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Les mécanismes de maintien de l'information verbale en mémoire de travail / The mechanisms for maintenance of verbal information in working memory

Mora, Gérôme 09 September 2011 (has links)
La mémoire de travail est un système permettant de retenir des informations tout en réalisant simultanément un traitement. La répétition subvocale (Baddeley, 1986) et le rafraîchissement attentionnel (Barrouillet et al., 2007) sont deux mécanismes ayant été identifiés comme jouant un rôle dans le maintien de l’information verbale en mémoire de travail. Cependant, la nature exacte de la relation qu’entretiennent ces deux mécanismes a peu été étudiée et reste incertaine. Pour cette raison, le but de notre travail était dans un premier temps d’étudier la relation entre la répétition et le rafraîchissement. Dans plusieurs études réalisées chez le jeune adulte, l’utilisation de la répétition et l’utilisation du rafraîchissement ont été respectivement manipulées à travers la suppression articulatoire et la demande attentionnelle du traitement concurrent. Dans la continuité des travaux précédents de Camos, Lagner et Barrouillet (2009), les données de nos études permettent de conclure que les deux mécanismes sont indépendants et qu’ils peuvent être utilisés conjointement pour le maintien de mots. Des études supplémentaires suggèrent que la répétition et le rafraîchissement sont également indépendants chez l’enfant de 7-8 ans, mais qu’ils ne sont pas utilisés conjointement. Le second but visé par nos travaux était de tester la nature des représentations impliquées dans le maintien par répétition et par rafraîchissement. Pour cela, les propriétés phonologiques des mots à mémoriser ont été manipulées à travers la similarité phonologique et la longueur des mots, tandis que la mise en œuvre de la répétition et du rafraîchissement variait. Les données ont révélé que la répétition reposait sur les représentations phonologiques, alors que le rafraîchissement était indépendant de telles représentations. Les résultats de deux expériences exploratoires ont montré que le rafraîchissement ne reposait pas sur les connaissances à long terme (telles que la fréquence et la lexicalité) et laissent ouverte la question des représentations impliquées par ce mécanisme. Les données de nos recherches apportent des arguments en faveur des modèles de mémoire de travail qui supposent l’implication à la fois d’un mécanisme général et d’un mécanisme spécifique pour le maintien de l’information verbale. / Working memory is a system that allows to maintain information, while performing a concurrent processing. The subvocal rehearsal (Baddeley, 1986) and the attentional refreshing (Barrouillet et al., 2007) are two mechanisms identified as playing a role in maintenance of verbal information within working memory. However, the exact nature of the interplay of these two mechanisms was little studied and remains unclear. Therefore, the purpose of our work was first to investigate the interplay of rehearsal and refreshing. In several experiments performed with young adults, the use of rehearsal and refreshing were respectively manipulated through articulatory suppression and attentional demand of the concurrent processing. In line with previous works from Camos, Lagner and Barrouillet (2009), data from our studies allows to conclude that the two mechanisms are independent and could be used jointly to maintain words. Further studies indicated that rehearsal and refreshing were independent as well for 7-8 years old children, but were not used jointly. The second purpose addressed in our work was to investigate the nature of representations involved in maintenance by rehearsal and refreshing. Therefore, the phonological properties of words to remember were manipulated through phonological similarity and words’ length, while rehearsal and refreshing involvement varied. Data revealed that rehearsal relied on phonological representations, while refreshing was independent of such representations. Results from two explorative experiments revealed that refreshing did not rely on long-term knowledge (as frequency and lexicality) and leave open the question of the representations involved by this mechanism. The data from our research bring some arguments to models of working memory assuming the involvement of both general and specific mechanisms to maintain verbal information.
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Implication du contrôle exécutif dans le décodage en lecture. Comparaisons entre faibles et normolecteurs. Études chez l'enfant et l'adulte

Boulc'H, Laëtitia 26 November 2008 (has links) (PDF)
Le principal objectif de cette thèse est d'étudier le rôle du contrôle exécutif dans le décodage en lecture en confrontant cette hypothèse à celle d'un dysfonctionnement de la boucle phonologique ou de ressources insuffisantes en mémoire de travail. Des tâches simples, adaptées aux compétences des enfants et mobilisant des composantes exécutives précises ont été mises au point. Trois études ont été réalisées. Dans la première étude, les capacités de faibles et normolecteurs de CE2 à exercer un contrôle exécutif ont été mesurées à l'aide de tâches de mise à jour et d'alternance. Dans la deuxième, les effets de l'automatisation, de la charge attentionnelle et de l'évolution des capacités de contrôle avec l'âge ont été étudiés chez des enfants de CE1 et CM1 de niveaux en lecture différents. Dans la troisième, l'effet conjoint de la manipulation de la charge attentionnelle et mnésique a été étudié auprès d'adultes, à l'aide d'un dispositif d'enregistrement de mouvements oculaires. Dans chacune de ces études, des tâches d'empan en mémoire de travail ont également été présentées dans une version verbale et non-verbale. Les résultats confirment l'implication du contrôle exécutif : les faibles lecteurs sont systématiquement en difficulté lorsqu'un contrôle (alternance, mise à jour, inhibition) est exigé. Ce déficit de contrôle s'additionnerait à de faibles capacités de traitement phonologique. La difficulté à gérer différents processus pourrait par extension expliquer les difficultés de régulation des traitements mis en jeu dans une tâche de décodage en lecture, coûteuse pour les faibles lecteurs.
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Segmentation de la parole en mots et régularités phonotactiques : Effets phonologiques, probabilistes ou lexicaux ?

Crouzet, Olivier 01 December 2000 (has links) (PDF)
Selon des travaux récents, les locuteurs seraient capables de recourir à des connaissances sur les régularités phonotactiques ou syllabiques de leur langue pour segmenter le signal de parole en mots. Une analyse distributionnelle de la fréquence des groupes de consonnes dans un lexique informatisé de la langue française révèle cependant l'existence d'un lien étroit entre la structure phonologique des groupes de consonnes et leur probabilité d'occurrence dans la langue. Les séquences de phonèmes tautosyllabiques ou légales sont en moyenne beaucoup plus fréquentes que les séquences hétérosyllabiques ou illégales. Trois modèles des processus de segmentation lexicale sont présentés qui pourraient rendre compte des effets observés sans recourir à des processus de segmentation fondés sur les régularités phonologiques de la langue. Les expériences conduites ont pour objectif de dissocier ces diverses interprétations d'un modèle de segmentation fondé sur les régularités phonologiques. Les résultats obtenus confirment en partie l'influence des contraintes phonologiques sur les processus de segmentation de la parole en mots. Ils incitent cependant à développer une réflexion sur le niveau d'implémentation de ces connaissances (prélexical vs. post-lexical) et sur leur mode d'intégration dans un modèle du traitement de la parole. Un modèle est proposé dans lequel ces procédures de segmentation constitueraient des routines générales d'organisation perceptive qui ne seraient pas spécifiques des processus de traitement du langage parlé et n'influenceraient pas directement les niveaux de représentation lexicaux. Ces deux catégories de traitements seraient indépendantes et intégrées au cours d'une étape ultérieure.
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Développement du contrôle moteur de la parole : une étude longitudinale d'un enfant francophone âge de 7 à 16 mois, à partir d'un corpus audio-visuel

Lalevée, Claire 17 December 2010 (has links) (PDF)
La première année de vie est une période cruciale pour le développement de la parole chez l'enfant. Le babillage, étape clé dans ce développement, apparaît vers 6 mois sous une forme quasi-similaire chez tous les enfants du monde quel que soit le langage environnant. Durant cette période, l'enfant ne contrôle pas la nature de ses productions et n'a pas encore acquis les capacités pour produire les unités phonologiques de sa langue maternelle. Avec l'apparition de ses premiers mots autour de 12 mois, c'est-à-dire de productions verbales désignant de façon stable un référent identifiable, l'enfant a parcouru un chemin développemental durant lequel il a acquis de nouvelles capacités motrices, articulatoires et phonologiques. Nous nous sommes intéressées à l'apparition de ces capacités en adoptant une démarche à la croisée des approches scientifiques actuelles de type bottom-up (MacNeilage, 1998) et top-down (Fikkert & al. 2004, Wauquier, 2005, 2006) En effet, il nous semble que les productions de parole ne peuvent pas s'expliquer hors du cadre articulatoire et moteur. Mais il nous paraît pour autant indispensable de prendre en considération les caractéristiques structurelles et les contraintes linguistiques de l'input (Vihman, 1996). Pour nous, l'enfant doit donc s'adapter à sa langue maternelle en fonction de ses capacités motrices et articulatoires qui évolueront avec la croissance et la maturation cognitive, tout en comparant constamment ses productions à sa langue maternelle. Pour évaluer ces propositions théoriques, nous avons élaboré une base de données des productions vocales d'un enfant francophone âgé de 7 à 16 mois à partir d'un corpus audio-visuel. Notre questionnement porte sur la nature des premiers mots. En effet, si le contrôle des oscillations mandibulaires peut bien être considéré comme la structure de base de la parole, l'enfant ne pourra pas produire de syllabe adulte tant qu'il n'aura pas acquis trois contrôles supplémentaires à celui de la mandibule : (i) le contrôle du vélum qui permet d'obtenir un conduit vocal globalement oral pour produire des séquences consonnes-voyelles distinctes, (ii) le contrôle de la coordination oro-laryngéee qui permet d'obtenir la distinction voisée/non voisée, et (iii) le contrôle du rythme mandibulaire qui va permettre à l'enfant d'adapter ses productions au patron prosodique de sa langue maternelle.
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Renforcement des voyelles orales du français en position initiale de constituants prosodiques : interaction avec les contrastes phonologiques. / Domain-initial strengthening on oral vowels in français : interaction with phonological contrasts.

Georgeton, Laurianne 29 September 2014 (has links)
Le but de cette thèse est de mieux comprendre le phénomène de renforcement initial pour les voyelles du français : ses mécanismes de réalisations et sa fonction linguistique. Pour cela, cette thèse compare la réalisation acoustique et articulatoire (lèvres et menton) des voyelles orales du français /i, e, ɛ, a, y, ø, œ, u, o, ɔ/ en position strictement initiale de Groupe Intonatif et en position médiane de Groupe Intonatif. Le corpus a été enregistré par quatre locutrices avec deux appareils en simultané : une caméra pour l’analyse de l’aperture et l’étirement des lèvres et un appareil de capture mouvements (Qualisys) pour l’analyse articulatoire de la protrusion des lèvres et de l’abaissement du menton. Une étude acoustique a également été menée (formants, intensité, durée). Cette thèse montre que, d’une part, le renforcement initial modifie des caractéristiques phonétiques des voyelles qui peuvent contribuer, à renforcer les contrastes syntagmatiques en augmentant la sonorité de la voyelle: augmentation de l’aperture et l’étirement aux lèvres pour l’ensemble des voyelles et augmentation d’intensité acoustique pour la plupart. D’autre part, le renforcement initial renforce des caractéristiques acoustiques et articulatoires propres à chaque voyelle. Ces variations contribuent à maximiser les contrastes paradigmatiques entre voyelles : soit par une maximisation de chacune des valeurs du contraste ([+F] et [-F]), soit par une maximisation d’une des deux valeurs du contraste ([+F] ou [-F]). / The goal of this thesis is to better understand the phenomenon of domain-initial strengthening on French vowels: how it is realized and its linguistic function. We compare the acoustic and articulatory variations (on the lips and chin) of the French oral vowels /i, e, ɛ, a, y, ø, œ, u, o, ɔ/ in initial position of Intonational Phrase and in medial position of Intonational Phrase. The corpus was recorded by four female speakers with two different systems simultaneously. Lip aperture and lip width were analyzed from the video data and lip protrusion and lowering of the chin were captured by an optical motion capture system (Qualisys). An acoustic study was also conducted (formants, intensity, duration). Results show that initial strengthening affects phonetic properties of vowels which may contribute to enhance syntagmatic contrasts by increasing their sonority: increased lip aperture and width for all vowels, and increased acoustic intensity for most. Moreover, initial strengthening enhances vowel-specific acoustic and articulatory properties. Consequently, initial strengthening contributes to maximize paradigmatic contrasts between vowels, either by maximizing contrast of each of the values ([+F] and [-F]), either, or by maximizing the value of a single contrast ([+F] or [-F]).
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La perception du français oral par des apprenants suédois

Stridfeldt, Monika January 2005 (has links)
Swedish learners of French often experience large difficulties in understanding spoken French. Words that the learners know very well when written or when pronounced separately are often hard to recognize in the speech flow. The aim of this study is to examine Swedish learners’ perception of French speech in order to identify the problems. The thesis consists of two parts. The first part provides an introduction to the perception of a second language. It also describes the phonological structures of Swedish and French and gives an overview of studies of the perception of spoken French. The second part of the thesis contains a presentation and an analysis of four perception experiments conducted with Swedish learners of French. The results show that the learners often confuse phonological contrasts that do not exist in Swedish. It is furthermore found that the phonological processes of schwa deletion, liaison, enchaînement and voicing assimilation contribute to the perception problems. However, although liaison may complicate word recognition the results indicate that the so-called potential liaison does so to an even greater extent. In a listening test using nonsense words, the learners seem actually to expect liaison when perceiving a word that can be linked to a following nonsense word. In fact, sequences like un navas and un avas are both perceived as un avas. Paradoxically, liaison thus seems to be most problematic when it does not occur. As to schwa deletion, the results show that word recognition is delayed when the schwa in the first syllable is deleted, as in la s’maine. In addition, the learners make a large number of errors due to schwa deletion. This phonological process sometimes completely prevents word recognition, especially when combined with a voicing assimilation. Schwa deletion thus seems to strongly complicate Swedish learners’ word recognition in spoken French.
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Le rôle des assistantes maternelles dans l'émergence des habiletés phonologiques des jeunes enfants de 2-3 ans

Lacroix, F. 10 December 2007 (has links) (PDF)
Le principal objectif de cette thèse est d'expliquer la variabilité dans le développement des habiletés phonologiques des jeunes enfants. En articulant les modèles cognitifs avec les approches prenant en compte l'influence du contexte éducatif, nous avons testé une hypothèse sociocognitive de l'émergence des habiletés phonologiques selon laquelle les adultes pourraient, au cours d'interactions, intervenir sur les unités sonores des mots et ainsi sensibiliser les enfants à la structure des mots en éléments sonores. Pour cela, nous avons réalisé trois séries d'observations de dyades assistante maternelle-enfant filmées au cours de différentes situations d'échanges. Une grille d'analyse répertoriant les interventions des assistantes maternelles et des enfants sur les unités a été mise en place et validée, puis des épreuves évaluant certaines compétences chez les enfants ont été élaborées. D'après les résultats, les interventions des assistantes maternelles sur les unités pourraient jouer un rôle dans l'émergence des habiletés phonologiques, 1) soit de façon directe, en incitant l'enfant à en produire lui-même, 2) soit de façon indirecte, en favorisant le développement du vocabulaire et la précision des représentations phonologiques des enfants. Enfin, un dispositif que nous avons créé, l'ORLeP, indique que les interventions des assistantes maternelles seraient guidées par certaines de leurs représentations à propos des pratiques de lecture. Cet outil est à la base d'un dispositif de formation à distance en cours d'élaboration, permettant de sensibiliser les adultes à différentes façons d'interagir avec l'enfant et de les encourager à s'interroger sur leurs pratiques.
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Les mécanismes de maintien de l'information verbale en mémoire de travail

Mora, Gérôme 09 September 2011 (has links) (PDF)
La mémoire de travail est un système permettant de retenir des informations tout en réalisant simultanément un traitement. La répétition subvocale (Baddeley, 1986) et le rafraîchissement attentionnel (Barrouillet et al., 2007) sont deux mécanismes ayant été identifiés comme jouant un rôle dans le maintien de l'information verbale en mémoire de travail. Cependant, la nature exacte de la relation qu'entretiennent ces deux mécanismes a peu été étudiée et reste incertaine. Pour cette raison, le but de notre travail était dans un premier temps d'étudier la relation entre la répétition et le rafraîchissement. Dans plusieurs études réalisées chez le jeune adulte, l'utilisation de la répétition et l'utilisation du rafraîchissement ont été respectivement manipulées à travers la suppression articulatoire et la demande attentionnelle du traitement concurrent. Dans la continuité des travaux précédents de Camos, Lagner et Barrouillet (2009), les données de nos études permettent de conclure que les deux mécanismes sont indépendants et qu'ils peuvent être utilisés conjointement pour le maintien de mots. Des études supplémentaires suggèrent que la répétition et le rafraîchissement sont également indépendants chez l'enfant de 7-8 ans, mais qu'ils ne sont pas utilisés conjointement. Le second but visé par nos travaux était de tester la nature des représentations impliquées dans le maintien par répétition et par rafraîchissement. Pour cela, les propriétés phonologiques des mots à mémoriser ont été manipulées à travers la similarité phonologique et la longueur des mots, tandis que la mise en œuvre de la répétition et du rafraîchissement variait. Les données ont révélé que la répétition reposait sur les représentations phonologiques, alors que le rafraîchissement était indépendant de telles représentations. Les résultats de deux expériences exploratoires ont montré que le rafraîchissement ne reposait pas sur les connaissances à long terme (telles que la fréquence et la lexicalité) et laissent ouverte la question des représentations impliquées par ce mécanisme. Les données de nos recherches apportent des arguments en faveur des modèles de mémoire de travail qui supposent l'implication à la fois d'un mécanisme général et d'un mécanisme spécifique pour le maintien de l'information verbale.
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Développement des habiletés phonologiques précoces et apprentissage de la lecture et de l’écriture chez l’enfant sourd : Apport du Langage Parlé Complété (LPC)/Early phonological skills dévelopment and acquisition of literacy in deaf children : Effect of Cued Speech (CS)

Colin, Stéphanie 09 June 2004 (has links)
De nombreuses études longitudinales ont montré un lien causal entre habiletés phonologiques précoces et plus tard le développement de la lecture et de l’écriture chez l’enfant entendant (Bryant, MacLean, Bradley & Crossland, 1990). Pour apporter une contribution aux connaissances concernant ce lien chez les enfants sourds, nous avons réalisé une étude longitudinale qui s’échelonne de la troisième maternelle à la seconde primaire. Les performances d’enfants sourds sévères et profonds prélinguaux exposés (précocement vs tardivement) ou non au Langage Parlé Complété (« LPC », code manuel destiné à lever l’ambiguïté de la lecture labiale seule) sont comparées à celles d’enfants entendants de même âge chronologique. Diverses épreuves phonologiques, de lecture et d’écriture ont été proposées. Les résultats ont montré que les habiletés phonologiques précoces prédisaient le niveau de reconnaissance de mots écrits en première primaire chez les enfants sourds comme chez les enfants entendants. Cependant, un effet plus important de l’apprentissage de la lecture est observé sur le niveau d’habiletés phonologiques, de lecture et d’écriture lors des deux premières primaires chez les enfants sourds. De plus, les performances des enfants sourds exposés précocement au LPC ne diffèrent pas de celles des enfants entendants et sont plus élevées que celles des autres enfants sourds, en particulier en première et seconde primaire. L’exposition précoce au LPC permettrait donc le développement de représentations phonologiques précises et par conséquent l’utilisation d’un décodage phonologique efficace en lecture et en écriture au début de l’apprentissage de la lecture. / Longitudinal studies have shown a causal connection between early phonological skills and later literacy development in hearing children (Bryant, MacLean, Bradley & Crossland, 1990). The aim of our study is to investigate whether early phonological skills predict later literacy performance in deaf children either exposed (early versus late) or not exposed to Cued Speech (“CS”, a manual system delivering phonetically augmented speechreading through the visual modality). Different phonological and literacy tasks were administered from kindergarten to seconde grade. The results show that the early phonological skills in kindergarten predict written word recognition in first grade in the deaf as well as in the hearing groups. However, an effect of learning to read seems to be more important on the level of phonological and literacy skills during the first and seconde grade in deaf children. In addition, the performances of early CS users do not differ from those of hearing children and are higher than those of the other deaf children, especially in first and second grade. Early exposure to Cued Speech may permit the development of accurate phonological representations and, consequently, the use of accurate phonological decoding to recognize written words and to spell at an early stage in learning to read.
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Traitement phonétique en lecture : lecture normale et dyslexie développementale / Phonetic processing in reading : normal reading and developmental dyslexia

Papoz, Sonia 18 June 2010 (has links)
Dans le cadre des travaux sur le rôle des connaissances phonologiques dans le processus de reconnaissance de mot écrit, l’objectif de notre thèse est de contribuer à mieux décrire la nature du code impliqué et de comprendre les mécanismes par lesquels les connaissances phonologiques interviennent en lecture. Nous voudrions avant tout défendre l’idée selon laquelle les premières étapes du processus de reconnaissance de mot écrit impliquent un code phonologique suffisamment fin pour être décrit en termes de traits phonologiques, en montrant que les lecteurs sont sensibles à des aspects infra-phonémiques et qu’il existerait une organisation hiérarchique de ces traits. D’autre part, cette thèse vise à apporter des arguments en faveur de l’existence de troubles phonologiques chez les enfants dyslexiques, à préciser certaines anomalies de leurs représentations au niveau infra-phonémique, tout en tenant compte de disparités possibles dans ces anomalies selon le type de dyslexie.Nous présenterons en premier lieu le cadre théorique et les travaux expérimentaux en psychologie cognitive et psycholinguistique nous conduisant à formuler des questions précises à ce propos. La présentation de travaux réalisés en linguistique et en neuropsychologie étayera les hypothèses que nous proposerons ensuite. Dans la partie théorique, nous présenterons notamment une proposition de modèle de lecture articulant deux mécanismes basés sur les traits phonologiques et l’orientation de nos hypothèses sera guidée par les contraintes de ce modèle.Une démarche expérimentale sera développée en plusieurs étapes pour apporter des données comportementales permettant de discuter nos hypothèses à propos d’adultes bons lecteurs, d’enfants présentant un développement ordinaire et d’enfants dyslexiques. / Some studies in literature show the involvement of phonological knowledge in printed words processing. The goal of this work is to contribute to describe the nature of the code involved in printed word recognition, and to understand the mechanisms of phonological knowledge involvement in reading. We firstly want to show that the early steps of printed words recognition involve a phonological code described in terms of phonological features, by showing that skilled readers are sensitive to infra-phonemic elements and that a hierarchical organisation of these features could exist. Otherwise, this work aims to provide clues in favour of the existence of phonological impairments in dyslexic children, to define some deficits of their infra-phonemic organisation, and to show that these deficits could be different according to the type of developmental dyslexia. On the one hand, we present the theory and the experimental studies in cognitive psychology and in psycholinguistics that lead us to some questions. On the other hand, the presentation of studies in linguistics and in neuropsychology provide clues in favour of our hypothesis. In the theorical part, we present a reading model that involve two reading mechanisms based on phonological features, and our hypothesis allow us to test this model. Our experimental word is developped in several steps to provide behavior data that lead us to discuss our hypothesis about adult skilled readers, normal reading children, and dyslexic chilmdren.

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