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La construction de la politique d’immigration espagnole : ambiguïtés et ambivalences à travers le cas des migrations ouest-africaines / The development of Spanish immigration policy : ambiguities and ambivalences through the case of West African migrations

Gabrielli, Lorenzo 01 June 2011 (has links)
Ce travail analyse la construction de la politique d’immigration en Espagne à travers le cas desmigrations ouest-africaines, un révélateur privilégié des ambiguïtés et ambivalences qui latraversent. Dans le contexte du retournement des flux migratoires qui transforme l’Espagne en unedestination de plus en plus importante, nous abordons la mise en place compliquée d’une politiquenationale qui, dès sa naissance en 1985, doit conjuguer les obligations européennes et les intérêtsinternes. Nous étudions comment la virulente politisation de la question migratoire, en 2000,constitue un moment clé dans le développement de la politique espagnole, en modifiant d’abord leprocessus d’européanisation. L’Espagne, qui initialement est un récepteur passif de normes etpratiques européennes, se transforme ainsi en une actrice clé dans l’UE en matière d’immigration,tant par son adhésion à la sécurisation de l’immigration, que par son rôle dans le processusd’internationalisation des enjeux, où son action vis-à-vis du continent africain devient unarchétype. Nous analysons ainsi le développement du volet extérieur de la politique espagnole qui,par une focalisation exacerbée sur les flux subsahariens, impulse une diffusion poussée des enjeuxmigratoires dans les rapports avec l’Afrique. La réévaluation et revalorisation des relations del’Espagne avec le Maroc, en tant qu’espace de transit des flux, et le réengagement conséquent enAfrique de l’Ouest, à la suite du Plan Afrique, témoignent du rôle du continent africain commeterrain d’expression privilégié de l’externalisation du contrôle des flux. Le décryptage de cerégime euro-africain des migrations en essor, ainsi que de sa négociation, permet de saisir enprofondeur les conséquences et les effets collatéraux de cette politique. / This project aims to analyse the development of Spanish immigration policy through the caseof West African migrations which significantly reveals the ambiguous and ambivalent nature ofthe policy. In the context of migratory flows reversal, Spain has become an increasingly importantdestination for immigrants, so I wish to address the complicated implementation of a nationalpolicy which, from its birth in 1985, has had to reconcile EU obligations with internal interests. Ishall look at how the virulent politicisation of immigration issues in 2000 not only represents akey moment in the development of Spanish policy, but Europeanization process as well. Thesignificance of this is that Spain, a country which was at first a passive recipient of Europeannorms and practices, steadily became a central actor in the key debates and issues surroundingimmigration in the EU. These include the Spanish alignment to the securitisation process ofimmigration as well as becoming a model in the internationalisation of immigration policythrough its action towards the African continent. I will also analyse the development of theexternal dimension of Spanish policy, which through an exacerbated focus on sub-Saharanimmigration leads to a widespread effect of the migratory issues in its dealings with Africa. Thereassessment and consequent improvement of Spanish relations with Morocco was a crucialmoment due to the country’s strategic importance as a “transit zone” to Europe. This trendcontinued with the consequent re-engagement in West Africa following the Africa Plan which Ibelieve reflects the role of the African continent as a privileged field of expression towards theexternalisation of migratory flows control. The deciphering of this emerging Euro-Africanframework of migration governance and its negotiation help us to fully comprehend theconsequences and collateral effects of this policy.
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Une Histoire de l'émigration, de l'immigration et de la colonisation japonaise au Brésil (1895-1942) : une autre histoire du Japon / A History of Japanese emigration, immigration and colonization in Brazil (1895-1942) : antoher history of Japan

Do nascimento, Anthony 22 September 2017 (has links)
L’émigration internationale de la main-d’œuvre japonaise signe ses débuts au commencement de l’ère Meiji (1868-1912), soit en l’an 1868. Quant à elle, l’histoire de l’émigration, de l’immigration et de la colonisation japonaise au Brésil débute en 1908, lorsque le Kasato Maru (« Vapeur Kasato ») quitte le port de Kôbe pour acheminer les premiers immigrés japonais destinés à travailler sur les plantations caféières de l’État du São Paulo. L’objectif de cette thèse est de montrer que du point de ses agents (personnel politique et compagnie de l’émigration notamment), l’émigration, l’immigration et la colonisation japonaise au Brésil étaient vouées à remplir une mission de premier plan dans la construction du Japon dans l’outremer, notamment en participant activement à l’expansion économique de l’Archipel à l’étranger. Elle a pour point de départ un constat établi par Môri Kôichi, selon lequel la migration des travailleurs Japonais au Brésil, et partant dans l’outremer en général, est trop souvent ignorée par l’historiographie japonaise, alors que selon lui elle compte parmi les processus politiques et économiques qui ont favorisé l’émergence de l’Etat-Nation du Japon, depuis les débuts de l’ère Meiji (1868-1912) et au moins jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle repose sur l’idée mise en avant par Nancy L. Green et François Weil, selon laquelle l’histoire migratoire est majoritairement écrite par les pays d’immigration, alors qu’elle mériterait également d’être traitée par les pays d’émigration, dont les « politiques de départ » élaborées par leurs gouvernements révèlent bien que ceux-ci entendaient associer la double entreprise migratoire et coloniale (de type pacifique et agricole) à la construction nationale – et c’est également le cas, nous le croyons, au Japon. Notre travail emprunte sa méthodologie au cadre des études historiques, et repose essentiellement sur l’analyse des archives diplomatiques du Japon relatives à l’émigration, l’immigration et la colonisation japonaise à l’étranger. D’autres documents d’archives en langues japonaise et portugaise viennent compléter le corpus archivistique constitué à cet effet. La thèse est structurée chronologiquement autour de trois périodes. La première, située entre 1868 et 1908, est dédiée au traitement historique des prémices de l’émigration japonaise, et plus notamment aux processus de négociations qui aboutit à l’entame officielle des liens diplomatiques entre le Japon et le Brésil. La seconde, couvrant les années 1910, traite des débuts de l’immigration, mais aussi de la colonisation agricole japonaise au Brésil. Enfin, la troisième propose un traitement complet des années 1920 et 1930 ; deux décennies déterminantes marquées par la montée du nationalisme brésilien, et au cours de laquelle le gouvernement du Japon reprend le contrôle des processus migratoires grâce à la promulgation d’une politique d’aide et d’encouragement à l’émigration en 1925. / The Japanese labor emigration is a phenomenon that has occurred as soon as the Meiji Era has been proclaimed, in 1868, when the Archipelago decided to open its doors to the world. Japanese emigration to Brazil began in 1908 when 781 contracted farmers arrived at the port of Santos in the state of São Paulo. The present dissertation aims at showing that emigration, immigration and colonization in Brazil were designed by its main actors (such as politicians and emigration companies) as a mean for the expansion of Japanese economy abroad, and, in that regard, can be considered to have contributed to the nation-building of Japan. This works rests upon a conclusion drew up by Mori Kôichi, who argues that Japanese emigration to Brazil, but also in the whole world, is not much analyzed by Japanese historians, even though, according to him, it appears to have been one of the main process that supported the emergence of Japan’s State, from the very beginning of the Meiji Era (1868-1912) to the eve of World War II. Its premises rest upon the idea that the history of migrations is mainly written by the receiving countries, however it should also be the concern of sending countries, whose “departure policies” revealed that emigration and agrarian colonization were designed to contribute to the sender State-building process – and we believe this was also true for Japan. The present dissertation borrows the methodological framework of historical studies and, for its major part, rests upon the use of Japan’s diplomatic records dealing with the Japanese emigration, immigration and colonization in Brazil from 1895 to 1942. It is chronologically structured around three periods. The first part, from 1868 and 1908, the focuses on the beginning of the Japanese emigration to Brazil, that is the establishment of diplomatic relations between Japan and Brazil and the organization process of the first departure of Japanese emigrants to Brazil. The second part, from 1908 to 1920, describes the start of both Japanese emigration and Japan’s agricultural colonization in Brazil. The third part finally deals with the Japanese emigration, immigration and colonization during the 1920s and the 1930s; two important decades characterized by the rise of nationalism in Brazil on one hand, and on the other by the active promotion of emigration by Japan’s government, via the implementation of a national policy of emigration in 1925.
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Circulation et réseaux de migrants roumains : Une contribution à l'étude des nouvelles mobilités en Europe

Potot, Swanie 03 July 2003 (has links) (PDF)
La recherche, basée sur de nombreuses enquêtes de terrains, analyse le phénomène de circulation migratoire apparu au départ de la Roumanie vers l'Europe occidentale à partir de la deuxième moitié des années 90. L'approche théorique situe l'étude dans le champ de recherche des « nouvelles migrations » et tente de clarifier, en les appliquant à la circulation roumaine, un certain nombre de concepts qui y sont associés tels la Mondialisation et le Transnationalisme. Centrée sur l'apparition et le devenir des liens sociaux dans les réseaux migrants transnationaux, l'analyse porte ensuite sur les formes d'organisations sociales qui président à ces mouvements multipolaires – et souvent clandestins- en dehors de toute structure formelle. Il s'agit de montrer que les réseaux, basés sur des types de liens très divers, véhiculent, pour leurs acteurs, des ressources particulièrement utiles dans l'espace des migrations transnationales.
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La construction de la politique d'immigration espagnole : ambiguïtés et ambivalences à travers le cas des migrations ouest-africaines

Gabrielli, Lorenzo 01 June 2011 (has links) (PDF)
Ce travail analyse la construction de la politique d'immigration en Espagne à travers le cas des migrations ouest-africaines, un révélateur privilégié des ambiguïtés et ambivalences qui la traversent. Dans le contexte du retournement des flux migratoires qui transforme l'Espagne en une destination de plus en plus importante, nous abordons la mise en place compliquée d'une politique nationale qui, dès sa naissance en 1985, doit conjuguer les obligations européennes et les intérêts internes. Nous étudions comment la virulente politisation de la question migratoire, en 2000, constitue un moment clé dans le développement de la politique espagnole, en modifiant d'abord le processus d'européanisation. L'Espagne, qui initialement est un récepteur passif de normes et pratiques européennes, se transforme ainsi en une actrice clé dans l'UE en matière d'immigration, tant par son adhésion à la sécurisation de l'immigration, que par son rôle dans le processus d'internationalisation des enjeux, où son action vis-à-vis du continent africain devient un archétype. Nous analysons ainsi le développement du volet extérieur de la politique espagnole qui, par une focalisation exacerbée sur les flux subsahariens, impulse une diffusion poussée des enjeux migratoires dans les rapports avec l'Afrique. La ré-évaluation et revalorisation des relations de l'Espagne avec le Maroc, en tant qu'espace de transit des flux, et le ré-engagement conséquent en Afrique de l'Ouest, à la suite du Plan Afrique, témoignent du rôle du continent africain comme terrain d'expression privilégié de l'externalisation du contrôle des flux. Le décryptage de ce régime euro-africain des migrations en essor, ainsi que de sa négociation, permet de saisir en profondeur les conséquences et les effets collatéraux de cette politique.
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Migrations, observatoire et droit. Complexité du système migratoire ouest-africain. Migrants et normes juridiques

Robin, Nelly 30 September 2014 (has links) (PDF)
Le volume scientifique d'habilitation à diriger des recherches présenté par Nelly Robin vise à offrir une synthèse de ses travaux et des positionnements qui les ont orientés depuis son recrutement à l'ORSTOM en 1992. Migrations, observatoire et droit, tel est le titre général proposé pour cet essai. À partir d'analyses inédites, l'auteur réinterroge les différents moments de son parcours scientifique, centré sur l'Afrique de l'Ouest et marqué par un glissement inattendu, de la géographie, et plus largement des sciences sociales, vers l'univers judiciaire. Une synthèse régionale des migrations internationales en Afrique de l'Ouest sur cinquante ans, de 1960 à 2010, introduit l'analyse ; elle est portée par trois ambitions : celle d'une approche historique des mouvements migratoires afin d'apprécier le rôle des logiques "traditionnelles" sur l'ordre régional actuel, d'une réflexion en terme de systèmes sur l'organisation des échanges migratoires, leurs nouvelles configurations et leur ouverture extrarégionale et, enfin, d'une interrogation sur l'intégration régionale qui dévoile toute la complexité du jeu de recompositions spatiales des migrations internationales. Nelly Robin aborde ensuite l'Observatoire des migrations internationales au Sénégal, la manière dont il a été fabriqué et la qualité des données produites. La réflexion est axée tout à la fois sur la question de la production de statistiques publiques par l'administration et sur l'usage et l'analyse critique que peut en faire la recherche. Il s'agit de convoquer la statistique administrative du sud pour comprendre le processus d'externalisation du contrôle des frontières de l'UE et ses incidences sur la gestion concertée des flux par les États membres de la CEDEAO comme sur l'organisation des réseaux de traite des êtres humains et de trafic illicite de migrants. L'analyse est enrichie par une réflexion sur les parcours migratoires des mineurs, du Sahel aux rives sud de la Méditerranée. Il s'agit de rendre compte des évolutions des savoir-migrer et des routes empruntées, de reconstituer et d'étudier les systèmes d'alliances entre les acteurs (États, migrants, groupes criminels) et les relations de pouvoirs qui les lient ou les opposent sur les territoires parcourus. Travailler sur la parole du migrant à partir des récits de vie permet aussi de décrire les tensions entre les normes sociales (individuelles ou collectives) et les normes juridiques établies par les États. C'est en analysant dans l'acte individuel du migrant la part de ce qui relève d'une ressource ou d'une contrainte juridique que l'auteur entend révéler ce qui dans cet acte est conditionné par les politiques de contrôle des migrations. Le volume s'achève sur une réflexion d'ouverture beaucoup plus que de conclusion dans laquelle on dépasse un certain nombre de catégories d'analyse habituelles en géographie pour s'interroger sur la place des sciences juridiques dans l'étude des migrations internationales. Si les itérations entre le statisticien et le thématicien sont communes en recherche, celles entre le magistrat, le praticien du droit, et le géographe sont plus rares ; elles ont été remarquables dans le cadre de l'Observatoire des migrations internationales au Sénégal et trouvent leur accomplissement dans cette proposition de dialogue avec le droit.
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Déterminants et usages des transferts de fonds des migrants : le cas des migrations Sud-Sud / Determinants and uses of remittances : the case of South-South migration

Kuhn-Le Braz, Mélanie 06 December 2013 (has links)
Cette recherche étudie les transferts de fonds réalisés par les migrants dans le cas des migrations entre pays en développement. À l’aide de données récentes et originales portant sur divers pays d’Afrique, il cherche à i) dresser un panorama général des migrations et des transferts de fonds africains, ii) analyser l’impact des conditions de départ sur le comportement de transfert des migrants, iii) étudier les usages des transferts réalisés dans le cas de migrations forcées, et plus généralement Sud-Sud et iv) établir s’il existe des différences de comportement selon les pays de destination des migrants (pays développés ou en développement). Les résultats montrent que les conditions de départ jouent un rôle déterminant dans la décision de transférer des migrants et que les transferts de fonds Sud-Sud sont en grande partie utilisés pour financer des dépenses courantes. Ils révèlent également que les comportements de transfert des migrants Sud-Sud et Sud-Nord diffèrent légèrement. / The objective of this research is to analyze South-South remittances, i.e. remittances made between developing countries. With recent and original survey data on African countries, its purpose is to i) establish an overview of African migration and remittances, ii) analyze the impact of departure conditions on the migrants’ remittance behavior, iii) study remittance used in the case of forced migration, and more generally in the case of South-South migration and iv) analyze if remittance behavior of South-South migrants differs from those of South-North migrants. Results show that departure conditions play an important role in the migrant’s decision to remit. They also highlight that South-South remittances are largely used to finance consumption expenditures. Finally, results reveal that South-South and South-North migrants behave slightly differently in terms of remittances.
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L’expérience entrepreneuriale d’Européens à Mexico : parcours, quête et positionnement social de migrants « Nord-Sud »

Angrignon-Girouard, Émilie 08 1900 (has links)
Alors que dans les médias, les migrations sont présentées comme le résultat de crises humanitaires, l’expatriation et la mobilité internationale sont dépeintes comme les résultats naturels d’une globalisation qui sert autant aux pays du Sud qu’au pays du Nord. Or, un nombre grandissant d’Européens font le choix de s’installer dans un Sud à long terme, malgré la sécurité supposée offerte par les États « providence » ou de « bien-être » desquels ils proviennent. Dans la littérature universitaire, ces derniers sont souvent identifiés comme des agents reproducteurs des systèmes postcoloniaux ou comme des migrants privilégiés. Dans un contexte où la Commission Européenne s’est donné le mandat, depuis maintenant une quinzaine d’années, de favoriser autant la mobilité internationale que l’entrepreneuriat chez les jeunes, qu’en est-il des jeunes Européens qui s’engagent dans le développement d’un projet entrepreneurial dans un Sud, alors qu’ils sont encore au début de leur carrière professionnelle? Cette recherche vise à décrire l’expérience migratoire et d’entrepreneuriat de jeunes adultes et adultes middle-aged Européens dans la ville de Mexico en particulier. Nous avons effectué une enquête ethnographique d’une durée d’un an et demi situé dans la ville de Mexico qui tient compte des temporalités inhérentes aux processus migratoires et entrepreneuriaux. Les données sont tirées des récits biographiques des participants, de différentes activités d’observation en lien avec leur vie entrepreneuriale et leur condition de migrants « du premier monde », ainsi qu’une expérience de quotidienneté partagée. À travers une lorgnette principalement interactionniste, la thèse présente les caractéristiques des trajectoires de ces entrepreneurs, les quêtes qui sont à la source de la constitution de leur projet entrepreneurial et la place qu’ils occupent socialement dans le contexte de la métropole de Mexico. Nous retenons que les migrations Nord-Sud peuvent aussi impliquées un processus d’incorporation marqué par des ruptures, des difficultés ou de nécessaires négociations identitaires, tout comme les migrations traditionnellement étudiées. Cela dit, leur expérience contient aussi son lot d’aspects connectés aux conceptions divisant les « Nords des Suds » qui sont enracinés dans le contexte local particulier, la ville de Mexico, et qui se révèlent dans l’interaction sociale en présence des homologues mexicains qu’ils rencontrent. / While in the media, migration is presented as the result of humanitarian crises, expatriation and international mobility are portrayed as the natural results of a globalization that serves the countries of the South as much as the countries of the North. However, a growing number of Europeans choose to settle in the South for the long term, despite the supposed security offered by the « welfare » states. In academic literature, the latter are often identified as reproductive agents of postcolonial systems or as privileged migrants. In a context where the European Commission has given itself the mandate, for about fifteen years now, to promote both international mobility and entrepreneurship among young people, what about young Europeans who engage in the development of an entrepreneurial project in a South, while they are still at the beginning of their professional career? This research aims to describe the migration and entrepreneurship experience of young adult and middle-aged adult Europeans in Mexico City in particular. We carried out an ethnographic fieldwork located in Mexico City for a year and a half, aiming to consider the temporalities inherent to migratory and entrepreneurial processes. The data is drawn from the biographical accounts of the participants, from various observation activities related to their entrepreneurial life and their condition as "first world" migrants, as well as a shared daily experience. Through a mainly interactionist lens, the thesis presents the characteristics of the trajectories of these entrepreneurs, the quests that are at the core of the constitution of their entrepreneurial project and the place they occupy socially in the context of the metropolis of Mexico. We retain that North-South migrations can also involve a process of incorporation marked by ruptures, difficulties or necessary identity negotiations, just like the migrations traditionally studied. That said, their experience also contains aspects connected to the conceptions of a world divided between the "North of the South" which are rooted in the particular local context, Mexico City, and which are revealed in the social interaction in the presence of the Mexican counterparts that they meet.
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Les mobilités à l'épreuve des aéroports : des espaces publics aux territorialités en réseau. Les cas de Paris Roissy-Charles-De-Gaulle, Amsterdam Schiphol, Francfort-sur-le-Main et Dubai International.

Fretigny, Jean-Baptiste 10 December 2013 (has links) (PDF)
La thèse interroge l'aménagement et l'expérience de quatre grands aéroports internationaux : Paris Roissy-Charles-De-Gaulle, Amsterdam Schiphol, Francfort-sur-le-Main et Dubai International. Elle fait l'hypothèse que ces quatre hubs ou plateformes de correspondance, loin de constituer des non-lieux, sont au contraire des lieux de pouvoir et des laboratoires privilégiés d'observation de nouveaux rapports au lieu et au territoire dans la mobilité. Pôles d'échange ou lieux-mouvements de grande complexité, ces commutateurs sont analysés au regard des mobilités qu'ils mettent en jeu dans l'entre-deux des territoires classiques. C'est la mise en pratique et en catégorie de ces mobilités qui est à l'épreuve dans ces espaces publics non idéalisés, et, par là même, le positionnement de leurs acteurs. L'investigation comparative multi-site des quatre terrains en réseau permet de montrer que ces espaces publics sont de puissants opérateurs d'intelligibilité, de classement et de performance d'un très large spectre de pratiques mobiles, habituellement abordées de manière séparée : notamment touristiques, migratoires ou de travail. La thèse questionne les catégorisations de la mobilité déployées par les acteurs institutionnels dans l'aménagement et le fonctionnement de ces vastes dispositifs spatiaux de savoir et de pouvoir. Elle les confronte aux pratiques et aux représentations des populations contrastées qui investissent ces microcosmes. Ce travail montre combien les expériences de ces lieux, mondiaux par excellence, prennent sens à bien plus large échelle que celle des espaces publics eux-mêmes et interrogent les propres catégories savantes de la mobilité. Soulignant l'efficacité symbolique et pratique de la diffusion de catégorisations normatives par ces lieux, elle en dégage aussi les limites. Elle analyse l'ampleur des formes d'appropriation à l'œuvre dans ces espaces comme des détournements et des contournements des dispositifs aéroportuaires. Elle souligne la contribution majeure des lieux de mobilité aux logiques de placement des individus et des collectifs, d'identification, de confrontation à l'altérité comme de ségrégation. Au cœur des mécanismes de mondialisation et de métropolisation, ce sont les territorialités en réseau, construites dans et par le déplacement, dont les aéroports sont les révélateurs.

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