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Michel Foucault et le christianisme / Michel Foucault and Christianity

Chevallier, Philippe 01 December 2009 (has links)
Les références au christianisme sont constantes dans l’oeuvre de Michel Foucault. Cette constance s’inscrit dans un questionnement philosophique plus large sur notre actualité : comprendre ce qui, aujourd’hui, nous constitue sujets de nous-mêmes, dans des rapports de savoir et de pouvoir, demande en effet de s’interroger sur la spécificité du rapport à soi que l’Occident a défini depuis les premiers siècles chrétiens. Notre thèse propose une étude critique de l’ensemble de ces références chrétiennes, mettant en lumière leurs règles de lecture et d’interprétation, avec une attention particulière portée au cours inédit Du gouvernement des vivants (1979-1980). Trois temps scandent un parcours qui ne se veut pas chronologique : 1) objets, 2) lectures, 3) interprétations. La première partie de notre travail montre comment le christianisme est devenu, à partir de 1978, un objet d’étude à part entière pour Foucault, malgré la dissolution des grandes entités historiques initialement provoquée par l’archéologie et la généalogie. Deux notions nouvelles ont permis une analyse du phénomène chrétien sur une longue durée, sans présupposer une quelconque essence du christianisme : la « gouvernementalité » (cours Sécurité, territoire, population en 1977-1978) et les « régimes de vérité » (cours Du gouvernement des vivants en 1979-1980). Cette dernière notion découpe dans les pratiques chrétiennes un certain type d’actes réfléchis : ceux par lesquels un sujet manifeste la vérité de ce qu’il est. La deuxième partie s’attache à la manière dont le philosophe lit les écrits chrétiens, avec des déplacements méthodologiques importants dans la manière de recevoir ces textes. Le corpus patristique, objet de plusieurs leçons au Collège de France en 1978 et 1980, permet non seulement une étude synthétique des sources utilisées par Foucault (sources primaires et secondaires), mais également une compréhension fine de ses pratiques de traduction, au plus près du lexique original des textes. Dans la troisième partie, nous nous efforçons de ressaisir l’interprétation générale que le philosophe donne du christianisme, des études sur la folie et la littérature des années 1960 à celles consacrées aux « techniques de vie » à partir de 1980. Cette interprétation ne se construit pas d’elle-même, mais toujours en regard de l’Antiquité gréco-romaine. Loin de l’image facile d’un christianisme ascétique et intransigeant, Foucault définit l’originalité chrétienne comme la reconnaissance et l’institution paradoxale d’un rapport précaire à la vérité / There are constant references to Christianity in Michel Foucault’s work. This continuing interest forms part of a wider philosophical questioning of our present: the effort to understand what constitutes us, today, as subjects of ourselves, within relations of knowledge and power, requires an interrogation about the specificity of the relation to self which the West has since the early centuries of the Christian era. Our thesis proposes a comprehensive critical study of these Christian references in Foucault, seeking to throw light on their rules of reading and interpretation, and paying particular attention to the unpublished lecture series Du gouvernment des vivants (1979-80). The study is partitioned into three levels, not arranged in strict chronological sequence: (1) objects ; (2) readings ; (3) interpretations. The first part of our work shows how Christianity became, from 1978, a whole object of study for Foucault, exempt from the general dissolution of major historical entities which had been initially an effect of his aracheological and genealogical methods. An analysis of the Christian phenomenon over a long timespan was made possible by two notions which make it possible to avoid the pitfalls of essentialism: « governmentality » (introduced in Security, Territoty, population) and « regimes of truth » (in « Du gouvernement des vivants »). The second part pays attention to the way our philosopher reads the Christian texts, one which is marked by distinctive inflexions over the whole course of his trajectory. Looking at the handling of he patristic corpus, which forms the topic of several lectures in 1978 and 1980, we can survey not only Foucault’s choice of primary and secondary sources, but also examine in detail his translating practice. In the third part, we try finally to encompass Foucault’ general interpretation of Christianity, from the early studies on madness and literature in the 1960s to those of the 1980s devoted to techniques of living. This interpretation does not develop by itself, but is always juxtaposed to considerations on Greco-Roman antiquity. Far from offering a facile image of an ascetic and intransigent Christianity, Foucault defines Christianity’s originality as the recognition and paradoxical institution of an instrinsically fragile relation to truth
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Le monarchisme carliste dans la Roumanie des années 1930 : autoritarisme, nationalisme et modernisation / Monarhismul carlist în România anilor 1930 : autoritarism, naționalism și modernizare / The Carolist Monarchism in 1930s Romania : authoritarianism, nationalism and modernisation

Lixandru, Doru Adrian 09 January 2018 (has links)
Les chercheurs en sciences sociales qui ont étudié la Roumanie de l’entre-deux-guerres ont rarement exploré les relations entre monarchisme, nationalisme et modernisation, surtout en ce qui concerne le règne du roi Carol II (1930-1940). Cette recherche explique les limites théoriques des ouvrages sur l’autoritarisme monarchiste, montrant le fait que ce phénomène doit être envisagé non pas comme étant simplement un résultat de la volonté du roi, mais dans un contexte historique et idéologique beaucoup plus large. Nous avons essayé d’enrichir le débat sur une série d’idées fondamentales sur le gouvernement et sur la modernisation dans la Roumanie de cette époque par une analyse de l’idéologie et de la carrière politique du monarque et de ses partisans. Selon l’hypothèse centrale de notre étude, le carlisme roumain devrait être compris comme un mouvement politique qui défend un projet politique moderne destiné à être accompli à travers des réformes nationalistes dirigées par une monarchie autoritaire. Les plus importants chapitres de la thèse portent ainsi sur la façon dont l’idéologie carliste et la pratique politique carliste développées dans les années 1920 et 1930 ont été centrées sur l’idée d’un leader destiné à faciliter la mise en place d’un programme de régénération nationale. La propagande officielle et les partisans du roi ont toujours présenté les initiatives politiques, culturelles ou sociales de celui-ci comme étant orienté précisément vers cet objectif. Afin d’explorer la manière de laquelle la montée de l’autoritarisme monarchique est légitimée par une série d’idées et de pratiques modernisatrices, cette recherche utilise un cadre conceptuel et analytique lié à l’étude de l’histoire des idées politiques pour essayer de comprendre la nature de la symbiose entre monarchisme et projets de renaissance nationale dans la Roumanie des années 1930. / The scholarship on interwar Romania has rarely explored the relationship between monarchism, nationalism and modernisation, especially under King Carol II (1930-1940). This research reveals the limits of the main strands of work on monarchical authoritarianism by showing that this phenomenon should be understood not only as the result of the kingʼs will, but in a more wider historical and ideological context. We tried to make a contribution to the debate over some fundamental ideas about government and modernisation in interwar Romania by examining both the ideology and the political career of the king and of his supporters. Therefore, the central argument of our study is that the Romanian carolism should be understood as a political movement which advocates a modern political project meant to be accomplished through nationalist reforms led by an authoritarian monarchy.The main chapters of our thesis focus on how the carolist ideology and the carolist political practice developed in the 1920ʼs and 1930ʼs have been grounded on the idea of a ruler destined to lead an endeavour of national regeneration. The official propaganda and the Kingʼs supporters have always presented the monarch’s political, cultural or social initiatives as being oriented towards achieving this goal. In order to explore the way in which the rise of monarchical authoritarianism is legitimized by modernist ideas and practices, this research applies a conceptual framework related with the study of the history of political ideas in an attempt to understand the nature of the symbiosis between monarchism and projects of national renewal in 1930ʼs Romania.
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Oscar Bardi De Fourtou (1836-1897) : un ministre contre la République / Oscar Bardi de Fourtou (1836-1897) : a minister against the Republic

Truel, Thierry 08 February 2014 (has links)
Oscar Bardi de Fourtou est entré dans l’histoire de la vie politique française comme l’Homme du Seize-Mai, ministre de l’Intérieur à poigne, qui ne laisse pas de place à la contestation de ses décisions que l’urgence d’une crise commande. Chargé par le maréchal de Mac-Mahon de mener une lutte contre les républicains, il procède à d’importants mouvements de fonctionnaires afin que l’action gouvernementale soit soutenue localement par des agents fidèles et dévoués. Avec la dissolution de la Chambre des députés en juin 1877, il est chargé de préparer les élections législatives et empêcher les républicains de les gagner. Tous les moyens légaux sont utilisés mais soumis à la pression des différentes composantes de l’alliance conservatrice qui soutiennent l’initiative présidentielle. L’échec électoral provoque la responsabilité évidente d’un ministre trop exposé pendant la crise. Cette condamnation des vainqueurs est aussi perceptible dans les rangs de la droite conservatrice, déçue que Fourtou n’ait pris de résolutions plus radicales. Sa carrière politique est fulgurante. Avocat au barreau de Ribérac, puis maire de la ville, il est élu député de la Dordogne à trente-six ans en février 1871. Inscrit au centre-droit, il se fait remarquer par Thiers qui le nomme ministre des Travaux Publics. Après la chute du président de la République, il se rapproche de la droite dynastique et obtient la confiance de Mac-Mahon qui lui confie le ministère de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts. Il incarne alors une expression autoritaire du pouvoir qui est en partie la raison de sa nomination place Beauvau en juin 1874 et à nouveau en mai 1877. Parallèlement à cette carrière ministérielle, il poursuit son ancrage local (président de comice agricole, conseiller général) et devient administrateur de la Compagnie de chemin de fer d’Orléans. Fourtou est alors l’une des figures importantes de la droite conservatrice, proche de l’Elysée. Après le Seize-Mai, il poursuit sa carrière politique, malgré la flétrissure et l’invalidation de son élection qui le conduit à se représenter immédiatement et obtenir la confiance de la population. Devenu sénateur, il continue la lutte contre les réformes des opportunistes mais échoue aux différents scrutins nationaux de 1885. A la faveur du boulangisme, il redevient député en 1889 mais propose de jouer la carte de l’apaisement, signe d’une évolution idéologique de l’homme politique. Parlementaire au parcours singulier, il représente, avec d’autres, les interrogations et la recherche identitaire d’une droite française en pleine transformation dans les premières années de la Troisième République. La postérité ne retient, finalement, que la légende noire de l’ancien ministre de l’Intérieur du Seize-Mai. / Oscar Bardi de Fourtou is involved in french political life as the Man of the Seize-Mai, the Home minister with a very special manner leading with authority and his decisions don’t accept any protest. Commissioned by the marechal Mac-Mahon to lead the fight against republicans, he organized a lot of changes inside the civil servant corps, to help the government restore its power in local position. With the dissolution of the Parliament, he had to prepare the next legislative elections in October 1877 to prevent the victory of republicans. All the legal means were used but under the political pressure of the different components of the Conservative forces which maintain the President policy. The electoral failure of the Conservative forces involved the political responsibility of the former Home minister. His bad reputation came from the winner and also in the Conservative camp, disappointed by his attitude during the crisis not taking strong solutions to resolve it. His political career is lightning. As a lawyer in Riberac, and mayor of his home town, he was elected as Member of Parliament on February 1871. Registered as a member of Right Center, he was chosen by Thiers to be the new Public Work of his government. After the of the President, he was closer to the dynastic Right, and got confidence of the new President Mac-Mahon who decided to give him the Public Education ministry. Therefore, Fourtou represents the authoritarian position of one part of the Conservatives and that’s the reason he changed to the Home ministry in June 1874 and of course, in May 1877.At the same time, he continues his local work and became the Orleans railways Company manager. One of the most important politicians of the French Right, he was closely linked to the Elysee palace. After the Seize-Mai, he carried on his political business, despite the stigmatization of the Parliament, and his invalidation, he was elected again. As senator, he fought against the opportunist reforms but didn’t succeed in the different national elections in 1885. Thanks to the Boulanger crisis, he again became a Member of Parliament in 1889 but wants to promote appeasement, as underlined in evidence in his ideological evolution. As a singular Member of Parliament, he represented a new position, with other colleagues, into the Right movement., especially the search for a new French Right identity during important changes in the first years of the Third Republic. In front of the posterity, with hindsight, he remains a dark legend as the Home minister of the Seize-Mai.
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La représentation des peuples exotiques et des missions dans Feiz ha Breiz (1865-1884)

Choplin, Cédric 09 January 2009 (has links) (PDF)
Feiz ha Breiz était un hebdomadaire catholique et monarchiste entièrement rédigé en breton et publié sous le patronage de l'évêque de Quimper. Cet organe de presse s'inscrit dans le mouvement des Semaines Religieuses mais s'en différencie partiellement par la multitude des sujets qui y sont traités. Ainsi, pendant 19 ans (1865-1884), ce journal nous offre sa vision d'un monde en pleine mutation avec le développement de la société industrielle, scientifique et démocratique mais aussi le formidable essor des missions catholiques et la reprise de l'expansion coloniale française qui amènent ce journal à présenter des populations jusque-là inconnues à ses lecteurs. Héritiers de la tradition chrétienne, les rédacteurs de Feiz ha Breiz doivent se positionner face aux théories scientifiques évolutionnistes et racialistes développées par des savants majoritairement républicains et athées. Combattue en Europe, l'Eglise se développe outre-mer durant cette période et les missionnaires sont les instruments héroïques de l'annonce de l'Évangile et par conséquent du salut de millions d'âmes. En montrant la barbarie des peuples infidèles, Feiz ha Breiz entend démontrer la véracité de l'axiome « hors de l'Eglise, point de salut » et mettre en évidence les périls qui guettent l'Europe chrétienne si elle se détourne de l'Eglise. La période de Feiz ha Breiz étant aussi celle où la France du Second Empire et de la IIIe République commence à se tailler un empire colonial, ce journal ne manque donc pas de nous éclairer sur « l'alliance du sabre et du goupillon », pour reprendre une formule célèbre.

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