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Le choix d'un droit pénal préventif ou prédictif pour faire face au retour anticipe des djihadistes français sur le territoire national

Duffort, Chloé 25 April 2018 (has links)
Le présent mémoire propose une étude sur la nécessaire adaptation du système pénal français face au nouveau phénomène des combattants terroristes étrangers. Après l’étude de ce récent et très sévère système mis en place en réponse à la concrétisation des menaces terroristes djihadistes, il s’agit de questionner son efficacité relativement à un tel phénomène. Il apparait dès lors que cette rigueur législative n’a finalement pas permis d’empêcher la commission de nouveaux attentats en France par des djihadistes. En outre, la déradicalisation par le droit pénal peut être considérée comme étant un échec. Malgré la mise en place de mesures préventives en amont du prononcé de la peine, le droit pénal reste encore inadapté pour lutter contre l’idéologie djihadiste, source du phénomène.
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La justice restaurative. Aspects criminologiques et processuels. / Restorative justice. Processual and criminological issues.

Sayous, Benjamin 16 December 2016 (has links)
Introduite dans le Code de procédure pénale par la loi n° 2014-896 du 15 août 2014 relative à l'individualisation des peines et renforçant l'efficacité des sanctions pénales, à l'article 10-1, la justice restaurative rejoint désormais l'ensemble des réponses socio-pénales que le système de justice pénale français peut mobiliser pour répondre aux conséquences et aux répercussions du phénomène criminel. Depuis le 1er octobre 2014, date d'entrée en vigueur de l'article 10-1 du Code de procédure pénale, toute personne victime ou auteur d'une infraction pénale peut se voir proposer une mesure de justice restaurative, dans toute procédure pénale et à tous les stades de la procédure. Insérée dans le titre préliminaire du Code de procédure pénale, dans un sous-titre II "De la justice restaurative", la possibilité d'un tel recours à une mesure de justice restaurative prend place parmi les grands principes qui irriguent la procédure pénale et montre l'ambition du législateur en faveur de la justice restaurative présentée comme une des réponses à la crise que traverse le système de justice pénale actuel. Toutefois, au-delà de cette seule possibilité, se pose la question de la place que la justice restaurative peut occuper au sein de ce système, en particulier en ce qui concerne son institutionnalisation concrète et pratique. La démonstration de la forte complémentarité existant entre justice restaurative et justice pénale, au service d'un système de justice pénale répondant pleinement aux attentes des justiciables, ouvre la voie à une application conjointe de mesures de justice issues spécifiquement des deux modèles de justice. Il peut en résulter un système reposant sur une application conjointe de mesure de justice restaurative et de justice pénale et permettant un traitement différentiel, à la fois du conflit de nature infractionnelle et des attentes criminologiques et juridiques des personnes concernées. Cette approche, mise en perspective avec les initiatives naissantes de programmes en France, présente l'avantage de ne pas nécessiter d'importantes modifications du système de justice pénale. Elle consiste en la construction d'une offre locale de justice restaurative, complète et disponible, structurée par des organismes de coordination du partenariat sur lequel elle repose. Elle se manifeste actuellement, tant à l'échelon local, à travers la création de Services régionaux de justice restaurative (SRJR), qu'à l'échelon national, à travers les actions de l'Institut Français pour la Justice Restaurative (IFJR), aux côtés des principales fédérations et administrations concernées. / The law n° 2014-896 of August 15th 2014 on “Individualization of penalties and for strengthening the effectiveness of criminal sanctions” introduced in the Criminal Procedure Code restorative justice. From now on, it belongs to the socio-criminal responses proposed by the French criminal justice system to respond to the consequences and impact of the criminal phenomenon. Since October 1th 2014, the date of entry into force of the law, a “restorative justice measure” may be proposed to any victim or offender during every criminal procedure and at all stages of the proceedings. Inserted in the preliminary title of the Code of Criminal Procedure, subtitle II, entitled "About restorative justice", the possibility of such recourse to a restorative justice measure takes place among the great principles that define the criminal procedure and shows the French legislator ambition for restorative justice, which is presented as a possible answer to the criminal justice system current crisis. However, it raises the question of the place of restorative justice in this system, especially with regard to its concrete and practical institutionalization. The demonstration of the strong complementarity between restorative justice and criminal justice to create a criminal justice system that fully meets the expectations of victims and offenders pleads in favour of a joint implementation of legal measures from these two models of justice. This can lead to a system, based on a joint application of restorative justice and criminal justice, and permitting differential treatment, both of the criminal conflict and of the criminological and legal needs of individuals. This approach, put into perspective with the emerging program initiatives in France, has the advantage of not requiring major changes to the criminal justice system. It involves the construction of a local offer of restorative justice, complete and fully available, structured by coordinating bodies from the parternership the offer is based on.. This approach is currently visible at the local level, through the creation of Restorative Justice Regional Services (SRJR), as at the national level, through the actions of the French Institute for Restorative Justice (IFJR), with the main federations and administrations.
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La motivation des décisions de justice pénales / Motivation of criminal judgments

Togola, Yacouba 02 September 2016 (has links)
Qu’évoque la motivation ? Comment le droit répressif appréhende-t-il la motivation des décisions de justice ? Le concept de motivation renvoie à plusieurs aspects qui changent son sens suivant le rôle assigné à la fonction juridictionnelle. S’il est compréhensible qu'une seule et unique approche ne s'impose pas, la motivation doit être reconsidérée.Elle est en effet généralement perçue comme un instrument contentieux, l’objectif étant de limiter l’arbitraire du juge. A cette fin, elle appelle un ensemble de règles devant s’imposer au juge. L'examen de ces règles dans le domaine du droit répressif aboutit à un résultat peu satisfaisant. Si la motivation est imposée au juge dans certains cas, elle est en revanche écartée dans d’autres, sans qu’on puisse imposer un critère unique légitimant une telle distinction. La nature objective de son contenu est marquée par des lacunes qui alimentent l’approche subjective de la motivation. C'est lorsqu'il est question de méthode que les contournements sont les plus visibles : la motivation à phrase unique, le copier-coller ou encore la pratique de la motivation pré-rédigée. Au demeurant, le contrôle de la motivation, fut-il exercé par le juge européen, laisse au juge répressif une marge d'appréciation, voire parfois une totale liberté. Du droit de la motivation des décisions pénales, le résultat est finalement contrasté.Ne faut-il pas alors aller plus loin et dépasser cette approche contentieuse de la motivation des décisions pénales ? La réponse est évidemment positive. Pour mieux préserver les intérêts du justiciable, la motivation doit se transformer. Cette transformation se marque par un rapprochement de plus en plus fort entre la motivation et les droits fondamentaux du justiciable. La motivation se révèle en effet être la condition de l'exercice des droits de la défense, en même temps qu’elle s’intègre dans le concept plus large du droit au procès équitable. Dans la dynamique de cette évolution, la motivation -en vue de la compréhension et de l’acceptation de la décision par le justiciable- doit occuper une place centrale. Cela implique d'entrevoir, au-delà des règles imposées au juge de motiver la décision, certaines améliorations afin de parvenir à la reconnaissance d’un véritable droit du justiciable à la motivation de la décision, de sa décision. / What evokes motivation? How criminal law grasps motivation of judicial decisions ?The concept of motivation refers to several aspects that change its meaning depending on the role assigned to the judicial function. While it is understandable that a single approach does not compel, motivation should be reconsidered.Motivation is in fact generally perceived as a litigation instrument for the judge, the main aim being to limit its arbitrary power. To this end, a set of rules are binding on the judge. The review of these rules in the field of criminal law leads to an unsatisfactory result. If motivation is imposed on the judge in certain judicial decisions, it is however rejected in others, and a single criterion justifying such a distinction may not appear relevant. The objective nature of its contents is marked by gaps which feed the subjective approach to the motivation. It is when it is about method that the bypassing is the most visible : the motivation with unique sentence, the copy and paste or the practice of the pre-drafted motivation. Moreover, even exercised by the European Court, control of motivation leaves the criminal judge many appreciation margins, even sometimes a total freedom. Concerning the analysis of the criminal decisions, the right of the motivation ends in a contrasted result.Should we then go further and beyond this litigating approach of motivation? The answer is obviously positive. To better safeguard the interests of citizens, motivation must be transformed. This transformation is marked by an increasing connection between motivation and fundamental human rights. The motivation turns out to be the condition for the exercise of the rights of defense, while it fits into the category of the right to fair trial. In the dynamics of this evolution, the motivation - with the aim of the understanding and of the acceptance of the decision by the citizen - has to occupy a central place. It involves to glimpse, beyond rules compulsory for the judge to motivate the decision, certain improvements in order to achieve the recognition of a genuine right of the defendant for the motivation of the decision, its decision.
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De la "Politique publique" à la pratique des comparutions immédiates : une sociologie de l'action publique au prisme des configurations locales et nationale / From “public policy” to actual practice of comparutions immediates. A sociological analysis of public action seen through local and national figurations. : a sociological analysis of public action seen through local and national figurations

Léonard, Thomas 13 May 2014 (has links)
Au début des années 2000, le Ministère de la Justice encourage les magistrats à recourir davantage aux comparutions immédiates, ce qui entraîne une hausse de leur usage. Les politiques publiques, ainsi que l’analyse écologique, sont pourtant insuffisantes pour expliquer les évolutions très contrastées d’un territoire à l’autre. Les pratiques des magistrats sont en réalité le produit de leurs positions respectives au sein d’une configuration locale ainsi qu’au sein d’une configuration nationale, cette position dépendant de leurs propriétés sociales singulières. Ces configurations sont des systèmes d’interdépendance structurés, à la fois stables et toujours mouvants, lesquels contraignent les pratiques des individus. Dans la configuration nationale, les pratiques d’un magistrat dépendent de la position de sa juridiction dans la « compétition » pour les comparutions immédiates, ainsi que des propriétés sociales du procureur. Surtout, ces politiques locales sont le produit de la structuration des alliances et des oppositions mettant en jeu une pluralité d’acteurs locaux, magistrats, policiers, avocats et journalistes régionaux. / At the beginning of the 2000s, the Ministry of Justice encouraged magistrates to resort to comparutions immédiates, which leads to an increase of their use. Public policy, as well as the ecological analysis, are nevertheless insufficient to explain the widely different evolutions from a territory to the other one. Magistrates’practices are also the product of their respective positions within a local figuration as well as within a national one, this position depending on their own social properties. These figurations are structured systems of interdependence,characterized by stability as well as by permanent movement, and they force individual practices. In the national figuration, a prosecutor’s practices depend on the position of his court in the “competition” for comparutions immediates, as well as on the social properties of the prosecutor. Especially, these local policies are the product of the structuration of the alliances and oppositions involving a plurality of local actors, such as magistrates,policemen, lawyers and regional journalists.
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Les violences de genre : analyse comparative des pratiques judiciaires et médiatiques En France et en Espagne / Gender violence : comparative analysis of judicial and media practices In France and Spain

Franquet, Laetitia 15 November 2013 (has links)
Cette thèse cherche à améliorer la connaissance et la compréhension des violences de genre. Elle s’attache plus particulièrement à comprendre comment leur prise en charge a émergé dans la sphère politique sous l'impulsion des féministes d’État espagnoles et comment les institutions étatiques française et espagnole se sont saisies et ont traduit législativement ce problème social. L'analyse de deux cadres nationaux, régionaux et locaux permet de mettre en relief l’évolution des pratiques judiciaires et médiatiques à différentes échelles. Cette étude comparative montre les répercussions financières, sanitaires et sociales et, donc, l’intérêt de l’intervention de l’État dans la lutte contre les violences exercées à l’encontre des femmes au sein du couple. Toutefois, ce problème social n’a pas émergé de la même façon en France et en Espagne. Ainsi, plusieurs facteurs permettent d’expliquer sa mise sur l’agenda politique espagnol : le contexte géopolitique, la faiblesse des politiques familiales, la capacité mobilisatrice du féminisme d’État et sa médiatisation. Après avoir présenté l’évolution législative des violences exercées à l’encontre des femmes au sein du couple dans les deux pays, cette recherche apporte une lecture explicative et comparative du fonctionnement de la justice face à ces situations de violences en étudiant les pratiques des tribunaux de Bordeaux et Barcelone entre 2003 et 2009. Enfin, elle dresse le portrait contrasté de deux nations dont le reflet médiatique de l’action politique dévoile des modes de traitement bien distincts. Pour cela, elle évoque le rôle des messages délivrés par les campagnes de communication gouvernementales de lutte contre les violences faites aux femmes et les lignes éditoriales des journaux télévisés d’information régionale en matière de traitement des violences de genre. Ainsi, l’étude de ces pratiques révèle l’influence d’une politique sociale genrée sur les taux de dénonciation et le profil des condamnés. / The aim of this thesis is to improve the knowledge and understanding of gender-related acts of violence. More particularly, it aims at understanding how their undertaking has emerged in the political sphere, spurred on by State feminists in Spain, and how the French and Spanish political institutions have taken up and brought this social issue before the courts. The analysis of these two national, regional and local frameworks helps to underline the evolution of judicial and media practices at different scales. This comparative study shows the financial, sanitary and social repercussions and, consequently, the interest for the State to intervene to combat the acts of violence against women within the couple. However, this social issue has not emerged the same way in France and Spain. That is why several factors can account for its integration into the Spanish political agenda: the geopolitical context, the weaknesses of family policies, the capacity of State feminism to attract people’s support and its media coverage. After presenting the legislative evolution of acts of violence against women within the couple, this research brings an explanatory and comparative reading of the functioning of justice in front of situations of violence by studying the practices of Bordeaux and Barcelona courts between 2003 and 2009. Finally, it draws a contrasted portrait of two nations whose media reflection of political action, reveals quite different ways of tackle the issue. For that, it evokes the function of messages conveyed by Government communication campaigns on fights against acts of violence against women as well as the editorial ways of TV regional news about the ways gender-related acts of violence are dealt with. So, the analysis of these practices unveils the influence of a gender social policy generated from the denunciation rates and the convicts’ profiles.
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L'expérience des victimes : de la demande de justice au souci de régulation et de gestion des conséquences du crime

Latreille, Pascale 19 December 2012 (has links)
Longtemps oubliée, la victime est aujourd’hui au centre des préoccupations politiques, juridiques et scientifiques. Depuis les années 2000, la réflexion sur les victimes s’est orientée vers la reconnaissance de leur place au sein des institutions et particulièrement au sein de l’institution pénale. Elle est largement discutée dans deux courants de pensée : l’approche critique et l’approche institutionnelle qui proposent des solutions radicalement opposées. Suivant une méthode qualitative et une approche phénoménologique du phénomène à l’étude, cette recherche propose un regard sur la perspective de treize victimes de crimes « graves ». À partir d'entretiens semi-directifs menés auprès des victimes et de leurs proches, la présente étude tente de faire ressortir leurs perceptions par rapport aux démarches entreprises et aux réponses de justice qui leur furent adressées. Elle tente de mieux saisir leur demande de justice, leur souci de régulation mais aussi de gestion des conséquences du crime.
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L'expérience des victimes : de la demande de justice au souci de régulation et de gestion des conséquences du crime

Latreille, Pascale 19 December 2012 (has links)
Longtemps oubliée, la victime est aujourd’hui au centre des préoccupations politiques, juridiques et scientifiques. Depuis les années 2000, la réflexion sur les victimes s’est orientée vers la reconnaissance de leur place au sein des institutions et particulièrement au sein de l’institution pénale. Elle est largement discutée dans deux courants de pensée : l’approche critique et l’approche institutionnelle qui proposent des solutions radicalement opposées. Suivant une méthode qualitative et une approche phénoménologique du phénomène à l’étude, cette recherche propose un regard sur la perspective de treize victimes de crimes « graves ». À partir d'entretiens semi-directifs menés auprès des victimes et de leurs proches, la présente étude tente de faire ressortir leurs perceptions par rapport aux démarches entreprises et aux réponses de justice qui leur furent adressées. Elle tente de mieux saisir leur demande de justice, leur souci de régulation mais aussi de gestion des conséquences du crime.
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Aboriginal injustice, a Canadian reponsibility : an Algonquian perspective of Canada's criminal justice system

Singer, Kate January 2001 (has links) (PDF)
No description available.
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L'évolution du droit des immunités pénales reconnues aux chefs d'Etat en Droit International / The evolution of the international criminal immunities of the heads of State in international law

Nakoulma, Mariame Viviane 30 June 2017 (has links)
L’identification et l’examen des différentes facultés de poursuite des chefs d’État en droit international enregistrent de nombreuses mutations intervenues dans le système de protection que leur reconnaît le droit international. Réelles ou apparentes, ces mutations marquent une forme de rupture avec l’illusion qui fait croire que le souverain est irresponsable. En effet, depuis le XXe siècle, et de façon plus significative depuis le XXIe siècle, l’implication des détenteurs de l’autorité de l’État dans la commission de nombreuses atrocités a introduit des variables dans le régime des immunités, rendant ainsi possible leur mise en accusation sur le fondement du principe de non-immunité. Celle-ci peut être ouverte, pour crimes graves, devant certaines juridictions pénales internationales, dont la plus emblématique est la Cour pénale internationale, ou par le biais de mécanismes ambitieux, comme la compétence universelle, et innovants, comme les juridictions mixtes. Toutes ces institutions pénales constituent, en fait, des pôles d’évaluation du principe de non-immunité. La mise en cause des gouvernants pour corruption ou crimes économiques et financiers est considérée par le sujet, même si l’état du droit en la matière est plus modeste. Il faut donc imaginer à cet égard, de lege feranda, une contribution de l’irresponsabilité au développement de la responsabilité pour crime de «vol contre l’humanité». Dans l’ensemble, on ne saurait négliger l’important rôle joué par les règles du droit international humanitaire ainsi que par la montée en puissance d’une certaine éthique mondiale dans la gestion du pouvoir d’État. Mais en toutes ces matières, la mise en œuvre de la responsabilité pénale des chefs d’État recèle d’importantes difficultés, cristallisées notamment par les débats autour de l’équité, la légitimité et de l’universalité de la justice pénale internationale ainsi que de la coopération des États. Aussi, l’idée d’une certaine évolution du droit des immunités pénales devant les juridictions internationales (Partie 1) et celle d’une évolution aléatoire devant les juridictions internationalisées et nationales étrangères (Partie 2) retiennent particulièrement l’attention. Au demeurant, entre l’effet d’annonce que la qualité officielle de chef d’État n’exonère en aucun cas de la responsabilité pénale et le droit vivant, il existe un hiatus qui fait dire que l'évolution du droit international n'a pas radicalement entamé le "pronostic" vital" des immunités pénales. / The identification and the scrutiny of the prosecutions of heads of State in international law show that there have been many developments in the system of protection that international law grants them. Real or apparent, these developments represent a type of break with the illusion that allows us to believe that the sovereign is irresponsible. Indeed, during the 20th century, and in a more significant way in the 21st century, the involvement of high-ranking state officials in the commission ofnumerous atrocities has introduced variables into the immunities system, allowing for their indictment on the basis of the principle of non-immunity. So, they can be indicted, for serious primes, by international criminal jurisdictions, the most symbolic of which is the International Criminal Court, or by means of ambitious mechanisms such as universal, or even innovative as mixed jurisdictions. All of them provide, in fact, grounds for evaluating the principle of non-immunity. The indictment of high-ranking state officials for corruption or economic and financial crimesis considered, even if the scope of the law is more modest. It is thus necessary to imagine in this respect, de lege feranda, that the irresponsibility of heads of State may contribute to the development of the responsibility for “Theft Crimeagainst Humanity”. Overall, the important role played by humanitarian international law as well as by the increase in agreed ethics in the management of State power cannot be neglected. But in all these subjects, the implementation of the criminal responsibility of heads of State presents significant challenges, crystallized in particular by the debates around the equity, the legitimacy and the universality of the international criminal justice system aswell as the cooperation from States. So, the idea of a certain evolution of the law of criminal immunities before the international jurisdictions (Part 1) and that of a random evolution before the internationalized and foreign national jurisdictions (Part 2) particularly holds our attention. Finally, between the announcement that the official capacity as a head of State can in no case exempt them from criminal responsibility and the living law, there is a hiatus which can make us think that the evolution of international law has not radically affected the criminal immunities.
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Pour une reconstruction de la justice pénale internationale : réflexions autour d'une complémentarité élargie / Towards a reconstruction of international criminal justice : Reflections on an expanded complementarity

Grebenyuk, Iryna 08 December 2016 (has links)
Selon la lecture classique du principe de complémentarité, le Statut de Rome confère à la CPI une fonction purement supplétive : elle n’a vocation à intervenir que si l’ordre juridique national, ayant la compétence prioritaire sur le crime international, est défaillant. La présente thèse part de l’insuffisance de cette lecture et propose d’élargir la définition de la complémentarité pour la fonder sur l’idée d’interaction et de partenariat des ordres juridiques international et national, et, ce faisant, plaide pour une reconstruction de la justice pénale internationale s’appuyant sur une nouvelle répartition du contentieux des crimes internationaux à la fois légitime et efficace. À cette fin, dans l’ordre international, l’auteur préconise, d’un côté, d’instaurer une primauté sélective de la CPI pour les hauts dirigeants étatiques ayant conçu et dirigé le dessein criminel, et d’un autre côté, pour le contentieux ne concernant pas ces auteurs, d’impulser une nouvelle dynamique de complémentarité qui permettrait d’associer l’État à la procédure menée par la CPI, grâce à une dissociation des phases du procès (dissociation enquête/poursuite ou jugement sur la culpabilité/prononcé de la peine). Dans l’ordre étatique, il conviendrait de renforcer la mise en œuvre de deux perspectives conjointes : d’une part, devrait être confortée la restauration de la paix sociale grâce à des commissions de vérité inspirées de la théorie de justice restaurative ; d’autre part, devraient être diversifiés les mécanismes de lutte contre l’impunité consistant à recourir à la justice accélérée (plaidoyers de culpabilité, pratiques ancestrales) ainsi qu’à la technique des juridictions hybrides. / According to the traditional understanding of the principle of complementarity, the Rome Statute gives the ICC a purely auxiliary function: it should intervene only if the national judicial system, which enjoys jurisdictional priority to prosecute international crimes, has failed. The thesis draws away from this unsatisfactory reading. It suggests expanding the definition of complementarity to base it on the concept of interaction and partnership between the international and the national legal orders. In doing so the thesis calls for a new distribution of international criminal cases that would be both legitimate and effective. It would be the foundation to rebuild international criminal justice. To this end, at the international level, the author recommends to establish the selective primacy of the ICC to prosecute senior state leaders who conceived and directed the criminal plan, whereas new dynamics of complementarity are suggested to judge the other perpetrators. It would involve the State in the proceedings conducted by the ICC, by dividing the stages of the trial (dissociation of the investigation/prosecution or judgment/sentencing). At the national level, the author recommends to strengthen two joint approaches. On the one hand, the restoration of social peace should be strengthened through truth commissions inspired by the restorative justice theory. On the other hand, the diversity of the mechanisms to fight impunity such as expeditious procedures (guilty pleas, traditional practices) and the use of hybrid courts should be fostered.

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