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L'enseignement de l'histoire et la fonction identitaire : étude des procédés de formation de l'identité collective

Provost, Chantal January 2006 (has links) (PDF)
Au Québec, la formation d'un identitaire collectif est soumise à de multiples enjeux: identités plurielles et multiplication des espaces identitaires, culte du passé et mémoire collective, question nationale et fragilisation des récits nationaux, etc. Dans ce contexte, les nouveaux programmes d'histoire au secondaire ont pour objectif, entre autres choses, de développer une conscience citoyenne en s'appuyant sur un enseignement de l'histoire orienté vers une démarche historique. Les concepteurs des nouveaux programmes croient en effet que la figure de la citoyenneté apparaît comme la plus rassembleuse pour construire un projet collectif fécond. Il y a alors lieu de se demander si les grandes orientations de la présente réforme ont une résonance dans les classes d'histoire nationale du Québec. D'une part, quels rapports entretiennent les enseignants d'histoire avec la fonction identitaire de l'histoire scolaire, et d'autre part, quelles sont les implications possibles de telles conceptions sur la constitution de repères collectifs des jeunes. Ce mémoire, qui fait appel à un cadre théorique multidisciplinaire, vise donc à analyser si des pratiques pédagogiques et didactiques données peuvent avoir les impacts souhaités sur la formation d'une telle conscience citoyenne chez des élèves de quatrième secondaire. De nature exploratoire, cette recherche se veut à la fois théorique et empirique. À partir d'une démarche quantitative, elle porte sur l'examen des pratiques de quelques enseignants du Québec et sur les conceptions des élèves de leur identité collective. Les résultats obtenus révèlent que les enseignants préconisant une démarche d'enseignement et d'apprentissage rationnel favorisent la consolidation d'un profil plus civique de l'identitaire collectif chez les jeunes. Par contre, le parcours identitaire des jeunes durant une année scolaire nous indique la progression de deux pôles d'identité; un pôle primordial et un pôle civique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité/citoyenneté, Histoire scolaire, Histoire nationale, Didactique, Enseignement secondaire, Jeunes.
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Conducting <i>L'Histoire du Soldat</i> : a tale of two libretti

Tysseland, Angelene Grace 16 September 2009 (has links)
Igor Stravinskys collaborations with contemporaries including Picasso, Nijinsky, and Cocteau are well documented. Less familiar, however, are the anachronistic collaborations suggested in one short movement Stravinsky wrote in 1918, and involving the Germans Luther and Bach, the Swiss Ramuz, the Russian Stravinsky, and the American Kurt Vonnegut Jr.<p> Grand Choral, the penultimate movement of Stravinskys lHistoire du Soldatwritten in 1918provides a key to unlocking the mysteries of construction, ideology, and by extension, performance of the work. Grand Choral parodies J.S. Bachs Cantata 80 (1715) which, in its turn, is based on Martin Luthers 1529 hymn, Ein feste Burg ist unser Gott. C.F. Ramuz, Stravinskys original collaborator on lHistoire du Soldat, based his libretto on a Russian folk tale, but in 1993, Vonnegut wrote a new text to accompany Stravinskys music, a text inspired by the true story of Private Eddie Slovik, the last American soldier executed for desertion. In essence, Vonnegut collaborates with Stravinsky in a posthumous sense, as Stravinsky does with Bach and Bach with Luther. Vonnegut and Stravinsky each write themselves into an existing work, giving it contemporary meaning and a new poignancy.<p> The principal aim of my paper is to document the process by which I studied and conducted lHistoire du Soldat with one libretto by Ramuz and another by Vonnegut. In the paper, I will first examine the historical context in which each of the collaborators contributed to lHistoire du Soldat. I will also present an analysis of Grand Choral with regard to the source material by Luther and Bach. Finally, I will document the process and findings of my study, rehearsal, and performance of each of the two versions of lHistoire du Soldat which I conducted on March 31, 2009 in Quance Theatre, on the campus of the University of Saskatchewan with a full cast of musicians, dancers and actors.
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L'historiographie des Rébellions de 1837-1838 au XXe siècle : débats et rôle structurant dans la construction des grandes représentations de l'histoire du Québec

Arsenault, Mathieu 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire révèle le rôle joué par les représentations historiennes d'un des moments clefs de notre histoire, les Rébellions de 1837-1838, dans la structuration des grands récits – ou métarécits – dont s'est dotée la société québécoise au cours du XXe siècle. En démontrant que la question de la laïcité/religiosité a servi aux historiens à ranger les Patriotes dans le camp des apôtres de la société traditionnelle ou encore dans celui des pionniers de la modernité, cette étude permet de mesurer les variations dans le discours et d'établir ainsi une nouvelle classification de la production historique en fonction des philosophies de l'histoire plutôt que des « Écoles » historiques. L'analyse des interprétations des Rébellions les plus marquantes au XXe siècle permet de distinguer trois principaux métarécits : un national, un libéral et un républicain. Ciblant les interprétations des événements de 1837-1838 qui participent d'une philosophie de l'histoire cohérente et significative, ce mémoire classe les œuvres des historiens Lionel Groulx, Gérard Filteau, Maurice Séguin, Fernand Ouellet, Yvan Lamonde, Allan Greer, Louis-Georges Harvey et Gérard Bouchard à l'intérieur de ces métarécits qu'elles contribuent par ailleurs à définir et à alimenter. Chacun à leur manière, ces historiens ont formulé des interprétations globales de l'histoire québécoise en fonction de certains principes fondamentaux qui structurent les métarécits (une référence, un temps, une fin de l'histoire, des idéologies, etc.). Travaillant consciemment ou non à adapter les événements à une trame narrative orientée, ils élaborent des interprétations qui influencent de manière significative leur(s) lecture(s) des Rébellions. Sorte de baromètre sensible à ces variations du sens accordé à l'épisode insurrectionnel, la question de la religion des Patriotes permet de mettre en évidence les différentes caractéristiques des trois grands métarécits québécois. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rébellions de 1837-1838, Patriotes, historiographie, philosophie de l'histoire, métarécit, religion.
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Les gangs maori de Wellington : " Some people said that tribes stopped existing in the 1970s "

Albisson, Gregory 07 December 2012 (has links) (PDF)
L'exode rural des Maori suivant la seconde guerre mondiale a bouleversé le paysage socioculturel néo-zélandais. Cette thèse explore une de ses conséquences directes : l'émergence de gangs maori comme tentative de re-territorialisation de l'espace environnant dans une logique de différentiation par rapport à l'ordre établi. La rupture avec la ville européenne et les traditions ancestrales maori s'imposait. Le gang dit " maori " ne pouvait, et ne peut plus, dès lors être pensé dans le prolongement du tribalisme et du bellicisme maori pré-colonial, analyse figeant le Maori dans des considérations essentialistes. Cette thèse présente le gang maori comme un produit historique contingent et vise, sans cautionner l'approche essentialiste, à déterminer les effets de cette posture analytique sur les pratiques quotidiennes du membre de gang, ainsi que ses rapports au public.Les gangs, qui souhaitaient inventer un espace qui leur était propre, finirent par admettre leur héritage maori, si bien que les membres allaient non seulement réécrire l'histoire de leur organisation en lui trouvant d'autres origines, mais aussi celle du passé maori pré-colonial en y introduisant des éléments propres au gang de rue contemporain
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Apprendre en histoire à l'école élémentaire: analyse didactique de l'activité cognitivo-langagière en classe

Souplet, Catherine 01 October 2012 (has links) (PDF)
Dans le champ de la didactique de l'histoire, cette thèse vise à enrichir la question des apprentissages des élèves à l'école élémentaire. En s'appuyant sur un corpus de données construit à partir de l'observation non participante des leçons d'histoire dans une classe de CM1 durant une année scolaire, ce travail de recherche permet de mieux comprendre l'activité mobilisée par les élèves en situation. Les constats proposés sont issus de l'analyse didactique des productions langagières, essentiellement orales, des acteurs que sont les élèves et le professeur. Cette analyse est menée à partir d'une méthodologie qui mobilise des notions théoriques issues de la didactique de l'histoire, de l'épistémologie de l'histoire scientifique, de la didactique du français langue maternelle, de la psychologie sociale. Le lien langage-apprentissage y est examiné en fonction des contraintes induites par la discipline histoire. L'interprétation des données permet de mettre en évidence la configuration des savoirs élaborés dans la classe et les modalités d'élaboration de ces savoirs tant au niveau collectif qu'aux niveaux individuels, en soulignant les particularités de l'activité cognitive mobilisée par les sujets apprenants. S'ils attestent de l'empreinte de la discipline dans les processus observés, les constats de cette recherche spécifient également la discipline scolaire histoire en la situant à l'école élémentaire.
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Philosophie et histoire dans la pensée d'Eric Weil / Filosofia e historia no pensamento de Eric Weil

Castelo Branco, Judikael 11 October 2017 (has links)
La philosophie d’Eric Weil présente une structure systématique dont l’interprétation des composants n’est pas facilement concevable. Le titre “Philosophie et histoire dans la pensée d'Eric Weil” propose une lecture complète du système weilian visant à sa compréhension à travers un élément qui traverse tout son travail : l’histoire. Notre hypothèse est que Weil présente une manière originale de penser à l’histoire qui, sans constituer une “philosophie particulière”, peut être un principe herméneutique pour l’interprétation de sa pensée. Nous voulons montrer que la question de l’histoire représente une position originale en s’éloignant de l’inspiration hegelienne et de la pensée heideggerienne; et fondamental, parce que la pensée de Weil ne peut être comprise sans référence à la réflexion sur l’histoire et à l’homme qui pose des questions sur l’histoire. Notre thèse se développe à partir de la tâche qui exige à la fois la présentation des problèmes inhérents à la conception d’une philosophie de l’histoire et la détermination du fil qui pointe vers son unité interne et son articulation avec le reste du système. Par conséquent, à chaque nouvelle étape, l’hypothèse est prise : la réflexion sur l’histoire sert de clé herméneutique légitime à approcher le travail weilien. Une première exigence a un caractère historique-exposant : énumérer les textes qui abordent les questions de la réflexion sur l’histoire. Il faut également lire systématiquement l’ensemble des textes et leur relation avec le système de philosophie articulé dans la Logique de la philosophie, en supposant que l’idée du système est la pierre angulaire de la validité de toute interprétation. Il ne s’agit donc pas de découper le corpus weilien en vue de l’indication des lieux où apparaît la question, mais de reconstruire l’unité entre les différentes parties de son travail. Notre enquête prend le travail de Weil en se concentrant sur l’histoire dans sa dimension logique-philosophique sans dispenser de la perspective histoire-politique. C’est donc une approche logique-argumentative qui tente de comprendre une philosophie qui est à la fois dialectique et critique. Nous avons divisé le travail en quatre chapitres. Le premier abordait la métaphilosophie dans la pensée weilienne à partir de son inspiration kantienne. Notre hypothèse fondamentale est le retour à l’affirmation du kantisme de Weil. Nous commençons par la définition de la philosophie en tant qu’acte humain de celui qui a librement choisi de comprendre le monde, une activité éminemment scientifique et transmissible et essentiellement historique. Le deuxième insère Eric Weil parmis les philosophes qui pensent l’histoire, plus précisément, il rélie Weil à la tradition d’une “critique de la raison historique” qui s’étend de Dilthey à Weber et à Aron. Le troisième prend les conditions des discours sur le sens de l’histoire dans le système des catégories discursives. Autrement dit, nous suivons la succession catégorielle de la Logique de la philosophie. Ce dernier constitue une deuxième partie du travail et reprend la tâche annoncée comme la récupération de la fonction sociale du philosophe, de la lecture weilienne de la Révolution française. / The philosophy of Eric Weil presents a systematic structure whose interpretation of the components is not easily conceivable. The title “Philosophy and history in the thinking of Eric Weil” proposes a comprehensive reading of the Weilian system aiming at its comprehension through an element that crosses all his work: history. Our fundamental hypothesis is that Weil is the original way of thinking about history, which, even without being a “particular philosophy”, is a hermeneutical principle for the interpretation of its thought. In our view, the theme has not yet found the deserved deepening among those who have been willing to think about Weilian philosophy both by the way the question of the relationship between philosophy and history is usually raised or as a tangent theme in the work or as a brand of his “Hegelianism”. We show that the question of history is taken from an original philosophical perspective by distancing itself from both Hegelian “inspiration” and Heideggerian thought; and fundamental, because Weil’s thinking can not be understood without reference to the reflection on history and the man who is interested in it. Our thesis develops from the task that demands both the presentation of the problems inherent to the design of a philosophy of history, and the determination of the thread that points to its internal unity and to its articulation with the rest of the system. Therefore, with each new step the hypothesis is taken that the reflection on the history serves as legitimate hermeneutic key of the work weiliana. A first requirement has a historical-expository character: to list texts that deal with the questions of thought about history. One should also systematically read the set of texts and their relation to the philosophy system articulated in the Logique de la philosophie, assuming the idea of ​​system as the touchstone of the validity of any interpretation. It is not, therefore, a question of cutting the Weilian corpus in view of the indication of the places where the question appears, but of rebuilding unity between the different parts of his work. Our investigation takes Weil’s work by concentrating on history in its logical-philosophical dimension without dispensing with that historical-political. It is, then, a logical-argumentative perspective that tries to understand a philosophy that is intended dialectic and critical. To do so, we divided the work into four chapters. The first deals with metaphilosophy in Weilian thought from its Kantian inspiration. Our fundamental hypothesis is the return to the affirmation of Weil’s kantism, Kantianism taken up by a philosopher who read and understood Hegel. We start from the definition of philosophy as a human act of one who freely chose to understand the world in a quest for meaning understood as an eminently scientific and communicable activity and, above all, essentially historical. The second is Eric Weil in the wake of philosophers who think of history, always according to Kantian inspiration, which implies associating it with the tradition of a “critique of historical reason” that starts from Dilthey and extends to Weber and Aron. The third takes the conditions of discourses on the meaning of history to the system of discursive categories. Put another way, we follow the categorial succession of the Logique de la philosophie. On the one hand, we discern the motives that hinder a historical discourse from the Truth to the Self, and on the other, we follow the development of the foundational discourses of an understanding of the history of the category of God to Wisdom. The latter constitutes a second part of the work and takes up the task announced as the recovery of the social function of the philosopher, from the Weilian reading of the French Revolution. / A filosofia de Eric Weil apresenta uma estrutura sistemática cuja interpretação dos componentes não é facilmente concebível. O título “Filosofia e história no pensamento de Eric Weil” propõe uma leitura abrangente do sistema weiliano visando sua compreensão através de um elemento que atravessa toda a sua obra: a história. Nossa hipótese fundamental é a de que se encontra subjacente, em Weil, uma forma original de pensar a história, que, mesmo sem constituir uma “filosofia particular”, é uma princípio hermenêutico para a interpretação do seu pensamento. A nosso ver, o tema ainda não encontrou o aprofundamento merecido entre os que se dispuseram a pensar a filosofia weiliana tanto pela forma como normalmente se põe a questão da relação entre a filosofia e a história ou como um tema tangente na obra ou como uma marca do seu “hegelianismo”. Mostramos que a questão da história é tomada numa perspectiva filosófica original por se distanciar tanto da “inspiração” hegeliana como do pensamento heideggeriano; e fundamental, porque o pensamento de Weil não pode ser compreendido sem referência à reflexão sobre a história e sobre o homem que por ela se interessa. Nossa tese se desenvolve a partir da tarefa que demanda tanto a apresentação dos problemas inerentes ao projeto de uma filosofia da história, como a determinação do fio condutor que aponta para a sua unidade interna e para a sua articulação com o restante do sistema. Portanto, a cada novo passo retoma-se a hipótese de que a reflexão sobre a história serve de chave hermenêutica legítima da obra weiliana. Uma primeira exigência tem caráter histórico-expositivo: elencar os textos que abordam as questões próprias do pensamento sobre a história. Deve-se também ler sistematicamente o conjunto dos textos e da sua relação com o sistema da filosofia articulado na Lógica da filosofia, assumindo a ideia de sistema como pedra de toque da validade de qualquer interpretação. Não se trata, portanto, de recortar o corpus weiliano em vista da indicação dos lugares em que a questão aparece, mas de reconstruir a unidade entre as diferentes partes da sua obra. Nossa investigação toma a obra de Weil concentrando-nos sobre a história na sua dimensão lógico-filosófica sem prescindir daquela histórico-política. Trata-se, então, de uma perspectiva lógico-argumentativa que tenta compreender uma filosofia que se pretende dialética e crítica. Para tanto, dividimos o trabalho em quatro capítulos. O primeiro aborda a metafilosofia no pensamento weiliano a partir da sua inspiração kantiana. Nossa hipótese fundamental é o retorno à afirmação do kantismo de Weil, kantismo retomado por um filósofo que leu e compreendeu Hegel. Partimos da definição da filosofia como ato humano próprio de quem escolheu, livremente, compreender o mundo numa busca de sentido entendida como atividade eminentemente científica e comunicável, e, acima de tudo, essencialmente histórica. O segundo, insere Eric Weil na esteira dos filósofos que pensam a história, sempre segundo a inspiração kantiana, o que implica associá-lo à tradição de uma “crítica da razão histórica” que parte de Dilthey e se prolonga até Weber e Aron. O terceiro leva as condições dos discursos sobre o sentido da história ao sistema das categorias discursivas. Dito de outro modo, seguimos a sucessão categorial da Lógica da filosofia. De um lado, discernimos os motivos que impedem um discurso histórico da Verdade ao Eu, e de outro, acompanhamos o desenvolvimento dos discursos fundantes de uma compreensão da história da categoria Deus até a Sabedoria. O último constitui uma segunda parte do trabalho e retoma a tarefa anunciada como a recuperação da função social do filósofo, a partir da leitura weiliana da Revolução francesa.
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Parcours et pensée d'un intellectuel français de la première moitié du 20ème siècle : Ernest Seillière (1866-1955) : l'incarnation nouvelle de la figure du médiateur dans le champ intellectuel / The intellectual journey of a french thinker from the first half of the 20th century : Ernest Seillière (1866-1955) : the new embodiment of mediator in the intellectual sphere

Le Goff, Silvin 16 May 2017 (has links)
La carrière intellectuelle d'Ernest Seillière de Laborde (1866-1955) s'étendit de l'affaire Dreyfus (son premier essai remarqué, une étude consacrée à Ferdinand Lassalle récompensée du prix Marcellin-Guérin de l'Académie française, parut en 1897) à la fin de la Seconde Guerre mondiale (il fit son entrée sous la Coupole en 1946). Parce qu'il considérait que tout bon représentant de l'élite avait pour mission de guider l'ensemble de la civilisation sur la voie du progrès, ce polytechnicien de formation dédia sa vie à l'élaboration d'une doctrine. Sa philosophie de l'Impérialisme, appuyée sur une vision organiciste de la société et une conception disciplinaire de la religion, imprégnée de darwinisme, de nietzschéisme et de gobinisme, et marquée par la mode des sciences psychologiques ainsi que par certains courants de la pensée allemande de son temps, n'avait pour autre but que de permettre à une bourgeoisie déclinante de répondre de manière adaptée à la montée en puissance et aux revendications sociales et politiques des masses. Le Romantisme, d'abord perçu comme un facteur de dégénérescence, fut progressivement envisagé par Seillière comme le pourvoyeur d'une formidable énergie qu'il importait de canaliser dans un sens impérialiste utilitaire. Opposant un Romantisme allemand énergique et virile à un Romantisme français féminin et anémiant, le germaniste en vint à faire la promotion d'un Socialisme rationnel que lui-même et certains de ses commentateurs crurent identifier dans les différents régimes totalitaires qui se développèrent au cours de l'Entre-deux-guerres. Celui qui se présentait comme un historien-psychologue se garda de jouer les premiers rôles dans les grands débats qui agitèrent le monde intellectuel français de son temps. La pensée de cet auteur prolifique ne fut pas pour autant ignorée de ses contemporains, et fit même quelques émules aux sensibilités et trajectoires diverses, mais dont les pensées demeuraient animées par une même obsession du déclin. / French thinker Ernest Seillière de Laborde (1866-1955) pursued a long career from the affaire Dreyfus (his first notable study dealing with Ferdinand Lassalle, rewarded by the prix Marcellin-Guérin of the Académie française, was published in 1897) to the end of the World War II (he entered the Académie française in 1946). The polytechnicien dedicated his entire life in developping a doctrine, claiming that an authentic member of the elite had to lead the whole civilization on the path to progress. His philosophy of Imperialism, based upon an organicist outlook of society and a constraining approach of religion, imbued with Darwinism, Nietzscheanism and Gobinism, and affected by a growing interest for psychological sciences and a number of contemporary german thinking movements, aimed to enable a decaying bourgeoisie to respond efficiently to the issu of the political rise and social demand of the masses. At first, Romanticism was seen by Seillière as a degeneration factor. But it was soon considered by the thinker as a provider of a great power that had to be controlled in an imperialistic utilitarian way. Drawing a comparison between a virile and dynamic Germanic Romanticism and a feminine and weakening French one, the Germanist promoted a rationalitic Socialism he and some of his commentators foresaw in the totalitarian regimes that emerged during the interwar period. He who described hisself as an historian-psychologist did not play the first part in the various intellectual debates of his time. However, the thought of this prolific writer was not ignored by his contemporaries, and raised interest within various thinkers obsessed with the idea of decline.
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Dépenser le temps : étude de la représentation du temps dans les romans de Ph. Sollers

Anghel, Radu-Mihail January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Au-delà du supranaturalisme et de l'historicisme : Ernst Troeltsch et la méthode de la théologie

Umemoto, Charles. 27 February 2021 (has links)
Cette étude porte sur les questions épistémologiques d’Ernst Troeltsch (1865-1923) concernant la méthode en théologie. Elle s’intéresse plus particulièrement aux problèmes soulevés par la méthode historique tels que Troeltsch les souligne dans trois de ses écrits : « La situation scientifique et les exigences qu’elle pose en théologie » (1900) ; « À propos de la méthode historique et de la méthode dogmatique en théologie » (1900/1913) ; et « L ’absoluité du christianisme et l’histoire des religions » (1902/1913). Emst Troeltsch y traite du problème des normes spirituelles dans la modernité. Il critique le supranaturalisme et l’historicisme comme deux solutions normatives insatisfaisantes et suggère pour les remplacer une philosophie de l’histoire qui est une conception évolutive et croyante de l’histoire.
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Berdiaeff et la fin de l'histoire

Isabelle, Éric 13 April 2021 (has links)
Il n’est pas étonnant que l’on ait pu appeler Berdiaeff un « historiosophe ». En effet, la quasi totalité de son œuvre philosophique fut orientée vers l’histoire, encore que, plus spécifiquement, vers l’eschatologie. C’est de cette dernière qu’il est question dans le présent travail. Au sens où Berdiaeff entendait l’histoire, c’est-à-dire en tant que « corps historique », ou « chaire historique », l’histoire devra prendre fin. Une histoire sans fin serait absurde, devait-il avouer. Et si l’histoire a un sens, (et elle en a un puisque sinon elle serait absurde), ce n’est qu’en tant qu’espoir messianique qu’il devra être compris. La fin de l’histoire, c’est précisément la fin de l’objectivation, la réalisation effective de la subjectivité. Mais plus précisément, de toutes les subjectivités. Car seule une fraternité de tout moi, c’est-à-dire de toutes les personnes, peut être souhaitable en tant que « Royaume de Dieu ». Car le Royaume de Dieu suppose nécessairement l’abolition complète et totale de tout exclusivisme, de toute négation de l’autre, et par conséquent de l’Homme, voire de Dieu lui-même - de toute exclusion témoignant en somme d’un désir éternel de vengeance, « d’égoïsme transcendant » aurait dit Berdiaeff. La philosophie eschatologique de Berdiaeff est une philosophie de la justice; non pas au sens judiciaire traditionnel du terme, mais bien plutôt en accordant toute la place qui leur est due au pardon et à l’amour universel.

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