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Le rôle des désignants d’événements historico-médiatiques dans la construction de l’histoire immédiate. Une analyse du discours de la presse écrite.

Calabrese, Laura 26 February 2010 (has links)
Ce travail est divisé en deux grandes parties. La première explore la notion d’événement dans une perspective multidisciplinaire, à partir de l’histoire, la sociologie, l’ethnologie, la philosophie, la communication et la linguistique. Le but de ce parcours notionnel est double : tout d’abord, illustrer comment les sciences humaines évoluent (depuis les années 1950) vers une approche langagière de l’événement, et en deuxième lieu, nous doter des outils conceptuels nécessaires pour montrer que l’événement médiatique est une construction sociale dans laquelle le langage joue un rôle central. Cette construction est régulée par des routines de rédaction journalistiques, des contraintes matérielles (i. e. l’espace disponible pour rédiger des titres), des représentations et des habitus de lecture. En amont de la nomination par le média, des protocoles sociaux implicites règlent ainsi la mise en mots de l’événement. Cela explique l’énorme consensus dans la nomination d’événements à l’intérieur d’un même espace historico-géographique. La réflexion théorique sur l’événement a également permis d’observer le fonctionnement singulier du discours d’information, notamment en regard du discours historique, tout spécialement à partir de leur saisie particulière du temps, à savoir, les temps courts des médias et les temps long ou mi-longs de l’histoire. Cette forme d’appréhender le temps n’est pas sans conséquences sur les modes de nomination des médias, car ils ont besoin de nommer toute occurrence jugée événementielle, souvent sans le recul nécessaire pour les intégrer dans un récit global. La pratique conduit en effet le discours de l’information à produire une grande quantité de désignants qui pourront être mémorisés par les lecteurs sans pour autant produire de véritables connaissances. Malgré cette hypertrophie, l’événement médiatique constitue un repère collectif primordial pour organiser le vécu public. En ce sens, il est à distinguer du fait divers, qui n’organise pas le temps social mais produit, au contraire, des discours répétitifs, ancrés sur des archétypes et non sur l’actualité. Dans sa fonction cathartique, le fait divers présente une mise en récit du dysfonctionnement de la société et, dans sa répétitivité, n’a pas besoin d’être mémorisé par le discours social. Comme corollaire, il produit moins de dénominations et plus de séquences narrativisées. Ainsi, un fait divers peut accéder au statut d’événement en fonction de la place que le discours d’information −et la société− lui accorde, à la fois dans l’espace public et dans la matérialité du support écrit. En tant que construction sociale, l’événement médiatique n’est pas un objet discret. Non seulement il n’est pas disponible tel quel avant l’acte de nomination, mais il n’est pas immédiatement disponible et perceptible. Comme d’autres réalités sociales ou institutionnelles, les événements ont une « ontologie subjective » mais sont perçus comme objectifs. Dans ce cadre, l’instance de médiatisation est fondamentale pour donner corps à l’événement et l’ériger en objet d’intérêt public. La question qui se pose est celle de la mise en forme de l’événement en consensus avec le corps social. Si nous considérons les événements comme des faits institutionnels, il devient évident que leur mode de donation est médiatisé par le biais d’une instance socialement légitimée à laquelle on accorde cette mission : les médias. Le mécanisme de médiation qui intervient ici est la déférence : nous déférons aux journalistes la tâche d’identifier, de décrire et de nommer les événements publics. L’analyse des désignants d’événements dans une perspective linguistique (sémantique et syntaxique) s’avère ainsi fondamentale pour interroger les représentations mobilisées par le média. En effet, ces séquences linguistiques, largement partagées par le corps social, sont des prêts-à-dire capables de condenser une énorme quantité d’information sur l’événement, de ses données les plus objectives (où, quand, quoi) aux plus subjectives (images, représentations) mais partagées intersubjectivement. La deuxième partie de cette thèse aborde la description de ces séquences linguistiques, dans une démarche qui va de la sémantique lexicale à la sémantique discursive. Les désignants d’événements sont envisagés sous leur forme expansée, c’est-à-dire comme des expressions définies formées à partir d’un nom événementiel, nom qui dénote un événement en langue (attentat, catastrophe, crise, etc.). Cette base lexicale sert à catégoriser l’événement −en fonction de cadres cognitifs communs−, orientant le sens et affectant les représentations des lecteurs. Parmi les différentes formes, nous distinguons des expressions définies complètes (la guerre en Irak, le massacre de la place Tiananmen, les attentats du 11 septembre, l’affaire du voile) et incomplètes (la crise, la canicule, le tsunami). Ces dernières se caractérisent par la présence d’un opérateur indexical qui fait référence au moment de l’énonciation et ont donc une capacité plus faible à stocker la mémoire de l’événement. Une fois le moment discursif passé, ces expressions ont tendance à être complétées par un complément (i. e. la canicule de 2003). Les expressions définies complètes présentent, elles, une tendance à la condensation. Elles produisent ainsi des mots-événements : des toponymes et des dates en fonction événementielle (que nous appelons héméronymes), ainsi que des désignants occasionnels (Tiananmen, le 11 septembre, le voile, respectivement). Malgré l’effacement du nom événementiel présent dans la dénomination originelle (massacre, attentat, affaire), celui-ci est pour ainsi dire enregistré par l’expression restante, et sert par là à orienter le sens de l’expression. La preuve qu’un sens notionnel a été enregistré par ces expressions est qu’elles peuvent être réutilisées dans des emplois métaphoriques, pour des événements de même nature (le 11 septembre de l’Europe, un Tiananmen à l’iranienne, tsunami financier). L’approche discursive permet également de distinguer des dénominations et des désignations, moins figées et à plus forte valeur axiologique, mais qui contribuent également à la construction de l’événement. Si Mai 68 peut être catégorisé comme une révolte, une révolution ou un mouvement par la presse et par les principaux acteurs sociaux, il peut également être qualifié de coup d’épée dans l’eau ou de rupture culturelle. Les premières constituent des séquences largement partagées dont le but est de catégoriser, mémoriser et retracer l’événement, tandis que les secondes expriment surtout le point de vue d’un énonciateur ou groupe, et ont par là un contenu axiologique plus évident. Nous essayons de montrer que la description linguistique est une condition nécessaire pour décrire la capacité mémorielle de ces désignants, qui ont des degrés de stabilité et de figement différents. L’établissement des différentes catégories (expressions définies complètes et incomplètes, xénismes, mots-événements accidentels, toponymes événementiels et héméronymes) permet d’étudier leur capacité mémorielle en fonction de leur morphologie. En effet, moins le désignant a de contenu lexical, plus il a de facilité à circuler dans des contextes qui ne sont pas celui d’origine. Ainsi, les toponymes et les héméronymes ont une plus grande capacité d’évocation, en raison de leur proximité avec le nom propre. Dans le discours d’information, ils fonctionnent comme des outils cognitifs qui servent à mémoriser des événements, des images et des discours sur les événements.
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Feitos e efeitos discursivos no processo tradutório do literário : uma discussão sobre o fazer tradutório da obra Pride and Prejudice de Jane Austen

Henge, Gláucia da Silva January 2015 (has links)
À partir de la perspective de l’Analyse du Discours pecheutienne, qui se propose d'examiner les processus discursifs dans des différentes matérialités en prenant le rapport entre langue et histoire à la production des sens, cette thèse présente une étude sur le processus traductoire du littéraire. En envisageant la traduction comme un processus discursif, nous analysons les gestes d’interprétation matérialisés dans des extraits du livre Pride and Prejudice (1813) de Jane Austen et leurs traductions imprimées et cinématographiques. Les faits et les effets discursifs qui émergent du processus traductoire nous permettent d’observer le jeu de forces existant au faire traductoire et nous mènent à considérer le processus traductoire comme un processus discursif spécifique. Méthodologiquement, en prenant le processus traductoire comme objet, nous avons comme geste d’analyse le délinéament d’une formation discursive traductoire qui, en tant que domaine de savoir, règle le faire traductoire, et qui permet en même temps d’aborder discursivement le rapport entre les langues. Nous situons donc le processus traductoire dans son rapport constitutif avec la formation discursive littéraire, en le prenant comme effet-art. Nous parcourrons ainsi les surfaces linguistique et filmique qui signifient, au cours de deux cent ans, le discours littéraire qui soutient le roman et nous proposons la notion de moment discursif comme spécifité des conditions de production d’un effet de traduction. Le proccesus traductoire peut être décrit comme une actualisation dans des (ré)formulations d’une formulation précédente, en considérant dans ce mouvement l’énoncé comme un élément de savoir qui établit rapports de rapprochement ou d’éloignement entre les sens inscrits dans les formations discursives engagées. Ainsi le texte premier, en partant de son appropriation et interprétation à travers la formation discursive traductoire, est actualisé dans le discours du texte de traduction au moyen du travail de la mémoire discursive, qui se troue, se casse, ce qui permet au sens de glisser, en se répétant et se transformant dans la même langue ou dans une autre. Et par le fonctionnement discursif de la création, le texte émerge et est historicisé comme effet d’origine, d’antériorité et de récursivité pour chaque nouveau texte de traduction. Pour son analyse, nous mobilisons la notion de fonction-traducteur comme déploiement de la fonction-auteur dans un processus de traducréation. / A partir da perspectiva da Análise do Discurso pecheuxtiana, que se propõe a investigar os processos discursivos em diferentes materialidades ao tomar a relação entre língua e história na produção dos sentidos, esta tese apresenta um estudo sobre o processo tradutório do literário. Ao encarar a tradução como um processo discursivo, analisamos os gestos de interpretação materializados em recortes da obra Pride and Prejudice (1813) de Jane Austen e suas traduções impressas e cinematográficas. Os feitos e os efeitos discursivos que emergem do processo tradutório nos permitem observar o jogo de forças existente no fazer tradutório e leva-nos a considerar o processo tradutório como um processo discursivo específico. Metodologicamente, ao tomar o processo tradutório como objeto, temos como gesto de análise o delineamento de uma formação discursiva tradutória que, como domínio de saber, regula o fazer tradutório, bem como permite abordar discursivamente a relação entre línguas. Então, situamos o processo tradutório em sua relação constitutiva com a formação discursiva literária, tomando-o como efeito-arte. Percorremos, deste modo, as superfícies linguística e fílmica que significam, ao longo de duzentos anos, o discurso literário que sustenta o romance e propomos a noção de momento discursivo como especificidade das condições de produção de um efeito de tradução. O processo tradutório pode ser descrito como atualização em (re)formulações de uma formulação anterior, considerando neste movimento o enunciado como elemento de saber que estabelece relações de aproximação ou distanciamento entre os sentidos inscritos nas formações discursivas envolvidas. Assim, o texto primeiro, a partir de sua apropriação e interpretação pelo viés da formação discursiva tradutória, é atualizado no discurso do texto de tradução através do trabalho da memória discursiva, que se esburaca, parte-se, permitindo que o sentido deslize, repetindo-se, transformando-se, na mesma ou em outra língua. E pelo funcionamento discursivo da autoria, o texto emerge e é historicizado como efeito de origem, de anterioridade e recursividade para cada novo texto de tradução. Para sua análise, mobilizamos a noção de função-tradutor como desdobramento da função-autor em um processo de tradautoria.
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Feitos e efeitos discursivos no processo tradutório do literário : uma discussão sobre o fazer tradutório da obra Pride and Prejudice de Jane Austen

Henge, Gláucia da Silva January 2015 (has links)
À partir de la perspective de l’Analyse du Discours pecheutienne, qui se propose d'examiner les processus discursifs dans des différentes matérialités en prenant le rapport entre langue et histoire à la production des sens, cette thèse présente une étude sur le processus traductoire du littéraire. En envisageant la traduction comme un processus discursif, nous analysons les gestes d’interprétation matérialisés dans des extraits du livre Pride and Prejudice (1813) de Jane Austen et leurs traductions imprimées et cinématographiques. Les faits et les effets discursifs qui émergent du processus traductoire nous permettent d’observer le jeu de forces existant au faire traductoire et nous mènent à considérer le processus traductoire comme un processus discursif spécifique. Méthodologiquement, en prenant le processus traductoire comme objet, nous avons comme geste d’analyse le délinéament d’une formation discursive traductoire qui, en tant que domaine de savoir, règle le faire traductoire, et qui permet en même temps d’aborder discursivement le rapport entre les langues. Nous situons donc le processus traductoire dans son rapport constitutif avec la formation discursive littéraire, en le prenant comme effet-art. Nous parcourrons ainsi les surfaces linguistique et filmique qui signifient, au cours de deux cent ans, le discours littéraire qui soutient le roman et nous proposons la notion de moment discursif comme spécifité des conditions de production d’un effet de traduction. Le proccesus traductoire peut être décrit comme une actualisation dans des (ré)formulations d’une formulation précédente, en considérant dans ce mouvement l’énoncé comme un élément de savoir qui établit rapports de rapprochement ou d’éloignement entre les sens inscrits dans les formations discursives engagées. Ainsi le texte premier, en partant de son appropriation et interprétation à travers la formation discursive traductoire, est actualisé dans le discours du texte de traduction au moyen du travail de la mémoire discursive, qui se troue, se casse, ce qui permet au sens de glisser, en se répétant et se transformant dans la même langue ou dans une autre. Et par le fonctionnement discursif de la création, le texte émerge et est historicisé comme effet d’origine, d’antériorité et de récursivité pour chaque nouveau texte de traduction. Pour son analyse, nous mobilisons la notion de fonction-traducteur comme déploiement de la fonction-auteur dans un processus de traducréation. / A partir da perspectiva da Análise do Discurso pecheuxtiana, que se propõe a investigar os processos discursivos em diferentes materialidades ao tomar a relação entre língua e história na produção dos sentidos, esta tese apresenta um estudo sobre o processo tradutório do literário. Ao encarar a tradução como um processo discursivo, analisamos os gestos de interpretação materializados em recortes da obra Pride and Prejudice (1813) de Jane Austen e suas traduções impressas e cinematográficas. Os feitos e os efeitos discursivos que emergem do processo tradutório nos permitem observar o jogo de forças existente no fazer tradutório e leva-nos a considerar o processo tradutório como um processo discursivo específico. Metodologicamente, ao tomar o processo tradutório como objeto, temos como gesto de análise o delineamento de uma formação discursiva tradutória que, como domínio de saber, regula o fazer tradutório, bem como permite abordar discursivamente a relação entre línguas. Então, situamos o processo tradutório em sua relação constitutiva com a formação discursiva literária, tomando-o como efeito-arte. Percorremos, deste modo, as superfícies linguística e fílmica que significam, ao longo de duzentos anos, o discurso literário que sustenta o romance e propomos a noção de momento discursivo como especificidade das condições de produção de um efeito de tradução. O processo tradutório pode ser descrito como atualização em (re)formulações de uma formulação anterior, considerando neste movimento o enunciado como elemento de saber que estabelece relações de aproximação ou distanciamento entre os sentidos inscritos nas formações discursivas envolvidas. Assim, o texto primeiro, a partir de sua apropriação e interpretação pelo viés da formação discursiva tradutória, é atualizado no discurso do texto de tradução através do trabalho da memória discursiva, que se esburaca, parte-se, permitindo que o sentido deslize, repetindo-se, transformando-se, na mesma ou em outra língua. E pelo funcionamento discursivo da autoria, o texto emerge e é historicizado como efeito de origem, de anterioridade e recursividade para cada novo texto de tradução. Para sua análise, mobilizamos a noção de função-tradutor como desdobramento da função-autor em um processo de tradautoria.
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Feitos e efeitos discursivos no processo tradutório do literário : uma discussão sobre o fazer tradutório da obra Pride and Prejudice de Jane Austen

Henge, Gláucia da Silva January 2015 (has links)
À partir de la perspective de l’Analyse du Discours pecheutienne, qui se propose d'examiner les processus discursifs dans des différentes matérialités en prenant le rapport entre langue et histoire à la production des sens, cette thèse présente une étude sur le processus traductoire du littéraire. En envisageant la traduction comme un processus discursif, nous analysons les gestes d’interprétation matérialisés dans des extraits du livre Pride and Prejudice (1813) de Jane Austen et leurs traductions imprimées et cinématographiques. Les faits et les effets discursifs qui émergent du processus traductoire nous permettent d’observer le jeu de forces existant au faire traductoire et nous mènent à considérer le processus traductoire comme un processus discursif spécifique. Méthodologiquement, en prenant le processus traductoire comme objet, nous avons comme geste d’analyse le délinéament d’une formation discursive traductoire qui, en tant que domaine de savoir, règle le faire traductoire, et qui permet en même temps d’aborder discursivement le rapport entre les langues. Nous situons donc le processus traductoire dans son rapport constitutif avec la formation discursive littéraire, en le prenant comme effet-art. Nous parcourrons ainsi les surfaces linguistique et filmique qui signifient, au cours de deux cent ans, le discours littéraire qui soutient le roman et nous proposons la notion de moment discursif comme spécifité des conditions de production d’un effet de traduction. Le proccesus traductoire peut être décrit comme une actualisation dans des (ré)formulations d’une formulation précédente, en considérant dans ce mouvement l’énoncé comme un élément de savoir qui établit rapports de rapprochement ou d’éloignement entre les sens inscrits dans les formations discursives engagées. Ainsi le texte premier, en partant de son appropriation et interprétation à travers la formation discursive traductoire, est actualisé dans le discours du texte de traduction au moyen du travail de la mémoire discursive, qui se troue, se casse, ce qui permet au sens de glisser, en se répétant et se transformant dans la même langue ou dans une autre. Et par le fonctionnement discursif de la création, le texte émerge et est historicisé comme effet d’origine, d’antériorité et de récursivité pour chaque nouveau texte de traduction. Pour son analyse, nous mobilisons la notion de fonction-traducteur comme déploiement de la fonction-auteur dans un processus de traducréation. / A partir da perspectiva da Análise do Discurso pecheuxtiana, que se propõe a investigar os processos discursivos em diferentes materialidades ao tomar a relação entre língua e história na produção dos sentidos, esta tese apresenta um estudo sobre o processo tradutório do literário. Ao encarar a tradução como um processo discursivo, analisamos os gestos de interpretação materializados em recortes da obra Pride and Prejudice (1813) de Jane Austen e suas traduções impressas e cinematográficas. Os feitos e os efeitos discursivos que emergem do processo tradutório nos permitem observar o jogo de forças existente no fazer tradutório e leva-nos a considerar o processo tradutório como um processo discursivo específico. Metodologicamente, ao tomar o processo tradutório como objeto, temos como gesto de análise o delineamento de uma formação discursiva tradutória que, como domínio de saber, regula o fazer tradutório, bem como permite abordar discursivamente a relação entre línguas. Então, situamos o processo tradutório em sua relação constitutiva com a formação discursiva literária, tomando-o como efeito-arte. Percorremos, deste modo, as superfícies linguística e fílmica que significam, ao longo de duzentos anos, o discurso literário que sustenta o romance e propomos a noção de momento discursivo como especificidade das condições de produção de um efeito de tradução. O processo tradutório pode ser descrito como atualização em (re)formulações de uma formulação anterior, considerando neste movimento o enunciado como elemento de saber que estabelece relações de aproximação ou distanciamento entre os sentidos inscritos nas formações discursivas envolvidas. Assim, o texto primeiro, a partir de sua apropriação e interpretação pelo viés da formação discursiva tradutória, é atualizado no discurso do texto de tradução através do trabalho da memória discursiva, que se esburaca, parte-se, permitindo que o sentido deslize, repetindo-se, transformando-se, na mesma ou em outra língua. E pelo funcionamento discursivo da autoria, o texto emerge e é historicizado como efeito de origem, de anterioridade e recursividade para cada novo texto de tradução. Para sua análise, mobilizamos a noção de função-tradutor como desdobramento da função-autor em um processo de tradautoria.
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A memória discursiva em a bala de ouro: história de um crime romântico de Pedro Calmon

Paes, Maria Neuma Mascarenhas January 2006 (has links)
Submitted by Edileide Reis (leyde-landy@hotmail.com) on 2013-05-13T18:29:53Z No. of bitstreams: 1 Maria Neuma Mascarenhas Paes.pdf: 301655 bytes, checksum: c5476505c0846faa7ecb121ad23f9c18 (MD5) / Approved for entry into archive by Rodrigo Meirelles(rodrigomei@ufba.br) on 2013-05-16T17:29:29Z (GMT) No. of bitstreams: 1 Maria Neuma Mascarenhas Paes.pdf: 301655 bytes, checksum: c5476505c0846faa7ecb121ad23f9c18 (MD5) / Made available in DSpace on 2013-05-16T17:29:29Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Maria Neuma Mascarenhas Paes.pdf: 301655 bytes, checksum: c5476505c0846faa7ecb121ad23f9c18 (MD5) Previous issue date: 2006 / Esta dissertação, de caráter analítico, teve como objetivo realizar um estudo do processo de reativação da memória discursiva que se inscreve na instância do acontecimento: o assassinato de Júlia Fetal, crime passional, ocorrido na sociedade baiana, em 1847, narrado na obra A bala de ouro: história de um crime romântico por Pedro Calmon. A memória discursiva analisada compreende a memória mítica, a memória social inscrita em práticas e a memória narrada do historiador, enquanto história cultural. Para tanto, e tendo como fundamento teórico a Análise de Discurso de Linha Francesa, buscou-se examinar tanto as condições de produção que permitiram a irrupção dos processos discursivos no nível da formulação (1947) como, também, a memória discursiva que opera no nível do enunciado. Para se analisar a me mória mítica, apontou-se o domínio do saber da formação discursiva, em torno do “amor”, a partir da antiguidade clássica até às formulações românticas, as quais foram analisadas com um desempenho maior, nesta dissertação, para poder verificar os discursos que se apresentam repetidos em forma de paráfrase ou metáfora, e que mantêm uma regularidade enunciativa, sustentada pelo sujeito de discurso, que se situa na verticalidade da formação discursiva. Na memória social, verificaram-se os discursos pré-construídos, enquanto interdiscursos, sobre a cidade do Salvador, que uma vez retomados no intradiscurso, na formulação, são re-significados para constituir os sentidos. Além disso, verificaram-se, também, os discursos corporificados nos gestos dos espaços urbanos da cidade que, através da linguagem, passam a se significarem. / Salvador
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Le champ notionnel des noms de mémoire « Easter rising » et « Bloody sunday » dans la littérature irlandaise d'expression anglaise du xxème et du xxie siècle / The conceptual field of the memory names "easter rising" and "bloody sunday" in Anglo-Irish literature of XX and XXI centuries

Khmelevskaya, Inna 10 December 2015 (has links)
Сette thèse est consacrée à l'étude des noms de mémoire « Easter rising » et « Bloody sunday » et les constellations onomastiques qui les entourent, dans la littérature irlandaise d’expression anglaise du XXe et XXIe siècle. La recherche est menée sur trois axes : historique, linguistique et littéraire. Cette thèse démontre, à travers l'analyse des contextes littéraires des noms de mémoire et de leur mise en discours, les fonctions que ces derniers peuvent remplir dans le discours littéraire irlandais. Elle s’interroge sur les valeurs culturelles et symboliques qu'ils sont aptes à véhiculer, aux mécanismes du développement d'un nom de mémoire,à l'interrelation entre un événement historique, son image et le (ou les) discours élaboré(s) sur cet événement et sur ces acteurs. Elle se concentre particulièrement sur les cadres discursifs (verbaux) et prédiscursifs (tacites) que ces noms de mémoires activent en discours, et aux moyens que l’écrivain utilise pour déstabiliser ces cadres ou en sortir. / The study focuses on « memory names » « Easter Rising » and « Bloody Sunday » and on onomastic fields buildt around them in Anglo-Irish contemporary fiction. This researсh is conducted at the crossroads of history, linguistics and literary analysis. It aims to show the functions they can fill in Irish literary discourse through an analysis of the contexts surrounding the « memory names » and the ways they are expressed. The cultural and symbolical values that they convey, the mecanisms of development of a memory name, as well as the interrelation between an historical event, its representation and (or) the discours about the event and its actors are examined in detail. The study focuses in particular on discursive and non-verbal ideological frames conveyed by the « memory names », and on the means that a writer uses to deconstruct these frames or to move outside the framework.
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Identités politiques, discours et médias : le cas de la « révolution orange » / Political identities, discourse and media : the case of the « Orange Revolution »

Dymytrova, Valentyna 21 November 2011 (has links)
Cette thèse de doctorat étudie les formes et les modes d’expression, de représentation et de structuration des identités politiques dans la presse écrite lors de la « révolution orange » (Ukraine, 2004). En nous situant dans une perspective interdisciplinaire et en articulant l’analyse du discours et l’analyse sémiotique, nous étudions les représentations, à la fois esthétiques et discursives, que les identités permettent et la manière dont la signification leur est attribuée, acceptée ou refusée dans les discours et les images des médias. Le corpus étant constitué de quatre journaux ukrainiens (Den, Zerkalo nedeli, Segodnya et Fakty i kommentarii) et de quatre journaux français (Le Monde, Libération, Le Figaro et L’Humanité). La thèse parvient à démontrer que les identités politiques se constituent dans les médias à travers trois modes d’énonciation : intertextualité politique, intericonicité politique et interévénementialité politique. La logique des médias est alors moins d’informer des événements qui ont lieu mais d’assurer par la médiation de l’information et de l’opinion la reconnaissance de notre appartenance et de notre sociabilité. / This PhD thesis explores the forms and the modes of expression, representation and construction of political identities in the press during the “Orange Revolution” (Ukraine, 2004). Through the interdisciplinary approach and bringing semiotic and discourse analysis together, this dissertation analyzes both aesthetic and discursive representations of identities and the manner in which the meaning is assigned, accepted or refused to them in discourses and images. The data consist of four Ukrainian newspapers (Den, Zerkalo nedeli, Segodnya and Fakty i kommentarii) and four French newspapers (Le Monde, Libération, Le Figaro and L’Humanité). My findings support arguments that political identities are mainly constructed in media through three types of enunciation: political intertextuality, political intericonicity and political intereventness. Therefore, the logic of the media is less to inform of events taking place but to ensure through the mediation of information and opinion the recognition of our identity and of our sociability.
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Le rôle des désignants d'événements historico-médiatiques dans la construction de l'histoire immédiate: une analyse du discours de la pensée écrite

Calabrese, Laura 26 February 2010 (has links)
Ce travail est divisé en deux grandes parties. La première explore la notion d’événement dans une perspective multidisciplinaire, à partir de l’histoire, la sociologie, l’ethnologie, la philosophie, la communication et la linguistique. Le but de ce parcours notionnel est double :tout d’abord, illustrer comment les sciences humaines évoluent (depuis les années 1950) vers une approche langagière de l’événement, et en deuxième lieu, nous doter des outils conceptuels nécessaires pour montrer que l’événement médiatique est une construction sociale dans laquelle le langage joue un rôle central. Cette construction est régulée par des routines de rédaction journalistiques, des contraintes matérielles (i. e. l’espace disponible pour rédiger des titres), des représentations et des habitus de lecture. En amont de la nomination par le média, des protocoles sociaux implicites règlent ainsi la mise en mots de l’événement. Cela explique l’énorme consensus dans la nomination d’événements à l’intérieur d’un même espace historico-géographique. <p>La réflexion théorique sur l’événement a également permis d’observer le fonctionnement singulier du discours d’information, notamment en regard du discours historique, tout spécialement à partir de leur saisie particulière du temps, à savoir, les temps courts des médias et les temps long ou mi-longs de l’histoire. Cette forme d’appréhender le temps n’est pas sans conséquences sur les modes de nomination des médias, car ils ont besoin de nommer toute occurrence jugée événementielle, souvent sans le recul nécessaire pour les intégrer dans un récit global. La pratique conduit en effet le discours de l’information à produire une grande quantité de désignants qui pourront être mémorisés par les lecteurs sans pour autant produire de véritables connaissances. Malgré cette hypertrophie, l’événement médiatique constitue un repère collectif primordial pour organiser le vécu public. En ce sens, il est à distinguer du fait divers, qui n’organise pas le temps social mais produit, au contraire, des discours répétitifs, ancrés sur des archétypes et non sur l’actualité. Dans sa fonction cathartique, le fait divers présente une mise en récit du dysfonctionnement de la société et, dans sa répétitivité, n’a pas besoin d’être mémorisé par le discours social. Comme corollaire, il produit moins de dénominations et plus de séquences narrativisées. Ainsi, un fait divers peut accéder au statut d’événement en fonction de la place que le discours d’information −et la société− lui accorde, à la fois dans l’espace public et dans la matérialité du support écrit. <p>En tant que construction sociale, l’événement médiatique n’est pas un objet discret. Non seulement il n’est pas disponible tel quel avant l’acte de nomination, mais il n’est pas immédiatement disponible et perceptible. Comme d’autres réalités sociales ou institutionnelles, les événements ont une « ontologie subjective » mais sont perçus comme objectifs. Dans ce cadre, l’instance de médiatisation est fondamentale pour donner corps à l’événement et l’ériger en objet d’intérêt public. La question qui se pose est celle de la mise en forme de l’événement en consensus avec le corps social. Si nous considérons les événements comme des faits institutionnels, il devient évident que leur mode de donation est médiatisé par le biais d’une instance socialement légitimée à laquelle on accorde cette mission :les médias. Le mécanisme de médiation qui intervient ici est la déférence :nous déférons aux journalistes la tâche d’identifier, de décrire et de nommer les événements publics. <p>L’analyse des désignants d’événements dans une perspective linguistique (sémantique et syntaxique) s’avère ainsi fondamentale pour interroger les représentations mobilisées par le média. En effet, ces séquences linguistiques, largement partagées par le corps social, sont des prêts-à-dire capables de condenser une énorme quantité d’information sur l’événement, de ses données les plus objectives (où, quand, quoi) aux plus subjectives (images, représentations) mais partagées intersubjectivement. La deuxième partie de cette thèse aborde la description de ces séquences linguistiques, dans une démarche qui va de la sémantique lexicale à la sémantique discursive. Les désignants d’événements sont envisagés sous leur forme expansée, c’est-à-dire comme des expressions définies formées à partir d’un nom événementiel, nom qui dénote un événement en langue (attentat, catastrophe, crise, etc.). Cette base lexicale sert à catégoriser l’événement −en fonction de cadres cognitifs communs−, orientant le sens et affectant les représentations des lecteurs. <p>Parmi les différentes formes, nous distinguons des expressions définies complètes (la guerre en Irak, le massacre de la place Tiananmen, les attentats du 11 septembre, l’affaire du voile) et incomplètes (la crise, la canicule, le tsunami). Ces dernières se caractérisent par la présence d’un opérateur indexical qui fait référence au moment de l’énonciation et ont donc une capacité plus faible à stocker la mémoire de l’événement. Une fois le moment discursif passé, ces expressions ont tendance à être complétées par un complément (i. e. la canicule de 2003). Les expressions définies complètes présentent, elles, une tendance à la condensation. Elles produisent ainsi des mots-événements :des toponymes et des dates en fonction événementielle (que nous appelons héméronymes), ainsi que des désignants occasionnels (Tiananmen, le 11 septembre, le voile, respectivement). Malgré l’effacement du nom événementiel présent dans la dénomination originelle (massacre, attentat, affaire), celui-ci est pour ainsi dire enregistré par l’expression restante, et sert par là à orienter le sens de l’expression. La preuve qu’un sens notionnel a été enregistré par ces expressions est qu’elles peuvent être réutilisées dans des emplois métaphoriques, pour des événements de même nature (le 11 septembre de l’Europe, un Tiananmen à l’iranienne, tsunami financier). L’approche discursive permet également de distinguer des dénominations et des désignations, moins figées et à plus forte valeur axiologique, mais qui contribuent également à la construction de l’événement. Si Mai 68 peut être catégorisé comme une révolte, une révolution ou un mouvement par la presse et par les principaux acteurs sociaux, il peut également être qualifié de coup d’épée dans l’eau ou de rupture culturelle. Les premières constituent des séquences largement partagées dont le but est de catégoriser, mémoriser et retracer l’événement, tandis que les secondes expriment surtout le point de vue d’un énonciateur ou groupe, et ont par là un contenu axiologique plus évident. <p>Nous essayons de montrer que la description linguistique est une condition nécessaire pour décrire la capacité mémorielle de ces désignants, qui ont des degrés de stabilité et de figement différents. L’établissement des différentes catégories (expressions définies complètes et incomplètes, xénismes, mots-événements accidentels, toponymes événementiels et héméronymes) permet d’étudier leur capacité mémorielle en fonction de leur morphologie. En effet, moins le désignant a de contenu lexical, plus il a de facilité à circuler dans des contextes qui ne sont pas celui d’origine. Ainsi, les toponymes et les héméronymes ont une plus grande capacité d’évocation, en raison de leur proximité avec le nom propre. Dans le discours d’information, ils fonctionnent comme des outils cognitifs qui servent à mémoriser des événements, des images et des discours sur les événements.<p><p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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