Spelling suggestions: "subject:"libertine"" "subject:"liberties""
21 |
Le libertinage solaire de NerciatPaquet, Julie January 2013 (has links)
Nul doute qu’Andréa de Nerciat promeut un joyeux libertinage. Cette qualité, constamment mise de l’avant, atteste de l’exemplarité de son œuvre dans la tradition du libertinage solaire. Aussi notre thèse veut-elle montrer comment l’écriture de Nerciat propose la vision d’une sexualité solaire. L’étude systématique et détaillée des neuf œuvres suivantes tentera de cerner la rhétorique hédoniste de ce joyeux libertinage : Félicia ou mes fredaines (1775), Contes nouveaux (1777), La matinée libertine (1787), Le doctorat impromptu (1788), Monrose ou le libertin par fatalité (1792), Mon Noviciat ou les joies de Lolotte (1792), Les Aphrodites, fragments thali-priapiques pour servir à l’histoire du plaisir (1793) et Les contes polissons (saugrenus) (1799). La rhétorique pragmatique, instrument d’analyse contemporain, constitue le cœur de notre approche théorique puisqu’elle sert à montrer comment l’érographie de Nerciat fait naître, encore à notre époque, le désir et la jouissance grâce à des procédés de renouvellement du plaisir intégrés dans sa rhétorique hédoniste. Elle permet donc de mettre en lumière la façon dont Nerciat manie, avec efficacité et souvent avec originalité, les procédés littéraires et langagiers. De même, elle met en valeur les enjeux du récit érographique, qui tend à être performant, autant du point de vue de la narration, de l’intrigue et de la mise en scène. La rhétorique solaire de Nerciat est également promue par les personnages de son œuvre qui sont, en grande majorité, des êtres désirants et consentants. De différentes classes sociales, ils participent de manière conviviale aux aventures érotiques. De plus, Nerciat réserve un rôle original aux personnages féminins qui, en plus d’être majoritaires dans son œuvre, incarnent des héroïnes volontaires et maîtresses de leurs plaisirs sexuels. La rhétorique pragmatique participe également à l’érotisation de l’atmosphère qui entoure les personnages dans le but d’intensifier le désir et ainsi de créer des ambiances et des espaces variés favorables à l’épanouissement d’une sexualité que Nerciat veut solaire.
|
22 |
Les lendemains de « Point de lendemain » : réécritures au XXe siècle d'une nouvelle libertine du XVIIIe sièclePlourde, Valérie January 2021 (has links) (PDF)
No description available.
|
23 |
Sade dans l'Histoire : du temps de la fiction à la fiction du temps / Sade in History : from the time of fiction to fiction of timeVallenthini, Michele 19 May 2014 (has links)
Par une prise en compte de son oeuvre de vieillesse, La Marquise de Gange, Adélaïde de Brunswick, princesse de Saxe et Histoire secrète d'Isabelle de Bavière, reine de France, le travail propose une nouvelle perspective sur l'oeuvre du marquis de Sade. Dans un premier temps ses romans libertins les plus connus sont examinés du point de vue de l'histoire et du temps : au fil de la lecture des textes on constate non seulement ce caractère formel hétérogène et tendant à des surenchères de tout genre, mais surtout cette problématisation de l’histoire et du temps (dans le sens d’une conscience aiguë du passage du temps, liée à une réflexion sur la vérité et la morale) caractéristique de la littérature du tournant des Lumières. Dans chaque texte on retrouve la même ambivalence du propos : tantôt fuite hors du temps et déni de l’histoire, tantôt conscience aiguë et lucide, qui se réfugie dans les plis du texte et derrière les métaphores corporelles et les biographies lubriques.La deuxième partie du présent travail souhaite comprendre les trois romans historiques comme documents uniques du développement littéraire et idéologique d’un écrivain dans la France post-révolutionnaire, d’un homme de lettres désormais septuagénaire, confronté aux nouvelles structures d'un monde en plein effort de reconstitution.Moyennant les catégories qui sont analysées ici, il est possible de dégager des trois romans historiques un substrat commun qui en fait ce que je définis, dans le sillage de Paul Ricoeur comme fiction du temps. La fiction du temps ressent de manière particulièrement aiguë l’aporie du temps. Elle est le symptôme d’un malaise historique : de l’expérience bouleversante de la Révolution, de l’opacité d’un monde en mutation, finalement, d’une fuite irrémédiable du temps. / This thesis wants to propose a new perspective on the oeuvre of the Marquis de Sade by taking into account his late works La Marquise de Gange, Adélaïde de Brunswick, princess of Saxony and the Histoire secrète d'Isabelle de Bavière, queen of France.In a first approach his more known libertine novels are examined from a historical point of view. In the course of reading Sades texts one can observe not only a heterogeneous formal character tending towards an overload into all genres. In particular one also finds the manner of expounding the problems of history and time (in the sense of an acute consciousness for the passing of time, combined with reflections on truth and moral) typical of the literature of Enlightenment. In every text one rediscovers the same ambivalence of intention - be it the escape from time and the denial of history, be it an acute and lucid conscience that finds refuge in the letters of the text and behind bodily metaphors and lubricious biographies.The second part of the present thesis wants to understand the three historic novels of the Marquis de Sade as unique documents of the literary and ideological development of an author in post-revolutionary France, a man of letters henceforth in his seventies confronted with new structures of a world in plain process of reforming.By means of the categories analyzed here, it is possible to remove from these three historic novels the common substrate of what I, in the wake of Paul Ricoeur, have in fact defined as the fiction of time. In a particularly acute manner the fiction of time suffers the aporia of time. This is the symptom of a historic faintness - that of the overwhelming experience of the Revolution, of the obscurity of a world in change and in the end of an irremediable escape from time
|
24 |
Identité(s) libertines : l'écriture personnelle ou la création de soi /Tricoche-Rauline, Laurence, January 2009 (has links)
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Littérature française--Saint-Étienne, 2006. Titre de soutenance : Le moi libertin : modalités d'expression de la subjectivité à l'âge classique. / Bibliogr. p. 719-750. Index.
|
25 |
Sade peintre de caractères ou la destitution des volontés d'absolu. Étude d'inspiration lefortiennePaquette, Julie 31 October 2012 (has links)
Dans cette thèse de pensée politique, nous examinerons certains des effets engendrés par l’œuvre du marquis de Sade. Nous chercherons à démontrer que le principal de ces effets est la destitution de toutes les tentatives d’ériger des « idoles ». Par « idoles » nous entendons tout ce qui est susceptible de se poser comme un « absolu » – qu’il s’agisse des idoles que l’on peut associer à l’Ancien régime (la monarchie de droit divin par exemple) ou celles, nouvelles, que la révolution pourrait être tentée de leur substituer (la vertu républicaine par exemple). Notre travail s’inspire d’un article de Claude Lefort, « Sade : le Boudoir et la Cité », selon lequel Sade ne peut être ramené à un promoteur du vice ou de la corruption – ce qui ne veut aucunement dire que son œuvre devrait être lue, à l’inverse, comme une défense de la vertu ou de l’incorruptibilité (révolutionnaires ou républicaines).
Nous chercherons dans un premier temps à démontrer de quelle manière la destitution des idoles s’applique à des postures littéraires et philosophiques dont Sade a lui-même participé : libertinage, matérialisme et athéisme. Dans un second temps, nous nous concentrerons sur les opuscules politiques de Sade et sur ses engagements politiques. Aux termes de notre travail, apparaîtra alors un Sade, penseur d’une République fondée sur un mouvement d’ « institution/destitution », qui, à la lumière de ce qu’a théorisé Lefort, permet d’intégrer le doute et l’indétermination au sein d’une réflexion sur le politique.
|
26 |
La mémoire du désir : poétique du temps et figuration du sujet dans l'Histoire de ma vie de Giacomo Casanova / Desire’s memory : Poetic of time and figuration of the subject in Histoire de ma vie by Giacomo CasanovaFrancès, Cyril 25 June 2012 (has links)
« Ce qu’il y a de plus profond en l’homme, c’est la peau – en tant qu’il se connaît » écrit Paul Valéry dans L’Idée fixe. Peu d’œuvres autobiographiques se sont pourtant abandonnées à l’exploration de cette profondeur : depuis Rousseau, les impératifs du genre exigent d’aller in cute. L’Histoire de ma vie est de ce petit nombre. Casanova, longtemps l’homme de toutes les superficialités, parcourt sans discontinuer cette surface de l’être, non pour s’y oublier, mais justement « en tant qu’il se connaît ». Sur l’épiderme, s’affichent les plus vertigineuses métamorphoses autant que se dévoilent les plus éclatantes révélations : l’homme y découvre de quelle étoffe il est fait. La réflexivité du récit de soi ne saurait faire l’économie de cette médiation, et ce que tente de retrouver l’écrivain au fil des pages, c’est moins une vérité ou une essence qu’un corps à nouveau capable de profondeur. L’œuvre tend à recomposer ses tissus, à rétablir sa splendeur et à rejouer ses élans, espérant ainsi triompher de la seule réalité véritablement superficielle : le Temps. La mémoire du désir renvoie à cette anamnèse charnelle, qui se déploie à l’écart de la conscience et de l’intériorité mais au sein du théâtre des peaux et des parures. L’Histoire de ma vie tente d’en recueillir et d’en relancer l’intensité, de redonner au sujet écrivant cette chair perdue, la seule qu’il connaisse et que chaque ligne tente de reconquérir. Cette mémoire à sa temporalité propre, elle façonne un sujet inédit et génère un régime d’écriture singulier : elle ouvre ainsi au sein de l’univers des écritures du Moi un espace immense et encore insuffisamment exploré. / «What is deepest in man, it is the skin - as he knows himself," wrote Paul Valéry in L’idée fixe. Few autobiographical works have quite explored of this depth: since Rousseau, the imperatives of the genre require to go in cute. L’Histoire de ma vie belongs to this little number. Casanova, for long man of all superficialities, runs continuously the surface of being, not to forget himself, but precisely "as he knows himself." On the epidermis, appear the most dizzying metamorphoses as the most brilliant revelations: man discovers of what stuff is made. The reflexivity of the narrative itself cannot do without this mediation, and that the writer tries to find as the pages go by, it's less a truth or essence than a body again capable of depth. The work tends to recompose its tissues, to restore its splendor and to replay his impulses, hoping to overcome the only truly superficial reality: Time. Desire’s memory refers to this carnal anamnesis, which unfolds away from consciousness and interiority but in the theater of skins and ornaments. L’Histoire de ma vie tries to collect and to raise the intensity, giving back to the subject writing this flesh lost, the only one he knows and that each line is trying to regain. This memory has its own temporality; it shapes a unique subject and generates a unique writing system: it opens within the world of writing of the self an immense space and still insufficiently explored.
|
27 |
Le Maréchal-duc de Richelieu : un homme de pouvoir et de guerre, au siècle des Lumières / The marshal-duke of Richelieu : a man of power and war, in the century of lightsChampion, Émilie 17 June 2014 (has links)
Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, maréchal de France, est devenu duc de Richelieu en 1715. Peu connu de l’histoire de France, il est surtout célèbre pour ses nombreux scandales, son amour des femmes et des fêtes. Arrière-petit neveu du célèbre cardinal de Richelieu, il est avant tout un homme appartenant à la haute noblesse française de cette fin du XVIIème siècle et du XVIIIème siècle. Son existence est donc le reflet de la vie, des habitudes et des coutumes de cette élite. Homme de paradoxes, bien ancré dans son siècle, provocateur et libertin, né en 1696 il reste néanmoins profondément marqué par le règne précédent, celui de Louis XIV, dont il est le filleul. Grand mécène il ne possède guère d’œuvres des philosophes des Lumières, exception faite de son ami Voltaire. Enfin celui que l’on surnomme « l’Alcibiade français », proche et ami intime du roi Louis XV, est le courtisan modèle, le parfait gentilhomme de cour. Il est surtout et avant tout un grand homme de guerre, fin stratège, dont les qualités sont trop souvent éclipsées par ses nombreuses frasques. Il participe aux différents conflits qui s’égrènent tout au long du XVIIIème siècle. Il est présent lors de la guerre de succession de Pologne de 1733 à 1738. C’est en 1745 à la bataille de Fontenoy et davantage en 1756 que le duc de Richelieu révèle tous ses talents. Il est élevé à la dignité de maréchal de France en 1748. Enfin toutes ces qualités que nous venons sommairement de mentionner et qui composent la personnalité si particulière de cet homme se révèlent bien utiles dans sa dernière fonction de gouverneur de Guyenne qu’il occupe dès 1755. Pour cette nouvelle mission il faut au duc de Richelieu toute son intelligence, son charisme et son habileté, faisant tantôt preuve d’autorité et de fermeté, tantôt de diplomatie, il a été ambassadeur à Vienne et à Dresde entre 1725 et 1729 et en 1747. Là encore il est intéressant de voir de quelle manière il a su marquer de son empreinte la province de Guyenne. Il meurt en 1788 après avoir traversé tout le XVIIIème siècle après une vie bien remplie. / Louis-François-Armand of Vignerot du Plessis, marshal of France, duke of Richelieu in 1715. Almost forgotten by history of France, he is especially famous for his numerous scandals, his love of the women. It is not a question of accomplishing a simple biography of this man but much more of studying the several subjects procreated by this figure. The son of great-nephew of the famous cardinal Richelieu, he is first of all a member of the high French nobility of this end of the XVIIth century up to the end of XVIIIth century. His existence is therefore the image of life, habits and usages, of the nobility. Man of paradoxes, anchored well in his century, libertine, born in 1696 he remains however profoundly marked by the previous, Louis XIV’s reign, the godson of whom he is. Protector of the arts he hasn’t in his library the writings of the Enlighment philosophers, except these written by his friend Voltaire. Finally, the man called by his contemporaries “French Alcibiades", close and intimate friend of the king Louis XV, is a model sycophant, the perfect gentleman of courtyard. The military activities taking a big part of his life, he is also a great warrior, fine strategist, whose qualities are too often eclipsed by his numerous scandals. He participates in different conflicts which shell throughout the XVIIIth century. Serving honestly during the Polish succession war (1733 – 1738), the duke of Richelieu displays all his military talents in 1745 at the battle of Fontenoy and even more in 1756 (siege of Minorca). He rose to the rank of marshal of France in 1748 becoming, above all, a great figure of the French military history. Finally all his summarily mentioned qualities, shaping such a particular personality, turn out to be very useful in his last function of governor of Guyenne he was given in 1755. This new mission demands all his intelligence, charisma and skills, for showing in turn his authority and firmness but also a diplomacy, which has not been strange for him as former ambassador in Vienna (1725 - 1729) and in Dresden (1747). It’s very much interesting to observe how the duke’s personality influenced the governed province. He ends his well filled life in 1788 having lived almost all XVIII century.
|
28 |
Sade peintre de caractères ou la destitution des volontés d'absolu. Étude d'inspiration lefortiennePaquette, Julie 31 October 2012 (has links)
Dans cette thèse de pensée politique, nous examinerons certains des effets engendrés par l’œuvre du marquis de Sade. Nous chercherons à démontrer que le principal de ces effets est la destitution de toutes les tentatives d’ériger des « idoles ». Par « idoles » nous entendons tout ce qui est susceptible de se poser comme un « absolu » – qu’il s’agisse des idoles que l’on peut associer à l’Ancien régime (la monarchie de droit divin par exemple) ou celles, nouvelles, que la révolution pourrait être tentée de leur substituer (la vertu républicaine par exemple). Notre travail s’inspire d’un article de Claude Lefort, « Sade : le Boudoir et la Cité », selon lequel Sade ne peut être ramené à un promoteur du vice ou de la corruption – ce qui ne veut aucunement dire que son œuvre devrait être lue, à l’inverse, comme une défense de la vertu ou de l’incorruptibilité (révolutionnaires ou républicaines).
Nous chercherons dans un premier temps à démontrer de quelle manière la destitution des idoles s’applique à des postures littéraires et philosophiques dont Sade a lui-même participé : libertinage, matérialisme et athéisme. Dans un second temps, nous nous concentrerons sur les opuscules politiques de Sade et sur ses engagements politiques. Aux termes de notre travail, apparaîtra alors un Sade, penseur d’une République fondée sur un mouvement d’ « institution/destitution », qui, à la lumière de ce qu’a théorisé Lefort, permet d’intégrer le doute et l’indétermination au sein d’une réflexion sur le politique.
|
29 |
L'enchevêtrement des discours moraux et libertins dans Les mémoires pour servir à l'histoire des moeurs du XVIIIe siècle de Charles Pinot DuclosSansregret, May January 2006 (has links) (PDF)
Le roman libertin, au XVIIIe siècle, est litigieux. La censure, l'édition clandestine et la fascination du public marquent l'histoire littéraire du genre et nombre d'auteurs qui excellent dans des formes d'écriture dites sérieuses comptent dans leur production un ou plusieurs romans libertins, Se mouvant entre les frontières des romans érotiques et philosophiques, le roman libertin se présente comme un lieu fondamental de diffusion de la pensée des Lumières, Ces romans qui dénoncent les lacunes de l'ordre établi se veulent donc des témoins inestimables des moeurs de Ieur temps. Ils ont partie liée avec l'émergence d'un discours moral où l'étude du comportement et la recherche d'un bonheur indépendant de la religion demeurent au centre des préoccupations, Les Mémoires pour servir à l'histoire des moeurs du XVIIIe siècle de Charles Pinot Duclos sont à cet égard fort révélateurs, Ils mettent en scène un enchevêtrement des discours moraux et libertins à partir duquel surgit la pensée duclosienne développée précédemment par l'auteur dans un traité de morale intitulé Considérations sur les moeurs de ce siècle.
Notre premier chapitre retracera en quoi les Mémoires de Duclos se situent au carrefour du libertinage et de la morale. Il s'agira d'examiner la place occupée par ce roman au sein de l'ensemble des romans libertins du XVIIIe siècle dans le but de faire ressortir ses caractéristiques spécifiques. Nous verrons comment, à partir d'un discours critique sur le libertinage mondain, Ie roman s'oriente vers la diffusion de la morale duclosienne. Parce que la fragmentation générique permet ce mouvement, nous nous pencherons également sur Ies genres et sous-genres présents dans les Mémoires, soit le roman-mémoire, le traité de morale, le roman de formation et le roman-liste. À partir de cette exploration, nous aborderons spécifiquement le discours sur le libertinage tenu par Duclos qui s'articule spécialement dans la première partie du roman, La question de la fatuité, à partir de laquelle s'élabore le récit, inscrit le personnage dans une société dominée par le paraître qui incite l'adoption des caractères à la mode, dont celui du fat, au détriment de la spécificité de l'individu. L'étude de la notion de caractère suivra donc celle de la fatuité où nous verrons que Duclos, au contraire des caractères théophrastiens, met en scène la progression d'un caractère, celui du narrateur, qui se met en oeuvre grâce à une suite d'expériences. Le bonheur, objet de notre dernier chapitre, s'avère un élément fondamental de la morale et constitue la visée du narrateur tout au long de la seconde partie du roman. Nous observerons les grands enjeux du XVIIIe siècle sur la question du bonheur qui se retrouvent dans les Mémoires, Duclos envisage le bonheur selon un équilibre entre les devoirs et les plaisirs, ce qui résume un idéal du bonheur où individualité et collectivité sont d'égale considération. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Libertinage, Morale, Moeurs, Fatuité, Caractère, Bonheur.
|
30 |
The libertine colony : creolization in the early French Caribbean /Garraway, Doris Lorraine, January 2005 (has links)
Texte remanié de: Thesis. / Bibliogr. p. 371-399.
|
Page generated in 0.0712 seconds