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Un album de temps ; suivi de Se souvenir des visages

Verret, Aimée January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire témoigne de la constitution d'un sujet -une narratrice -qui se frotte à l'écriture, qui s'impose la solitude afin de faire taire les voix qui l'entourent pour mieux arriver à entendre et à maîtriser la sienne. Il est composé d'un recueil de poèmes et d'un essai réflexif. Le recueil Un album de temps présente soixante poèmes en prose, disposés sur chaque page en petits blocs compacts sans alinéa. Il retrace en quatre séquences -le terme est pris ici au sens cinématographique -le parcours de la narratrice vers une libération à l'endroit de son passé et de ses craintes. Le recueil s'élabore ainsi selon une progression focale, une mise au foyer qui tend à rendre l'écriture de plus en plus limpide et à construire des réseaux de plus en plus forts entre les différentes séquences. L'ensemble développe de cette façon, par reprises et par superpositions, un portrait plus précis de la narratrice, jusqu'à ce qu'elle parvienne à reconnaître son identité et à faire corps avec elle. Dans l'essai réflexif, intitulé Se souvenir des visages, une narratrice prend également la parole, mais s'affirme cette fois comme auteure du texte et du recueil qui le précède. Également divisé en quatre sections, l'essai traite des différents éléments qui ont soutenu et orienté la démarche créatrice et critique de ce mémoire: la solitude, la photographie, l'écriture et la danse. À travers ces thèmes, qui paraissent de prime abord éloignés et décousus, la réflexion tisse des liens formels entre quatre questions fondamentales: qui suis-je une fois que tous sont mis à l'écart? Quel rapport y a-t-il entre moi maintenant et moi telle que représentée sur un cliché photographique? Comment tirer profit du temps qui passe et en représenter le cours par la poésie? Enfin, qu'est-ce qui m'autorise à prendre la parole, comment mes mots pourraient-ils avoir quelque résonance auprès d'autrui? Dans le contexte de cette réflexion, le cours du temps est envisagé non pas comme une linéarité passé-présent-futur, mais comme une coprésence de couches temporelles qui se chevauchent et habitent le sujet, le définissent. Le travail de la prose, tant du point de vue essayistique que poétique, met en lumière un rythme particulier, qui semble ininterrompu à cause de l'enchaînement continu des phrases; mais en réalité, cette apparente continuité donne lieu à de multiples modulations qui permettent de distendre ou de resserrer l'espace entre chacun des énoncés. Le temps de la lecture devient donc malléable, façonné à l'image de cette chronologie brisée que chacun porte en soi. Pour contrer le temps, la mort et l'oubli, pour éviter l'enfermement dans une solitude nécessaire mais périlleuse, s'offrent les recours de l'empathie et de la confiance, profondément liées à la discipline du poème. L'empathie est ce qui permet de s'ouvrir aux points de vue et aux émotions d'autrui sans toutefois se perdre de vue, en ressentant ces émotions par soi-même, en les laissant entrer sous sa propre peau, dans son propre corps. Enfin, la confiance se révèle au terme de cette réflexion une nécessité: la condition même de la rigueur et de l'authenticité de l'écriture. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Poème en prose, Visage, Identité, Photographie, Temps, Solitude, Confiance.
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La Fée carabine : apprivoiser l'écriture de Pennac

Mallette, Étienne January 2009 (has links) (PDF)
Par le présent mémoire, l'auteur cherche à identifier et examiner quelques traits particuliers de l'écriture de Daniel Pennac, en exploitant plus particulièrement le roman La fée carabine (1987). Les critiques mentionnent fréquemment le ton et le style uniques et reconnaissables de cet auteur, et notre expérience personnelle de lecteur confirme cette affirmation. Cependant, il existe peu de travaux analysant plus en détail son style, et c'est pourquoi il nous a semblé intéressant de nous pencher sur un de ses romans ayant reçu un accueil enthousiaste tant des lecteurs que des critiques. Puisqu'il s'agit d'un roman policier, et que la paralittérature se dote de codes solides, notre travail d'analyse consiste principalement en un exposé de quelques caractéristiques du roman policier français contemporain de La fée carabine, suivi d'un examen du roman de Pennac afin de voir comment, au fil des pages, l'auteur traite ces caractéristiques: langue, humour et archétypes. Pennac a remporté un vif succès auprès des lecteurs de romans policiers ; nous sommes donc en droit de nous attendre à ce qu'il reprenne à son compte le travail sur la langue, l'humour et les personnages archétypaux réalisé par ses prédécesseurs, puisque ceci fait désormais partie de l'horizon d'attente des lecteurs. Cependant, La fée carabine a également été le tremplin qui a mené cet auteur à publier son roman suivant, La petite marchande de prose, hors des collections policières. Il est donc fort probable que nous y trouvions une part d'inventivité importante, d'audaces au niveau du style que la majorité des auteurs de paralittérature ne se permettent pas. Notre analyse confirme cette intuition : Pennac s'inscrit bien dans la répétition propre à la paralittérature, mais la place qu'il accorde à la variation est très grande, et surtout, développée avec une subtilité et un travail d'écriture peu communs. Nous terminons par un examen de quelques éléments supplémentaires qui nous ont interpellé lors de notre lecture, mais qui s'inscrivent mal dans un dialogue avec la « norme » policière. Ces points supplémentaires -le travail sur la longueur de la phrase et l'exploitation des images religieuses -nous lancent sur d'intéressantes pistes de réflexion qui nous aident à percevoir comment Pennac a su rayonner hors du cercle paralittéraire dans lequel il a débuté. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Daniel Pennac, La fée carabine, Roman policier, Polar, Style, Littérature, Langue, Humour, Archétypes.
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Une grappe de lilas ; suivi de La crypte cassée

Martin, Annyck January 2010 (has links) (PDF)
Une grappe de lilas, récit poétique, constitue la première des deux parties de ce mémoire. Le texte, conçu comme une traversée, interroge l'être humain sur ce qu'il advient de lui après le passage du fracas, des traumas, de la maladie. À la suite d'un effondrement physique et psychique, au lendemain d'un éclatement identitaire, une question de fond est soulevée: comment rejoindre à nouveau le monde? Le récit ne tente pas de répondre directement à la question posée. Il est présenté ici comme blessure à demi cicatrisée et permet de revisiter le corps, la filiation, l'histoire -de redéfinir une identité -par le biais d'une mémoire (et d'une textualité) fragmentées. Le récit, porté par une dynamique alternant fissure et suture, cherche surtout à ouvrir la voix, à faire part d'une subjectivité et de réalités internes difficilement exprimables, à refléter un processus et à proposer un chemin afin de mieux se réaliser. Le rapport particulier du poème au récit présente un espace (relationnel et formel) dans lequel il devient possible, pour un sujet survivant, d'effectuer un travail de recomposition et de renouvellement de soi, sous l'oeil bienveillant de figures « alliées » et d'un lecteur pluriel appelé à témoin. La crypte cassée, essai réflexif, constitue la seconde partie de ce mémoire. Relevant lui aussi du registre de l'écriture post-traumatique, cet essai tient lieu de seconde traversée. Il présente un éclairage sur le contexte ayant précédé et accompagné l'écriture d'Une grappe de lilas. Le texte, divisé en quatre grandes sections et lui aussi marqué par la fragmentation, explore les rapports qui peuvent exister entre écriture et maladie, écriture et trauma, survivance, témoignage et altérité. Exploration rendue possible par la création d'un espace dialogal marqué par la pluralité. Cet essai constitue une façon de dire autrement ce qui n'a pu être dit, et d'identifier les enjeux textuels et identitaires sous-jacents au récit. Il souligne également, en fin de parcours, un rapport particulier aux images et aux arts visuels dans mon processus de création et d'écriture. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fissure, Fragment, Mosaïque, Crypte, Trauma, Maladie, Écriture, Corps, Recomposition, Survivance, Témoignage, Résilience.
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Et Chri : oeuvres incomplètes ; suivi de La volonté de néant : manifeste essayistique et/ou exercices de style à saveur intellectuelle

Lemieux-Couture, Marie-Christine January 2010 (has links) (PDF)
VOLET CRÉATION ET CHRI : OEUVRES INCOMPLÈTES et Chri: oeuvres incomplètes est un roman de plage pour intellectuels classé E pour tous. Il s'agit du récit de la traversée du Joyeux Canada, de Montréal au BiCi, par deux jeunes Québécois: Chri et Jean-Couillon. Cela dit, le roman présente une architecture polyphonique subjectivisée par une narration au «je» et se construit comme le tracé cognitif d'une épopée picaresque dont l'enjeu est un commentaire psychosociocritique au sujet de l'état de la société canado-québécoise actuelle. Aussi, au terme «narration» pourra être substitué le terme «énonciation» puisque le récit repose implicitement sur l'acte de raconter. Les noeuds littéraires de ce roman se situent donc au niveau de la paroi osmotique qui assure le lien entre l'éthique et l'esthétique. Derrière l'acte de raconter germine la volonté de scander l'époque, et derrière tout procédé littéraire, il y a la genèse d'une réflexion, la mise en pratique de la pensée.VOLET THÉORIQUE LA VOLONTÉ DE NÉANT MANIFESTE ESSAYISTIQUE ET/OU EXERCICES DE STYLE À SAVEUR INTELLECTUELLE Pour parler de sa démarche artistique, l'auteure a tenté de situer la pensée dans le roman et non le roman dans la pensée, car pour penser une écriture en mouvement, il faut une pensée mouvementée. La volonté de néant se présente comme un essai en fragments qui ne cherche pas à épuiser les interprétations possibles, mais à ouvrir l'oeuvre. Ainsi, cet essai se positionne vis-à-vis des écueils soulevés par le processus de création tels que le contexte linguistique et le rapport à la langue, la dynamique du dédoublement et l'angoisse de déshumanisation, l'hybridité romanesque dans sa relation formelle avec le cinéma, la littérature et le mensonge exact, l'art actuel et les influences capitalistes, la société de l'image et l'autofiction, etc. Des questions d'ordre général, soit, mais que l'auteure singularise en cernant sa propre posture. La volonté de néant délimite donc le contexte particulier de et Chri, tout en s'élargissant sur une dimension bien plus universelle, car le fil conducteur de sa dialectique à caractère polémiste est bel et bien: comment peut-on encore prétendre écrire aujourd'hui? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Roman québécois, Identité nationale, Culture nord-américaine, Contemporanéité, Polémique.
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Adapte-toi ou crève : l'imaginaire et la fin chez Douglas Coupland et Chuck Palahniuk

Fortin, Émilie 08 1900 (has links) (PDF)
L'imaginaire de la fin évolue et s'actualise sans cesse, au gré du temps. Chez Douglas Coupland et Chuck Palahniuk, il se conjugue au singulier. La fin est intime, personnelle, elle ne concerne que le sujet, et lui seul. Néanmoins, elle interpelle les mêmes traits intrinsèques à tout imaginaire de la fin. La fin est transitive, elle est achèvement d'une chose et commencement d'une autre. Le temps de la fin, quant à lui, est toujours aussi harassant à négocier: passé, présent, futur cohabitent difficilement. Enfin, devant tant de désordres, la langue et l'imaginaire sont à leur tour happés par la confusion. À ces trois constantes s'en ajoute une quatrième, à l'œuvre autant dans Generation X que dans Choke: une sursollicitation de l'imaginaire qui provoque un brouillage important dans la perception du réel. Récits de la fin, Generation X et Choke sont aussi des romans du renouveau. S'ils disent que le monde menace l'individualité du sujet et qu'il est responsable des graves dysfonctionnements qu'il connaît, les romans de Coupland et Palahniuk nous disent aussi que l'homme peut être sauvé, s'il le désire. Il n'en tient qu'à lui. Résultat d'une clairvoyance du monde, d'une amère déception, puis façon de fabriquer du sens, la fin chez eux ne renvoie non pas à une fin du monde, à sa clôture, mais bien à son renouvellement, subjectif. Réaction, elle permet la survie, objet de pensée, elle incite à la perdition. Car si l'homme peut renaître, son monde et son imaginaire, eux, sont voués au désordre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Coupland, Palahniuk, Fin, Imaginaire, Temps.
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Le tressage à portée interprétative comme modalité de lecture : étude du roman graphique Watchmen de Dave Gibbons et Alan Moore

Tremblay-Gaudette, Gabriel 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif d'élaborer une modalité de lecture, le tressage à portée interprétative, qui s'applique à la lecture de bande dessinée. Pour ce faire, le premier chapitre est consacré à penser la notion d'interprétation littéraire, d'abord par une comparaison de plusieurs définitions et formulations puisées à même des dictionnaires et des essais littéraires. Par la suite, nous examinons la « cible » de l'interprétation littéraire, c'est-à-dire l'objectif à atteindre par celle-ci, soit les intentions de l'auteur, la signification atteinte par et pour le texte ou encore la compréhension subjective d'un texte par un lecteur. Nous posons que c'est en amalgamant ces trois objectifs qu'une interprétation littéraire peut être formulée. Finalement, nous souscrivons à la notion de lecture littéraire afin de définir notre position sur la question. Le deuxième chapitre est consacré à la bande dessinée que, suite à un examen des diverses définitions qui en sont avancées par plusieurs chercheurs, nous caractérisons comme une pratique littéraire se spécifiant par l'importance de la relation entre textes et image, et qui en constitue la principale richesse expressive, discursive et esthétique. Par la suite, nous nous penchons sur le concept de tressage tel qu'élaboré par Thierry Groensteen afin de nous le réapproprier pour en faire une modalité de lecture à portée interprétative, laquelle ouvre la voie à l'analyse et qui est une démarche privée et souterraine. Le troisième chapitre est consacré au roman graphique Watchmen de Dave Gibbons et Alan Moore. Dans un premier temps, nous examinons les différentes analyses formulées par une communauté interprétative autour de cette œuvre. Puis, nous procédons à trois tressages à portée interprétative distincts et connexes, à partir, successivement, du concept de l'utopie, de la forme géométrique du cercle et de la figure du livre. Ces trois analyses sont par la suite colligées de manière à émettre une observation finale quant à la portée de l'œuvre et l'enseignement qui en découle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bande dessinée, roman graphique, tressage, interprétation, Watchmen.
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Était une bête ; suivi de, Territoires

Ouellet Tremblay, Laurance 08 1900 (has links) (PDF)
Était une bête raconte l'histoire d'une scission, en cinq parties. Confrontée à une autorité sévère puis au jugement sans merci de ses pairs, la narratrice du recueil n'arrive plus à vivre dans son corps. Question de survie, une séparation intérieure s'impose. Mais quitter son corps, c'est se fendre le crâne. Littéralement. C'est une opération risquée qui demande réflexions, échanges, discussions avec soi-même. J'ai voulu mettre en scène un dialogue qui n'a rien du soliloque. Qui exige une réponse. Un dialogue essentiel, pour résister à la mort. Laisser aller une partie de soi pour se garder en vie. Et peut-être se retrouver. Mais plus tard. Se retrouver au cœur d'un territoire que l'on ne connaît pas, un peu hébétée de s'être rendu si loin. L'essai Territoires soutient que tout acte d'écriture suppose la création et l'exploration de nouveaux territoires (donc de nouvelles limites) à l'intérieur desquels le corps est à la fois inventeur et inventé. Axée essentiellement sur la place capitale qu'occupe le corps au cœur de ces territoires, ma réflexion interroge le statut de celui-ci. Central, mais non autoritaire, le corps écrivant ne fait pas juridiction dans le processus; il emprunte la langue et les rythmes qu'il rencontre (et qui le rencontrent) pour fonder sa parole, qui elle-même ne lui appartiendra pas. Aventure tridimensionnelle, l'écriture implique du temps, de l'espace et, à la jonction de ces deux axes, du corps, pour actualiser les mots, les transposer. Constamment chahuté par le mouvement processuel qui le porte, le corps écrivant se définit dans un état de déséquilibre perpétuel. Il se dégage ainsi de toute valeur de puissance et de virtuosité en adoptant une posture fragilisée d'écoute et d'attention au réel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Scission, Corps, Dialogue, Territoires, Limites, Subjectivité, Parole
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Ça ne dure jamais plus d'une heure, le ciel ; suivi de, Donner sens

Brault, Vincent 02 1900 (has links) (PDF)
La première partie de ce mémoire de maîtrise présente un recueil qui compte huit nouvelles et quatre récits. « Ça ne dure jamais plus d'une heure, le ciel » regroupe des textes à première vue hétéroclites, mais qui sont tous mus par une idée, celle de la rencontre, ou plutôt celle de l'impossibilité de la rencontre. Les nouvelles deviennent des récits et les récits, des fictions. Les personnages, qu'ils aient réellement existé ou non, partagent les mêmes lieux (Canada, Grande-Bretagne, Afrique du Sud, Népal, Chine, etc.) et les mêmes préoccupations philosophiques, ces dernières étant regroupées autour du thème de la solitude. Peut-on se quitter soi-même pour aller vers l'autre? Tous les textes de ce recueil enferment cette question dans un cercle vicieux qui, dans un effet boomerang, résout et ne résout pas le problème. S'ensuit une construction presque toujours circulaire où la fin du texte renvoie à son commencement et vice versa. La deuxième partie de ce mémoire est un essai des plus personnels sur ma démarche d'écrivain. En vingt-cinq fragments réunis sous le signe du problème de l'intersubjectivité, « Donner sens » explore le problème du partage des expériences -qui est au cœur de la partie création de ce mémoire-, mais aussi celui de la mort, où se cristallisent paradoxalement les questions du sens de la vie. Peut-on réellement sortir de soi et toucher l'autre en n'utilisant que des mots? La réponse ne peut être qu'antinomique, évidemment, puisqu'elle ne peut s'articuler qu'en mots, justement. Le corpus de références qui a permis d'écrire cet essai est essentiellement issu de la tradition phénoménologique (Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty), mais se nourrit aussi de la pensée d'auteurs littéraires latino-américains tels Jorge Luis Borges et Julio Cortázar. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : nouvelle, récit, solitude, sens, intersubjectivité.
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Contes, comptines et histoires pour enfants moroses ; suivi de, La lumière des abysses

Loiselle, Fannie 02 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise est composé de deux parties. La première, Contes, comptines et histoires pour enfants moroses, est un recueil de trente-huit brèves nouvelles, ayant en commun une contrainte de concision formelle et sémantique. Cette contrainte, inspirée du mouvement minimalisme américain, cherche à provoquer une sensation d'hyperréalisme; tout comme dans le monde réel, le lecteur est confronté à des faits épars, à une intrigue relâchée, auxquels il doit contribuer à octroyer un sens, une direction. Les nouvelles mettent en scène des êtres apathiques, à l'identité incertaine, et comportent peu de marqueurs géographiques et temporels. Les événements dont les personnages sont témoins s'insèrent dans l'espace plus ou moins défini entre la banalité du quotidien et l'imprévu, entre l'ordinaire et l'extraordinaire, permettant d'instaurer un rapport dialectique entre les deux. L'étrange ne bouleverse pas radicalement le familier, mais l'habite, s'y insinue, s'y inscrit en filigrane. Au-delà de son titre, le recueil contient plusieurs références aux contes de fées traditionnels. Ce choix esthétique témoigne de la façon dont l'imaginaire de l'enfance teinte subrepticement la vision des personnages. La lumière des abysses, la seconde partie, propose un ensemble de courts essais qui font écho, formellement et sémantiquement, aux nouvelles. Ces essais abordent la plupart des thèmes récurrents (intimité, quotidien, angoisse, solitude, lumière, profondeurs marines, animalité, enfance...) et des caractéristiques (forme brève, dépersonnalisation, blancs du texte...) du recueil. En s'appuyant à la fois sur des réflexions personnelles, des écrits théoriques et des œuvres de fiction, ils cherchent à évoquer les impressions, les mots et les images qui ont accompagné récriture de la première partie du mémoire, à en esquisser la matrice. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Angoisse, Apocalypse, Conte, Enfance, Intimité, Minimalisme, Nouvelle, Quotidien, Recueil, Sens, Témoignage.
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Les calepins de Félix Leclerc

Prince, David 11 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est d'analyser comment Félix Leclerc, calepiniste, conçoit la pratique de l'écriture littéraire et comment il envisage sa position dans le champ littéraire. Notre corpus principal est formé des cinq calepins qu'il publie entre 1961 et 1988, soit le Calepin d'un flâneur, Chansons pour tes yeux, le Petit livre bleu de Félix ou Nouveau calepin du même flâneur, Rêves à vendre ou Troisième calepin du même flâneur et le Dernier calepin. Ces livres, par leur facture hétérogène, laissent une place de choix à l'inscription d'une parole dégagée des contraintes des genres que l'auteur pratique depuis le début de sa carrière, comme le conte, le roman et le théâtre. Les calepins favorisent, plus que toute autre œuvre de l'auteur, la coexistence de plusieurs registres de discours - aphoristique, narratif, poétique, polémiste - relayés par la figure du flâneur et ses multiples avatars - le moraliste, le badaud, le troubadour, le fou, etc. En outre, les calepins se caractérisent par la diversité et la brièveté des écrits qu'ils renferment, de la maxime au conte, de l'anecdote à la chanson et du proverbe à la fable. Le discours du calepiniste évolue au fil des décennies, passant de l'énonciation des défauts moraux de ses compatriotes à la dénonciation des dérives identitaires et politiques de ses concitoyens. L'analyse de la pratique littéraire du calepiniste, des différentes postures énonciatives qu'il emploie dans les calepins ainsi que des références culturelles et temporelles que ses écrits renferment - rapports entre populaire et savant, passé et présent, ville et campagne - révèlent la position que l'écrivain compte occuper dans le champ littéraire, une position de l'entre-deux, voire liminaire, qui cherche à réconcilier l'homme commun à la fois avec la culture et la nature. Notre travail mène à une meilleure compréhension de la production littéraire de Leclerc dans son ensemble, production occultée par les succès du chansonnier, et éclaire tout un pan de son œuvre qui n'avait jamais fait l'objet d'une étude aussi complète jusqu'à ce jour. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Félix Leclerc, calepin, flâneur, littérature québécoise, formes brèves, liminarité, champ littéraire

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