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Predictions on markedness and feature resilience in loanword adaptation

Stoltzfus, Daniel Paul 20 April 2018 (has links)
Normalement, un emprunt est adapté afin que ses éléments étrangers s’intègrent au système phonologique de la langue emprunteuse. Certains auteurs (cf. Miao 2005; Steriade 2001b, 2009) ont soutenu que, lors de l’adaptation d’une consonne, les traits de manière d’articulation sont plus résistants au changement que les traits laryngaux (ex. : le voisement) ou que ceux de place. Mes résultats montrent cependant que les traits de manière (ex. : [±continu]) sont impliqués dans les adaptations consonantiques aussi fréquemment que les autres traits (ex. [±voisé] et [±antérieur]). Par exemple, le /Z/ français est illicite à l’initiale en anglais. Les options d’adaptation incluent /Z/ → [z] (changement de place), /Z/ → [S] (changement de voisement) et /Z/ → [dZ] (changement de manière). Contrairement aux prédictions des auteurs précités, l’adaptation primaire en anglais est /Z/ → [dZ], avec changement de manière (ex. français [Zelatin] gélatine → anglais [dZElœtIn]). Plutôt qu’une résistance des traits de manière, les adaptations étudiées dans ma thèse font ressortir une nette tendance à la simplification. Mon hypothèse est que les langues adaptent les consonnes étrangères en en éliminant les complexités. Donc un changement impliquant l’élimination plutôt que l’insertion d’un trait marqué sera préféré. Ma thèse innove aussi en montrant qu’une consonne est le plus souvent importée lorsque sa stratégie d’adaptation primaire implique l’insertion d’un trait marqué. Les taux d’importation sont systématiquement élevés pour les consonnes dont l’adaptation impliquerait l’insertion d’un tel trait (ici [+continu] ou [+voisé]). Par exemple, /dZ/ en anglais, lorsque adapté, devient /Z/ en français après l’insertion de [+continu]; cependant, l’importation de /dZ/ est de loin préférée à son adaptation (89%). En comparaison, /dZ/ est rarement importé (10%) en germano-pennsylvanien (GP) parce que l’adaptation de /dZ/ à [tS] (élision du trait marqué [+voisé]) est disponible, contrairement au cas du français. Cependant, le /t/ anglais à l’initiale, lui, est majoritairement importé (74%) en GP parce que son adaptation en /d/ impliquerait l’insertion du trait marqué [+voisé]. Ma thèse permet non seulement de mieux cerner la direction des adaptations, mais repère aussi ce qui favorise fortement les importations sur la base d’une notion déjà établie en phonologie : la marque. / A loanword is normally adapted to fit its foreign elements to the phonological system of the borrowing language (L1). Recently, some authors (e.g. Miao 2005; Steriade 2001b, 2009) have proposed that during the adaptation process of a second language (L2) consonant, manner features are more resistant to change than are non-manner features. A careful study of my data indicate that manner features (e.g. [±continuant]) are as likely to be involved in the adaptation process as are non-manner [±voice] and [±anterior]. For example, French /Z/ is usually not tolerated word-initially in English. Adaptation options include /Z/ → [z] (change of place), /Z/ → [S] (change of voicing) and /Z/ → [dZ] (change of manner). The primary adaptation in English is /Z/ → [dZ] (e.g. French [Zelatin] gélatine → English [dZElœtIn]) where manner is in fact the less resistant. Instead, during loanword adaptation there is a clear tendency towards unmarkedness. My hypothesis is that languages overwhelmingly adapt with the goal of eliminating the complexities of the L2; a change that involves deletion instead of insertion of a marked feature is preferred. Furthermore, my thesis shows for the first time that a consonant is statistically most likely to be imported if its preferred adaptation strategy involves insertion of a marked feature (e.g. [+continuant] or [+voice]). For example, the adaptation of English /dZ/ is /Z/ in French after insertion of marked [+continuant], but /dZ/ is overwhelmingly imported (89%), instead of adapted in French. I argue that this is to avoid the insertion of marked [+continuant]. This contrasts with Pennsylvania German (PG) where English /dZ/ is rarely imported (10%). This is because unlike in French, there is an option to adapt /dZ/ to /tS/ (deletion of marked [+voice]) in PG. However, English word-initial /t/ is heavily imported (74%), not adapted, in PG because adaptation to /d/ involves insertion of marked [+voice]. Not only does my thesis better determine the direction of adaptations but it also establishes the circumstances where L2 consonants are most likely to be imported instead of being adapted, on the basis of a well-known notion in phonology: markedness.
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L'harmonie vocalique turque : entre théories et pratique

Royer-Artuso, Nicolas 24 April 2018 (has links)
Dans ce travail, je propose que l'harmonie vocalique turque n'est plus un phénomène phonologique synchroniquement productif en cette langue. Ce qui est jugé harmonique n'est en fait que les traces d'un système harmonique ancien, traces qui se sont morphologisées. La démonstration est faite 1) en critiquant la littérature existante et en montrant les paradoxes auxquels elle mène et 2) en regardant du côté des travaux sur l'acquisition du langage, la perception du langage et le transfert linguistique. Il est montré que la seule raison de postuler l'harmonie vocalique turque tient à nos présupposés sur ce qu'est la morphologie d'une langue. Certains modèles phonologiques ne prenant pas en compte ces présupposés sont ensuite étudiés. Une formalisation utilisant le modèle morphologique Whole Word Morphology est finalement proposée.
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Les changements en chaîne historiques confrontés à la phonologie moderne : Propulsion et traction modélisées par deux approches de préservation / Historical chain shifts confronted to modern phonology : push shifts and pull shifts formalised through two approaches of preservation

Fulcrand, Julien 24 October 2017 (has links)
L'objectif de cette thèse est de modéliser les changements en chaîne historiques dans les théories phonologiques modernes. Martinet (1952, 1955, 1970) distingue deux principales catégories de changements en chaîne: les chaînes de propulsion et les chaînes de traction. Les chaînes de propulsion seront traitées dans la première partie de cette thèse (chapitres 2 et 3). Afin de modéliser les chaînes de propulsion, un modèle existant est utilisé: La théorie de préservation du contraste de Łubowicz (2003, 2012). Concernant la modélisation des chaînes de traction, qui sera principalement traitée dans la seconde partie de le thèse (chapitres 4 et 5), une nouvelle théorie sera proposée, basée sur les travaux phonétiques de De Boer (2001). Cette proposition est basée sur la notion des domaines piliers. Le chapitre 1 s'ouvre sur l'observation que ni les théories dérivationnelles orientées vers l'input – type SPE – ni les théories orientées vers l'output, comme la théorie de l'optimalité de Prince & Smolensky (TO) sont en mesure de formaliser les changements en chaîne. Dans les théories dérivationnelles, il est possible d'obtenir une bonne description des changements en chaîne. Cependant, afin de faire cela, nous devons briser les liens unissant les différentes étapes des changements en chaîne. Par conséquent, nous perdons l'interdépendance systémique entre les stades, ce qui est au cœur des changements en chaîne. Concernant la théorie de l'optimalité, sa structure stricte sur deux niveaux se révèle problématique dans le cas des changements en chaîne. Dans un changement en chaîne schématique comme /a/ → [e] > /e/ → [i], il est impossible pour la TO, dans la même analyse, de faire en sorte que [e] soit un candidat optimal et /e/ un candidat bloqué. Dans le chapitre 2, nous analysons et comparons plusieurs amendements à la théorie de l'optimalité proposés pour rendre compte des changements en chaîne. Beaucoup d'entre eux ne sont pas satisfaisants dans le cas des changements en chaîne car ils ne parviennent pas à modéliser la force systémique des changements en chaîne. La seule théorie qui semble accomplir cet objectif est la théorie de préservation du contraste (CPT) de Łubowicz. Cette théorie est basée sur les notions de contraste, préservation du contraste et elle évalue des scénarios au lieu de candidats individuels. La préservation du contraste est accomplie à travers la transformation du contraste. La notion de transformation du contraste signifie que les niveaux de contraste du système pré-changement sont préservés dans le système post-changement mais leur nature change. Une observation sur la CPT est que Łubowicz l'avait originellement conçue pour les changements en chaîne synchroniques. Dans le chapitre 2, nous démontrons que la CPT est en mesure de modéliser la force systémique qui donne aux changements en chaîne diachroniques leur cohérence. Ainsi, dans le chapitre 3, nous décidons de tester la validité de la CPT sur de véritables changements en chaîne historiques. Nous avançons deux études de cas sur deux changements en chaîne. Le premier, bien connu, est le changement en chaîne vocalique du Grand Changement Vocalique Anglais (English Great Vowel Shift). L'autre changement en chaîne est la Seconde Mutation Consonantique allemande (High German Consonant Shift). Nous démontrons que la CPT est en mesure de rendre compte de ces deux changements en chaîne. Au terme du chapitre 3, la CPT est testée sur une autre catégorie de changements en chaîne : les changements en chaîne observés dans l'acquisition de la langue maternelle. Le changement en chaîne étudié est s → θ → f. Ce changement en chaîne est différent des deux autres car il n'y a pas de nouveau niveau de contraste créé. Le dernier stade du changement en chaîne se conclut par une fusion. Encore une fois, la CPT peut rendre compte de ce changement en chaîne de manière satisfaisante. / The aim of this thesis is to formalise historical chain shifts within modern phonological theories. Martinet (1952, 1955, 1970) distinguishes two main categories of chain shifts: push chains and pull chains. Push chains will be dealt with in the first main part of this thesis (chapters 2 and 3). For modelling of push chains, an existing model is used: Łubowicz's (2003, 2012) Contrast Preservation Theory. For modelling pull chains, which will be the focus of the second part of this thesis (chapters 4 and 5), a new theory will be proposed, based on the phonetic work by De Boer (2001). This proposition is based on the notion of the pillar domains (domaines piliers). Chapter 1 starts with the observation that neither the derivational, SPE-like, theories or output driven theories like Prince's & Smolensky's Optimality Theory (OT) are able to formalise chain shifts properly. Within the derivational theories, it is possible to get a correct description of a chain shift. However, in order to do that, we have to break the links between the different stages of the chain shift. Therefore, one loses the systemic interdependence of the different stages, which is the essence of the chain shift. As regards to Optimality Theory, it is the two-level structure of the theory which proves problematic for chain shifts. In a theoretical chain shift such as /a/ → [e] > /e/ → [i], it is impossible for OT to make, in the same analysis, [e] an optimal candidate and /e/ a non-optimal one. In chapter 2, we analyse and compare several output-driven propositions that have been made to account for chain shifts. Many of them are not satisfactory because they do not manage to model the systemic motivation of chain shifts. The only theory that seems able to complete this objective is Łubowicz's Contrast Preservation Theory (CPT). This theory is based on the notions of contrast, contrast preservation and it evaluates scenarios rather than individual candidates. Contrast preservation is achieved through contrast transformation. The term contrast transformation indicates that the contrast levels of the input system are preserved but that their nature is different in the output system. One observation about CPT is that Łubowicz designed it for synchronic chain shifts. In chapter 2, we prove that CPT is able to model the perceptible coherence in diachronic chain shifts. In chapter 3, thus we decide to test the validity of CPT on actual historical chain shifts. It is tested on two cases. One is the well-known vocalic chain shift the Great Vowel Shift in English. The other one is the Second German Sound Shift (or High German Consonant Shift). We demonstrate that CPT is able to account for both of these chain shifts. At the end of chapter 3, CPT is tested on another type of chain shifts, i.e. chain shifts in first-language acquisition. The studied chain shift is s → θ → f. This chain shift is different from the other two because there is no new contrast level created. The last stage of this chain shift ends with a merger . Once again, CPT can account for this chain shift in a coherent way.
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Étude de phonologie diachronique des voyelles postérieures [u] et [o] du parler de la commune de Gaye à la frontière de l'Île-de-France et de la Champagne

González Acevedo, María Isabel January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les phénomènes de Sandhi dans l'espace gallo-roman / The sandhi phenomena in the Gallo-Romance language space

Burov, Ivaylo 19 October 2012 (has links)
Cette thèse de doctorat s’inscrit principalement, mais non entièrement, dans le domaine de la phonologie générale et romane. Elle a pour objet d’étude plusieurs phénomènes de sandhi attestés dans quelques variétés de gallo-roman : français, occitan, wallon, franco-provençal. Comme une grande partie des phénomènes phonologiques postlexicaux étudiés sont panromans, la thèse ne les analyse pas comme des processus isolés, mais à travers leur variation diatopique et diachronique, c’est-à-dire comme des manifestations concrètes de tendances communes aux langues romanes, tout en essayant d’expliquer leur motivation par des principes phonologiques universels, ainsi que par les méthodes de l’analyse contrastive.Dans cette thèse on pourrait délimiter trois grandes parties thématiques. La première a une portée théorique et englobe les chapitres I et II où sont présentées et analysées des données d’une soixantaine de langues parlées dans le monde entier. Dans cette partie je passe en revue les diverses acceptions controversées du terme de sandhi en vue d’en proposer ma propre définition grâce au formalisme de la phonologie prosodique. La deuxième partie a une portée phonologique et englobe les chapitres III, IV et V où sont étudiés trois phénomènes de sandhi de l’espace gallo-roman, à savoir la liaison, le redoublement phonosyntaxique et les alternances vocaliques avec zéro en syllabe initiale. La dernière partie thématique est représentée par le chapitre VI qui a une portée sociolinguistique. Les trois phénomènes de sandhi en question y sont comparés et analysés à la lumière des facteurs pour leur variation, parmi lesquels la tradition graphique occupe une place privilégiée. / This doctoral dissertation thesis pertains primarily, but not solely, to the field of general phonology and Romance phonology. The object of investigation are a number of sandhi phenomena attested in several Gallo-Romance varieties: French, Occitan, Walloon, and Franco-Provençal. The larger part of the postlexical phonological phenomena under investigation is pan-Romance and therefore they are not analyzed as isolated processes. They are interpreted with respect to their diatopic and diachronic variation, in other words, as specific manifestations of tendencies common to all Romance languages. The explanation for such common tendencies is sought in universal phonological principles and by the established methods of comparative analysis.Three large thematic parts can be distinguished in the thesis. The first part comprises the first two chapters and is theoretical in nature. Data from over 60 languages spoken in various parts of the world are presented and analyzed in this part. It also contains a critical review of the highly controversial existing usages of the term “sandhi” and attempts to offer a new original definition in the framework of prosodic phonology. The second part is devoted to concrete phonological analyses and comprises chapters III, IV and V. The sandhi processes in the Gallo-Romance language space are studied in details: liaison, phonosyntactic doubling and elision of vowels in initial syllables. The last thematic part, presented in chapter VI, is devoted to sociolinguistic observations. The three phenomena mentioned above are compared and analyzed with regard to the factors governing their variation, among them the orthographic tradition.
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Morphosyntactic learning of french as a second language / L'apprentissage morphosyntaxique du français langue seconde

Carrasco-Ortiz, Haydee 27 July 2012 (has links)
La présente thèse a pour but d'étudier l'apprentissage morphosyntaxique du français comme langue seconde (L2). Elle cherche à examiner l'hypothèse proposée par certains modèles linguistiques et neurocognitifs selon laquelle les difficultés observées chez des bilingues tardifs à maitriser les connaissances morphosyntaxiques en L2 peuvent s'expliquer par un échec lors de la représentation mentale et le traitement de l'information morphosyntaxique, en comparaison avec les locuteurs natifs. Ainsi, les travaux présentés dans cette thèse utilisent des mesures électrophysiologiques afin de déterminer si ces difficultés sont associées (a) à la réalisation phonologique des inflexions morphologiques de la langue cible et (b) à l'interférence de la langue maternelle (L1). Les résultats démontrent que les apprenants tardifs sont capables d'acquérir des représentations morphosyntaxiques similaires à celle des locuteurs natifs. Nous avons également montré que l'information phonologique comprise dans les inflexions morphologiques joue un rôle important dans l'apprentissage morphosyntaxique en L2. Ces résultats nous ont permis de conclure que la capacité des apprenants bilingues à traiter l'information morphosyntaxique en L2 est moins influencée par la L1 à un niveau avancé d'apprentissage, tout en restant affectée par les propriétés morphosyntaxiques de la langue cible. De plus, ces résultats plaident en faveur des modèles linguistiques et neurocognitifs qui postulent que le traitement morphosyntaxique chez les bilingues avancés implique les même processus cognitifs que ceux des locuteurs natifs. / This thesis investigates morphosyntactic learning in adult second language (L2) learners of French. It examines the assumption posited by linguistic and neurocognitive models according to which L2 learners' difficulty in fully mastering morphosyntactic knowledge is due to a failure to mentally represent and process morphosyntactic information in a native-like manner. The series of experiments presented in this thesis use ERPs to investigate whether the difficulties that late L2 learners encounter in processing morphosyntactic agreement can be explained by (a) the phonological realization of inflectional morphology in the target language and (b) interference from the learners' native language (L1). The findings demonstrate that late L2 learners can achieve native-like processing of morphosyntactic knowledge at high levels of proficiency, regardless of the status of the morphosyntactic system in their L1. In addition, we provide evidence that phonological information contained in inflectional morphology plays an important role in the acquisition and processing of morphosyntactic agreement in L2. It is thus argued that L2 learners' processing of morphosyntactic agreement is less influenced by the L1 at high levels of proficiency, while still being potentially affected by the specific morphosyntactic properties of the target language. These findings give further support to linguistic and neurocognitive models positing that morphosyntactic processing in adult L2 learners involves mental representations and cognitive mechanisms similar to those used by native speakers.
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Les particularités phonétiques et phonologiques des langues du Pakistan et leur incidence sur l'apprentissage du français par les apprenants pakistanais / The phonetical and phonological particularities of the languages of Pakistan and their incidence on the learning of French by the Pakistani learners

Zaheer, Aamir 11 January 2019 (has links)
Le Pakistan chevauche la frontière linguistique entre deux familles linguistiques ; l’indo-aryen et l’iranien, qui ensemble constituent l'indo-iranien, une branche majeure de la famille indo-européenne. Ainsi, le panorama général de la situation linguistique se caractérise par la diversité linguistique due à différents facteurs sociaux et historiques. Comme beaucoup d’autres pays du monde, le Pakistan est aussi un pays multilingue où plusieurs langues sont présentes avec des statuts plus ou moins différents. A part ce multilinguisme, une grande partie de la population rurale du Pakistan est également monolingue. Sous les effets du colonialisme, les langues natives du Pakistan ne sont pas reconnues par le gouvernement. À cause de la politique linguistique de l’état, ces langues les moins répandues sont considérées comme des langues peu importantes. Ainsi, ces langues régionales restent ignorées même par des linguistes et des chercheurs. Du point de vue de la linguistique, chaque langue possède des particularités et une richesse linguistique malgré son statut officiel dans un pays. Nous avons choisi de présenter cinq langues majeures du Pakistan. Cette diversité linguistique nous a offert ce terrain fertile à l’étude de ces langues au niveau de la phonétique et de la phonologie. Le résultat de ce travail nous a conduits à une étude comparative des systèmes phonético-phonologiques des langues pakistanaises et ceux de la langue française. Cela nous a permis de conclure au fait que les voyelles antérieures arrondies et les semi-voyelles françaises n’existant pas dans les langues pakistanaises sont absentes dans la prononciation des apprenants de FLE. Ces absences sont les causes majeures des erreurs de la prononciation faites par la majorité des apprenants pakistanais de FLE. / Pakistan straddles the linguistic border between two linguistic families; Indo-Aryan and Iranian, which together constitute Indo-Iranian, a major branch of the Indo-European family. Thus, the general panorama of the linguistic situation is characterized by linguistic diversity due to different social and historical factors. Like many other countries in the world, Pakistan is also a multilingual country where several languages are present with more or less different status. Apart from this multilingualism, a large part of the rural population of Pakistan is also monolingual. Under the effects of colonialism, the native languages of Pakistan are not recognized by the government. Because of the state’s language policy, these less widely spoken languages are considered as minor languages. Thus, these regional languages are ignored even by linguists and researchers. From the point of view of linguistics, each language has peculiarities and linguistic richness despite its official status in a country. We chose to present five major languages of Pakistan. This linguistic diversity has offered us fertile ground for the study of these languages at the level of phonetics and phonology. The result of this work led us to a comparative study of the phonetic-phonological systems of the Pakistani languages and those of the French language. This allowed us to conclude that the rounded anterior vowels and French semi-vowels that do not exist in Pakistani languages are absent in the pronunciation of FLE learners. These absences are the major causes of the pronunciation errors made by the majority of Pakistani FLE learners.
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Structures syllabiques et lexicales des langues du monde<br />Données, typologies, tendances universelles et contraintes substantielles

Rousset, Isabelle 10 June 2004 (has links) (PDF)
Les structures internes de la syllabe et leur combinaison pour former des items lexicaux sont analysées à partir de la constitution d'une base de données informatisée contenant les lexiques de 16 langues découpés en syllabes. L'élaboration de typologies, la recherche de tendances et cooccurrences entre constituants syllabiques et entre syllabes consécutives d'une unité lexicale constituent la majeure partie de cette étude. Les résultats sont analysés à la lumière de travaux antérieurs pouvant fournir une base explicative des tendances, notamment ceux s'inscrivant dans le cadre d'une linguistique orientée substance, et plus particulièrement la théorie « Frame, then Content » (MacNeilage, 1998). Utilisant un paradigme expérimental original, nous montrons qu'il existe un corrélat perceptif de l'effet lexical Labial-Coronal. L'ensemble du travail apporte des éléments incontournables dans une perspective de modélisation de l'émergence des structures syllabiques et de la complexité des lexiques.
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Caractérisation phonétique et phonologique du syntagme intermédiaire en français : de la production à la perception.

Michelas, Amandine 04 July 2011 (has links) (PDF)
Le travail présenté ici est sous-tendu par deux observations majeures. Premièrement, la plupart des modèles proposés pour le français s'accordent sur l'existence de deux niveaux de structure prosodique: le syntagme accentuel et le syntagme intonatif. Deuxièmement, bien que l'existence d'un niveau additionnel de structure situé entre ces deux niveaux ait été proposé pour le français, les propriétés phonétiques et phonologiques de ce constituant n'ont pas clairement été définies. Dans cette thèse nous avons fourni des preuves de l'existence du syntagme intermédiaire (ip) à la fois en production et en perception de la parole. Grâce à cinq expérimentations menées dans le cadre de la phonologie de laboratoire, nous avons caractérisé les propriétés phonético-phonologiques de ce constituant et attesté de son rôle dans le traitement perceptif du langage. Les résultats obtenus en production montrent que l'ip est le domaine de l'abaissement des accents mélodiques en français. Sa frontière droite est marquée par un allongement pré-frontière ainsi qu'un accent de syntagme responsable du retour à la ligne de référence du registre. Les analyses menées en perception ont montré que les frontières droites du syntagme accentuel et du syntagme intermédiaire sont utilisées très tôt dans le processus de traitement syntaxique. Les indices phonétiques et phonologiques présents à ces frontières permettent aux auditeurs du français de construire des attentes sur la structure syntaxique des énoncés perçus. Une analyse séparée des différents types d'indices acoustiques a également montré qu'en l'absence de marquage tonal, les indices de durée semblent suffisants dans le but de marquer la frontière de syntagme accentuel. Un marquage conjoint de la frontière droite d'ip par les indices mélodiques et l'allongement pré-frontière semble au contraire nécessaire pour que les auditeurs du français perçoivent et utilisent cette frontière dans le traitement du langage.
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Indicateurs d'allophonie et de phonémicité

Boruta, Luc 26 September 2012 (has links) (PDF)
Bien que nous ne distinguions qu'un nombre fini et restreint de catégories de sons (les phonèmes d'une langue donnée), les sons des messages que nous recevons ne sont jamais identiques. Étant donnée l'ubiquité des processus allophoniques à travers les langues et le fait que chaque langue dispose de son propre inventaire phonémique, quels types d'indices les nourrissons, par exemple anglophones, pourraient-ils exploiter pour découvrir que [sıŋkıŋ] et [θıŋkıŋ] (sinking vs. thinking) ne peuvent pas dénoter la même action ? Le travail présenté dans cette thèse prolonge les travaux initiés par Peperkamp et al. (2006) concernant la définition de mesures de dissimilarité phone à phone indiquant quels phones sont des réalisations d'un même phonème. Nous montrons que résoudre la tâche proposée par Peperkamp et al. n'apporte pas une réponse complète au problème de l'acquisition des phonèmes, principalement parce que des limitations empiriques et formelles résultent de sa formulation phone à phone. Nous proposons une reformulation du problème comme un problème d'apprentissage automatique non-supervisé par partitionnement reposant sur le positionnement multidimensionnel des données. Les résultats de diverses expériences d'apprentissage supervisé et non-supervisé indiquent systématiquement que de bons indicateurs d'allophonie ne sont pas nécessairement de bons indicateurs de phonémicité. Dans l'ensemble, les résultats computationnels présentés dans ce travail suggèrent qu'allophonie et phonémicité ne peuvent être découvertes à partir d'informations acoustique, temporelle, distributionnelle ou lexicale que si, en moyenne, les phonèmes présentent peu de variabilité.

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