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Analyse des déterminants de l'obésité au Canada : impacts des variables économiques

Côté, Patrice January 2009 (has links) (PDF)
L'augmentation considérable de la prévalence de l'obésité au Canada depuis les dernières décennies préoccupe de plus en plus les gouvernements dus aux impacts négatifs que ce phénomène fait subir tant à la santé des gens qu'au système de santé publique au pays. Plusieurs études se sont penchées sur les déterminants de l'augmentation de l'obésité. Dans la plupart de ces études, l'accent était mis sur les facteurs sociodémographiques pour expliguer l'évolution de l'obésité et ne prenait pas en compte les facteurs économiques d'un tel phénomène. Certains économistes ont soulevé l'importance d'étudier les impacts des différents facteurs économiques pouvant influencer l'évolution de l'obésité. Partant du principe que les décisions de consommation sont influencées par des signaux auxquels réagissent les agents économiques, des facteurs exogènes comme les prix des aliments, le prix des autres biens et le revenu pourraient donc être des éléments affectant l'évolution de l'obésité. Se basant sur de récentes études qui ont pu démontrer l'importance de l'impact de variables économiques dans le phénomène de l'obésité aux États-Unis, ce travail a comme objectif de déterminer si les facteurs économiques tels que les prix des aliments modifient le comportement des agents de telle sorte qu'ils deviendront obèses. Pour tester l'hypothèse de l'influence réelle de ces variables, plusieurs stratégies de modélisation de l'impact des prix à l'alimentation sont présentées à partir des données canadiennes de l'Enquête nationale de la santé de la population. Les résultats obtenus de nos différentes stratégies nous permettent de conclure que les facteurs économiques ont un impact conjoint significatif sur l'évolution de l'obésité au Canada. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Obésité, Déterminants, Facteurs économiques, ENSP.
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Les déterminants de l'obésité et du surpoids chez les jeunes au Canada

Dessureault, Jules January 2010 (has links) (PDF)
Avec l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) -Cycle 2.2, nous avons évalué quels étaient les principaux déterminants de l'obésité et du surpoids chez les jeunes canadiens. Notre but était de déterminer s'il y avait des facteurs socio-économiques ou autres pouvant favoriser l'éclatement de ce phénomène, au-delà de la balance calorique. Le principal point fort de cette base de données est le fait qu'elle soit la seule enquête canadienne à utiliser des données d'IMC pour laquelle le poids et la taille de chaque enfant ont été mesurées. Ses principaux points faibles sont que le nombre d'heures d'activité physique et d'activité sédentaire n'a pas été répertorié pour les enfants de moins de 6 ans. De plus, certaines variables qui auraient pu être pertinentes à notre enquête selon la littérature (comme le poids des parents) n'étaient pas présentes. Nous y avons trouvé plusieurs résultats. Entre autre la prévalence de l'obésité varie selon leur niveau de sédentarité chez tous les enfants (de 6 à 17 ans). Mais à partir de l'âge de 12 ans, l'IMC varie également selon la province d'origine, le sexe, l'éducation des parents, le revenu familial et le niveau d'activité physique, pour ne nommer que ces variables et cela à des degrés divers selon la catégorie d'âge auquel appartient l'enfant. Une difficulté dans cette recherche consiste à cerner avec certitude un déterminant. Par exemple, la province d'origine n'est probablement pas un déterminant en soi, mais ce serait les conditions que l'on retrouve à l'intérieur de celles-ci qui causeraient l'obésité. Ces conditions peuvent partiellement être prises en compte par d'autres variables de notre échantillon, mais il est possible que d'autres ne soient pas prises en compte (par exemple le bagage génétique hérité des vagues d'immigration qui peut différer d'une province à l'autres) ou les lois différentes qui prévalent dans celles-ci pouvant diminuer l'obésité (comme la loi interdisant la publicité visant les enfants au Québec). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Économie de la santé, Déterminants de l'obésité, Santé des jeunes au Canada, Surpoids.
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Effet d'un entraînement en résistance sur le profil métabolique des femmes post-ménopausées obèses à risque ou métaboliquement saines (MHO)

Filion, Marie-Eve 08 1900 (has links) (PDF)
Introduction : L'obésité est devenue une problématique prédominante dans notre société actuelle. Effectivement, en 2005, l'organisation mondiale de la santé estimait à plus de 400 millions le nombre d'individus obèses et elle estime qu'en 2015, 700 millions d'individus seront obèses. De plus, durant le processus du vieillissement et plus spécifiquement lors de la ménopause, on assiste à une modification de la composition corporelle (gain de masse grasse et perte de masse musculaire). Récemment, un sous-type d'obèse sain (MHO: Metabolically Healthy but Obese) a été mis en évidence dans la littérature. Contrairement aux obèses à risque, les MHO présentent des composantes métaboliques saines (e.g. profil insulinémique, lipidique et inflammatoire) malgré la présence excessive de masse grasse. Les interventions visant la perte de masse grasse semblent avoir des effets différents chez ces deux sous-types d'obèses. Effectivement, une diminution de la sensibilité à l'insuline a été observée chez les obèses MHO suite à une restriction calorique de 6 mois contrairement à l'amélioration observée chez les obèses à risque. Ainsi, il est primordial d'identifier une intervention qui permettra une amélioration de la composition corporelle chez les obèses MHO tout en conservant leur profil métabolique favorable. Il a été montré que l'entraînement en résistance permettait d'améliorer la composition corporelle, le contrôle de la glycémie, la masse grasse abdominale et la tension artérielle. Objectif : Ainsi, l'objectif de cette étude était de : 1) Comparer l'effet d'un entraînement en résistance de 16 semaines sur la masse grasse chez des femmes post-ménopausées obèses à risque et MHO. 2) Vérifier et comparer si ce type d'intervention à un effet sur les composantes du profil métabolique (tour de taille, glycémie, tension artérielle, triglycérides, HDL) chez des femmes post-ménopausées obèses à risque et MHO. Méthodes : Trente-six femmes post-ménopausées, obèses, sédentaires ont été recrutées. Les MHO ont été identifiés selon les critères du syndrome métabolique définis par la Fédération International de Diabète (circonférence de taille > 88 cm et 2 des 4 facteurs suivants : triglycérides > 1,7 mmol/L; HDL < 1,3 mmol/L; tension artérielle systolique > 130 mmHg ou diastolique > 85 mmHg ; glycémie à jeun > 5,6 mmol/L). À partir de cette méthode, les participantes ayant le syndrome métabolique ont été classées dans la catégorie des obèses à risque, les autres ont été classées dans la catégorie des obèses MHO. Le profil métabolique (tension artérielle, glycémie à jeun, insuline à jeun, triglycérides et cholestérol total), la composition corporelle (tour de taille, masse grasse et masse maigre) et la force musculaire (test de 1 répétition maximale (RM) au développé des jambes et développé des bras) ont été mesurés avant et après intervention. Les participantes ont suivi un programme d'entraînement en résistance supervisé d'une durée de 16 semaines (1h/3x/semaine). Résultats : Suite à l'intervention, une diminution significative de la masse grasse totale (%) ainsi qu'une augmentation significative de la masse maigre totale (kg), du 1RM au développé des jambes et du 1RM au développé des bras ont été observées chez les deux groupes. Finalement, aucune différence significative n'a été observée pour les composantes métaboliques. Conclusion : Un entraînement en résistance d'une durée de quatre mois entraine une diminution de la masse grasse totale (%), une augmentation de la masse musculaire totale (kg) et une augmentation de la force sans avoir d'effets sur les composantes métaboliques (tension artérielle, glucose à jeun, insuline à jeun, ApoB, triglycérides, cholestérol total, HDL-cholestérol, LDL-cholestérol et CRP) autant chez les femmes post-ménopausées obèses à risque que chez celles MHO. Ainsi, l'entraînement en résistance est donc à recommander chez la femme post-ménopausée obèse à risque et MHO. ______________________________________________________________________________
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Analyse de descendances : une approche bio-informatique pour estimer le risque d'hypertension et d'obésité

Gauthier, François January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Constructions discursives de la santé, du corps et de l'obésité de jeunes femmes vivant avec un handicap visuel

Pouliot, Annie 20 April 2012 (has links)
Cette étude qualitative a pour objectif d’explorer les constructions discursives de la santé, de l’obésité et du corps de jeunes femmes vivant en situation de handicap visuel. Il s’agit, entre autre, d’obtenir des données empiriques afin de développer une meilleure compréhension de la manière dont ces jeunes femmes se sentent interpellées et se positionnent au sein du discours dominant de l’obésité et/ou de discours corporels alternatifs. Des « entre-vues » ont été réalisées auprès de 20 jeunes femmes vivant en situation de handicap visuel, provenant du Québec et de l’Ontario. Les récits des jeunes femmes ont été enregistrés, transcrits et par la suite analysés par le biais d’une analyse du discours guidée par la théorie féministe poststructuraliste. Les résultats sont présentés sous la forme de trois articles. Le premier article porte sur les constructions discursives de la santé des jeunes femmes vivant en situation de handicap visuel, le deuxième article présente les constructions discursives de l’obésité des participantes et finalement, le troisième article expose les manières dont ces jeunes femmes construisent de manière discursive le « corps sain » et s’engagent dans des pratiques de santé normalisantes afin d’atteindre ce « corps sain ». De manière générale, les résultats de l’analyse thématique suggèrent que le handicap de nature visuel n’empêche pas les jeunes femmes de « visualiser » les images corporelles et les « corps gros » ainsi que de construire la santé en termes strictement corporels et comme étant de responsabilité individuelle via l’adoption de pratiques disciplinaires. L’analyse poststructuraliste a permis d’observer les positions multiples et fluides que les jeunes femmes adoptent en tant que « sujets » : à certains moments en tant que sujets néolibéraux, reproduisant sans questionner les éléments de différents discours patriarcaux dominants (i.e., obésité, responsabilité personnelle et morale envers la santé, féminité et capacitisme) mais à d’autres moments en tant que sujets « poststructuralistes » capables d’apporter un regard critique sur les discours dominants et ainsi de reconstruire la notion de santé, d’obésité et de corps sain autrement et de manière moins oppressive.
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Étude des gènes candidats reliés à l'hypertension artérielle et l'obésité dans une population hypertendue du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Deslauriers, Benoit January 2003 (has links)
No description available.
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Role of tumor-surrounding adipocytes in breast cancer chemoresistance : molecular mechanisms and regulation by obesity / Rôle des adipocytes présents au front invasif tumoral dans la chimiorésistance des cancers du sein : mécanismes moléculaires et régulation par l'obésité

Li, Xia 21 September 2017 (has links)
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment observé chez les femmes en France et dans le monde. Bien que le nombre de cas observés chaque année a tendance à diminuer depuis 2005, notamment grâce au dépistage organisé, cette maladie reste la première cause de décès par cancer chez les femmes. De nombreux travaux ont montré que la progression tumorale est dépendante des cellules tumorales mais également des cellules " saines " du microenvironnement (ou stroma) qui entourent la tumeur. Dans le cas du cancer du sein, les adipocytes, type cellulaire majeur du stroma mammaire, représentent des acteurs émergents dans la progression tumorale. Mon équipe est l'une des premières à avoir montré que les adipocytes péritumoraux étaient impliqués dans l'agressivité des cancers du sein. Du dialogue bidirectionnel qui s'instaure entre les adipocytes et les cellules cancéreuses mammaires résulte des modifications des deux types cellulaires : (i) les cellules tumorales " éduquées " par les adipocytes présentent des capacités invasives augmentées et une plus grande résistance aux traitements et (ii) les adipocytes co-cultivés avec les cellules tumorales acquièrent un phénotype activé avec des modifications spécifiques telles que délipidation, perte de marqueurs adipocytaires, surexpression de cytokines pro-inflammatoires et sécrétion de protéines de la matrice extracellulaire, qui nous ont amené à les nommer CAA pour " Cancer-Associated Adipocytes ". De façon intéressante, le dialogue paracrine entre les tumeurs et les adipocytes pourrait être amplifié dans l'obésité, où l'équilibre normal des protéines sécrétées par le tissu adipeux est perturbé. Dans le cancer du sein, l'obésité est associée à une augmentation des risques de survenue après la ménopause et une aggravation du pronostic indépendamment du statut ménopausique s'expliquant par une augmentation de la dissémination locale et à distance et par une réponse diminuée aux traitements, notamment par une résistance plus importante. L'objectif de ma thèse a été d'évaluer le rôle des adipocytes dans la chimiorésistance des cellules tumorales mammaires. En effet, la résistance est une limite majeure à l'efficacité des traitements et contribue à l'apparition de rechutes, lesquelles sont augmentée chez les patientes obèses. Au moyen d'un modèle de co-culture en 2D, nous avons montré que les adipocytes sont capables de promouvoir une résistance pléïotropique (doxorubicine, paclitaxel, 5-fluorouracile et cyclophosphamide) dans diverses lignées tumorales mammaires, indépendamment du type de tumeur. Grâce aux propriétés de fluorescence des anthracyclines, nous avons montré que cette résistance implique une augmentation de l'efflux de doxorubicine, l'empêchant d'agir au niveau de son site d'action nucléaire. Ce mécanisme d'efflux implique un processus original, qui fait intervenir la protéine de voûte majeure MVP / LRP (Major vault protein / Lung resistance protein), un transporteur nucléocytoplasmique dont la fonction reste à ce jour mal comprise. Suite à l'efflux nucléaire de drogue, celle-ci s'accumule dans des vésicules cytoplasmiques avant d'être effluée hors de la cellule via des vésicules extra cellulaires. Nous avons également pu montrer que cette résistance médiée par MVP s'explique par la sécrétion de facteurs solubles adipocytaires et est amplifiée en conditions d'obésité. En conclusion, nos résultats montrent que les adipocytes péritumoraux sont capables d'influencer la progression tumorale en favorisant la chimiorésistance via un mécanisme original impliquant la protéine MVP, qui pourrait potentiellement devenir un marqueur de résistance aux traitements. Ces travaux pourraient expliquer, au moins en partie, le mauvais pronostic des cancers du sein chez les patientes obèses et ouvrent donc, à plus long terme, des perspectives thérapeutiques intéressantes, destinées à interrompre le dialogue délétère entre adipocytes et cellules tumorales, en particulier chez les patients obèses. / Breast cancer is the most common cancer among women in France, as well as in the European Union and the United States. Although the number of cases observed each year has tended to decrease since 2005, notably due to organized screening, this disease remains the leading cause of cancer death in women. Many studies have shown that tumor progression is dependent on tumor cells but also on the "healthy" cells of the microenvironment (or stroma) that surround the tumor. In the case of breast cancer, adipocytes, the major cell type of the mammary stroma, represent emerging actors in tumor progression. My team is one of the first to have shown that peritumoral adipocytes were involved in the aggressiveness of breast cancers. From the bi-directional dialogue that takes place between adipocytes and mammary cancer cells results some changes in both cell types : (i) the tumor cells "educated" by the adipocytes have increased invasive capacities and greater resistance to treatments and (ii) the adipocytes co-cultured with the tumor cells acquire an activated phenotype with specific modifications such as delipidation, loss of adipocyte markers, overexpression of pro-inflammatory cytokines and secretion of proteins of the extracellular matrix, which led us to name them CAA for "Cancer-Associated Adipocytes". Interestingly, the paracrine dialogue between tumors and adipocytes could be amplified in obesity, where the normal balance of proteins secreted by adipose tissue is disrupted. In breast cancer, obesity is associated with an increased risk of occurrence after menopause and a worsening prognosis independent of menopausal status due to increased dissemination (local and remote) and decreased response to treatments, in particular by a greater resistance. The objective of my thesis was to evaluate the role of adipocytes in the chemoresistance of mammary tumor cells. Indeed, resistance is a major limit to the effectiveness of treatments and contributes to the onset of relapses, which are increased in obese patients. Using a 2D co-culture model, we have shown that adipocytes are able to promote pleiotropic resistance (doxorubicin, paclitaxel, 5-fluorouracil and cyclophosphamide) in various mammary tumor lines, irrespective of tumor type. By taking advantage of the fluorescence properties of anthracyclines, we have shown that this resistance implies an increase in the doxorubicin efflux, preventing it from acting at its site of nuclear action. This efflux mechanism implies an original process involving the major vault protein MVP / LRP (Major Vault Protein / Lung Resistance Protein), a nucleocytoplasmic transporter whose function remains poorly understood to date. Following nuclear drug efflux, it accumulates in cytoplasmic vesicles before before being expelled from the cell via extracellular vesicles. We also showed that this resistance mediated by MVP could be explained by the soluble factors secreted from adipocytes and is amplified in obesity conditions. In conclusion, our findings highlight that peritumoral adipocytes are able to influence tumor progression by promoting chemoresistance via an original mechanism involving the MVP protein, which could potentially become a marker of resistance to treatments. This work may explain, at least in part, the poor prognosis of breast cancers in obese patients and thus could provide interesting therapeutic perspectives, in order to interrupt the deleterious dialogue between adipocytes and tumor cells, particularly in obese patients.
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Faisabilité de l’entrainement par intervalles à faible volume et comparaison de ses effets aux recommandations en matière d’exercice aérobie chez la femme âgée ayant une obésité abdominale

Boukabous, Inès January 2017 (has links)
La prévalence de l’obésité abdominale a augmenté chez les personnes âgées et ce, particulièrement chez les femmes. Connaissant les risques associés de maladies chroniques, il est important de développer des stratégies efficaces permettant de réduire l’accumulation de graisse abdominale. Depuis quelques années maintenant, il est suggéré que l’entrainement par intervalles à haute intensité (HIIT) de faible volume (75 min/semaine) est une stratégie efficace pour induire une perte de masse grasse, améliorer le profil métabolique et la capacité fonctionnelle chez les personnes en surpoids, tout en favorisant une réponse affective à l’effort qui est supérieure à celle induite par l’exercice continu d’intensité modérée. Néanmoins, la faisabilité et l’impact d’une telle stratégie chez les femmes âgées, les plus touchées par l’obésité abdominale, demeurent à démontrer. D’autre part, il existe des discordances quant aux effets du HIIT de faible volume comparativement à ceux observés en réponse aux recommandations actuelles en matière d’exercice aérobie. Ainsi, l’objectif principal de ce mémoire était d’établir la faisabilité d’un programme de 8 semaines de HIIT de faible volume et de comparer ses effets à ceux obtenus en réponse aux recommandations actuelles en matière d’exercice (150 min/semaine d’exercice aérobie d’intensité modérée; CONT) sur la masse grasse, le profil métabolique et la capacité fonctionnelle chez des femmes âgées présentant une obésité abdominale. Méthodes: Au départ, 40 femmes ont été appelées pour participer au projet. De ces 40 femmes, 21 rencontraient les critères de sélection et ont été évaluées dans notre laboratoire. Suite aux évaluations initiales, 3 femmes ont été exclues (pré-diabète n=1 ; problèmes cardiaques décelés lors de l’épreuve cardiorespiratoire n = 2). Au total, 18 femmes âgées (60-75 ans) en santé, physiquement inactives (< 60 min d’exercice structuré par semaine) et présentant une obésité abdominale (circonférence de la taille: ≥ 88 cm) ont été recrutées et ont complété l’étude. Les participantes ont été réparties aléatoirement parmi deux groupes: 1) HIIT (n = 9) ou 2) CONT (n = 9). Les variables suivantes ont été mesurées avant et après 8 semaines d’intervention: anthropométrie (poids, taille, circonférence de la taille) ; composition corporelle (masse grasse totale, du tronc et viscérale, masse maigre ; iDXA) ; profil métabolique à jeun (profil lipidique, glucose et insuline) ; capacité fonctionnelle (test de marche de 6 minutes, tests de capacité fonctionnelle, tests de force maximale et capacité aérobie maximale : VO2 max). La faisabilité fut établie avec le taux de complétion (abandon, adhérence à l’intervention) et la réponse affective, qui fut mesurée avant et après chaque séance d’entrainement pendant les 8 semaines d’intervention. Résultats: Le taux de complétion était élevé et similaire dans les deux groupes (HIIT : 92,7 ± 4,1 %; CONT : 94,7 ± 3,1 %), il n’y a eu aucun abandon. La réponse affective, avant et après chaque séance d’exercice, était élevée (HIIT : avant 4,2 ± 0,6 vs. après 4,2 ± 1,1 ; CONT : avant 4,0 ± 0,8 vs. après 4 ,2 ± 1,0), en plus d’être similaire entre les groupes (toutes valeurs de p ≥ 0,58). Au départ, les femmes des deux groupes présentaient une faible capacité aérobie (VO2 max : HIIT : 20,3 ± 4,6 mL/kg/min et CONT : 20,1 ± 2,6 mL/kg/min). Bien que la composition corporelle soit demeurée inchangée, les niveaux plasmatiques de cholestérol total (p = 0,013), de cholestérol non-HDL (p = 0,005) et de cholestérol LDL (p = 0,001) ont diminué dans les deux groupes de façon similaire. La distance parcourue au test de marche de 6 minutes a augmenté (p < 0,0001) et la pression artérielle diastolique avant le début du test à diminuée (p = 0,023) chez toutes les participantes. Le nombre de répétitions réalisées au test de flexion du coude (arm curl) a augmenté (p = 0,046) dans les deux groupes. Conclusion: Un programme de 8 semaines de HIIT de faible volume est faisable par les femmes âgées inactives qui présentent une obésité abdominale et une faible capacité aérobie. Néanmoins, 8 semaines de HIIT ou de CONT ne suffisent pas pour améliorer la composition corporelle chez des femmes âgées présentant une obésité abdominale. Cependant, avec seulement la moitié du temps des recommandations actuelles en matière d’exercice aérobie (75 vs. 150 min/semaine) et la moitié de la dépense énergétique, le HIIT de faible volume a permis d’obtenir les mêmes améliorations pour le profil lipidique et la capacité fonctionnelle que l’exercice continu d’intensité modérée chez des femmes âgées qui étaient physiquement inactives avant l’intervention. Ces résultats démontrent que le HIIT de faible volume est une stratégie d’intervention faisable et équivalente aux recommandations actuelles en matière d’exercice aérobie chez les femmes âgées en santé mais préalablement physiquement inactives.
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Obésité et insulinorésistance : quels déterminants ? : inflammation, masse grasse ou triglycérides ? / Obesity and Insulin resistance : which determinants ? : inflammation, fat mass or triglycerides ?

Boursier, Guilaine 27 November 2017 (has links)
L'obésité est classiquement associée à plusieurs anomalies métaboliques comme l'insulinorésistance, la dyslipidémie et l'inflammation de bas grade, aujourd'hui reconnues comme facteurs de risques cardio-métaboliques. C’est également un composant fondamental du syndrome métabolique, un concept développé pour aider à l'identification des patients à haut risque cardio-métabolique. Pourtant, il existe une sous-population d'obèses dite "métaboliquement saine" qui est associée à un moindre risque. Cette sous-population n'est actuellement toujours pas définie de manière consensuelle mais l'insulinorésistance est essentielle dans les critères d'identification de la "santé métabolique". Une plus forte prévalence de l'insulinorésistance est associée à l'obésité abdominale, principal facteur diagnostique du syndrome métabolique, mais pourtant ces 2 phénotypes ne sont pas synonymes. Nous savons donc qu'il existe une hétérogénéité métabolique chez les patients obèses. Mon projet proposait d'identifier les meilleurs déterminants de l'insulinorésistance chez ces patients. Nous avons mis en évidence que l’inflammation de bas grade était associée aux marqueurs d’adiposité plutôt qu’à l’insulinorésistance, puis que les anomalies des métabolismes des glucides et des lipides, plus particulièrement les triglycérides et l’hémoglobine glyquée A1c, étaient les principaux facteurs associés de l’insulinorésistance chez nos patients obèses. Ceci restaure l’intérêt de ces dosages simples qui, associés à l’indice de masse corporelle, pourraient servir d’outils rapides et peu couteux pour aider le clinicien à identifier les individus insulino-résistants, alors que les nombreuses définitions du phénotype « obèse métaboliquement sain » ne font pas encore consensus. / Obesity is classically associated with a constellation of metabolic pattern including insulin-resistance, dyslipidemia and low-grade inflammation, now clustered as cardio-metabolic risk factors. Obesity is also a main component of the metabolic syndrome, which has become one of the major public health challenges in helping identify individuals at high risk of both type 2 diabetes and cardiovascular diseases. However a subgroup of metabolically healthy individuals with obesity (MHO) who might be at lower risk of cardiovascular events has been clinically recognized but no universally accepted criteria exist to define it.Assessment of insulin resistance phenotype is essential, and for most definitions of metabolic health, insulin sensitivity is taken into account. It is well accepted that a higher prevalence of insulin resistance is associated with abdominal obesity measured by waist circumference in routine. Although abdominal adiposity is a major component of the concept of metabolic syndrome, it appears that metabolic syndrome is not synonymous with the insulin resistance phenotype. We can assume that there is heterogeneity in the metabolic status of patients with obesity. Accordingly, the aim of my project was to explore what are the best determinants of insulin resistance in the obesity condition. We showed that inflammation was associated to fat accumulation rather than insulin resistance and that triglycerides and glycated hemoglobin were the factors best correlated to insulin resistance. Finally, a simple blood test as triglycerides and glycated hemoglobin determination could be an easy and available method to help physicians identify obesity related insulin resistance for appropriate prevention.
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Rôle des peptides natriurétiques dans la régulation de l'homéostasie glucidique / Role of natriuretic peptides in the control of glucose homeostasis

Coué, Marine 25 September 2015 (has links)
Il est maintenant bien établi que les niveaux circulants de peptides natriurétiques (PN) sont diminués lors de l'obésité et qu'une faible quantité est associée avec le développement futur d'un diabète de type 2 (DT2). Cependant aucune étude n'a à ce jour démontré un lien causal et mécanistique entre l'activité biologique des PN et le développement du DT2. Le but de cette thèse est d'étudier le rôle des PN au niveau du tissu adipeux et du muscle squelettique dans un contexte d'obésité et de DT2. Nous avons étudié dans un premier volet le lien entre expression et signalisation du système PN dans le tissu adipeux humain et l'insulinosensibilité. Nous avons pu montrer que l'expression du NPRA dans le tissu adipeux humain corrèle négativement avec l'insulinosensibilité et positivement avec l'expression de gènes impliqués dans la régulation du métabolisme glucidique adipocytaire. L'expression du NPRA diminue avec le grade d'obésité, le prédiabète et le diabète de type 2. Nous avons également mis en évidence un nouveau rôle biologique des PN en montrant qu'ils stimulent spécifiquement le transport de glucose dans l'adipocyte humain. Le mécanisme moléculaire implique l'activation de la signalisation d'Akt de manière GMPc-dépendante. Nous avons dans un deuxième volet mis en évidence que l'expression protéique du NPRA musculaire humain corrèle positivement avec la sensibilité à l'insuline systémique et est très diminuée chez les individus obèses. L'expression du récepteur de clairance aux PN (NPRC) est quant à lui plus élevé dans les muscles de sujets DT2. Ces résultats sont retrouvés chez la souris obèse/diabétique. De plus, nous avons montré qu'une perfusion chronique de BNP chez ces souris améliore leur contrôle glycémique ainsi que leur sensibilité à l'insuline. L'amélioration du métabolisme glucidique chez la souris DT2 s'accompagne d'une diminution de l'accumulation d'espèces lipotoxiques et d'une augmentation de la capacité oxydative lipidique musculaire. Ces résultats sont également reproduits sur des cellules musculaires humaines où un traitement chronique aux PN protège partiellement de la lipotoxicité induite par le palmitate. En résumé, cette thèse révèle que l'expression et l'activation du NPRA au niveau des muscles squelettiques et des adipocytes humains déterminent en partie la sensibilité à l'insuline et jouent un rôle clé dans le maintien de l'homéostasie glucidique. / Natriuretic peptides (NP) levels are reduced in obesity and predict the risk of type 2 diabetes (T2D). Since skeletal muscle was recently shown as a key target tissue of NP, we aimed to investigate adipose and muscle NP receptor (NPR) signaling in the context of obesity and T2D. So, we studied control of glucose metabolism in adipocyte. We firstly demonstrated that NPRA expression is positively correlated with de novo lipogenesis gene expression in human adipose tissue. Then, we showed acute NP treatment in human adipocyte increase glucose uptake and oxidation in a p38 MAPK dependent manner. In parallel to this work, we found that muscle NPRA correlated positively with whole-body insulin sensitivity in humans, and was strikingly down-regulated in obese subjects and recovered in response to diet-induced weight loss. In addition, muscle NP clearance receptor (NPRC) increased in individuals with impaired glucose tolerance and T2D. Similar results were found in obese diabetic mice. Although no acute effect of BNP on insulin sensitivity was observed in lean mice, chronic BNP infusion improved blood glucose control and insulin sensitivity in skeletal muscle of obese and diabetic mice. This occurred in parallel of a reduced lipotoxic pressure in skeletal muscle due to an up­regulation of lipid oxidative capacity. In addition, chronic NP treatment in human primary myotubes increased lipid oxidation and reduced palmitate-induced lipotoxicity. Collectively, our data show that activation of NPRA signaling in skeletal muscle is important for the maintenance of long-term insulin sensitivity by decreasing lipotoxic pressure in skeletal muscle and by increasing glucose utilization in adipocytes.

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