviors and physiological responses following injury. These differences remain below the clinical threshold, but are statistically evident up to one year post-injury. This thesis demonstrates the importance of improving our understanding of the impact of SRCs on individual affect, an aspect that is often overlooked despite its importance in the quality of life of those affected by an SRC. It also demonstrates that it is crucial to use multiple research angles when studying alterations in the ER and REa processes. This thesis also highlights several avenues of research for studying the impact of SRC on affective processes. Indeed, our results illustrate the importance of studying affective processes as a whole, rather than focusing on individual concepts such as mood or emotion. They also demonstrate the need for future researchers to clearly distinguish between different affective concepts and define them in a systematic way. Finally, this thesis emphasizes that future studies should more often examine the effects of concussions in real-life, more emotionally charged situations. Ultimately, these studies will allow us to learn more about the functioning of affective processes following SRC, which would allow us to optimize clinical interventions and provide conditions that are conducive to athletes' recovery and development.
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Le stress et le décrochage scolaire, un lien négligé ou négligeable? : une étude sur l'impact du stress social sur la performance scolaire, l'impulsivité et la prise de risque en fonction du niveau de risque de décrochage scolaire

Goulet-Kennedy, Julie 27 June 2018 (has links)
Plusieurs outils mesurent le niveau de risque de décrochage scolaire grâce à l’évaluation de certains facteurs de risque connus, comme le niveau de performance scolaire et les difficultés d’ordre comportemental. De hauts niveaux d’impulsivité et de prise de risque peuvent d’ailleurs prédire des difficultés de comportement. Mais qu’en est-il du stress? Le stress comme facteur de risque a été discuté dans certaines études sur le décrochage scolaire, mais son impact sur les performances scolaires, l’impulsivité et la prise de risque n’a jamais été mesuré en lien avec le niveau de risque de décrochage scolaire. Cette étude propose d’évaluer l'impact du stress social sur la performance scolaire, l'impulsivité et la prise de risque et de le mettre en lien avec le niveau de risque de décrochage scolaire. L'hypothèse veut que plus le niveau de risque de décrochage scolaire est élevé, plus le stress social aura un impact négatif sur nos mesures. 37 adultes de 15 à 20 ans, sans diplôme, ont été rencontrés. Après la caractérisation et l'évaluation du niveau de risque de décrochage scolaire, les participants ont réalisé des tâches de performance scolaire, d’impulsivité et de prise de risque avant et après une situation de stress, le Trier Social Stress Test (TSST). Des échantillons de cortisol salivaire ont montré que le TSST n'a pas provoqué un stress assez significatif pour tester notre hypothèse. Les données indiquent cependant un lien significatif entre le niveau de risque de décrochage scolaire et l'impulsivité. De plus, les données liées à la prise de risque apportent un questionnement intéressant sur ses liens avec l'impulsivité. Nous ne pouvons conclure que plus le niveau de risque de décrochage scolaire est élevé, plus le stress a un impact négatif important. Toutefois, nos données supportent le lien entre l'impulsivité cognitive et le niveau de risque de décrochage scolaire. / Dropping out of school can seriously affect employment possibilities and social integration. There are tools to investigate and measure the level of risk of dropping out. Academic performances and behaviour problems are well documented risk factors. Impulsivity and risk taking can lead to problematic behaviour. Certain studies have looked into the impact of stress on the dropping out process, but its impact on academic performances, impulsivity and risk taking has never been evaluated directly with the risk level of dropping out. Objective and hypothesis : The objective of this study is to evaluate the impact of stress on academic performances, impulsivity and risk taking and to measure the relation of this impact with the risk level of dropping out of school. The hypothesis is that higher the risk level, higher the negative impact stress will have on our measures of academic performance, impulsivity and risk taking. Method : 37 young adults between 15 and 20 years old with no diploma took part in the study. After measuring the risk level of dropping out, a full characterization was made followed by academic performance, impulsivity and risk taking tasks before and after a social stress condition, the Trier Social Stress Test (TSST). Results : Our salivary cortisol samples show that the TSST did not produce a significant change in levels of stress to adequately test our hypothesis. Our results show a significant interaction between impulsivity and the risk level of dropping out. Furthermore, the relation between risk taking and impulsivity in our results is interesting Conclusion : The objective of this project could not be adequately tested since the stress condition didn't produce a significant stress reaction, as measured by salivary cortisol. The level of risk of dropping out was significantly correlated with impulsivity, but not risk taking, nor academic performances.
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Assessing the impact of transcranial direct current stimulation on impulsive behavior in borderline personality disorder : a feasibility study

AL ZATAM, Ahmad 04 1900 (has links)
Borderline personality disorder (BPD) is debilitating mental disorder that affects approximately 2 percent of individuals in community samples. Despite advances in psychiatry, a lack of clear guidance for diagnosis and treatment hinders the pursuit of appropriate treatments and a comprehensive understanding of this mental disorder. Transcranial direct current stimulation is a novel therapeutic tool that has shown positive outcome amongst different psychiatric illnesses. Concerning BPD, with the complexity of diagnosis and the lack of targeted-symptom treatments, data is limited and scarce. Although the available data is limited, with only five published articles, these studies have demonstrated positive outcomes in patients with BPD. However, discrepancies among trials have impeded further comparisons and clear recommendations. Therefore, the research team at Montreal Mental Health University Institute (IUSMM) launched a pilot study to examine the feasibility of tDCS on BPD. In doing so, we also aim to examine the effects of tDCS on some of BPD symptoms. Results revealed that acceptance of tDCS among BPD has a recruitment rate of 68 % and drop off rate of 23% with minimum temporary adverse effects. The effect of tDCS on BPD has shown increased impulsivity whereas improved mood post tDCS. Long term tDCS effects conjugated with psychotherapy revealed overall improvement in BPD psychopathology on BPDSI. To sum up, this study showed that tDCS is a feasible therapeutic tool for patients with BPD. The heightened impulsivity in the presence of alleviation (improvement) of other BPD psychopathologies urge us to initiate standardized protocols. This would help initiating accurate parameters and building a deeper understanding of some common symptoms of BPD. / Le trouble de la personnalité limite (TPL) concernerait environ 2 % de la populaHon générale. Même si la recherche clinique a largement progressé sur les dernières décennies, les psychothérapies spécialisées soutenues par ces dernières restent parHellement accessibles, acceptables et d’efficacité modérée. Ainsi, le développement de nouvelles formes thérapeuHques reste d’actualité. Par ailleurs, la sHmulaHon transcrânienne à courant conHnu (StCC) est un nouvel ouHl thérapeuHque qui a montré des résultats posiHfs dans diverses maladies psychiatriques. En ce qui concerne le TPL, les données demeurent limitées, avec seulement cinq études contrôlées publiées sur le sujet. Alors qu’elles sont encourageantes, notamment sur l’impulsivité, les divergences entre les essais limitent la possibilité de conclusions fermes. Ainsi, dans ce\e étude, nous évaluons la faisabilité et l’efficacité de la StCC pour traiter l'impulsivité chez les personnes a\eintes de TPL. Nous avons recruté 41 paHents sur une période de 10 mois. Le taux de recrutement de la StCC chez les paHents vivant avec un TPL à qui l’étude a été proposée est de 68 % et le taux d'abandon après recrutement de 23 %. Les effets indésirables sont temporaires et minimes. En pré-post StCC, « impulsivité » (score total UPPS) a augmenté, tandis que l'humeur dépressive (MADRS) a diminué. À 3 mois l’associaHon de la StCC et de la psychothérapie est associée à une diminuHon globale de l’intensité du TPL (BPDSI). En conclusion, ce\e étude souHent la faisabilité de l’approche de StCC pour les paHents a\eints de TPL. Si globalement, l’humeur est améliorée avec la StCC et l’intensité du TPL avec la combinaison, l'augmentaHon de l'impulsivité quesHonne les paramètres de sHmulaHon des futures études.
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Les déterminants des comportements sexuels à risque chez les adolescents ayant un historique de problèmes de comportement extériorisés

Proulx, Jasmine 15 July 2024 (has links)
Ce mémoire s'intéresse aux déterminants des comportements sexuels à risque (CSR) chez des adolescents ciblés avec des problèmes extériorisés. Les CSR sont des comportements qui augmentent les risques d'effets négatifs sur la santé (p. ex. utilisation inadéquate de moyens contraceptifs). Le premier objectif était d'investiguer les liens prédictifs entre des déterminants individuels (impulsivité, bris de règles, consommation d'alcool), familiaux (supervision parentale) et sociaux (affiliation à des pairs déviants, victimisation) mesurés à 17 ans et les CSR mesurés à 19 ans (âge de la première relation sexuelle, nombre de partenaires dans la dernière année, fréquence d'utilisation d'un moyen contraceptif). Le deuxième objectif était de comparer les CSR chez les filles et les garçons. Le troisième objectif était de tester l'effet modérateur du sexe sur les liens entre les déterminants et les CSR. Un total de 202 adolescents (34% filles) ayant un historique de problèmes extériorisés à l'enfance ont participé aux deux temps de mesure. Pour répondre aux objectifs de recherche, des régressions linéaires hiérarchiques et des tests-t ont été réalisés. Lorsque la moyenne des trois CSR est considérée dans les analyses, les résultats indiquent qu'aucun déterminant ne permet de prédire les CSR. La consommation d'alcool est toutefois proche du seuil de signification. Lorsque les CSR sont considérés séparément, la fréquence de consommation d'alcool et la victimisation par les pairs sont également près du seuil de signification dans la prédiction du nombre de partenaires sexuels. De plus, aucune différence significative dans les CSR n'est présente entre les garçons et les filles peu importe si les CSR sont traités ensemble ou séparément. Enfin, le sexe n'a pas d'effet modérateur sur les liens entre les déterminants et les CSR. Ces résultats ont le potentiel d'informer les interventions psychoéducatives auprès d'adolescents ayant un historique de problèmes extériorisés.
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L’urgence, la préméditation, la persévérance et la recherche de sensations suite à un traumatisme cranio-cérébral en lien avec les fonctions exécutives

Kocka, Andrea 04 1900 (has links)
L’impulsivité est une séquelle fréquente suite à un traumatisme cranio-cérébral (TCC) à laquelle sont associées de nombreuses conséquences néfastes et qui nécessite un investissement considérable de ressources. En ce sens, une évaluation adéquate de l’impulsivité est de mise dans un contexte de réadaptation. Par contre, malgré son importance, il n’existe pas de définition consensuelle de l’impulsivité post-TCC ni de mesure spécifique permettant de l’évaluer. Il est généralement admis, dans la littérature récente, que l’impulsivité est un construit multidimensionnel. Notamment, le modèle UPPS-P de l’impulsivité gagne un appui significatif et pourrait permettre une compréhension plus spécifique de l’impulsivité post-TCC. Selon ce modèle, il existe quatre dimensions à l’impulsivité soit l’urgence (tendance à agir ses impulsions dans un contexte d’émotions intenses), le manque de persévérance (difficulté au niveau du maintien de l’attention sur une tâche complexe et ennuyante et une susceptibilité à l’ennui), le manque de préméditation (difficulté de prévoir les conséquences d’un comportement avant de le poser) et la recherche de sensations (tendance à préconiser des activités jugées excitantes et l’ouverture à essayer de nouvelles expériences qui peuvent ou non, être dangereuses). Il a été proposé que l’urgence, le manque de persévérance et le manque de préméditation sont associés à des difficultés à inhiber la réponse automatique, à résister à l’interférence proactive et de la prise de décision, respectivement (Bechara et Van der Linden, 2005). Une telle conceptualisation offre une avenue prometteuse quant à l’évaluation de l’impulsivité post-TCC. Le présent projet vise à clarifier le construit de l’impulsivité post-TCC, à déterminer si les mêmes mécanismes cognitifs sont en lien avec les dimensions de l’impulsivité dans un contexte de réadaptation fonctionnelle intensive puis de déterminer quelles tâches de performance prédisent le mieux les comportements impulsifs dans ce milieu. D’abord, une recension des écrits portant sur l’impulsivité post-TCC donne un appui à la conceptualisation multidimensionnelle de l’impulsivité et fait ressortir les obstacles qui nuisent à l’étude de l’impulsivité post-TCC. Ensuite, l’utilisation de diverses tâches de performance permet d’évaluer le lien entre les dimensions de l’UPPS-P et les mécanismes cognitifs. Les résultats indiquent des atteintes sur les mécanismes liés à l’inhibition de la réponse automatique, à la résistance à l’interférence proactive ainsi qu’à la prise de décision. Toutefois, ils ne permettent pas de supporter les propositions de Bechara et Van der Linden quant aux mécanismes sous-jacents aux dimensions de l’impulsivité post-TCC chez les patients en réadaptation intensive. Finalement, les résultats permettent de faire ressortir la pertinence des tâches de performance écologiques dans la prédiction de comportements impulsifs dans la vie quotidienne. Les portées théoriques et cliniques des résultats sont discutées. / Impulsivity is a common sequela following traumatic brain injury (TBI) to which are associated many negative consequences and necessitates important resources. A thorough assessment of impulsivity is therefore necessary in a rehabilitation setting. However, there is no consensual definition of post TBI impulsivity nor is there a specific measure allowing its assessment. It is generally acknowledged, in recent literature, that impulsivity is a multidimensional construct. The UPPS-P model is gaining a significant amount of support and could allow a better understanding of post-TBI impulsivity. According to this model, there are four dimensions to impulsivity, namely urgency (tendency to experience and act on strong impulses frequently under conditions of strong affect), lack of perseverance (inability to remain focused on a task that may be boring or difficult), lack of premeditation (inability to think and reflect on the consequences of an act before engaging in that act) and sensation seeking (tendency to enjoy activities that are exciting and a willingness to try new experiences). It has been suggested that urgency, lack of perseverance and lack of premeditation are linked to impairments on prepotent response inhibition, on resistance to proactive interference and on decision making, respectively (Bechara and Van der Linden, 2005). This conceptualisation offers a promising avenue as to the assessment of post-TBI impulsivity. This project aims to clarify the construct of post-TBI impulsivity, to determine whether the same cognitive mechanisms come into play in the different dimensions of impulsivity in an intensive functional rehabilitation setting and to determine which performance tasks allow the prediction of impulsive behaviors in that setting. Firstly, a literature review among studies on post-TBI impulsivity gives support to a multidimensional conceptualisation of impulsivity and allows to bring out the obstacles which make the study of post-TBI impulsivity more complicated. Secondly, the use of different performance tasks is used to assess the links between UPPS-P dimensions and cognitive mechanisms. Results indicate impairments on the mechanisms linked to prepotent response inhibition, to resistance to proactive interference and to decision making. However, they do not support Bechara and Van der Linden’s (2005) propositions as to the underlying mechanisms to the dimensions of post-TBI impulsivity in an acute rehabilitation setting. Thirdly, the results show the relevance of ecological performance tasks as to the prediction of impulsive behaviors in everyday life. The theoretical and clinical implications of the results are discussed.
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La détermination d’un sous-groupe de contrevenants de la conduite avec capacités affaiblies à risque élevé de récidive : l’utilité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien

Couture, Sophie 11 1900 (has links)
Les contrevenants de la conduite avec capacités affaiblies (CCA) n’entrent pas tous dans les registres de la sécurité routière avec le même risque de récidive. Pour pallier cette hétérogénéité, cette thèse propose de modéliser les interrelations entre les traits de personnalité et les comportements à risque associés à la récidive et de détecter un sous-groupe de contrevenants au risque de récidive élevé à l’aide de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Plus particulièrement, les trois articles de cette thèse s’intéressent au cortisol, l’hormone du stress. Le premier article élabore un modèle théorique réconciliant les connaissances sur l’axe HHS issues du domaine de la CCA et de domaines connexes. Lors de précédentes études, le nombre de condamnations antérieures pour CCA a été associé négativement à la réactivité du cortisol à la suite d’une situation stressante. Chez les récidivistes, cette faible réactivité s’explique partiellement par la recherche d’expériences, une dimension de la recherche de sensations. Au-delà ce trait de personnalité désinhibiteur, une faible activité de l’axe HHS a été associée à d’autres traits (c.-à-d. impulsivité et tendances antisociales) et d’autres comportements à risque (c.-à-d. infractions routières, arrestations criminelles et consommation problématique de substances psychoactives). Ce modèle intégrant la réactivité du cortisol permet une conceptualisation approfondie des diverses caractéristiques des contrevenants de la CCA et explique hypothétiquement la répétition des comportements à risque. Les deux articles suivants se penchent sur l’intérêt empirique d’utiliser l’axe HHS pour déterminer un sous-groupe de contrevenants à risque élevé de récidive. Plus précisément, le deuxième article émet l’hypothèse que les récidivistes (n = 30) ayant une faible activité de leur cortisol (c.-à-d. médiane de la surface sous la courbe relative au niveau de base et relative à la réactivité) ont davantage de traits de personnalité désinhibiteurs et de comportements à risque que les récidivistes ayant une forte activité. L’hypothèse n’a pas été confirmée. Au contraire, les récidivistes présentant une faible réactivité commettent moins d’infractions routières et d’arrestations criminelles que ceux ayant une forte réactivité. Quant à lui, le troisième article investigue une hypothèse similaire auprès des contrevenants primaires (n = 139). Les contrevenants manifestant une faible réactivité du cortisol (c.-à-d. différence entre prélèvements post-stress et pré-stress) ont davantage d’impulsivité attentionnelle, de non-planification, d’arrestations criminelles et de cigarettes fumées par jour que les contrevenants ayant une forte réactivité. Lors d’analyses exploratoires, la présence d’une variété de traits de personnalité désinhibiteurs et de comportements à risque chez les contrevenants primaires présentant une faible réactivité lorsque comparé au groupe contrôle (n = 31) suggère encore une fois leur risque élevé de récidive. L’intérêt d’ajouter un mécanisme neurobiologique pour modéliser les interrelations entre les traits de personnalité désinhibiteurs et les comportements à risque des contrevenants de la CCA a été exploré dans cette thèse. La détermination d’un sous-groupe de contrevenants présentant un risque élevé de récidive, à l’aide de l’axe HHS, semble davantage profitable auprès de l’hétérogène population des contrevenants primaires. En contrepartie, l’axe HHS ne permet pas de déterminer un sous-groupe ayant une problématique sévère auprès des récidivistes à l’extrême du continuum du risque. / Among driving while impaired (DWI) offenders, the risk of recidivism varies greatly. In order to overcome the heterogeneity among this population, the present thesis proposed a renewed conceptualization of DWI. More specifically, a model integrating disinhibitory personality traits and high-risk behaviours associated with DWI recidivism and the categorization of a high-risk subgroup of offenders based on hypothalamic-pituitary-adrenal (HPA) axis activity has been proposed. Three manuscripts aimed to answer these general objectives using salivary cortisol, that is, the stress hormone. In the first manuscript, the current HPA axis literature of DWI offenders and other high-risk populations have been merged into a comprehensive theoretical model. Previous studies have demonstrated an inverse correlation between DWI convictions frequency and cortisol reactivity to stress. Among recidivists, cortisol reactivity was partially explained by experience seeking, a sensation seeking dimension. Beyond this disinhibitory personality trait, low HPA axis activity has been linked to various traits (e.g., impulsivity and antisocial tendencies) and high-risk behaviours (e.g., traffic infractions, criminal arrests, and psychoactive drugs). By incorporating cortisol reactivity, this model stimulates a thorough conceptualization of several DWI offenders’ characteristics and as such, explains hypothetically repetition of high-risk behaviours. The following manuscripts are less theoretical and more empirical. The detection of a high-risk recidivism subgroup delineated with HPA axis activity has been investigated among two DWI offender populations. More specifically, the second manuscript hypothesized that among DWI recidivists (n = 30), low cortisol responders have more characteristics linked to recidivism such as disinhibitory personality traits and high-risk behaviours than high cortisol responders (as defined by the area under the curve sensitive to total hormonal release and to response to stimulation). This hypothesis was not supported. On the contrary, low cortisol DWI recidivists have less traffic infractions and criminal arrests than high cortisol recidivists. Finally, the third manuscript investigated a similar hypothesis but this time, among first-time DWI offenders (n = 139). Results demonstrated that low cortisol offenders have more attentional impulsiveness, non-planning impulsiveness, criminal arrests and cigarettes consumed per day than high cortisol offenders (as defined by post-stress minus pre-test episode). An exploratory analysis showed a more prevalent variety of disinhibitory personality trait and high-risk behaviours among low cortisol offenders compared to a non-DWI comparator group (n = 31). These results reinforce the potentially higher recidivism risk of this first-time DWI offenders subgroup. Neurobiological mechanism usefulness in modelling disinhibitory personality trait and high-risk behaviours of DWI offenders has been investigated in the present thesis. Additionally, detection of a high-risk recidivism subgroup seems more relevant among heterogeneous first-time DWI offenders. Instead, HPA axis activity is not as useful in detecting a problematic subgroup among the most severe offenders, namely recidivists.
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Le profil des récidivistes en matière de conduite avec capacités affaiblies par l’alcool : une étude des caractéristiques neuropsychologiques et psychologiques des contrevenants selon leur sexe

Fillion-Bilodeau, Sarah 06 1900 (has links)
Durant les dernières décennies, les différences intersexes en matière de conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool (CCAA) ont suscité l’attention, alors que le comportement est en augmentation chez les femmes tandis qu’il diminue chez les hommes. Les données suggèrent que, chez les femmes, la CCAA s’associe à des caractéristiques psychologiques différentes de celles qui se retrouvent chez les contrevenants masculins (c.-à-d. davantage de problèmes liés à l’alcool et aux drogues et de psychopathologies, mais moins de recherche de sensations et de comportements délinquants). Malgré ce profil différentiel, les femmes contrevenantes de la CCAA demeurent une population hautement méconnue, particulièrement en ce qui a trait au profil des récidivistes. Alors que chez les hommes, des données émergentes indiquent que des limitations cognitives sont présentes chez les récidivistes et qu’elles constituent potentiellement un mécanisme sous-jacent au comportement, le profil cognitif des femmes récidivistes demeure inexploré. Des données exploratoires obtenues chez les contrevenantes et la documentation de champs de recherche connexes suggèrent que les femmes se distinguent notamment en ce qui concerne leur fonctionnement exécutif qui pourrait être préservé, alors que leur fonctionnement visuospatial serait déficitaire en comparaison de leurs vis-à-vis masculins. L’objectif de la présente thèse est d’approfondir les connaissances sur les caractéristiques des femmes récidivistes, ce qui permettra de mieux comprendre l’hétérogénéité de cette population et de générer des hypothèses au regard des mécanismes cognitifs sous-jacents à la répétition du comportement de CCAA. Plus spécifiquement, la thèse a pour objectif premier d’étudier les différences entre les sexes en matière de fonctionnement visuospatial et de mémoire visuelle, d’attention et de fonctionnement exécutif (c.-à-d. flexibilité cognitive, abstraction, inhibition). L’objectif secondaire consiste à comparer ces contrevenants au regard de leurs caractéristiques psychologiques (problèmes liés à l’alcool et aux drogues, impulsivité, recherche de sensations, traits antisociaux, anxiété et dépression). L’hypothèse examinée soutient que les femmes et les hommes récidivistes de la CCAA performent moins bien que les femmes et les hommes non-contrevenants en termes de fonctionnement visuospatial, attentionnel et exécutif. En outre, il est attendu que les femmes récidivistes présentent des performances inférieures à celles des hommes récidivistes en ce qui a trait aux fonctions visuospatiales. Par ailleurs, l’hypothèse prévoit que les hommes récidivistes aient des performances inférieures à celles des femmes récidivistes sur le plan exécutif et attentionnel. En matière de caractéristiques psychologiques, il est attendu que les femmes et les hommes récidivistes présentent significativement plus de problèmes liés à l’alcool et aux drogues, d’impulsivité, de recherche de sensations et d’indices de psychopathologies (tendance antisociale, dépression, anxiété) que les non-contrevenants. En outre, il est attendu que les femmes récidivistes présentent plus de problèmes liés à l’alcool et aux drogues et d’indices de dépression et d’anxiété que les hommes récidivistes. Enfin, il est attendu que les hommes récidivistes présentent significativement plus d’impulsivité, de recherche de sensations et de traits antisociaux que les femmes récidivistes. Ces hypothèses se confirment partiellement, alors que les hommes récidivistes (n = 39) présentent des performances inférieures à celles des hommes non-contrevenants (n = 20) et des femmes récidivistes (n = 20) sur le plan attentionnel et exécutifs. Toutefois, les femmes récidivistes ne se distinguent pas des femmes non-contrevenantes (n = 20) en matière de fonctionnement neuropsychologique. En ce qui a trait aux caractéristiques psychologiques, les résultats soutiennent partiellement les hypothèses. La discussion met en lumière que les femmes et des hommes récidivistes présentent des caractéristiques similaires, hormis en ce qui a trait au fonctionnement attentionnel et exécutif qui semble jouer un rôle dans la récidive au masculin, alors que cela n’apparaît pas être le cas chez les femmes chez qui le comportement pourrait être davantage situationnel. La nécessité que des études futures soient réalisées au moyen de devis expérimentaux, de même que les difficultés inhérentes au recrutement des femmes récidivistes sont discutées. / During the past decade, female driving while impaired by alcohol (DWIA) have gathered more attention as DWIA is increasing in females while decreasing in males. Data suggest that DWIA risk in females is associated with distinct psychological characteristics from those of male offenders (i.e. more alcohol and drug-related problems, and psychopathology, while less sensation seeking and delinquency). Despite this differential profile, female DWIA offenders remain a highly unknown population, especially regarding recidivism. In addition, growing data, mostly based on male offenders, support the idea that cognitive limitations are present in recidivists and represent a potential underlying mechanism to their behavior. Exploratory data collected in female offenders and data from other germane research fields suggest that female recidivists are cognitively distinct, especially in terms of executive functioning that could be relatively spared while their visuospatial functioning would be more impaired in comparison of male offenders. The objective of this dissertation is to enhance knowledge on female recidivist’s characteristics. This will allow a better comprehension of the heterogeneity of DWIA recidivist’s population and generate hypotheses concerning potential mechanisms that underlie their repetitive DWIA behavior. The thesis is especially targeting neuropsychological and psychological characteristics of female recidivists. More specifically, the study’s first aim is to examine DWIA recidivists sex differences regarding visuospatial functioning, attentional and executive functions (i.e. cognitive flexibility, abstraction, inhibition). The secondary objective is to compare offenders on psychological characteristics (alcohol and drug use, impulsivity, sensation seeking, anxiety, depression and antisocial tendencies). It is hypothesized that female and male DWIA recidivists would present a lower performance than their respective non-offender counterparts in terms of visuospatial, attentional and executive functions. In addition, it is expected that female recidivists would present a lower visuospatial performance than male recidivists. It is also hypothesized that male recidivists would exhibit lower attentional and executive performances than female recidivists. Regarding psychological characteristics, it is expected that recidivists would present more alcohol and drug-related problems, impulsivity, sensations seeking and psychopathology (antisocial tendencies, depression, anxiety) than non-offenders and that female recidivists would present more alcohol and drug-related problems, depression and anxiety than male recidivists. Finally, hypotheses suggest that male recidivists would present more impulsivity, sensations seeking and antisocial tendencies than female recidivists. These hypotheses are partially supported as male recidivists (n = 39) present lower attentional and executive performances than male non-offenders (n = 20) and female recidivists (n = 20). However, female recidivists do not significantly differ from female non-offenders (n = 20) in terms of neuropsychological functioning. In regard to psychological characteristics, results partially support hypotheses. The discussion highlights female and male similar characteristics except for attentional and executive mechanisms that seem to play a role in male recidivism, while it is apparently not the case in female recidivists whose behavior could be more situational. The need for further studies with experimental design as well as difficulty in female recruitment are discussed.
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La détermination d’un sous-groupe de contrevenants de la conduite avec capacités affaiblies à risque élevé de récidive : l’utilité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien

Couture, Sophie 11 1900 (has links)
Les contrevenants de la conduite avec capacités affaiblies (CCA) n’entrent pas tous dans les registres de la sécurité routière avec le même risque de récidive. Pour pallier cette hétérogénéité, cette thèse propose de modéliser les interrelations entre les traits de personnalité et les comportements à risque associés à la récidive et de détecter un sous-groupe de contrevenants au risque de récidive élevé à l’aide de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Plus particulièrement, les trois articles de cette thèse s’intéressent au cortisol, l’hormone du stress. Le premier article élabore un modèle théorique réconciliant les connaissances sur l’axe HHS issues du domaine de la CCA et de domaines connexes. Lors de précédentes études, le nombre de condamnations antérieures pour CCA a été associé négativement à la réactivité du cortisol à la suite d’une situation stressante. Chez les récidivistes, cette faible réactivité s’explique partiellement par la recherche d’expériences, une dimension de la recherche de sensations. Au-delà ce trait de personnalité désinhibiteur, une faible activité de l’axe HHS a été associée à d’autres traits (c.-à-d. impulsivité et tendances antisociales) et d’autres comportements à risque (c.-à-d. infractions routières, arrestations criminelles et consommation problématique de substances psychoactives). Ce modèle intégrant la réactivité du cortisol permet une conceptualisation approfondie des diverses caractéristiques des contrevenants de la CCA et explique hypothétiquement la répétition des comportements à risque. Les deux articles suivants se penchent sur l’intérêt empirique d’utiliser l’axe HHS pour déterminer un sous-groupe de contrevenants à risque élevé de récidive. Plus précisément, le deuxième article émet l’hypothèse que les récidivistes (n = 30) ayant une faible activité de leur cortisol (c.-à-d. médiane de la surface sous la courbe relative au niveau de base et relative à la réactivité) ont davantage de traits de personnalité désinhibiteurs et de comportements à risque que les récidivistes ayant une forte activité. L’hypothèse n’a pas été confirmée. Au contraire, les récidivistes présentant une faible réactivité commettent moins d’infractions routières et d’arrestations criminelles que ceux ayant une forte réactivité. Quant à lui, le troisième article investigue une hypothèse similaire auprès des contrevenants primaires (n = 139). Les contrevenants manifestant une faible réactivité du cortisol (c.-à-d. différence entre prélèvements post-stress et pré-stress) ont davantage d’impulsivité attentionnelle, de non-planification, d’arrestations criminelles et de cigarettes fumées par jour que les contrevenants ayant une forte réactivité. Lors d’analyses exploratoires, la présence d’une variété de traits de personnalité désinhibiteurs et de comportements à risque chez les contrevenants primaires présentant une faible réactivité lorsque comparé au groupe contrôle (n = 31) suggère encore une fois leur risque élevé de récidive. L’intérêt d’ajouter un mécanisme neurobiologique pour modéliser les interrelations entre les traits de personnalité désinhibiteurs et les comportements à risque des contrevenants de la CCA a été exploré dans cette thèse. La détermination d’un sous-groupe de contrevenants présentant un risque élevé de récidive, à l’aide de l’axe HHS, semble davantage profitable auprès de l’hétérogène population des contrevenants primaires. En contrepartie, l’axe HHS ne permet pas de déterminer un sous-groupe ayant une problématique sévère auprès des récidivistes à l’extrême du continuum du risque. / Among driving while impaired (DWI) offenders, the risk of recidivism varies greatly. In order to overcome the heterogeneity among this population, the present thesis proposed a renewed conceptualization of DWI. More specifically, a model integrating disinhibitory personality traits and high-risk behaviours associated with DWI recidivism and the categorization of a high-risk subgroup of offenders based on hypothalamic-pituitary-adrenal (HPA) axis activity has been proposed. Three manuscripts aimed to answer these general objectives using salivary cortisol, that is, the stress hormone. In the first manuscript, the current HPA axis literature of DWI offenders and other high-risk populations have been merged into a comprehensive theoretical model. Previous studies have demonstrated an inverse correlation between DWI convictions frequency and cortisol reactivity to stress. Among recidivists, cortisol reactivity was partially explained by experience seeking, a sensation seeking dimension. Beyond this disinhibitory personality trait, low HPA axis activity has been linked to various traits (e.g., impulsivity and antisocial tendencies) and high-risk behaviours (e.g., traffic infractions, criminal arrests, and psychoactive drugs). By incorporating cortisol reactivity, this model stimulates a thorough conceptualization of several DWI offenders’ characteristics and as such, explains hypothetically repetition of high-risk behaviours. The following manuscripts are less theoretical and more empirical. The detection of a high-risk recidivism subgroup delineated with HPA axis activity has been investigated among two DWI offender populations. More specifically, the second manuscript hypothesized that among DWI recidivists (n = 30), low cortisol responders have more characteristics linked to recidivism such as disinhibitory personality traits and high-risk behaviours than high cortisol responders (as defined by the area under the curve sensitive to total hormonal release and to response to stimulation). This hypothesis was not supported. On the contrary, low cortisol DWI recidivists have less traffic infractions and criminal arrests than high cortisol recidivists. Finally, the third manuscript investigated a similar hypothesis but this time, among first-time DWI offenders (n = 139). Results demonstrated that low cortisol offenders have more attentional impulsiveness, non-planning impulsiveness, criminal arrests and cigarettes consumed per day than high cortisol offenders (as defined by post-stress minus pre-test episode). An exploratory analysis showed a more prevalent variety of disinhibitory personality trait and high-risk behaviours among low cortisol offenders compared to a non-DWI comparator group (n = 31). These results reinforce the potentially higher recidivism risk of this first-time DWI offenders subgroup. Neurobiological mechanism usefulness in modelling disinhibitory personality trait and high-risk behaviours of DWI offenders has been investigated in the present thesis. Additionally, detection of a high-risk recidivism subgroup seems more relevant among heterogeneous first-time DWI offenders. Instead, HPA axis activity is not as useful in detecting a problematic subgroup among the most severe offenders, namely recidivists.

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