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L’image de la tombe en Égypte ancienne. Histoire iconographique d’un motif (XVIIIe – XXIIe dynasties) / The Image of the Tomb in Ancient Egypt. Iconographical History of a Motif (XVIIIth – XXIInd Dynasties)Semat, Aude 09 May 2017 (has links)
L’objet de cette étude est la représentation de l’architecture dans la peinture (ou architectura picta), en Égypte ancienne, à travers une étude de cas : la tombe comme motif iconographique au Nouvel Empire et au début de la Troisième Période intermédiaire.Après une mise au point sur les principes de représentation égyptiens et l’image architecturale en Égypte, dans toute sa diversité, l’étude porte sur l’évocation de la nécropole et des abords de la tombe dans l’iconographie. Une part importante de l’analyse est consacrée à la montagne en tant qu’objet figuré, notamment sa genèse à la XVIIIe dynastie, et aborde la question de la « représentation paysagère » en Égypte ancienne.L’architecture funéraire fait l’objet d’une mise en image à partir de la XVIIIe dynastie, dans le cadre de la représentation de rites funéraires sur les parois des tombes. Si les premières représentations sont conventionnelles et renvoient à l’architecture sacrée, elles intègrent au cours de la XVIIIe dynastie des éléments du réel, prenant pour modèle les tombes telles que se présentent au Nouvel Empire, c'est-à-dire des tombes pourvues d’une structure pyramidale. Cette image de la tombe à pyramide devient un motif du répertoire iconographique égyptien et perdure sur les cercueils et les papyri funéraires à la Troisième Période intermédiaire, après que les tombes à pyramide cessent elles-même d’exister. L’étude pose donc la question, en filigrane, du rapport au réel dans la peinture égyptienne, mais aussi de la fonction d’une telle image. / The study examines the representation of architecture in painting (or architectura picta) in ancient Egypt, through a case study of the tomb as an iconographical motif during the New Kingdom and the early Third Intermediate Period.After an overview of the principles of Egyptian representation and the architectural images in ancient Egypt, in all their diversity, the study focuses on the iconographical evocation of the necropolis and the tomb’s surroundings. An important part of this study concerns the mountain as an object of representation and in particular, its origins during the XVIIIth Dynasty, as well as dealing with landscape depictions in ancient Egypt.The funerary architecture is put in painting during the XVIIIth Dynasty, within depictions of funerary rites in private tombs. If the first tomb depictions refer to sacred architecture, according to representational conventions ; they show realistic elements in the course of the XVIIIth Dynasty, being modeled after the tomb architecture as it is during the New Kingdom, which is to say a pyramid-topped tomb. This tomb motif is integrated into the Egyptian iconographical repertoire and remains on coffins and funerary papyri, after the pyramid tomb itself disappeared from architecture in the Third Intermediate Period.The underlying question in this study is the relation to reality in Egyptian painting, but also the function of the tomb image.
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Aspects des cultes mémoriels privés, dans la documentation archéologique et épigraphique, de la VIe à la XIIe dynasties (env. 2300-1793 av. J.-C.) / Aspects of private memorial cults, in the archaeological and epigraphical documentation, from VIth to XIIth dynasties (circ. 2300-1793 BC)Legros, Rémi 28 June 2010 (has links)
Les cultes mémoriels sont abordés de manière pragmatique pour établir la réalité des pratiques, leur durée, leur importance et leur évolution. Pour cela, la nécropole de Pépy Ier, à Saqqâra, fait l’objet d’une attention particulière et un corpus inédit de 160 tables d’offrandes est présenté en intégralité.Dans une première partie, l’étude cherche à caractériser les lieux d’implantation du culte. Elle permet de constater une hiérarchie de ces lieux par une sectorisation de l’espace funéraire et un investissement progressif de l’espace urbain avec les chapelles privées puis les temples divins. La deuxième partie se concentre sur les pratiques elles-mêmes. Les principaux supports sont analysés : la table d’offrandes, la stèle, la statue. Chacun est décrit dans sa spécificité et en relation avec les rites prévus. Une attention particulière est portée également aux bâtiments, notamment les différents types de chapelles privées.La dernière partie analyse les motivations du culte, que l’on peut répartir en trois grandes catégories : les pratiques administratives, les intentions relevant de la piété et les pratiques dévotionnelles.Ces trois aspects démontrent conjointement une évolution des mentalités avec le développement, à partir de la VIe dynastie, des pratiques individualistes, en suppléance des pratiques administratives et collectives traditionnelles.Le second volume présente le corpus des tables d’offrandes de la nécropole de Pépy Ier. Une analyse approfondie de leur datation est réalisée au moyen d’une sériation par permutation matricielle. Elle met en évidence pour la première fois 8 périodes successives entre le début de la VIe dynastie et l’avènement du Moyen Empire. / Memorial cults are discussed in a pragmatic way to establish the actual practices, their duration, their importance and their evolution. For this, the necropolis of Pepy Ist at Saqqara, is the subject of special attention and a corpus of 160 unpublished offering tables is presented in full.In the first part, the study seeks to characterize locations of cult places. It reveals a hierarchy of these places by a sectorization of the necropolises and a progressive intrusion in urban area with private chapels and divine temples.The second part focuses on the practices themselves. The main materials are analyzed: the offering table, the stele, the statue. Each is described in its specificity and relation to rituals provided. Particular attention is paid also to buildings, including the different types of private chapels.The final section analyzes the motivations of cults that can be divided into three main categories: administrative practices, intentions within the piety and devotional practices.These three aspects together indicate a change in social history with the development, from the sixth dynasty, of individualistic practices, in substitution of administrative and communal traditional practices.The second volume presents the corpus of offering tables from the necropolis of Pepy Ist. A thorough analysis of their dating is performed using a matrix permutation seriation. It reveals for the first time eight successive periods between the beginning of the sixth dynasty and the advent of the Middle Kingdom.
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La nécropole de l’Antiquité tardive du site d’El-Deir dans l’oasis égyptienne de Kharga : étude des pratiques funéraires coptes / The Late Antique necropolis on the site of El-Deir in the Egyptian oasis of Khargeh : study of the Coptic funerary practicesCoudert, Magali 07 February 2015 (has links)
L’étude de la nécropole ouest du site d’El-Deir dans l’oasis égyptienne de Kharga participe à mieux appréhender la connaissance des pratiques funéraires de l’Antiquité tardive en Égypte, dans les premiers temps du christianisme. Les résultats de cette recherche constituent un prisme intéressant pour découvrir la communauté chrétienne qui vivait à El-Deir, dans le nord de l’oasis, là où précisément la présence d’une importante population chrétienne est attestée dès le IVe siècle ap. J.-C.par les nombreux vestiges archéologiques et les sources textuelles. La morphologie des 150 tombes, leur orientation, l’étude des corps - souvent momifiés –et du mobilier funéraire, ont été comparées avec celles d’autres nécropoles égyptiennes datées de la fin de la période romaine et du début de l’époque byzantine, soit du IVe à la fin du VIe siècle ap. J.-C. Cette confrontation des données a permis de dégager plusieurs critères qui semblent permettre l’identification d’une nécropole chrétienne. Les pratiques funéraires mises en place par les premiers chrétiens associent ainsi des éléments hérités de leurs ancêtres, qui existaient déjà dans les nécropoles traditionnelles et des éléments liés à la croyance nouvelle en la religion chrétienne.Parallèlement, les études pluridisciplinaires menées à El-Deir amènent à découvrir la vie quotidienne des chrétiens vivant sur le site à la fin de l’Antiquité. L’environnement dans lequel cette population évoluait, les cultures qu’elle développait, ses activités professionnelles et artisanales, les maux dont les individus souffraient et les liens de cette communauté avec l’extérieur commencent ainsi à nous être révélés. / Study of the west necropolis at the El-Deir site in the Egyptian oasis of Khargeh helps to acquire a better understanding of the knowledge of Egyptian funerary practicesin the Late Antiquity / Late Antique period, in the first ages of Christianity. The results of this research constitute an interesting prism through which to discover the Christian community that lived at El-Deir, in the north of the oasis, in the precise location where the presence of an important Christian population is attested from the 4th centuryvia numerous archaeological remains and textual sources. The morphology of the 150 tombs, their orientation, studies of the bodies – often mummified – and the grave goods have all been compared with those of some other Egyptian necropolises dating from the late Roman period to the early Byzantine period, namely from the 4th to the late 6thcentury. This confrontation of data has brought forth several criteriathat seem to allow identification of a Christian necropolis. The funerary practices established by the first Christians thus combine elements inherited from their ancestors that already existed in the traditional necropolises and elements related to the new belief in the Christian religion. In parallel, multidisciplinary studies conducted at El-Deir lead us to discover the daily life of Christians who lived on the site in the Late Antiquity. The environment in which this population progressed, the cultures it developed, its professional and hand-crafted activities, the pains endured by its members and the links between this community and the exterior thus start to be revealed.
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Das Gräberfeld Battaune, Kr. Delitzsch in Sachsen: Ein jüngstbronzezeitliches Gräberfeld der Lausitzer Kultur – die Ergebnisse der Grabungen von 1974/75Schmalfuß, Germo 29 May 2019 (has links)
Im folgenden Artikel werden die Grabungsergebnisse des Gräberfeldes Battaune aus den Jahren 1974 und 1975 zusammenfassend vorgestellt. Bei dem Bestattungsplatz handelte es sich um eine spätbronzezeitliche Nekropole der Lausitzer Kultur. Soweit es trotz fehlender anthropologischer
Bestimmungen des Leichenbrandes sowie der geringen Anzahl der Gräber möglich war, wurden einige Aspekte der Bestattungssitten analysiert. Abschließend wurde das sogenannte „Grab eines Schmiedes“ mit Gussformen, Kannelurenstein und Dechsel einer gesonderten Betrachtung unterzogen, um die besondere Bedeutung dieser untypischen Beigabenkombination in der Lausitzer Kultur zu erfassen. / The cemetery of Battaune was excavated in 1974 and 1975 and in this article its results are
summarized. The burial site dates to the Lusatian Culture (Late Bronze Age ). Although anthropological
analyses of the cremations are lacking and although only a small number of graves were excavated, some
aspects of the burial customs could be analysed. Finally the so-called “burial of a smith”, which contained casting moulds, stones with cannelures and a neolithic adze, is discussed in detail in order to understand the importance of this atypical combination of burial objects of the Lusatian Culture.
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Recently Discovered 18th Dynasty Tombs at Central Dra’ Abu el-NagaAglan, Hassan 16 March 2020 (has links)
Gegenstand dieser Studie ist eine Gruppe von acht Felsgräbern und zwei Schaftgräbern im Zentralbereich von Dra’ Abu el-Naga (Central Dra’ Abu el-Naga, CDAN) auf der thebaischen Westseite. Die Errichtung dieser Anlagen geht auf die Zeit des ägyptischen Neuen Reichs zurück, doch wurden sie über viele Generationen nach der Bestattung der ursprünglichen Grabinhaber weiter benutzt. Die Einleitung (Chapter 1) skizziert den Rahmen der Untersuchung und umfasst drei Teile: Zunächst werden Hintergrundinformationen zur geographischen Lage und physischen Gestalt des Fundareals geliefert. Schließlich werden Verlauf und aktueller Stand der Forschungen in CDAN skizziert. In folgenden Hauptkapitel (Chapter 2) werden die vom ägyptische Ministry of State of Antiquities (MSA) in dem Areal durchgeführten Ausgrabungen behandelt. Durch die Konzentration auf die Analyse der vorkommenden Architekturelemente und deren Einordnung in die in CDAN vorkommenden Stiltypen konnten unserem Wissen.
Im dritten Hauptteil (Chapter 3) setze ich mich mit den Überbleibseln und Spuren der antiken Bestattungsgebräuche auseinander, also in erster Linie mit Objektgruppen auseinander. Im Letztem Hauptteil (Chapter 4) Wiederbenutzung der Grabanlagen in späteren Perioden. Abschließen wird die Bedeutung der neu entdeckten Grabanlagen für den Gesamtkontext der Archäologie von CDAN beleuchtet. Dabei haben sich neue Erkenntnisse zu den spezifischen Verwendungen und Funktionen sowie Nachverwendungen monumentaler Bestattungen in CDAN ergeben – gerade auch dadurch, dass sich der Betrachtungszeitraum vom Neuen Reich bis zur Moderne erstreckte und so unser Blick für die vielfältigen Bezugnahmen und Entwicklungen geschärft wurde.
Die vier Hauptkapitel werden durch einen Katalog der behandelten Objekte ergänzt. / In this thesis, a group of eight rock cut tombs and two shaft-tombs located in Central Dra’ Abu el-Naga (CDAN) at the West Bank of Luxor were studied. The construction of these tombs dates mainly to the period of the New Kingdom (NK, c. 1550-1070 BCE), but they continued to be in use for many generations after the death of the original tomb owners.
The framework of this study, as sketched in Chapter 1, is characterized by three approaches: the first section is titled The geographical and geological nature of DAN. The overview of The history of excavation at CDAN Finally, the focus is on the history of research on the necropolis of CDAN.
In Chapter 2, the excavations conducted in the area by the Egyptian Ministry of State of Antiquities (MSA) are described. I described and discussed the architectural elements of the newly excavated tombs. At the end, the architectural styles that prevailed in the CDAN were described, as a step in clarifying the development of the history of the area.
In Chapter 3, deals with the relics and traces of ancient burial customs, especially with the objects like statues, pottery, coffins, shanties, funerary cones, and other funerary equipment, which came to light during the excavations in the area. Particular attention was given to their dating.
The last section, Chapter 4, the frequent re-use of the tombs in later periods, as illustrated, e.g., by ceramics and other small finds. At the end, the significance of the newly discovered tombs is highlighted. Further insights into the specific usages and functions of monumental tombs in CDAN in general were gained, and to increase the understanding of the connections, interrelationships and developments, this started from NK and ended to very modern time.
The four main chapters are followed by a catalogue of objects.
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PositionsSchellhammer, Christopher Paul 08 December 2010 (has links)
This companion of short essays, images and drawings are parts to a whole: a series of independent studies in search of architectural understandings. While this "project" has been underway for several years, until recently the thread of relevance between studies has been untethered. Now at the end, I come to the beginning of this book to suggest the emerging relevance to these studies: architectural harmony.
And because the process of understanding is one of sorting things out, this compilation should be appreciated as such. Thus, it is by no means comprehensive or conclusive, despite its presence as a completed work. Indeed, the writing of this book is itself a sorting activity. It is not a report of absolute findings, supported by irrefutable references or statistical data points. Readers should therefore enter the book as a student, engaged in question making, discoursing with another also searching in these pages.
Herein lies emerging positions, built up from root questions. Because of this, these positions will likely change with time and may never find absolute resolution. If forced to side with one position at this time, it must be the acknowledgement that there are many. Indeed, many valid positions exist and perhaps, more importantly, coexist.
This is the nature of harmony as well. Harmony in architecture is less about notions of something specific, final or pleasing and is more about the poise of phenomenal states: where relationships of part to part and parts to whole form entireties whose identities are appreciable for more than their singularity or their totality.
Because harmony is a ex post facto backdrop for these studies, it is not persistent theme throughout the book. Part 1 is dedicated to positions best described as taking stock; for example, taking stock of subjects, such as knots or the square; taking stock of situations and roles, such as modes of inquiry and the responsibility of design; taking stock of one's own dispositions, so to set out a consistent relationship between the players and the field of play.
Part 2 describes the thesis project with demonstrations and words. Words are inevitable in discussing the work. They help articulate observations and defend design decisions and sensibilities. Some of these observations are described as if the project exists. But because an architectural thesis often uses demonstrations to provide examples in lieu of final constructions, it is hard to gauge the extent to which these speculations are imagined or drawn out by demonstration.
The book concludes with Part 3. The thesis defense lecture is one distillation of harmony that closely examines a fragment of the project as an example of part and whole.
Alas, it is in the very nature of using words to understand architecture, especially if the author of text and line are one in the same, that an author's a priori intentions and their a posteriori evaluations of the work are susceptible to mix. Further, such an author is faced with a paradox; on the one hand, he is the expert, on the other, he is in no position to claim ultimate authority. Compatibility between work and word exists partially in the mind and partially in the eyes. It is indeed difficult (perhaps impossible) to step outside the self enough to accurately compare and contrast word and work. With this point established, the work is not only subject to critique, but so is this evaluation of it.
To conclude these preparatory remarks, as the direct benefactor of these studies, my appreciation of harmony in architecture is reaching that elusive position where, with each layer of understanding made clear, additional layers of opacity are encountered. In other words, questions are answered with yet more questions. For example, should harmony be understood as cause or effect? Does harmony exist out of time or completely in it?
Thus, standard definitions are quite inadequate for architectural understandings of harmony. And while it might be helpful to break harmony down into digestible parts, this reductive inventory does not render a harmonic assembly. Furthermore, even the most lucid of explanations do not translate well into examples such to instruct. It seems the type of thing, perhaps like color, is best known through repetitive and thoughtful experience. This is just the start where even assumptions brought to the table must be checked.
Despite these quandaries, my challenge for this book is to reveal something fundamental, albeit modest, to readers, and in the end, for architecture. / Master of Architecture
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Sura, une ville sur la moyenne vallée de l'Euphrate de l'époque romaine au début de l'époque omeyyade (Ier-VIIIe s.) / Sura, a city in the middle Euphrates valley, from Roman times to the beginning of the Umayyad period (1st-8th cent.)Othman, Ali 06 December 2018 (has links)
Une monographie sur la ville antique de Sura s’imposait pour mettre l’accent sur un site-clef, peu étudié, parmi les villes fortifiées du Moyen-Euphrate. L’objectif de ce travail est d’en offrir une description et une analyse poussées et d’élargir le champ des recherches à l’ensemble de la région. À 22 km à l’ouest de Raqqa et à 29 km au nord de Resafa, à l’emplacement du village moderne d’«el-Hammam», Sura (autrefois «Souriya») domine la rive droite de l’Euphrate. Le site est une agglomération fortifiée de forme rectangulaire (76,5 ha) divisée en deux parties, enceinte nord-est et enceinte sud-ouest. Nous présentons Sura de l’époque romaine jusqu’au début de l’époque omeyyade (Ier-VIIIe s.), d’après les résultats de nos recherches qui, entre 2003 et 2011, se sont concentrées sur trois pôles : fortifications, structures domestiques et édifices civils (fouilles intra-muros), nécropole(fouilles extra-muros). Nous étudions ensuite sa culture matérielle à travers le mobilier archéologique et les éléments architecturaux issus des fouilles. Les résultats de ces recherches doivent enrichir le dossier des sites de référence de l’Antiquité tardive pour la région de l’Euphrate et de la Syrie du Nord, en offrant une base de comparaison de premier ordre pour l’architecture civile et funéraire et, surtout, pour le matériel céramique, le verre, les inscriptions. Occupant une position géographique stratégique, Sura fut florissante pendant l’époque romaine et byzantine, jusqu’à la conquête arabe de la région en 639-640, qui scella son déclin – contrairement aux autres villes de l’Euphrate –, puis elle ne fut plus occupée que par des chrétiens locaux, dans des habitats modestes. / A monograph about the ancient city of Sura was necessary in order to bring to light a site little studied so far, in spite of its key importance among the Middle Euphrates fortified towns. The present work aims at offering a thorough description and analysis of it, while broadening the scope of comparison to its larger region. Sura(previously “Suriya”) is situated 22 km west of Raqqa and 29 km north of Resafa, on the location where nowadays stands the village of “el-Hammam”, overlooking the right bank of the river Euphrates. The site, a fortified agglomeration of rectangular shape (76,5 ha), is divided into two parts, the northeast and the southwest enclosures. We present Sura from Roman times until the beginning of the Umayyad period (1st-8th cent.), through the results of our researches, which, from 2003 to 2011, have been focusing, intra-muros, on its fortifications, on its domestic and public structures, and, extra-muros, on its necropolis, then through its material culture, that is, thesmall finds and architectural elements. Such a research should contribute to enhancing the extant knowledge about Late Antiquity in the Euphrates region and North Syria, by bringing forth an additional reference site, especially for civil and funerary architecture and, above all, pottery, glass, and inscriptions. The floruit of Sura, set in a strategic location, lasted from the Roman through Byzantine times, until the Arab conquest of the region, in 639-640, threw it into oblivion – a fate not shared by other cities on the Euphrates. Afterwards, only local Christians maintained some modest settlement there.
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Entre oenotres et romains : la mesogaia lucanienne de la fin du Ve au IIIe siècle av. J.-C. : la documentation archeologique de S. Brancato di Sant'Arcangelo (Fouilles 1980-2004) / Between enotrians and romans : the lucanian mesogaia from the end of the 5th to the 3rd century BC : the archaeological documentation of S. Brancato di Sant'Arcangelo (Excavations 1980-2004)Mandic, Josipa 29 January 2018 (has links)
Les preuves archéologiques, découvertes entre 1980 et 2004 lors des fouilles dans la ville de Sant'Arcangelo (Potenza, Basilicate- Italie), sont concentrées dans le quartier nouvellement construit de San Brancato, situé à environ 280 m au-dessus du niveau de la mer sur la terrasse inférieure de la colline qui domine la vaste vallée de la rivière Agri. Les fouilles ont découvert, dans la partie orientale de la terrasse, les traces de l’ établissement et, vers l'ouest, les zones de la nécropole qui compte plus de 500 de l'époque lucanienne, que sont l’ objet de cette recherche. Ce grand nombre de sépultures et leurs riches mobiliers montrent que cette nécropole devait être liée à un important établissement qui a été formé au moment de la «crise», lorsque les centres enotriens disparaissent. Ce projet de recherche proposait de réunir toutes les données issues de l’analyse de la documentation d’archive réalisée lors des campagnes de fouilles des contextes archéologiques de San Brancato entre 1980 et 2004, relatives à la période située entre la fin du Ve et le IIIe s. av. J.-C. En ce qui concerne la nécropole, nous avons proposé de confronter toutes les données du mobilier funéraire déjà étudié et intégral, dans ce travail, avec le mobilier restauré restant des tombes non publiées et autant que possible, avec certains non restaurés. À travers la documentation de fouilles et cartographique, nous avons en outre aussi proposé d’identifier précisément les points exacts où a été découvert le matériel inédit relatif à d’autres types de contextes (structures, fosses et un four), aujourd’hui conservé au Musée Archéologique National de la Siritide à Policoro, qui est actuellement le seul témoignage d’un établissement plusieurs fois cité dans les publications . À travers l'étude topographique et l'analyse de la culture matérielle, des rituels et des pratiques funéraires, nous avons cherché à comprendre la communauté qui a vécu dans ce établissement, encore peu exploré, et nous avons eu pour but de fournir un cadre détaillé de la situation historico-archéologique de San Brancato en rapport avec les autres centres de la Lucanie antique. / Archaeological evidence, brought to light between 1980 and 2004 during the excavations in the town of Sant’Arcangelo (Potenza, Basilicata- Italy) are concentrated in the newly built district of San Brancato, located about 280 m above sea level on the lower terrace of the hill that dominates the wide valley of the Agri river. The excavations discovered, in the eastern part of the terrace, traces of the settlement and, toward west, the necropolis areas that counts about 600 burials: 60 are related to the Iron Age and more than 500 dating from the Lucanian period, which is the object of this research. This large number of burials and their rich grave goods shows that this necropolis was to be linked to an important settlement that was formed at the time of "crisis", when the Enotrian centers disappear, such as the nearby site Alianello located on the opposite bank of the Agri river. The aim of this research was to gather all the data obtained from the analysis of the archive documentation carried out during the excavation campaigns of the archaeological contexts of San Brancato dated between the end of the 5th and the 3rd century. B.C. For the necropolis, all the data of the already published grave goods were confronted and integrated with the remaining unpublished tombs. Through the excavation and cartographic documentation, we have also proposed to precisely identify the exact points where all the unpubblished material, now hosted at the National Archaeological Museum of Siritide in Policoro and related to other types of contexts - currently the only testimonies of an settlement that has been quoted several times in the publications- were discovered. Through the topographic study and analysis of funerary rituals, burial practices and material culture, we aimed to understand the community that lived in this settlement, still little explored, and we aimed to provide a detailed framework of the historicalarchaeological situation of San Brancato in relation to the other centers of ancient Lucania.
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Typologie et chronologie des objets métalliques du bronze Final IIIB à la fin du premier âge du Fer en France méridionale (900-450 av. n. è.) / Typology and chronology of metal objects from the Final Bronze Age IIIB to the end of the First Iron Age in Southern France (900 – 450 B.C.)Rivalan, André 02 December 2011 (has links)
L’ambition de cet ouvrage est non seulement de mettre à disposition un inventaire raisonné, et relativement exhaustif, des objets métalliques issus des contextes funéraires et d’habitat de la fin de l’âge du Bronze et du premier âge du Fer (900-450 av. n è.), mais aussi et surtout de proposer une étude synthétique des nombreux types d’objets rencontrés au sein d’une région cohérente, d’un point de vue géographique, historique et historiographique ; à savoir la France méditerranéenne : Pyrénées-Orientales, Aude, Hérault, Gard, Bouches-du-Rhône, Var et Alpes-Maritimes. Cette démarche devrait par ailleurs permettre d’harmoniser, de regrouper et d’actualiser l’ensemble des études précédentes ayant trait à ce type de mobilier, tout en facilitant l’identification du matériel issu des fouilles à venir, et plus généralement les études portant sur cette frange spécifique de la culture matérielle. Au-delà de sa fonction encyclopédique, ce mémoire aborde également une série de thèmes annexes, comme l’analyse des divers réseaux d’échanges à partir du mobilier d’importation et leur évolution au cours du temps, ou encore la présence d’une approche « évolutionniste » des quelques grandes panoplies protohistoriques (outillage, armement, et parure). Ces quelques problématiques nous ont ainsi permis d’observer dans quelle mesure le Midi avait joué un important rôle d’intermédiaire entre les sphères méditerranéennes et le domaine celtique, mais aussi à quel point cette fonction d’interface eut un impact majeur sur l’évolution des panoplies indigènes et dans une moindre mesure de nombreux effets sur le développement technique et social des communautés indigènes. / The ambition of this book is not only to provide a reasoned and relatively complete inventory of the metal objects found in funerary contexts and habitats, dating from the end of the Bronze Age to the Early Iron Age (900 - 450 B.C.), but also to provide an overview of the many types of objects encountered in a coherent region from a geographical and historical point of view ; namely Mediterranean France : Pyrenees-Orientales, Aude, Herault, Gard, Bouches-du-Rhone, Var and Alpes-Maritimes. This should also help to harmonize, consolidate and update all previous studies dealing with these types of objects, while facilitating both the identification of the material found in future excavations, and the studies concerned by this particular area of the material culture. Beyond its encyclopaedic function, this work also investigates a whole series of sub-themes, such as the analysis of the various bartering networks, based on the imported objects and their evolution over time, or the presence of an "evolutionary" approach of some of the main protohistoric outfits (tools, weapons, and ornaments). These few issues have enabled us to observe to what extent the South of France had played an important intermediary role between the Mediterranean spheres and the Celtic area, but also how this interface function had a major impact on the evolution of the indigenous outfits and to a lesser extent, numerous effects on the technical and social development of the local communities.
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Les « modèles » égyptiens en bois : matériau, fabrication, diffusion, de la fin de l’Ancien à la fin du Moyen Empire (env. 2350-1630 av. J.-C) / Egyptian Wooden Models : materials, manufacturing, spread, from the End of the Old Kingdom to the End of the Middle Kingdom (circ. 2350-1630 BC)Eschenbrenner-Diemer, Gersande 20 December 2013 (has links)
Le premier volume est consacré à l’analyse des matériaux et des techniques utilisées pour la fabrication des « modèles » funéraires, c’est-à-dire, les maquettes en bois représentant des personnages ou des scènes de la vie quotidienne, typiques du mobilier funéraire des élites entre la fin de l’Ancien et la fin du Moyen Empire (env. 2350-1630 av. J.-C.). Dans une première partie, axée sur le matériel provenant des sites de Saqqâra, Assiout et Meir, les traits stylistiques et techniques ont été examinés afin de définir des groupes d’objets et identifier des ateliers de production. Des critères de datation ont ensuite été définis et comparés aux autres pièces du mobilier funéraire découverts dans les sépultures étudiées. Suivant un déroulé chronologique depuis la fin de l’Ancien Empire, la deuxième partie se concentre sur les ateliers de fabrication et les contacts interrégionaux. Une attention particulière est portée au rapport qui unit pouvoir royal, élites et artisans au travers de l’envoi d’équipements funéraires et plus particulièrement des modèles en bois découverts de la région memphite à la Haute-Égypte. La troisième partie s’intéresse aux fonctions sociales, économiques et religieuses des modèles et examine plus particulièrement le rapport étroit qui unit ce mobilier et les pratiques funéraires entre la fin de l’Ancien et la fin du Moyen Empire. Le deuxième volume présente le corpus des modèles en bois examinés. Un troisième volume est consacré aux annexes.L’examen des modèles en bois, significatif de profonds changements politiques et religieux à l’origine de nouvelles coutumes et croyances funéraires entre la VIème et la XIIIème dynastie, précise le contexte géographique, historique et social associé à la fabrication et à l’utilisation de ce mobilier et permet d’affiner la perception du rapport entre artisans et pouvoir, rapport omniprésent dans la société égyptienne antique dès la période prédynastique. / The first part focuses on material analysis and process use for the manufacturing of funerary “models”. These wooden objects represent people or everyday scenes of life, used by Egyptian elites for funeral furniture between the end of the Old Kingdom to the end of the Middle Kingdom (cir. 2350-1630 BC). In a first part, focused on objects from Saqqara, Assiut and Meir, the stylistic and technical features were examined to define groups of objects and workshops. Then, dating criteria were defined and compared with the funeral furniture discovered in the studied graves. According to one unwound chronological since the end of the Old Kingdom, the second part concentrates on workshops and interregional contacts. A particular attention is worn in the relationship between royal power, elites and craftsmen through the sending of funeral equipment and more particularly bare wooden models of the Memphite area to the Upper Egypt. The third part is interested in the social, economic and religious functions of the models and examines more particularly the narrow relationship which unites this furniture and the funeral practices between the end of the Old Kingdom to the end of the Middle Kingdom. The second volume presents the corpus of the examined wooden models. The third volume is dedicated to appendices. The examination of wooden models, significant of political and religious deep changes at the origin of new customs and funeral faiths between the VIth and the XIIIth dynasty, specifies the geographical, historic and social context associated with the manufacturing. The analysis of these objects allows refining the perception of the relationship between craftsmen and power, omnipresent in the Egyptian society from the Predynastic period.
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