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Hétérogénéité des formes plurielles : par les coûts de transaction révisée / Heterogeneity of plural forms : a revised transaction cost approachSchnaider, Paula 22 January 2016 (has links)
Cette thèse est composée de quatre chapitres et analyse une régularité empirique très mal connue et très peu analysée : les « formes organisationnelles plurielles ». Dans le premier chapitre, j’examine les diverses tentatives de théoriser les formes plurielles et comment ce domaine a évolué au fil du temps. Cela me permet d’identifier deux variables qu’on retrouve au cœur des idées exprimées dans ces tentatives pour expliquer l’existence et la stabilité des formes plurielles : la spécificité des actifs ainsi que les facteurs d’incertitude. Néanmoins, ces variables sont restées très mal explorées, ce qui pointe la nécessité de nouvelles contributions théoriques sur ce sujet. Dans le deuxième chapitre, je cherche à comprendre ce qui explique la variété des formes plurielles. Je propose un modèle théorique intégrant la spécificité des actifs et l'incertitude pour pronostiquer l’existence des formes plurielles et non plurielles. Ensuite, je souligne que les formes plurielles sont hétérogènes et je construis des hypothèses mettant en relation différents types d’incertitude avec des formes plurielles différentes. Dans les deux chapitres suivants, le modèle théorique et les hypothèses sont confrontés à des données empiriques qualitatives. Le troisième chapitre confronte le modèle théorique à une étude de cas clinique menée au sein d’une entreprise, l’entreprise Korin (Brésil), qui produit et vend divers produits bios. Enfin dans le chapitre quatre, le modèle théorique et les hypothèses sont confrontés à des données recueillies à partir d’une enquête sur l’approvisionnement en ‘inputs’ auprès de 24 entreprises opérant dans le secteur agricole brésilien. Je trouve dans ces deux articles des concordances fortes à l’appui de mon modèle et des hypothèses que j’en ai dérivées, ce qui ouvre la voie à de nouvelles recherches. / This dissertation is composed of four chapters and addresses an empirical regularity about which very little is known: “plural forms”. In the first chapter, I intend to verify what has been theorized about plural forms and how this field has evolved over time. I identified two variables that underlie most of the theoretical explanations for the existence and stability of plural forms: asset specificity and uncertainty. However, these variables are very seldom explored, which points towards the need for novel contributions. In the second chapter, I am concerned with explaining the variety of plural form manifestations. I built a theoretical model integrating asset specificity and uncertainty to predict plural and non-plural forms. Next, I stressed that plural forms are heterogeneous and built hypotheses relating different types of uncertainty to different types of plural forms. In the next two chapters, I empirically confront my theoretical model and hypotheses with qualitative data. In the third chapter, I confront my model by performing an embedded clinical case study on the Korin company (in Brazil), which produces and commercializes multiple organic products; while in the final chapter, I intend to empirically confront both my theoretical model and my hypotheses and survey the procurement of inputs by 24 companies operating in the Brazilian Agribusiness sector. I find support for my model and for my hypotheses on both of these papers, indicating a path for further analyses.
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La comparaison des langues en contexte immersif : analyse de pratiques enseignantes en école et collège dans les Calandretas, établissements bilingues français-occitan / Comparison of languages in immersive contexts : analysis of teaching practices in Calandretas (French-Occitan bilingual) primary and lower secondary schoolsChorin, Emilie 11 February 2017 (has links)
Cette thèse a pour objectif la mise au jour et la description des pratiques enseignantes en matière de comparaison des langues dans les écoles immersives français-occitan Calandretas. Les activités centrées sur l’observation comparée du fonctionnement de différentes langues font depuis quelques décennies l’objet de nombreuses recherches et suscitent l’intérêt des didacticiens, qui y voient de nouvelles pistes de travail pour l’enseignement des langues étrangères, de la langue maternelle et/ou de scolarisation avec, en arrière-plan, la perspective d’une meilleure maîtrise des langues et du langage. La mise en œuvre de ces activité questionne très clairement le rôle et la place attribués aux langues dans la formation linguistique des élèves, qu’il s’agisse des langues de leur biographie langagière, des langues du curricula, ou de langues inconnues. Les tendances actuelles allant dans le sens du rapprochement des langues entre elles, que ce soit à des fins d’apprentissage d’une langue-cible en particulier ou dans la perspective, plus large, d’une éducation aux langues et au langage, nous nous sommes demandée ce qu’il en était dans le contexte très spécifique de l’enseignement bilingue, et, plus particulièrement, dans le contexte de l’enseignement immersif en langue régionale. Dans les écoles occitanes Calandretas, les enseignants comparent-ils les deux langues de scolarisation (l’occitan et le français), et/ou d’autres langues entre elles ? Si oui, comment et pourquoi ? A partir d’une étude des pratiques déclarées et des pratiques observées menée auprès d’enseignants de cycle 3, notre thèse se propose de rendre compte de la façon dont sont mises en place les situations d’observation comparée du fonctionnement de l’occitan et du français et/ou d’autres langues, mais aussi d’étudier les contenus linguistiques abordés à travers la comparaison. Située à l’interface de la linguistique et de la didactique du plurilinguisme, la thèse cherche également, sur le plan épistémologique, à clarifier la place de la comparaison des langues dans les approches plurielles des langues et des cultures et à préciser ce que signifie comparer les langues. / This thesis aims at presenting and describing the teaching practices related to language comparison in the immersive French-Occitan schools “Calandretas”. Activities focusing on the comparative observation of the functioning of different languages have been widely researched for a number of decades. They are of great interest to applied linguists who consider them as new ways of approaching language teaching, as much of foreign languages, as of the mother tongue or the language of schooling. The implementation of these activities very clearly questions the role and place attributed to languages in the language training of pupils; it addresses the languages of their language biography, of the curriculum or even languages unknown to them. Current trends lean towards disciplinary decompartmentalization and the setting up of links between languages, whether for the purpose of learning a particular target language or the wider perspective of language education. Therefore, I wanted to explore what took place in the very specific context of bilingual education, more specifically in the context of immersive teaching of the regional language. Do the teachers in the Occitan Calandretas schools compare the two languages of schooling (Occitan and French), and / or other languages? If so, how and why? Based on a study of reported and observed practices of teachers of Key Stage 3, our thesis offers to report not only on the way in which the situations of comparative observation of Occitan and French and / or other languages functioning are set up, but also to study the linguistic contents covered by the comparison. Situated at the interface between linguistics and the didactics of multilingualism, this work also seeks, to clarify the place of the comparison of languages in the plural approaches of languages and cultures from the epistemological point of view and to clarify what it means to compare languages.
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Le pluriel dans les chaînes anaphoriques faisant référence à des particuliers / The plural in anaphoric chains referring to individualsArgenti, Anne-Marie 15 December 2017 (has links)
La cohésion d’un texte repose sur un ensemble de liens syntaxiques et pragmatico-sémantiques entre les unités de discours dont les reprises anaphoriques. Les reprises assurent la continuité référentielle et thématique de phrases successives mais ne suffisent pas à assurer la cohérence des enchaînements. Elles font l’objet d’inférences qui permettent au système cognitif de trouver la relation de cohérence exprimée par l’enchaînement. Dans les cas simples, le système cognitif résout une reprise pronominale en lui attribuant un antécédent contextuellement pertinent, sélectionné parmi les éléments saillants actifs en mémoire. Lorsque la reprise concerne des arguments pluriels, les opérations cognitives sont plus complexes. Rentrent alors en ligne de compte non seulement la saillance de ces référents mais aussi le mode de relation qu’ils entretiennent au sein du prédicat de leur phrase d’accueil. Un prédicat d’accueil collectif tendra à effacer les distinctions entre les référents et facilitera les reprises plurielles au contraire des prédicats distributifs qui faciliteront les reprises de singuliers. Les prédicats réciproques lexicaux, quant à eux, établissent des liens de symétrie entre les entités dont on fait l’hypothèse qu’ils nécessitent des traitements cognitifs spécifiques. Les liens établis entre les arguments de prédicats collectifs, distributifs et symétriques sont étudiés d’un point de vue théorique. L’influence de ces liens sur la résolution de reprises pronominales au pluriel d’arguments dispersés mais aussi au singulier d’un élément d’une pluralité, est examinée expérimentalement (tests psycholinguistiques en production et en compréhension). L’étude théorique permet de mettre en évidence des différences fondamentales entre prédicats réciproques et prédicats symétriques d’une part, et entre prédicats collectifs et prédicats symétriques d’autre part. Les résultats expérimentaux corroborent l’étude théorique et permettent de proposer un pattern argumental pour les verbes lexicalement réciproques. / The cohesion of a text is based on a set of syntactic and pragmatico-semantic links between discourse units, including anaphoric referring terms. These terms ensure referential and thematic continuity in successive sentences, but are not sufficient to ensure the coherence of the chains. They involve inferences that enable the cognitive system to find the relationship of coherence expressed by the chain. In simple cases, the cognitive system resolves a pronominal anaphor by allocating to it a contextually relevant antecedent, selected from the salient elements that are active in memory. When the co-reference concerns plural arguments, the cognitive operations are more complex. In this case, it is necessary to take into account include not only the salience of the referents but also the type of relationship they have within the predicate of their host sentence. A collective hosting predicate will tend to remove distinctions between referents and will facilitate plural co-reference, unlike distributive predicates that facilitate singular coreference. Lexically reciprocal predicates, meanwhile, establish links of symmetry between entities that, are predicted to require specific cognitive processing. The links established between collective, distributive and symmetrical predicates are studied from a theoretical viewpoint. The influence of these links on the resolution of pronominal anaphora whose antecedent forms part of a plurality, or whose antecedents are dispersed in a comitative construction, is examined experimentally (psycholinguistic tests of production and comprehension). The theoretical study points to fundamental differences between reciprocal predicates and symmetrical predicates on the one hand, and between collective predicates and symmetrical predicates on the other. The experimental results support the theoretical study and lead to the proposal of an argumental pattern for symmetrical verbs.
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Enseignement apprentissage en intercompréhension intégrée au Cycle 3 : enjeux, fonctionnement et compétences / Language teaching and learning via integrated intercomprehension in Cycle 3 (last 2 grades of French Primary education) : stakes, methods and skillsGacia, Emilie 16 December 2016 (has links)
L’école a longtemps ignoré les langues et cultures maternelles des élèves.Une exploration des apports de la recherche en didactique d’apprentissage des langues, avec notamment les approches plurielles, montre comment la didactisation du contact de langue permet de construire une réflexion métalinguistique favorisant de nouveaux apprentissages en langue vivante étrangère ou dans la langue de scolarisation. Une étude de l’évolution historique des programmes scolaires français laisse enfin entrevoir la perspective d’ouvrir l’école au plurilinguisme, en adéquation avec les préconisations des Institutions Européennes. L’intercompréhension entre langues apparentées, apparaît comme une modalité d’apprentissage favorisant la compréhension et le fonctionnement de plusieurs langues, d’autant plus si l’apprentissage organise l’intégration des langues entre elles. Nous décrirons le fonctionnement et les enjeux de l’intercompréhension intégrée en langues romanes.Une expérimentation fut menée sur deux classes de CM1-CM2 lors des apprentissages scientifiques en intercompréhension intégrée à l’aide du manuel Euromania. Dans une classe, cette expérimentation était couplée à l’approche interculturelle Comparons nos langues. Il s’agissait d’observer de quelle manière cette expérimentation contribuait à l’évolution des représentations linguistiques des élèves, au développement de compétences linguistiques ainsi qu’à l’élaboration de stratégies de compréhension. Nous observerons les bénéfices apportés par l’intercompréhension intégrée et les approches interculturelles, aux apprentissages linguistiques et discipinaires, au plurilinguisme, à une meilleure réussite et à un plus grand épanouissement des élèves. / For a long time, primary education has overlooked the students' languages and cultures of origin. An exploration of the conclusions of research in the field of language didactics, and more specifically pluralistic approaches establishes that the didactisation of language interaction/language contact helps in building a metalinguistic reflection that can facilitate fresh learning in a foreign language or in the language in which the child is being educated. At last, a study of the evolution ofFrench school curricula can show us the way for opening schools to multilingualism, in conformity with European Union directives. Intercomprehension between related languages is shown to be a modality of learning that facilitates the comprehension and the way different languages work, especially if the learning process organizes the integration of these languages. We will describe the methodology and the stakes of integrated intercomprehension in romance languages. An experiment has been conducted with two classes of CM1-CM2/last grades of Middle School during science classes, using integrated intercomprehension with the help of the schoolbook Euromania, as well as, in one of the classes, the intercultural-approach based Comparons nos langues. The goal was to observe to which direction this experiment contributed to the evolution of the students' linguistic representations, to the development of linguistic competence and to the invention of strategies of understanding. We will present the benefits of integrated intercomprehension and intercultural approaches to language learning and to learning in other subjects, to multilingualism, and to the well-being of learners, conducive to more successfullearning.
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L'intercompréhension entre langues distantes. Quelles pratiques ? Quelle formation ? Le cas d'une Haute école spécialisée bilingue en Suisse / Intercomprehension between distant languages. What practicies, what training? The case of a bilingual university of applied sciences in SwitzerlandAyer, Dorothée 08 March 2017 (has links)
Ce travail doctoral s’intéresse à la pratique de l’intercompréhension dans un contexte officiellement bilingue, à savoir une Haute école spécialisée en Suisse. Les langues utilisées dans les échanges entre membres de l’école (enseignants, étudiants, employés) sont l’allemand et le français, selon le principe du « chacun parle sa langue », calqué sur les pratiques de l’administration fédérale suisse. Les langues en présence sont distantes, par opposition aux langues proches ou voisines. Ce mode de communication nécessite de la part des participants des compétences réceptives dans la langue partenaire ainsi que des compétences communicationnelles pour interagir dans un contexte bilingue.Cette étude se donne comme objectif de comprendre comment les participants à une réunion bilingue choisissent la/les langue(s) pour communiquer. La question est de savoir si le principe de s’exprimer chacun dans sa langue est respecté ou si une langue domine les échanges. Le cas échéant, divers paramètres influencent le choix de la langue. Des réunions de cette école ont été enregistrées de manière à observer la répartition de l’utilisation des langues en contexte de communication professionnelle. Ce corpus de réunions a été complété par des entretiens semi-directifs, menés auprès de membres de l’école.L’institution propose des cursus en allemand et en français et par là, encourage le bilinguisme des étudiants. La communication bilingue fait également l’objet d’un enseignement dans le cadre d’un cours de langue bilingue, réunissant des étudiants francophones et germanophones. À l’inverse de la pratique de l’intercompréhension, les apprenants s’expriment dans la langue cible. Un tel cours soulève des questions quant à l’approche adoptée par les enseignants pour favoriser l’apprentissage et quant aux stratégies de communication développées par les étudiants. La portée de ce cours observé sur trois années, a été étudiée grâce aux documents de cours, à des enregistrements effectués par les étudiants et les textes réflexifs de ceux-ci.Afin d’assurer le succès de la communication dans ce contexte bilingue, les interlocuteurs, natifs et non-natifs, adaptent leur discours et mettent en place des stratégies, tout en puisant dans leur répertoire plurilingue, que ce soit en contexte professionnel ou en contexte d’apprentissage. / This doctoral research is interested in the practice of intercomprehension in an officially bilingual context: a department of a university of applied sciences in Switzerland. The languages used in exchanges between members of the school (lecturers, students, employees) are German and French, according to the ‘each speaks their own language’ principle, based on the practices of the Swiss federal administration. Languages in presence are distant, in contrast with the languages from the same family. This communication mode requires from the participants receptive skills in the other language as well as general communicative competence to interact in a bilingual context.The objective of this study is to understand how the participants in a bilingual meeting choose the language(s) in which to communicate. The question is whether the ‘each speaks their own language’ principle is respected or if one language dominates the meetings. In this case, various parameters influence the choice of the language. Several meetings at this department were recorded in order to observe the distribution of languages used in a professional communication context. This corpus of meetings was supplemented by semi-structured interviews with members of the department.The institution offers degree programmes in German and in French and in that way encourages bilingualism in the students. Furthermore, bilingual communication is also the objective in a bilingual language module, uniting French- and German-speaking students, in which, contrary to the practice of intercomprehension, learners expresses themselves in the target language. Such a module questions the pedagogic approach adopted by lecturers and the communication strategies developed by students. The impact of this module, observed over three years, was studied using module documents, audio-visual recordings of student performance and reflexive texts written by the students. To ensure the success of communication in this bilingual context, the interlocutors, both native and non-native speakers, adapt their speech and use strategies, while mining their multilingual repertoire, in professional or educational contexts. / Diese Doktorarbeit untersucht die Praxis der Interkomprehension im offiziell zweisprachigen Kontext einer Schweizer Fachhochschule. Die von den Lehrpersonen, Studierenden und Mitarbeitenden verwendeten Sprachen sind Deutsch und Französisch. Sie werden nach dem Prinzip "jeder und jede spricht die eigene Sprache" angewendet, analog zur Praxis in der Schweizer Bundesverwaltung. Deutsch (germanische Sprache) und Französisch (romanische Sprache) stammen nicht aus dem gleichen Zweig der indogermanischen Sprachfamilie und sind folglich nicht nah verwandt. Diese Art zu kommunizieren verlangt von den Teilnehmenden deshalb ausgeprägte rezeptive Kompetenzen in der Partnersprache sowie auch kommunikative Kompetenzen, um in diesem zweisprachigen Kontext interagieren zu können.Diese Studie hat zum Ziel zu verstehen, wie die Teilnehmenden an einer zweisprachigen Sitzung ihre Sprache(n) wählen, um zu kommunizieren. Es soll aufgezeigt werden, ob das Prinzip "jeder und jede in der eigenen Sprache" respektiert wird oder ob eine Sprache den Austausch beherrscht. Verschiedene Parameter beeinflussen hier die Sprachwahl. Um die Verteilung der Sprachverwendung im beruflichen Kontext zu untersuchen, wurden Sitzungen aufgezeichnet. Dieser Korpus wurde mit Leitfadeninterviews ergänzt, die mit Mitarbeitenden der Fachhochschule geführt wurden. Die Schule führt Sprachkurse in Deutsch und Französisch durch und fördert so die Zweisprachigkeit der Studierenden. Die zweisprachige Kommunikation wird auch im Rahmen eines zweisprachigen Sprachkurses mit deutsch- und französischsprachigen Studierenden vermittelt. Im Gegensatz zur Praxis der Interkomprehension drücken sich die Lernenden hier aber in der Zielsprache aus. Bei so einem Kurs interessieren einerseits die von den Lehrpersonen verwendeten Methoden und andererseits die von den Studierenden entwickelten Kommunikationsstrategien. Die Wirkung dieses Kurses wurde über drei Jahre hinweg mit Hilfe der Kursunterlagen, von Audioaufnahmen und Lernreflexionstexten der Studierenden untersucht. Um in diesem zweisprachigen Kontext erfolgreich zu kommunizieren, passen die Sprechenden, ob Muttersprachler oder nicht, ihren Diskurs an. Sie legen sich Strategien zurecht und schöpfen aus ihrem mehrsprachigen Repertoire, sei es nun im beruflichen oder im Lernkontext.
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La Moyenne-Égypte du VIIe au IXe siècle : apports d’une perspective régionale à l’étude d’une société entre Byzance et l’Islam / Middle Egypt between the 7th and the 9th century : a regional perspective on the study of a society from Byzantium to IslamLegendre, Marie 06 December 2014 (has links)
Cette thèse propose une étude régionale des deux premiers siècles de l’Islam au cœur de la vallée du Nil. Elle se concentre sur la Moyenne-Égypte, plus précisément sur deux divisions administratives byzantines au moment de la conquête de l’Égypte par l’armée de ‘Amr b. al-‘Āṣ : celle de la capitale de la province de Thébaïde, Antinoé, et une de ses dépendances, la pagarchie d’Hermopolis Magna. Nous suivons dans cet espace les situations de contact entre conquérants et conquis au niveau local, entre les VIIe et IXe siècles, afin d’interroger l’évolution de ces deux catégories d’acteurs jusqu’à l’arrivée des Tulunides (868). Le corpus disponible pour cette étude est formé principalement par des papyrus arabes, grecs et coptes, alors que les sources littéraires s’intéressent très peu à la région. Ce riche ensemble documentaire permet de bien connaître la région et sa population à la fin de l’époque byzantine ainsi que de proposer un point de vue local sur l’histoire de la conquête. Un intérêt particulier est porté au développement d’une administration islamique locale née de la refonte du système régional byzantin en place au milieu du VIIe siècle. Au sein du développement de cette nouvelle structure administrative et provinciale au cours de la période umayyade, Antinoé perd tout statut administratif provincial. Elle prend le nom arabe d’Anṣinā, et Hermopolis celui d’Ašmūn(ayn). Cette dernière devient le principal échelon administratif de la Moyenne-Égypte islamique. En parallèle, nous pouvons suivre le développement d’une communauté musulmane de Moyenne-Égypte, impliquée à partir du VIIIe siècle dans l’administration et au cours de la période abbasside dans la propriété terrienne et dans la vie citadine et villageoise de la région. / This thesis offers a regional study of the two first centuries of Islam in the heart of the Egyptian Nile valley. It concentrates on Middle Egypt, precisely on the administrative divisions of the Byzantine system at the time of the conquest of Egypt by the armies of ‘Amr b. al-‘Āṣ (642) : the capital of the province of the Thebaid, Antinoe, and one of its dependencies, the pagarchy of Hermopolis Magna. Particular focus is given to the relationships between conquerors and conquered in this region between the 7th and the 9th century, the goal being to question the evolution of those two categories until the rise of the Tulunid dynasty (868). The sources available for this research are mainly non-literary papyri written in Arabic, Greek, and Coptic, as literary sources rarely express interest in this region. This rich documentary corpus allows us to examine in detail the administrative geography of the region and its population before the conquest and to offer a local point of view on the history of the conquest. Particular attention is given to the development of a new administrative and provincial structure during the Umayyad period in which the Thebaid is suppressed and Antinoe loses its place in the provincial structure of Egypt. It then appears under the Arabic name of Anṣinā and Hermopolis, as Ašmūn(ayn). The latter becomes the main administrative centre of Middle Egypt in the Islamic period and even supervises Anṣinā. In parallel, we can follow the development of the Muslim community involved in the administration of the region from the 8th century, in landholding and in city and village life in the Abbasid period.
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