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L'émergence du Bharatiya Janata Party et son interaction avec l'HindutvaLamoureux, Julie-Anne January 2008 (has links) (PDF)
Le Bharatiya Janata Party (BJP) a été fondé en 1980 par les nationalistes hindous, soucieux de légitimer leur option politique. Le parti s'est rapidement imposé dans le système politique indien en transition. De force marginale et marginalisée au début de la décennie, il est parvenu à devenir une réelle menace pour le parti du Congrès dès la fin des années 1980. Il a propulsé son idéologie, l'Hindutva, a participé à la communalisation du jeu politique et a dirigé l'Inde à la fin des années 1990, au moment même où paradoxalement l'idéologie nationaliste hindoue perdait du terrain. Ce mémoire s'interroge donc sur la relation entre le parti politique, le BJP, et l'idéologie, l'Hindutva. Comment un parti politique peut-il connaître une ascension fulgurante sans que l'idéologie sur laquelle il fonde ses idées et son programme en fasse autant? Nous concluons que les contraintes du système moderne indien de partis politiques, le manque de cohésion de la communauté hindoue et l'évolution de l'électorat indien à partir des années 1980 expliquent ce phénomène. En effet, si le système politique indien en transformation dans les décennies 80 et 90 a permis à l'Hindutva de s'imposer, par sa nouvelle structure, il l'a aussi contenu. La nouvelle dynamique politique de l'Inde ne permet plus à un seul parti politique de diriger le pays. Les coalitions s'imposent dans ce système fédéral et obligent les partis à nuancer leurs positions pour construire des alliances solides avec des formations qui évoluent sur la scène fédérale et d'autres qui oeuvrent au niveau régional, dans les États de l'Union. Le système jadis dirigé par un seul parti, celui du Congrès, a évolué à tel point qu'il s'est transformé en système multipartite avec deux pôles principaux, le Congrès et le BJP. L'Hindutva a connu ses moments de gloire, mais la communauté hindoue n'est pas suffisamment unie. Elle est trop diversifiée, elle est dispersée sur un vaste territoire, n'a pas d'autorité religieuse centrale et rassembleuse, et ses membres ne partagent pas les mêmes rituels et les mêmes références. Le BJP, dans un tel contexte, n'a eu d'autres choix que d'assouplir sa promotion de l'Hindutva. D'autant plus que l'électorat indien a bien changé depuis 25 ans. Il y a eu une révolution par les basses castes au cours des dernières décennies. Grâce à la régionalisation de la politique, ces groupes auparavant exclus se sont affirmés et ont réclamé leur part des récents progrès économiques. Ces Indiens moins nantis, n'adhèrent pas naturellement au nationalisme hindou, d'autant plus que cette idéologie les désavantage et tente d'entretenir leur soumission à la hiérarchie sociale défendue par les Indiens brahmanes. Les basses castes ont condamné le BJP en choisissant plutôt en 2004 la coalition dirigée par le parti du Congrès, davantage considérée à l'écoute des besoins des dalits. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hindutva, Hindouité, Nationalisme hindou, Nationalisme culturel, BJP, Bharatiya Janata Party, Système politique, Partis politiques, Régionalisation, Coalitions, Castes, Communalisme, Nationalisme.
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Sozialisten und Radicaux, eine schwierige Allianz : Linksbündnisse in der Dritten Französischen Republik, 1919-1938 /Neri, Daniela, January 2005 (has links)
Texte abrégé de: Habilitationsschrift--Philosophische Fakultät--Universität Regensburg, Wintersemester 2003/2004. / Bibliogr. p. 470-499.
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The sovietization of Ukraine, 1917-1923 : the communist doctrine and practice of national self-determination /Borys, Jurij, January 1980 (has links)
Texte remanié de: Th. Ph. D.--Stockholm, 1960. Titre de soutenance : The Russian communist party and the sovietization of Ukraine.
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The French Left and Indochina, 1945-1954Rice-Maximin, Edward Francis, January 1900 (has links)
Thesis (Ph. D.)--University of Wisconsin--Madison, 1974. / Typescript. Vita. eContent provider-neutral record in process. Description based on print version record. Includes bibliographical references (leaves 418-440).
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Chevalier servant ou chevalier errant? : le système de partis et ses effets sur l'individualisme politique : Rodolphe Lemieux et le parti libéral, 1866-1937 /Castonguay, René. January 1997 (has links)
Thèse (Ph. D.) -- Université Laval, 1997. / Bibliogr.: f. [353]-378. Publié aussi en version électronique.
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The cold war and the rift in the governments of national unity : Belgium, France and Italy in the spring of 1947 : a comparison /Boxhoorn, Abraham. January 1993 (has links)
Texte remanié de: Proefschrift--Universiteit van Amsterdam, 1992 ? / Bibliogr. p. 251-271. Index.
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Le Parti Communiste de Belgique, 1939-1944: stratégie nationale et pratique locale :la Fédération bruxelloiseGotovitch, José January 1988 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / Thèse présentée pour l'obtention du grade légal de docteur en philosophie et lettres, année académique 1987-88 / Bibliographie: v. 2, p. [606]-630 / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La représentation politique des femmes au Québec : obstacles et résistances à une égalité de faitGuay-Dussault, Charlotte 02 1900 (has links) (PDF)
La représentation politique des femmes au Québec n'a que très peu évolué au cours de la dernière décennie. Toujours sous le seuil du tiers, les femmes peinent à tailler leur place à l'Assemblée nationale. La définition même de la démocratie libérale, basée sur l'individualisme et une conception de l'universel pensée au masculin, ne permettent pas aux femmes d'accéder à une citoyenneté égalitaire. Bien qu'elles soient davantage présentes que les hommes sur les bancs des universités québécoises, le pouvoir politique résiste encore à leur faire la place qui leur revient. Malgré une égalité de droits entre les femmes et les hommes, ce n'est pas seulement la socialisation des femmes qui pose obstacle à leur représentation politique égalitaire, mais les discriminations systémiques qu'elles vivent encore malgré leurs avancées dans les secteurs de l'éducation et de l'emploi. Les tentatives d'amélioration de leur représentation politique que sont la réforme du mode de scrutin et les programmes gouvernementaux pour l'égalité n'ont su apporter les solutions espérées. La prise en compte des difficultés des femmes comme individus et non comme groupe discriminé dans l'élaboration des politiques d'égalité a fait en sorte de viser les mauvaises cibles et de ne pas permettre une augmentation significative du nombre de femmes en politique provinciale et municipale au Québec. L'étude du Parti québécois, du Parti libéral et de Québec solidaire démontre la résistance des institutions politiques en place, exception faire de Québec solidaire, un nouveau parti encore minoritaire, qui a su jusqu'à intégrer les femmes et le féminisme à ses structures et à son programme. Le manque de volonté politique et d'implication du mouvement des femmes en faveur d'une plus grande représentation politique des citoyennes nuisent à une prise de pouvoir égalitaire et paritaire par les femmes. Les partis politiques font malgré tout divers efforts pour tendre vers l'égalité, mais sans une volonté politique réelle et un lien fort avec le mouvement des femmes, il semble difficile d'atteindre les résultats escomptés.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Représentation politique, Femmes, Féminisme, Égalité, Québec solidaire, Parti québécois, Parti libéral du Québec, Démocratie libérale, Universalisme, Citoyenneté, Mode de scrutin, Programmes gouvernementaux, Mouvement des femmes
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La pensée d'Edmond Turcotte, éditorialiste au journal Le Canada (1931-1937)Tanguay, Marie-Eve January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La réorganisation du pouvoir politique au Japon : la haute fonction publique dans le système politique japonais des années 1990 à nos jours / The reorganisation of the political power in Japan : the bureaucracy in the Japanese political system from the 1990's until todayGrivaud, Arnaud 17 October 2016 (has links)
Dans le système politique d‟un État, le rôle que joue la haute fonction publique constitue une problématique centrale, en ce que l‟efficacité de l‟action gouvernementale et la réalisation du principe démocratique en dépendent. À partir des années 1990, la haute administration japonaise fut la cible de critiques fustigeant ses échecs et son autonomie jugée excessive vis-à-vis du pouvoir politique élu. Aussi, au début des années 2000, plusieurs réformes inspirées du courant de la nouvelle gestion publique furent mises en oeuvre, afin notamment de renforcer le leadership des responsables politiques et leur contrôle sur les hauts fonctionnaires. Notre travail examine ces réformes et analyse les évolutions perçues dans le processus décisionnel et les relations politico-administratives au cours de ces quinze dernières années, en prenant soin de nous défaire de la grille de lecture simpliste opposant les élus aux agents de la fonction publique. L‟étude approfondie du gouvernement Koizumi (2001-2006) et du passage au pouvoir du Parti démocrate (2009-2012), qui révèle des transformations de nature incrémentale, mais également la persistance de certaines pratiques, nous amène à envisager d‟autres variables explicatives que le simple changement institutionnel. Pour ce faire, nous faisons appel aux outils théoriques proposés par les divers courants néo-institutionnalistes, insistant sur le poids du passé et l‟influence des différentes idées partagées par les acteurs. Nous nous basons sur un important corpus de sources primaires et secondaires, notamment en langue japonaise, sur des données quantitatives, ainsi que sur plusieurs entretiens réalisés auprès de hauts fonctionnaires japonais. / In a State's political system, the role that the bureaucracy plays constitute a central issue, as the efficiency of the government's policies and the realization of the democratic principle are at stake. From the 1990's on, the bureaucracy has suffered a lot of criticisms blaming its failures and its allegedly excessive autonomy from the elected political power. Thus, at the beginning of the 21st century, many reforms inspired by the New Public Management movement were implemented, in order to – among other things – reinforce the political leadership and control over the senior civil servants. Our work examines these reforms and analyses the evolutions perceived in the decision-making process and in the politico-administrative relations during the last fifteen years, while rejecting the oversimplifying approach that necessarily brings in opposition elected politicians and civil servants. The case studies of the government Koizumi (2001-2006) and the Democratic Party of Japan‟s governments (2009-2012), which revealed incremental transformations but also the persistence of some pre-existing practices, invite us to consider other explanatory variables than the mere institutional change. In order to do so, we use theoretical tools created by the multiple neo-institutionalisms, insisting on the „weight of the past‟ and on the influence of the different ideas shared by the actors. We base our work on a corpus of primary and secondary sources, especially written in Japanese, on quantitative data, and also on some interviews conducted with Japanese senior civil servants.
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