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Sélection d'un modèle d'apprentissage pour rendre compte de la spéculation dans un paradigme de prospection monétaire. / Selecting a Learning-Model to Account for Search-Theoretical Monetary Speculation

Lefebvre, Germain 22 March 2018 (has links)
Cette thèse de doctorat propose une analyse empirique des microfondations des phénomènes monétaires macroéconomiques, et plus particulièrement des processus d'apprentissage et capacités cognitives requis pour qu'un équilibre émerge dans une économie expérimentale implémentantun modèle de prospection monétaire. Dans ce but, nous avons "opérationalisé" le modèle original de Kiyotaki et Wright et modélisé le comportement de sujets humains à l'aide de différents algorithmes d'apprentissage par renforcement. Nous montrons que les données comportementales sont mieux expliquées par les modèles d'apprentissage par renforcement que par les prédictions des équilibres théoriques, et que la spéculation monétaire semble s'appuyer sur la considération de coûts d'opportunité. Nos résultats constituent une nouvelle étape dans la compréhension des processus d'apprentissage à l'oeuvre dans la prise de décision multiple en économie et des microfondations cognitives de l'utilisation macroéconomique de la monnaie. Parallèlement, cette thèse de doctorat comprend une analyse plus précise de l'une des composantes fondamentales de l'apprentissage par renforcement à savoir, le processus de mise à jour des valeurs. A travers deux études, nous montrons graduellement que ce processus est biaisé en faveur des informations confirmatoires. En effet, nous avons trouvé que des sujets réalisant diverses tâches d'apprentissage probabiliste prenaient en compte préférentiellement les informations qui confirmaient leur pensée initiale. Ces résultats permettent une meilleure compréhension des biais d'optimisme et de confirmation au niveau neuro-computationnel. / This dissertation proposes to analyze empirically the microfoundations of the macroeconomic use of money, more particularly the human learning processes and cognitive abilities requiredfor a monetary equilibrium to emerge in an experimental economy implementing a search theoretical paradigm of money emergence. To achieve this, we operationalized the original Kiyotaki and Wright search model and fitted real subjects' behaviors with different reinforcement learning algorithms. We show that reinforcement learning better explains behavioral datain comparison to theoretical equilibria predictions, and highlight the importance of opportunity costs to implement a speculative use of money. Our results constitute a new step towards the understanding of learning processes at work in multi-step economic decision making and ofthe cognitive microfoundations of the macro-economic use of money. In parallel, this dissertation also compounds in-depth analyses of one of the core components of reinforcement learning,namely the update process. In two studies, we gradually show that the latter is biased positively towards confirmatory information. Indeed, we found that subjects performing different probability learning tasks preferentially took into account information that confirme dtheir initial thoughts in contrast to information that contradicted them. These results constitute a step towards the understanding of the genesis of optimism and confirmation biases at the neurocomputational level.
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Les modes d’organisation des banques et des institutions de microfinance dans le développement : le cas des pays de l’UEMOA / The organizational modes of banks and microfinance institutions in development process : the waemu countries case

Kra, Yves 03 February 2017 (has links)
Cette thèse est articulée autour de deux questions centrales visant à expliquer pourquoi et comment devrait être organisée la Complémentarité entre les Banques et les institutions spécialisées dans la Microfinance (CBM), afin de financer efficacement le développement dans les pays de l’UEMOA : l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. Les aspects bancaires de la théorie de rattrapage économique de Gerschenkron sont adaptés au contexte de la prépondérance de l’économie informelle dans l’UEMOA. L’analyse empirique montre, quant à elle, que les secteurs bancaires et microfinanciers de l’UEMOA sont respectivement réfractaires et peu performants - en termes de rentabilité et d’impact social - pour l’autonomisation du processus de CBM. Relativement à la mise en oeuvre de la CBM, le cadre néoinstitutionnaliste de l’hybridité de la firme est mobilisé en vue d’intégrer et d’expliciter le rôle de l’autorité publique vis-à-vis des acteurs financiers privés, dont ceux du « mobile banking ». Par ailleurs, les « best practices » internationales dans la microfinance servent également de références empiriques et typologiques aux pays de l’UEMOA, en vue d’une coordination publique indirecte ou directe de la CBM. / This thesis is based on two central questions whose purpose is to explain why and how the institutional complementarity should be organized between banks and microfinance institutions (MFIs) to effectively finance the development process of WAEMU (West African Economic and Monetary Union) countries. The banking aspects of Gerschenkron’s catch-up theory are adapted to the large informal context of the WAEMU economies. At empirical level, the independent and private processes of Complementarity between Banks and Microfinance institutions (CBM) are scarce in WAEMU as long as banks avoid risks associated with adaptation to microfinance customers, and MFIs are not efficient for infrastructure modernization and expansion. Thus, to implement CBM processes, the neo-institutionalist framework of hybridity of the firm and the international best practices in microfinance are mobilized in order to clarify the role of public authorities towards private financial actors, including the mobile banking operators.
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Intégration financière, Comouvements et Politique Monétaire

Idier, Julien 02 April 2009 (has links) (PDF)
La fin du XXème siècle a été marquée par d'importantes mutations des marchés financiers de par leur développement, libéralisation et enfin concentration dans une dynamique transfrontalière. Un fait saillant de ces mutations est l'accélération progressive des comouvements de prix d'actifs, à la fois entre segments de marchés, mais également entre pays. Si l'ouverture des marchés de capitaux favorise une allocation optimale des ressources et des risques, cette même ouverture fait également planer un risque systémique, à l'échelle du globe de par l'intensification de ces comouvements observés en période de crise. <br />De ce fait, la multiplication des dynamiques de transmission, de plus en plus rapides se présente comme un enjeu majeur pour les décideurs politiques (banques centrales) en termes de modélisation financière pour permettre un suivi de la stabilité du système financier dans son ensemble. <br />Le premier objectif de cette thèse est d'utiliser plusieurs techniques innovantes de l'économétrie financière (notamment les modèles multifractals) qui permettent de prendre en compte à la fois les dynamiques de long terme entre différents actifs (liées par exemple à l'avènement de la zone euro) sans pour autant négliger les dynamiques de très court terme. Un second objectif est de mettre en évidence l'apport pour les décideurs politiques de l'utilisation des données à haute fréquence. Nous montrons que l'utilisation de ces données permet notamment un éclairage nouveau sur l'évaluation du cadre opérationnel de la Banque Centrale Européenne et de son interaction avec l'ensemble des marchés financiers.
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Chocs de change, dynamique des prix et conduite de la politique monétaire. Le cas de la Tunisie dans le cadre de l'Accord d'Agadir

Ben Sliman, Lilia 24 June 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse traite de la relation entre le taux de change nominal et les prix dans le cadre de la conduite de la politique monétaire au sein des pays membres de l'Accord d'Agadir. Cette question est abordée sous différentes approches empiriques. La première consiste à étudier la contribution du taux de change nominal dans l'ajustement macroéconomique des effets des chocs sur la base du critère de la persistance de l'inflation avancé par Gerlach et Gerlach-Kristen (2006). La deuxième est fondée sur l'étude du «Pass-through» des mouvements du taux de change nominal aux prix des biens échangeables et non échangeables dans le but de déterminer le rôle du taux de change nominal en tant qu'outil d'absorption des effets inflationnistes des chocs. Cette approche suit le courant de pensée d'Edwards (2006). La troisième approche repose sur notre étude empirique moyennant l'estimation des modèles SVAR (auto-régressifs vectoriels structurels) contraints. Notre approche empirique permet non seulement de se prononcer sur la capacité du taux de change nominal d'agir en tant qu'instrument d'amortissement des effets des chocs sur les différentes variables de la politique monétaire, mais aussi d'évaluer la sensibilité de ces variables aux différents chocs structurels. Les différents outils d'absorption des effets des chocs sont également identifiés. Dans tous les cas, nous aboutissons à la même conclusion : en Tunisie, le taux change nominal ne joue pas le rôle d'un instrument d'absorption des effets des chocs, notamment sur les prix. En revanche, en Jordanie, le taux de change nominal est un outil d'ajustement des effets inflationnistes des chocs.
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LA POLITIQUE MONETAIRE A TAUX ZERO ET SES IMPLICATIONS SUR LES MARCHES FINANCIERS: LE CAS DE LA BANQUE DU JAPON

Soumare, Ibrahima 21 December 2009 (has links) (PDF)
L'importance de la limite zéro sur les taux d'intérêt nominaux à court terme pour la conduite de la plolitique monétaire a constitué l'un des débats les plus importants pour les autorités monétaires à la fin des années 90 au Japon et récemment aux Etats-Unis. L'expérience récente du Japon aussi bien que les niveaux bas des taux d'intérêt du Système de Fédéral Réserve, de la Banque Centrale Européenne et de la Banque d'Angleterre ont alimenté le débat sur l'efficacité de la politique monétaire lorsque l'instrument de taux de la banque centrale atteint la limite zéro. Cette thèse a pour objectif d'analyser l'influence de la politique monétaire lorsque les taux d'intérêt sont contraints à la limite zéro. Face à une menace de déflation, la banque centrale n'est pour autant pas démunie, même si son taux directeur a déjà été abaissé à un niveau proche de la limite zéro. De nombreux travaux de recherche récents, théoriques et empiriques, suscités notamment par les débats de politique économique autour de la "décennie perdue" japonaise montrent que les banques centrales peuvent mettre en œuvre un éventail de mesures dites non conventionnelles de politique monétaire pour conjurer la menace d'une crise de liquidités.
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Analyse micro-économique du coût du chômage en Belgique : Réflexions en matière de perspectives sur le marché du travail et de pauvreté

Gangji, Amynah 09 September 2008 (has links)
L’objectif général de la thèse consistait à mieux comprendre les difficultés vécues par les chômeurs et les locataires en Belgique ainsi qu’à déterminer les moyens à mettre en œuvre pour les aider à les surmonter. Pour pouvoir répondre de manière adéquate à cette problématique relativement vaste, la thèse a été scindée en deux parties. La première partie avait pour objectif d’analyser les entraves rencontrées par les chômeurs en Belgique lors de leur réinsertion, qu’elle soit professionnelle et sociale. A partir du Panel Démographie Familiale, on peut observer qu’il n’y a pas réellement de rotation dans le phénomène du chômage en Belgique. Au contraire, ce sont souvent les mêmes individus qui y retournent régulièrement. Le premier chapitre de cette thèse a donc eu pour objectif d’étudier les causes de cette récurrence du chômage. A partir d’un modèle probit à effets aléatoires, on a montré que le phénomène est expliqué à hauteur de 57-82% par les caractéristiques des individus (observables ou non). La différence serait issue de la présence d’une dépendance d’état. Ainsi, par rapport à une personne identique en emploi, un individu qui aurait connu une expérience de chômage fera face à un risque accru (compris entre 11 et 33 points de pourcentage) de revivre cette expérience un an plus tard. Ces résultats montrent l’importance qu’il y a à concentrer les efforts sur la prévention du chômage. Le deuxième chapitre a, quant à lui, plutôt étudié les conditions salariales auxquelles était confrontés le chômeur une fois réemployé. Pour ce faire, on a estimé une équation de salaires sur laquelle on a appliqué un modèle à effets fixes. Cette analyse s’est faite sur base du PSBH pour une période courant de 1994 à 2002. Les résultats démontrent qu’une expérience de chômage engendre une pénalité salariale de l’ordre de 6%. En outre, cette dernière s’accroît de manière linéaire à mesure que la période de chômage s’allonge dans le temps. Enfin, on a démontré que le chômeur peut recouvrir partiellement le différentiel de salaire si tant est qu’il reste suffisamment longtemps dans son nouvel emploi. Néanmoins, la présence de dépendance d’état dans le chômage implique qu’il y a un risque que certains individus n’arrivent jamais à créer une relation d’emploi durable dans le temps. Dans ce cas, la pénalité perdurera. Si une expérience de chômage mène effectivement à des emplois moins bien payés ou plus instables, cela aura des implications en termes de conditions de vie. L'objectif du troisième chapitre a donc consisté à mesurer l’impact d’évènements dit « déclencheurs » (transitions sur le marché du travail des différents membres du ménage, bouleversement dans la structure familiale) sur les probabilités d’entrée dans et de sortie de la pauvreté en Belgique. La notion de pauvreté est approchée à l’aide de trois concepts recouvrant des réalités différentes : la pauvreté monétaire, la pauvreté subjective et la pauvreté des conditions de vie. L’étude montre qu’il n’y a pas de trajectoire unique qui mène ou qui permet de sortir de la pauvreté, tous les évènements déclencheurs ayant un rôle à jouer. Cependant l’ampleur et le sens des effets peuvent varier en fonction de l’approche considérée. Ainsi, les flux d’entrée et de sortie à partir des indicateurs subjectif et d’existence sont influencés plus fortement par les changements dans la situation conjugale des individus. Les pauvretés monétaires sont, quant à elles, plutôt affectées par l’arrivée ou le départ de personnes à charge. Enfin, les transitions sur le marché du travail affecteront de manière plus importante les flux d’entrée et de sortie de la pauvreté lorsque celle-ci est approchée par l’indicateur de privation relative. Dès lors, l’utilisation de l’approche subjective et de l’indicateur des conditions de vie nous ont apporté un éclairage nouveau quant à l’impact de certains évènements déclencheurs sur la situation de précarité vécue par les individus. La deuxième partie s’est concentrée sur les solutions existantes qui permettraient d’améliorer les conditions de vie des locataires aux revenus les plus bas pour la Région spécifique que constitue Bruxelles. Plus spécifiquement, le quatrième chapitre de la thèse a analysé les effets de la mise en place du Plan pour l’avenir du logement (construction de 5000 logements publics endéans les cinq ans) sur le cycle immobilier à Bruxelles. Pour ce faire, un modèle économétrique déterminant l’investissement privé et l’indice du prix immobilier pour les appartements et les maisons individuelles a été estimé. A partir des résultats obtenus, nous avons été à même d’effectuer des simulations de l’effet attendu de la construction de 5.000 à 10.000 logements publics sur les prix immobiliers ainsi que sur l’investissement privé sur une période courant de 20 à 30 ans. Les résultats indiquent que l’investissement public dans la construction de logements sociaux a des effets positifs en termes d’encouragement de l’investissement résidentiel privé (9.000 logements supplémentaires dans l’hypothèse de 5.000 logements publics construits) et de baisse du prix immobilier (de l’ordre de 1 à 2% après une dizaine d’années). A Bruxelles, l’explication résiderait dans un assainissement de la concurrence dans le « bas de gamme » du marché immobilier et un ralentissement du « filtering down ». A très long terme, le différentiel de prix se résorberait (dissipation du choc) mais l’effet multiplicateur de l’investissement public initial sur l’investissement résidentiel privé cumulé serait de l’ordre de 1,8. Le reproche fait au Plan pour l’avenir du logement est que la construction de 5.000 logements sociaux ne suffira pas à aider la totalité des ménages en difficulté à accéder à un logement décent. Or, à côté de cette politique d’offre, il existe, à disposition du gouvernement, un deuxième outil pour améliorer les conditions d’habitation des ménages devant se loger sur le marché locatif privé, qui cette fois agit du côté de la demande: l’attribution d’allocations-loyers, qui existe actuellement dans une grande majorité de pays européens. Le cinquième chapitre de la thèse a donc étudié la faisabilité de l’implémentation d’un programme d’allocation en RBC et les conséquences qu’il engendrerait sur le marché immobilier bruxellois. Face au double constat d’un déficit excessif de l’offre de logements décents dans le segment « faibles revenus » à Bruxelles et de danger d’inflation des loyers, nous ne recommandons pas la mise en œuvre d’un programme d’allocations-loyers dans cette ville. Avant d’y envisager une telle politique de stimulation de la demande, il faudrait d’abord accroître l’offre de logements sociaux et/ou subventionner la construction en général. L’idée est d’assainir d’abord la concurrence dans ce segment de marché pour y stabiliser les prix.
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Trois essais sur la monnaie unique de la CEDEAO et les défis associés

Conde, Lanciné 19 December 2012 (has links) (PDF)
Dans le contexte de la mondialisation, le projet d'émission d'une monnaie unique en Afrique de l'Ouest, initié par la CEDEAO en 1999, offre aux petites économies de la sous-région de nouvelles opportunités. Le marché unique accroitrait la taille des marchés domestiques, favoriserait les économies d'échelle, simulerait la profitabilité des investissements et l'accroissement du Produit potentiel des économies. La présente Thèse étudie les implications associées à cette évolution monétaire projetée, dans la perspective des pays de la sous-région qui conduisent actuellement une politique monétaire et de change autonome. Les résultats montrent que les économies de la CEDEAO ne sont pas synchrones, notamment par rapport à leur cycle de croissance. L'analyse des mésalignements établit que la non-participation à une union monétaire ne protège pas contre les déséquilibres de change. Une participation de la Gambie, de la Guinée ou de la Sierra-Leone à l'UEMOA aurait été préférable, entre 1994 et 1999. Mais cet avantage se réduit ou disparaît à partir de 2000. Le bien-être mesuré par la croissance du PIB ou par l'IDH n'est pas affecté par la participation à une zone ou à une union monétaire. Toutefois, une telle participation a un effet vigoureux, positif et significatif sur le bien-être mesuré par la consommation par habitant. Globalement, malgré la faible synchronisation des économies, la participation à l'union monétaire en Afrique de l'Ouest est associée à un niveau de mésalignement équivalent ou plus faible que celui de la non-participation, sauf pour le Ghana et le Nigéria. Mais une telle participation pourrait accroître la consommation par habitant. Le projet de monnaie unique de la CEDEAO est donc pertinent pour les économies de la ZMAO.
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Performances des entreprises cotées et perspectives de croissance économique : cas de la bourse régionale des valeurs mobilières de l'Afrique de l'Ouest

Zogning Nguimeya, Joseph Félix January 2009 (has links) (PDF)
Les pays africains de la zone franc ont entrepris, il y a maintenant deux décennies, des réformes de leurs secteurs financiers, avec pour ambition non seulement de restaurer les équilibres nécessaires à leur efficacité et la confiance des agents économiques envers les institutions financières, mais aussi de favoriser la mobilisation des épargnes et la diversification des canaux de financement. L'objectif final étant la relance d'une croissance économique stable et durable. Au sein de la zone UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine), le projet majeur au coeur de ces réformes fut la création d'un marché financier commun dont la mission est de doter les entreprises des moyens de financement à long terme, qui leur permettraient de réaliser leurs projets les plus productifs et d'accroitre leurs performances. L'autre mission dévolue à ce marché est d'attirer des capitaux étrangers dans la sous-région. Notre étude a pour but de déterminer si, une décennie après sa création, le marché financier a atteint ses objectifs en termes d'amélioration des performances des entreprises et de relance de la croissance économique. Globalement, nous observons que les entreprises cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (Place boursière du marché financier de l'UEMOA) ont vu leurs performances opérationnelles s'améliorer, notamment au cours de la seconde moitié de la décennie. Le développement du marché boursier semble également avoir eu un impact positif sur la croissance économique de la Côte d'ivoire, Pays phare de l'Union, qui détient 34 des 38 entreprises cotées. Cependant, le marché n'a pas réussi à attirer des capitaux étrangers; mais à l'inverse, l'écrasante majorité des entreprises qui lèvent des fonds sur le marché financier de UEMOA sont des filiales des multinationales occidentales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Introduction en bourse, Croissance économique, Performance, Marché financier, Entreprises cotées.
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Impact de la crise économique de 2008-2009 sur le modèle de développement proposé par les institutions financières internationales en Afrique subsaharienne : rupture ou continuité?

Dompierre-Major, Laurence 02 1900 (has links) (PDF)
La Banque mondiale et le Fonds monétaire international, depuis leur création, ont participé activement, bon gré mal gré, à la scène internationale de plus en plus mondialisée. Parfois critiquées, d'autres fois applaudies, les Institutions de Bretton Woods symbolisent, depuis plus d'un demi-siècle, les piliers de ce que représentent la stabilité financière, la coopération internationale et le développement économique. Issu à la source du rejet de l'idéal communiste et du désir de créer un monde ouvert, basé sur le libre marché, le modèle de développement et de croissance préconisé par les institutions financières internationales s'est transformé, au fil du temps, en un paradigme universellement applicable. C'est à partir de ce constat et des différentes critiques à l'égard des stratégies de développement appliquées aux pays d'Afrique subsaharienne que nous avons débuté notre questionnement. La crise économique mondiale de 2008-2009 qui a alors remis en cause les fondements propres au système financier et mondialisé actuel a soulevé une interrogation relative aux IFI à savoir si ces celles-ci afficheront une rupture avec le passé concernant les stratégies de développement qu'elles proposent, de manière conditionnelle, sur le sous-continent subsaharien. Cette étude s'est concentrée principalement sur la continuité du modèle de développement proposé par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international et plus précisément, sur la pérennité de la conceptualisation des institutions étatiques sous-jacente à ce dernier. Pour étayer cette hypothèse, l'utilisation du cadre théorique proposé par l'approche institutionnaliste s'est révélée nécessaire puisqu'elle nous a permis de mesurer la continuité de la démarcation entre cette approche alternative et celle des IFI. Notre analyse a couvert d'une part, les mesures d'ajustement structurel entreprises durant les années 1980 et les réformes opérées relatives à la lutte contre la pauvreté et à la bonne gouvernance à partir des décennies 1990 et 2000 et d'autre part, l'impact de la crise économique sur les pays d'Afrique subsaharienne et les politiques proposées pour y remédier. Nous avons tenté d'étudier l'évolution de ces stratégies de développement afin d'en faire ressortir les éléments de durabilité et par le fait même, de souligner la continuité dans la démarcation entre l'approche de l'économie politique institutionnaliste et celle de la Banque mondiale et du FMI. Ainsi, c'est la centralité qu'accorde l'alternative institutionnaliste aux institutions dans le développement qui nous a permis de conclure que les IFI se conforment depuis les années 1980 à un modèle de développement dans lequel elles proposent une universalisation des institutions en restreignant l'espace de décision et de prise en charge des pays concernés, dans ce cas-ci, ceux d'Afrique subsaharienne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Institutions financières internationales, bonne gouvernance, institutionnalisme, crise économique, Afrique subsaharienne, ajustement structurel
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Colonialism's currency : a political history of First Nations money-use in Quebec and Ontario, 1820-1950

Gettler, Brian Matthew 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude analyse l'utilisation de l'argent dans le contexte du colonialisme canadien des XIXe et XXe siècles. Elle émet l’hypothèse que l'argent, en tant qu'objet et idée économique par excellence de la société occidentale, était au cœur des interactions entre les Premières Nations, l'État et le capital. À travers une analyse de l'utilisation de l'argent, tant en ce qui concerne son aspect matériel que son côté abstrait, cette thèse conclut que le rôle joué par l'argent dans le colonialisme canadien ne fut pas monolithique, fournissant à tout acteur historique un moyen d'exercer du pouvoir, parfois de manière étonnante. Elle affirme que le rôle incontournable qu'une grande partie de l'historiographie accorde à l'État (plus particulièrement au Département des affaires indiennes) et le carcan législatif qu'il a développé en ce qui concerne l'expérience vécue des Autochtones est, du moins au sujet des affaires monétaires, au mieux surfait et au pire caricatural. En effet, cette étude démontre qu'en dépit du discours musclé que certains bureaucrates et politiciens ont employé dans la correspondance, les rapports publiés et la législation, les conséquences de l'intervention monétaire de l'État dans des communautés amérindiennes n'a que rarement correspondu aux objectifs officiellement énoncés, allant même parfois jusqu'à contredire ces derniers. En s'appuyant sur l'analyse de l'expérience de trois Premières Nations distinctes sur les plans culturel, historique et géographique (au Québec, les Huron-Wendat de Wendake et les Innus de Mashteuiatsh et, en Ontario, les Cris de Moose Factory), cette étude affirme que les politiques nationales de l'État ont eu des effets différents selon le contexte dans lequel elles furent mises en œuvre. Ainsi, la présente thèse remet en question les interprétations de l'histoire du colonialisme de la première moitié du XXe siècle qui dresse trop facilement des parallèles entre les objectifs énoncés d'un État apparemment hostile et les difficultés socioéconomiques qu'expérimentent actuellement beaucoup de Premières Nations. Cette thèse affirme plutôt que l'interaction de la politique et de la pratique, en ce qui a trait à l'utilisation de l'argent aux XIXe et XXe siècles, a souvent produit des résultats inattendus, créant ainsi un nouvel espace permettant à la fois l'expression de l'« agency » autochtone et l'imposition de l'autorité étatique et capitaliste. Au cours des années 1820 et 1830, certains débats entre les autorités impériales et coloniales quant à la monétisation des présents amérindiens contribuaient à la réification discursive de l’« Indien imprévoyant ». Jusqu'au milieu du XXe siècle, cette figure influençait le discours étatique de deux façons. D'abord, elle permettait aux Affaires indiennes de légitimer le statut légal des Amérindiens en tant que pupille de l'État. Ensuite, elle offrait à cette même institution un moyen efficace de repousser les prétentions d'autres agences étatiques qui tentaient de fournir aux Premières Nations des services au même titre que les autres Canadiens, et ce, en affirmant posséder l'expertise nécessaire pour protéger cette population particulièrement vulnérable. Cette façon de dépeindre les Autochtones, profondément influencée par la conviction très répandue que les pauvres des régions urbaines étaient incapables de gérer l'argent liquide de manière judicieuse, amène à concevoir ceux-ci comme une masse indifférenciée qui, dans les termes employés par le discours de la politique indienne, devait être « protégée », « civilisée » et « assimilée ». Cependant, les actions concrètes des Affaires indiennes ont fréquemment influencé la société autochtone de manière à défier ce genre de représentations unitaires, notamment en ce qui concerne la création et l'entretien des divisions de classes, ceci révélant l'écart important entre le discours officiel et l'expérience vécue. Au même moment, les grandes corporations du commerce des fourrures (institutions qui dominaient l'activité économique dans la région subarctique jusqu'au milieu du XXe siècle) dépeignaient également les Amérindiens comme des êtres imprévoyants par nature, ce qui leur permettait de justifier à la fois leur politique de ne pas utiliser l'argent en espèces pour les paiements ainsi que leurs fréquents efforts pour diminuer les sommes qu'elles accordaient en crédit aux Amérindiens. Toutefois, en pratique, la concurrence et la place grandissante occupée dans le Nord québécois et ontarien par les Eurocanadiens qui n'étaient pas directement impliqués dans la traite de fourrures compliquaient l'utilisation de l'argent, faisant souvent en sorte que la Compagnie de la Baie d'Hudson et ses principaux rivaux, en dépit des souhaits de leurs dirigeants, étaient obligés d'employer davantage l'argent. Néanmoins, la politique corporative adoptée par ces compagnies à partir du XVIIe siècle, qui consistait à n'utiliser qu'une seule monnaie d'échange (le castor) avec les Premières Nations, facilitait l'implantation de l'argent étatique dans le subarctique aux XIXe et XXe siècles. Un symbole particulièrement visible de sa souveraineté sur un territoire grandissant est ainsi fourni à l'État-nation canadien en plein essor. Cette thèse cherche à démontrer trois principaux points. Premièrement, elle soutient que l'argent doit être analysé à la fois sur les plans économique et politique, puisque l'espace monétaire dans le contexte colonial servait à légitimer l'autorité responsable de son maintien (quelles soit corporative ou étatique) tout en facilitant les activités du marché. Deuxièmement, elle affirme qu'en tant que phénomène fondamentalement social, l'argent fournissait un moyen par lequel certains acteurs arrivaient à imposer leur domination coloniale et d'autres réussissaient à résister à celle-ci ou à l'esquiver, ce dernier résultat étant souvent créé par l'application de la domination elle-même. Troisièmement, cette thèse affirme que l'histoire des relations entre les Premières Nations et les Eurocanadiens doit être examinée en des termes discursifs et matériels, car la juxtaposition de ces deux registres d'analyse distincts révèle des inconsistances importantes qui seraient autrement demeurées invisibles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amérindiens, Huron-Wendat, Innu, Cri, Monnaie, Impérialisme, Formation de l'État, Département des affaires indiennes, Compagnie de la baie d'Hudson, XIXe siècle, XXe siècle

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