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Expériences ovniologiques : influences des médias cinématographiques et corrélats de la personnalité fantasque et des dimensions de la conscience

Bensimon, Serge 20 August 2021 (has links)
Cette étude examine deux théories explicatives du phénomène des témoignages ovniologiques, à savoir, la thèse de la contamination culturelle (Klass, 1974), attribuant les témoignages à l'influence de la science-fiction, incluant par extension la notion que l'expérience de visionnement d’un film de science-fiction induirait un état général de conscience modifié similaire à celui rapporté par les sujets ovniologiques, et celle de la théorie de la personnalité fantasque (Wilson et Barber, 1983) associant les prétendants aux expériences ovniologiques à une série de caractéristiques relevant d’un diagnostic de personnalité fantasque (Bartholomew, Basterfield, et Howard, 1991). Quatre groupes de sujets, dont deux rapportant des expériences ovniologiques de nature non-intense (n = 20),ou intense (n ~ 7), un groupe visionnant un film de science-fiction (n-28), et un groupe contrôle (n=30), ont complété le PCI (“Phenomenology of Consciousness Inventory“; Fekala,1991b), évaluant plusieurs composantes de la conscience, et le LPF (Bartholomew, Basterfield, et Howard, 1991; Nickell, 1996), mesurant divers traits fantasques. Les résultats observés vont à l’encontre de l'hypothèse de contamination culturelle, et n marquent pas, non plus, la présence, chez les sujets visionnant le film de science-fiction, d’un état général de conscience modifié. Seuls les sujets ovniologiques rapportant des expériences intenses exhibent un état global de conscience modifié, et plus spécifiquement, des altérations aux niveaux de la conscience, de la perception temporelle, de la mémoire, de la tension intérieure, et des affects négatifs. De plus, les résultats démontrent que les caractéristiques fantasques évaluées ne sont pas spécifiques aux sujets ovniologiques intenses, ou non-intenses. Ces résultats sont discutés à la lumière des hypothèses à l’étude.
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Le locus de contrôle et le locus d'évaluation et la prédiction de la compétence interpersonnelle en relation d'aide

Leblanc, Jean-Louis 11 April 2018 (has links)
Dans la présente recherche, l'auteur s'est intéressé à la prédiction de la compétence interpersonnelle en relation d'aide. S'inspirant principalement des travaux de Rotter et de Miller sur le locus de contrôle et le locus d'évaluation ainsi que des travaux de Rogers et de Carkhuff sur l'efficacité thérapeutique, il a fait l'hypothèse que les sujets caractérisés par un locus de contrôle interne seraient significativement plus empathiques et respectueux que les sujets caractérisés par un locus de contrôle externe, et que les sujets caractérisés par un locus d'évaluation interne seraient significativement plus empathiques et respectueux que les sujets caractérisés par un locus d'évaluation externe. L'auteur a également fait l'hypothèse d'une interaction entre le locus de contrôle et le locus d'évaluation pour différencier les sujets dans leur niveau de compréhension empathique et de respect chaleureux. Les sujets étaient 42 étudiants du Collège de Mérici. Les variables "locus de contrôle" et "locus d'évaluation" ont été mesurées au moyen des échelles I-E de Rotter et A10E-C forme IV de Miller; la compétence interpersonnelle au moyen des échelles de compréhension empathique et de respect chaleureux de Carkhuff. Les sujets ont été répartis en quatre groupes en fonction de leur position interne ou externe sur les échelles I-E et A10E-C formelV. Une analyse de la variance à deux dimensions (locus de contrôle et locus d'évaluation) pour groupes inégaux a été utilisé e pour faire ressortir les sources de variation pour chacune des deux variables conséquentes (compréhension empathique et respect chaleureux). Conformément à l'hypothèse, le locus de contrôle et le locus d'évaluation étaient des variables indépendantes. Conformément aux hypothèses, une interaction significative a été décidée entre les variables "locus de contrôle" et "locus d'évaluation" pour différencier les sujets dans leur niveau de compréhension empathique et de respect chaleureux. Celle-ci rendait moins intéressantes les autres hypothèses et invitai t â une étude analytique des résultats. Contrairement à l'hypothèse, les sujets caractérisés par un locus de contrôle interne n'étaient pas significativement plus empathiques que les sujet s caractérisés par un locus de contrôle externe. Conformément â l'hypothèse, les sujets caractérisés par un locus de contrôle interne étaient significativement plus respectueux que les sujets caractérisés par un locus de contrôle externe. Contrairement aux hypothèses, les sujets caractérisés par un locus d'évaluation interne n'étaient pas significativement plus empathiques et respectueux que les sujets caractérisés par un locus d'évaluation externe. Ces résultats devaient être atténués, en raison même de l'interaction. Des comparaisons entre les paires de moyennes des 4 groupes (CI-EI, CI-EE, CE-EI et CE-EE) ont été effectuées. Si l'on excepte les différences entre les sujets CI-EI et les sujets CE-EE qui n'étaient pas significatives, se sont les sujets CI-EI qui étaient les plus empathiques et les plus respectueux. Aucune différence significative de moyenne S la compréhension empathique et au respect chaleureux ne fut observée entre les sujets CI-EE, CE-EI et CE-EE. Une interprétation de ces résultats a été présentée dans le chapitre réservé à la discussion des résultats. L'auteur y a abordé le problème de la sélection de candidats à la relation d'aide et a suggéré que d'autres recherches poursuivent l'examen de la relation entre les variables "locus de contrôle" et "locus d'évaluation," et le niveau de compétence interpersonnelle. Il a également fait quelques recommandations d'ordre méthodologique. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Le concept de soi dans la théorie de la personnalité propre au behaviorisme social de Staats

Paquet, Gisèle 25 April 2018 (has links)
L'objectif général de ce travail est de présenter le concept de soi dans le cadre de la théorie de la personnalité propre au behaviorisme social de Staats. Le concept de soi est considéré comme un élément central de la personnalité tout en étant l'objet de controverses importantes. Ces oppositions viennent d'une conception générale différente de la personnalité où les théories traditionnelles ont considéré la personnalité comme une structure interne, cause du comportement de la personne et le behaviorisme élémentaliste comme un comportement appris. Les raisons particulières qui ont inspiré cette étude sont de deux ordres. D'une part un intérêt marqué pour une approche conceptuelle qui tente d'intégrer dans une théorie de la personnalité tout particulièrement pour ce qui a trait au concept de soi des éléments à la fois reconnus comme valables et opposés. D'autre part, le désir de mener ultérieurement une expérience efficace sur la possibilité de changer le concept de soi dans le cadre d'une théorie de la personnalité qui en considérant le concept de soi comme une cause du comportement et comme un effet d'apprentissage permet à la fois de l'expliquer et de le modifier. Le rapport de recherche que constitue cette thèse comprend trois chapitres. Le premier expose la théorie propre au behaviorisme social de Staats qui en considérant la personnalité comme une cause et comme un effet tente d'être un rapprochement entre la conception des théories traditionnelles de la personnalité et celle du behaviorisme élémentaliste. Le deuxième décrit dans le cadre de la théorie présentée au premier chapitre le concept de soi comme un effet de quatre variables: les principes d'apprentissage, les comportements de la personne, ses caractéristiques physiques et les situations. Le troisième chapitre traite du concept de soi comme une cause du comportement de la personne et comme une cause du comportement des autres à son égard. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Personnalité et acte sportif : perspective psychodynamique

Hébert, Étienne 11 May 2021 (has links)
Cette thèse vise à décrire et comprendre la personnalité d’athlètes pour qui le sport occupe une place importante dans leur monde psychique. Afin d’expliquer la nécessité d’utiliser l’approche psychodynamique pour parvenir à un tel objectif, les connaissances sur la personnalité sont abordées dans une perspective critique. Cet objectif atteint, une distinction est établie entre le caractère et la personnalité. L’expérimentation consiste en la mesure de quelques variables propres au caractère et la mesure de l’organisation de personnalité auprès d’un échantillon de nageurs et de joueurs de football. Les résultats montrent qu’au moins deux organisations de personnalité sont présentes dans l’échantillon, que les hommes et les femmes ne semblent pas pratiquer un sport de compétition pour les mêmes raisons, que les variables du caractère ne corrèlent que faiblement avec l’organisation de personnalité, que le degré d’adaptation et d’investissement permet de discriminer les organisations de personnalité et qu’il existe un écart entre les comportements désirés et perçus de l’entraîneur chez tous les athlètes.
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Habileté de mentalisation chez les mères présentant un trouble de personnalité limite : orientation mentale maternelle lors d’interactions mère-bébé.

Marcoux, Andrée-Anne 04 1900 (has links)
Contexte : Les personnes atteintes de trouble de personnalité limite (TPL) présenteraient un déficit de mentalisation, soit la capacité de percevoir et interpréter les états mentaux chez soi et chez l’autre. Dans le cadre de la relation mère-bébé, un tel déficit est susceptible d’entraîner des perturbations relationnelles ayant des conséquences néfastes sur le développement de l’enfant. L’orientation mentale se mesure par le biais des verbalisations du parent au sujet des états mentaux de son enfant et constitue donc un reflet de la mentalisation du parent durant cette interaction. Toutefois, aucune étude n’a encore investigué l’orientation mentale chez des mères avec TPL durant l’interaction avec leur bébé. Objectif : Le but de cette étude était d’évaluer l’orientation mentale de 38 mères en interaction avec leur enfant âgé de 12 mois, incluant 10 mères atteintes de TPL et 28 sans diagnostic psychiatrique. Méthode: L’orientation mentale maternelle fut évaluée à partir de vidéos d’interaction mère-enfant dans un contexte de jeu libre. Le TPL a été identifié à l’aide du Structured Clinical Interview for DSM-III-R Personality Disorders (SCID-II). Résultats: Les mères atteintes de TPL ne se sont pas distingué concernant la fréquence de commentaires faisant référence aux états mentaux de leur bébé. Toutefois, les commentaires mentaux des mères souffrant de TPL se sont avérés être 4.7 fois plus fréquemment jugés non-appropriés à l’état mental de l’enfant comparés à ceux des mères sans diagnostic psychiatrique. Conclusions : Les commentaires mentaux des mères atteintes de TPL semblent plus fréquemment empreints d’erreurs d’interprétation des états mentaux de leur enfant, ce qui pourrait poser un risque pour le développement de l’enfant. / Background. Mothers with Borderline Personality Disorder (BPD) have been theorized to have decreased mentalization ability, which is the capacity to perceive and interpret mental states. This could potentially increase the risk for troubled relationships with their infants and therefore have adverse consequences on the social and emotional development of the child. Mind-mindedness (MM), assessed through the mother’s references to her infant’s mental states during an interaction, is one aspect of maternal behavior that relies heavily on the mother’s mentalizing ability. However, research has yet to examine MM in mothers with BPD. Aims. Our objective was to assess the MM ability of 38 mothers during interactions with their 12 month-old infants, including 10 with BPD and 28 without a psychiatric diagnosis. Method. Trained observers assessed maternal MM from 2 minutes of videotaped mother-infant free play. BPD was assessed by the Structured Clinical Interview for DSM-III-R-Personality Disorders (SCID-II). Results. Mothers with and without BPD did not differ in the frequency of comments referring to infant mental states. However, the mind- related comments made by mothers with BPD were 4.7 times more frequently judged as non- attuned to her infant’s mental state by a trained observer compared with those of controls without a psychiatric diagnosis. Conclusions. Mothers with and without BPD appear equally likely to envision and refer to mental states in their infants. However, mothers with BPD appear more likely to misread the mental states of their infants. This could put the child at risk for adverse developmental outcomes.
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Relation mère-fille dans le trouble de personnalité borderline : recension systématique des écrits et analyse phénoménologique interprétative de dyades dont la fille adulte présente un trouble borderline

Boucher, Marie-Ève 04 1900 (has links)
No description available.
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Étude longitudinale du lien prédictif entre les événements de vie négatifs et les symptômes somatiques à l’adolescence : le rôle modérateur des traits de personnalité

Samson, Sarah 05 1900 (has links)
No description available.
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Habileté de mentalisation chez les mères présentant un trouble de personnalité limite : orientation mentale maternelle lors d’interactions mère-bébé

Marcoux, Andrée-Anne 04 1900 (has links)
No description available.
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Negativity bias and instability in spontaneous and deliberate evaluations of others : the role of borderline personality disorder features

Gauthier Mongeon, Félix 11 1900 (has links)
Les dysfonctions interpersonnelles sont au cœur du trouble de la personnalité limite (TPL). La recherche passée a examiné différents mécanismes sous-jacents aux dysfonctions interpersonnelles dans la personnalité limite, incluant la dérégulation émotionnelle et l’impulsivité, les déficits dans la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles, la mentalisation faible, la confiance et la coopération faibles, les difficultés concernant l’empathie et l’intimité ainsi que l’instabilité affective et interpersonnelle. Ainsi, la présente thèse vise à développer les connaissances sur les mécanismes socio-cognitifs sous-jacents aux dysfonctions interpersonnelles dans la personnalité limite. Dans ce but, cette thèse examine le rôle des évaluations d’autrui dans la personnalité limite. En effet, chacun forme des évaluations plus ou moins positives ou négatives à partir des premières interactions avec une nouvelle personne et ces impressions, tout en évoluant, demeurent fondamentales dans les interactions sociales, incluant dans les relations amoureuses. Ces évaluations peuvent se manifester de deux manières : en effet, il y a maintenant amplement de preuves empiriques suggérant que les évaluations peuvent résulter de processus relativement réfléchis et délibérés (c.-à.-d., évaluations délibérées) ou qu’elles peuvent émerger à partir de processus plus instantanés où il y a aucune ou peu d’intention consciente d’évaluer le stimulus (c.-à.-d., évaluations spontanées). Dans cette thèse, deux études mesurent les traits de la personnalité limite (PL) sur un continuum de sévérité et examinent si ces traits impliquent des évaluations d’autrui plus négatives ou clivées (c.-à.-d., instables et polarisées) aux niveaux spontané et délibéré. L’étude 1 (N = 204) examinait les évaluations d’un personnage de film à deux temps de mesure, c.-à.-d., après un extrait de film positif et après un extrait de film négatif. Les évaluations spontanées étaient mesurées à l’aide d’une tâche d’amorçage évaluatif et les évaluations délibérées étaient mesurées à l’aide d’une mesure auto-rapportée. L’étude 1 examinait deux hypothèses principales : si les traits du PL étaient liés à (1) plus d’instabilité et (2) plus de négativité dans les évaluations du personnage de film aux niveaux délibéré et spontané. Les résultats montraient que les participants évaluaient généralement positivement le personnage sur les deux types d’évaluations. Contrairement à l’hypothèse de l’instabilité, les traits du PL n’impliquaient pas d’alternance entre des évaluations positives et négatives ou entre des évaluations négatives et positives. Cela était vrai pour les évaluations spontanée et délibérée. Toutefois, les deux types d’évaluations impliquaient des biais négatifs contextuels. Spécifiquement, les traits PL étaient reliés à des évaluations relativement plus négatives du personnage de film. Ce patron de résultat est discuté à la lumière des considérations additionnelles suivantes : (1) il émergeait dans différentes conditions de l’étude selon le type d’évaluations, (2) il semblait avant tout déterminé par davantage de positivité chez les individus avec des traits PL faibles et (3) il était basé sur une interaction marginale à trois voies pour la mesure implicite. Pris dans leur ensemble, les résultats obtenus avec les mesures explicite et implicite dans l’étude 1 convergent partiellement avec les appuis empiriques et les théories cliniques sur les biais négatifs dans le TPL, mais il importe de nuancer les résultats sur la mesure implicite considérant qu’ils sont basés sur une interaction marginale. L’étude 2 (N = 292) examinait les évaluations du partenaire après que les participants aient imaginé soit (a) que leur partenaire les rejetait ou (b) qu’il cherchait une connexion (c) ou sans qu’ils aient imaginé aucun scénario (condition contrôle). Les évaluations spontanées du partenaire étaient mesurées avec une tâche de lettre-nom (name-letter task) et les évaluations délibérées du partenaire étaient mesurées à l’aide d’une mesure auto-rapportée. L’étude 2 examinaient deux hypothèses principales : si les traits PL étaient liés (1) à des évaluations plus polarisées du partenaire (c.-à.-d., alternance entre les valences positive et négative) ou (2) à des évaluations plus négatives du partenaire. Ces deux hypothèses étaient examinées au niveau des évaluations spontanées et délibérées. D’abord, conformément à la recherche passée, les résultats montraient que les participants avaient des évaluations à prédominance positives à l’endroit de leur partenaire et d’eux-mêmes. Deuxièmement, contrairement aux hypothèses, les manipulations de rejet et de connexion n’influençaient pas les évaluations spontanées du partenaire et leur influence sur les évaluations délibérées du partenaire était marginale et petite. Troisièmement, les résultats ne supportaient pas l’hypothèse de la polarité : les individus avec des traits PL élevés ne manifestaient pas davantage de positivité après la condition de connexion et ils ne manifestaient pas davantage de négativité après la condition de rejet. Plutôt, les individus avec des traits PL élevés avaient une préférence réduite pour les initiales de leur partenaire et rapportaient des réactions moins positives à l’endroit de leur partenaire indépendamment des conditions de l’étude, conformément à un biais négatif généralisé sur les deux types d’évaluations. La discussion nuance les implications des résultats pour prendre en compte le fait que les conditions expérimentales n’ont pas produit les effets principaux attendus sur les évaluations du partenaire. Prises dans leur ensemble, les deux études ont trouvé des évaluations généralement positives et les traits PL modulaient ces effets : les deux études comportent des preuves préliminaires suggérant que les individus avec des traits PL pourraient évaluer relativement plus négativement les autres et que ces biais négatifs pourraient se présenter au niveau de leurs évaluations spontanées et délibérées. Ces résultats suggèrent que de potentiels biais négatifs à l’endroit d’autrui pourraient être issus d’une combinaison de processus à la fois relativement précoces et tardifs dans les étapes de traitement de l’information. Toutefois, cette interprétation est nuancée et considérée avec prudence étant donné (a) qu’elle est basée en partie sur des effets marginaux, (b) que certains effets n’ont pas été répliqués à travers les conditions de chaque étude et d’une étude à l’autre et (c) que certains des effets principaux attendus des conditions expérimentales n’ont pas été observés dans l’étude 2. / Interpersonal dysfunctions are central to borderline personality disorder (BPD). Past research has examined different mechanisms underlying interpersonal dysfunctions in borderline personality, including emotion dysregulation and impulsivity, deficits in facial emotion recognition, low mentalization, low trust and cooperation, impairments in empathy and intimacy as well as affective and interpersonal instability. The present thesis also aims at obtaining deeper insights into the interplay of socio-cognitive mechanisms underlying interpersonal dysfunctions in borderline personality. Toward this goal, this thesis examined the role of evaluations of others in borderline personality. In fact, evaluations of others exist from the first moment when we meet someone and it remains one of the most fundamental impressions we have in our social interactions, including in romantic interactions. Such evaluations can present at two levels of evaluations; in fact, there is ample evidence that evaluations can be the result of relatively thoughtful, deliberate processes (i.e. deliberate evaluations) or of relatively instantaneous processes where there is no or little conscious intention to evaluate the stimuli (i.e. spontaneous evaluations). In this thesis, two studies assessed borderline personality (BP) features on a continuum of severity and examined whether these features are related with negative or split-off (i.e., unstable and polarized) evaluations of others at the spontaneous and deliberate levels of evaluations. Study 1 (N = 204) examined evaluations of a movie character at two different times, that is, after a positive clip and after a negative clip. Spontaneous evaluations were measured with an evaluative priming task and deliberate evaluations were measured with a self-report measure. Study 1 examined two main hypotheses: whether BP features are related with (1) more unstable or (2) more negative evaluations of the movie character at the spontaneous and deliberate levels of evaluations. Results showed that participants had overall positive evaluations of the movie character on both types of evaluations. Contrary to the instability hypotheses, BP features involved no switch from positive to negative evaluations or from negative to positive evaluations on either type of evaluations. However, we found evidence for context-specific negativity biases for both spontaneous and deliberate evaluations. Specifically, BP features were related with relatively more negative evaluations of the movie character. This effect was interpreted in light of the following additional considerations: (1) it emerged in different conditions of the study depending on the type of evaluations, (2) it appeared to be driven by greater positivity in individuals with low BP features and (3) it relied on a marginal three-way interaction regarding the implicit measure. Together, the results obtained on the explicit and implicit measures in Study 1 partially converge with empirical evidence and clinical theorizing about negativity biases in BPD and the result on the implicit measure should be considered with prudence given that it relies on a marginal three-way interaction. Study 2 (N = 292) examined partner evaluations after participants imagined either (a) that their partner rejected them or (b) sought connection or (c) imagined no scenario (control condition). Spontaneous partner evaluations were measured with a name-letter task and deliberate partner evaluations were measured with a self-report measure. Study 2 examined two main hypotheses: whether BP features are related with (1) more polarized partner evaluations (i.e., alternation between negativity and positivity) or (2) more negative partner evaluations at the spontaneous and deliberate levels of evaluations. First, replicating prior research, results showed that individuals had predominantly positive evaluations of themselves and of their partner. Second, contrary to expectations, the rejection and closeness manipulations did not influence spontaneous partner evaluations and their influence on deliberate partner evaluations was marginal and small. Third, the results did not support the polarity hypothesis: individuals with high BP features did not display greater positivity after the closeness condition and greater negativity after the rejection condition. Instead, individuals with high BP features showed a reduced preference for their partner’s initials and reported less positive reactions to their partner independent of study conditions, in line with a generalized negativity bias on both types of evaluations. The discussion nuances the implications of the results to take in consideration the fact that the experimental conditions did not produce the expected main effects on partner evaluations. Taken together, both studies found overall more positive evaluations, but BP features modulated this effect: we found preliminary evidence that individuals with high BP features had more negative evaluations (i.e., negativity biases) on both kinds of evaluations and in both studies. These results suggest that potential negativity biases toward others may be shaped both at relatively early and late processing stages in borderline personality. However, this interpretation is considered with prudence given that (a) it is partly based on marginal effects, (b) that some effects did not replicate across conditions of each study or across the two studies and (c) that the expected main effects of experimental conditions were not observed in Study 2.
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La résistance à l’interférence proactive en situation de rejet social et le rôle de la propension au clivage

Saleh, Gasser 08 1900 (has links)
Le clivage est un mécanisme de défense dans lequel les représentations positives et négatives de soi-même et d’autrui sont séparées afin d’éviter de ressentir l’anxiété. Les stresseurs interpersonnels provoqueraient des comportements impulsifs chez les individus ayant une propension au clivage élevée. Ceci dit, les processus cognitifs associés à la propension au clivage sont inconnus. La capacité de résistance à l’interférence proactive est la capacité de résister à l’intrusion en mémoire de travail de pensées impertinentes pour la tâche en cours. Ainsi, cette capacité pourrait jouer un rôle important dans la gestion de représentations et être diminuée par les stresseurs de nature interpersonnelle. La présente étude avait pour but de vérifier l’hypothèse voulant que la résistance à l’interférence proactive diminue dans une condition d’exclusion sociale et que cet effet soit augmenté par la propension au clivage. L’échantillon comprenait 131 individus provenant d’une population non-clinique. D’abord, ils ont complété un questionnaire mesurant la propension au clivage. Ensuite, ils ont été assignés aléatoirement à une condition soit d’exclusion sociale, soit d’inclusion sociale. Finalement, ils ont effectué une tâche de résistance à l’interférence proactive. Dans la condition d’exclusion, les participants commettent davantage d’erreurs sur les cibles négatives non récentes que sur les cibles négatives récentes à la tâche de résistance à l’interférence proactive. Aucune interaction n’a été obtenue entre la propension au clivage et les conditions sociales. Conséquemment, les processus cognitifs associés à la propension au clivage demeurent inconnus, mais des pistes d’explication sont explorées du point de vue méthodologique pour les recherches futures. / Splitting refers to a defense mechanism by which the positively and negatively charged representations of self and others are separated in order to protect oneself from several anxiety. Interpersonal stresses play a major role in triggering impulsive behaviors among individuals with a high splitting usage. However, the cognitive processes associated with the usage of splitting are unknown. Resistance to proactive interference is the ability to resist memory intrusions from irrelevant previously learned information. This cognitive ability might, thus, play an important role in regulating representations and be decreased by interpersonal stress. It is hypothesized that the resistance to proactive interference would decrease during social exclusion and this effect would be function of splitting use frequency. The sample consisted of 131 nonclinical individuals from student and general population. They completed a self-report splitting questionnaire. Then, they were randomly assigned to rejection or inclusion conditions on an interpersonal task. Finally, they performed a resistance to proactive interference task. In the rejection condition, the error rate on negative probes trials was higher than recent negative probes trials. Splitting usage did not interact with social condition in predicting the error rate in the resistance to proactive interference task. Consequently, the cognitive processes associated to splitting usage remain unknown but explanations are explored in a methodological view for future researches.

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