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Les relations culturelles franco-roumaines dans l’entre-deux-guerres / The french-romanian cultural relations during the inter-war period

Estienne, Georgiana 18 December 2010 (has links)
Les deux décennies bornées par la Première et la Seconde Guerres mondiales furent une période particulièrement prospère pour les échanges culturels entre France et Roumanie. La situation politique et l’orientation diplomatique des deux pays concourent alors à renforcer les liens qui les unissent. La fin de la Première Guerre mondiale est marquée par l’achèvement du processus d’union nationale en Roumanie, et la création d’une entité territoriale élargie : la Grande Roumanie. Au même moment, la France, principal allié de la Roumanie, s’impose au cœur de la politique continentale. Entre les deux pays, des relations culturelles qui remontent à la fin du XVIIIe siècle s’intensifient, pour atteindre leur apogée avant la Seconde Guerre mondiale. Ces relations reposent tout à la fois sur des initiatives personnelles, institutionnelles et étatiques, et bénéficient fortement du resserrement des relations diplomatiques entre la France et la Roumanie. Soucieuses de développer leur influence, la France et la Roumanie financent considérablement leur activité culturelle. La France, tout particulièrement, développe une politique de rayonnement, et s’appuie pour cela sur une opinion publique roumaine gagnée depuis longtemps à la francophilie ; dans un même temps, la présence roumaine s’affirme à Paris : la ville attire écrivains et artistes roumains. Fondée sur la lecture et l’analyse d’un ensemble de sources archivistiques disponibles (archives nationales, archives diplomatiques, archives privées, en France et en Roumanie), notre étude vise à restituer l’intensité et la densité des échanges culturels entre la France et la Roumanie pendant l’entre-deux guerres. / The two decades between the First and the Second World Wars were a thriving period for the cultural exchanges between France and Romania. The political situation and the diplomatic orientation of the two countries converged in reinforcing the ties between them. The end of the First World War was marked by the completion of the national unification process in Romania and the creation of a larger territorial entity: the Great Romania. Meanwhile, France, Romania’s main ally, imposed itself in the centre of the continental politics. Started at the end of the 18th century, the cultural relations between the two countries intensified and reached a peak before the Second World War. These relations were built on personal, institutional as well as on State initiatives and they highly benefited from the tightening of the political relations between France and Romania. Concerned about developing their influence, France and Romania financially backed their cultural activity. France, in particular, developed a policy of rayonnement that was supported by the public opinion long drawn to francophilia. Meanwhile, the Romanian presence became more important in Paris: the city attracted Romanian writers and artists. Based on the reading and analysis of the body of the available sources (national archives, diplomatic archives, private archives in both France and Romania), our study aims at reconstituting the intensity and density of the cultural exchanges between France and Romania during the inter-war period.
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Le secteur culturel à l'épreuve de la crise sanitaire : l'exemple du spectacle vivant

Sennelier, Joséphine 13 December 2023 (has links)
Ce sujet de recherche s'inscrit dans le contexte actuel de la crise mondiale liée à l'épidémie de coronavirus. Les mesures sanitaires prises par les gouvernements de la quasi-totalité des pays du monde conduisent à des bouleversements dans tous les secteurs, aussi bien aux niveaux économique, politique, sociologique que juridique. Comme toutes les crises, celle que nous traversons aujourd'hui interroge les systèmes en place. Elle permet de révéler des dysfonctionnements profonds, de s'interroger sur d'éventuelles évolutions ou au contraire de conforter certains aspects du système. Ici, il s'agit de questionner les conséquences de la crise sanitaire sur le secteur culturel en France, à travers une approche comparatiste avec le Québec. Plus précisément, l'analyse conduite tend à étudier cet impact en s'appuyant sur l'exemple du spectacle vivant, secteur culturel particulièrement touché par la crise. À travers cet exemple, il s'agit d'appréhender la façon dont les politiques culturelles françaises et québécoises se sont adaptées au contexte actuel, en particulier au regard de la spécificité du secteur culturel. Au vu de cette adaptation, cette étude interroge l'idéal de respect des droits culturels, notamment la liberté d'accès et de participation à la vie culturelle, dans le contexte de la crise sanitaire. / This research is set within the current context of the global crisis related to the coronavirus epidemic. The health measures taken by the governments of almost all countries in the world are leading to upheavals in all sectors, whether from an economic, political, sociological, or legal point of view. Like all crisis, the one we are experiencing today questions the systems in place. It reveals deep-seated dysfunctions, raises questions about possible changes or, on the contrary, reinforces some sides of the system. Here, the aim is to question the consequences of the health crisis on the cultural sector in France, through a comparative approach with Quebec. More precisely, this research tends to study this impact using the example of the performing arts, a cultural sector particularly hit by the crisis. Through this example, the aim is to understand the way in which French and Quebec cultural policies have adapted to the current context, regarding the specificity of the cultural sector. Based upon this adaptation, this study questions the ideal of respect of cultural rights, especially freedom of access and participation in cultural life, in the context of the health crisis.
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Les plateformes de SVOD confrontées au maintien de la diversité culturelle : une prise de position des États à l'ère numérique

Emery, Lise 22 March 2024 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada et Université Paris-Saclay, Cachan, France. / Cette étude a pour objet la diversité culturelle et son maintien dans le cadre de l’ère numérique et des plateformes de SVOD. Objectif des États dans le cadre de leur souveraineté culturelle, la diversité des expressions culturelles est mise à mal dans un contexte de bouleversement du marché de la production audiovisuelle par les acteurs internationaux issus du numérique. Cet objectif d’intérêt général, tant au niveau national qu’international, doit être préservé par les États, pour ne pas voir la création audiovisuelle perdre en qualité. Il convient dès lors de repenser les systèmes audiovisuels, pour intégrer les plateformes SVOD dans la mise en œuvre des obligations de diversité culturelle, notamment dans le cadre du financement de la création. Cette refonte de l’audiovisuel est en marche en France comme au Canada.
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Les relations culturelles du Québec avec la France, 1920-1965

Roussel, Luc 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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État, idéologie et politique culturelle dans le Mali postcolonial (1960--1968)

Fougère, Pauline January 2012 (has links)
Au moment de l'indépendance, la mise en place de l'État est un véritable défi pour les nouveaux pays africains. Ce mémoire s'intéresse à la construction étatique entreprise par le premier gouvernement indépendant du Mali. Ce processus s'effectue sous la gouvernance du Parti unique de l'Union Soudanaise du Rassemblement Démocratique Africain (US-RDA), mené par le père de l'indépendance, Modibo Keita. Les dirigeants postcoloniaux du Mali adoptent diverses stratégies pour mettre en place l'État-nation. Notamment, ils opèrent une liaison dialectique entre passé et modernité dans le but d'inscrire la nation malienne dans un processus historique précédant la colonisation. Ensuite, les dirigeants adaptent l'idéologie du socialisme scientifique aux objectifs et aux besoins postcoloniaux. Cette distorsion doctrinale permet de saisir la pensée politique qui guide la construction étatique au Mali. Finalement, la politique culturelle de l'US-RDA illustre le rôle de la culture dans la mise en place de l'État, mais également de la nation malienne. C'est donc à travers le triptyque État, idéologie et politique culturelle, qu'est définie la nature de l'État malien entre 1960 et 1968.
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La culture au service de la diplomatie? Les politiques culturelles extérieures de la RFA et de la France au Brésil (1961-1973)

Lanoe, Elise 21 May 2012 (has links) (PDF)
Cette étude met en regard les politiques culturelles extérieures de la France entre 1961 et 1973 en direction du Brésil. Elle porte d'abord sur la manière dont les échanges culturels ont été mis au service des grands enjeux des relations internationales. La Guerre froide, l'antagonisme entre les deux Allemagnes mais aussi les mouvements de décolonisation et la guerre d'Algérie en constituent l'arrière-plan. De plus, les politiques culturelles extérieures de la RFA et de la France s'articulent avec les relations bilatérales germano- et franco-brésiliennes. A la faveur des Trente Glorieuses, l'époque est marquée par un resserrement des relations commerciales avec le Brésil, alors en plein développement. dans ce contexte, la culture se voit attribuer un rôle de soutien à l'économie, quoique selon des modalités différentes dans le cas français et dans le cas allemand. Par ailleurs, l'action des instituts culturels est soumise à un changement de paradigme : l'idée de réciprocité des échanges s'impose en lien avec un contexte socioculturel européen marqué par le tiers-mondisme et les révoltes étudiantes. Dans le Brésil de la dictature militaire, l'instrumentalisation de la culture par la diplomatie est remise en cause, notamment par les directeurs d'Instituts Goethe désireux de tirer les enseignements du passé nazi. Cette étude s'interroge à la fois sur l'articulation entre culture et diplomatie qui détermine les pratiques de la politique culturelle extérieure et sur les différences d'approches franco-allemandes dans ce domaine.
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L'établissement public, mode de gestion de la politique culturelle de l'Etat / The Public Establishment : Management of the State's Cultural Policy

Moraud, Julien 12 December 2013 (has links)
Le régime de la tutelle sur les établissements publics, et les conditions de la coopération, appréhendées selon les critères classiques du droit administratif, ne permettent qu'une conduite imparfaite de la politique culturelle de l'État. Les établissements publics sont un objet : le ministère de la Culture établit avec ces personnes publiques dotées d'une autonomie des rapports inégaux qui ne peuvent fonder la mise en œuvre d'une politique publique cohérente.Les finances publiques enrichissent cependant le droit public et en modifient les instruments administratifs : la loi organique relative aux lois de finances crée de nouveaux rapports entre l'État et les entités en charge de l'exécution d'un service public. L'opérateur de l'État est le point d'entrée d'une gouvernance inédite et de l'introduction de la performance au sein des établissements publics nationaux. Par ailleurs, de nouvelles structures de coopération se mettent en place, qui enrichissent les critères de l'établissement public.La contractualisation de la performance, dont il convient d'étudier les possibilités de l'étendre aux structures de coopération, est un moyen de faire de l'établissement public un acteur de la gouvernance culturelle : de nouvelles connexions s'établissent, les gestionnaires des structures culturelles doivent rendre des comptes. En retour, la généralisation de cette dynamique de contractualisation serait un moyen pour l'État de mener une réflexion inédite sur la détermination et la conduite de la politique culturelle, à partir de ses modes de gestion. / The mode of supervision of public establishments, together with the cooperation conditions, understood on the basis of the classical criteria of administrative law, only allow for an imperfect conduct of the state's cultural policy. The public establishments are an object: The Ministry of Culture establishes relations with these public entities that are on unequal footing and cannot provide a basis for the implementation of a coherent public policy.However, public finances add to the wealth of public law and modify its administrative instruments : the loi organique relative aux lois de finances (Organic Law on Laws of Finance of August 1, 2001) establishes new relations between the state and the entities responsible for the implementation of a public service. The state operator represents the entrance point of a new governance that introduces the notion of performance within national public establishments. Further, new cooperation structures are being put into place that enrich the criteria of public establishments.The fact that performances are contractually defined – and the extension of this system to cooperation structure should be examined – can turn the public establishment into a player in the field of cultural governance: New connections are established, the managers of cultural structures are made accountable. In return, the wider application of this contracting dynamic would provide the state with a unique opportunity to reflect on how to determine and conduct a cultural policy based on these forms of managements.
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Cultures et empire, une société théâtrale en situation coloniale ? : Algérie 1946-1962 / Culture and Empire, a theatrical community in a colonial situation ? : Algeria, 1946-1962

Champrenault, Julie 11 December 2015 (has links)
Cette thèse porte sur la vie théâtrale en Algérie entre 1946 et 1962 et répond à la problématique suivante : Quelle société théâtrale s’est déployée en Algérie dans un contexte marqué par le délitement progressif de l’emprise coloniale française et dans quelle mesure a-t-elle été façonnée par les enjeux politiques et identitaires qui caractérisaient les circulations transméditerranéennes des lendemains de la Seconde Guerre mondiale à l’indépendance algérienne ? À la libération, la vie culturelle française entre dans une phase de renouveau. Le mouvement de décentralisation mené par Jeanne Laurent, sous-directrice des spectacles et de la musique au ministère de l'Éducation nationale, est lancé pour répondre à des objectifs de popularisation et de démocratisation du théâtre. L'outre-mer français et plus particulièrement l'Algérie sont cependant tenus à l'écart de ces réformes. Entre 1946 et 1962, l'Algérie passe brutalement du statut de colonie-refuge, hôte de la souveraineté française sous l'occupation, à celui de territoire impérial séditieux. La vie culturelle et les évènements politiques et militaires s'imbriquent sur ce territoire qui subit les contradictions de son statut hybride d'espace à la fois national et colonial. Cette thèse se situe donc au croisement de trois histoires, politique, coloniale et culturelle et s'organise autour de trois axes de recherche : une description du paysage théâtral de l’Algérie coloniale, une interrogation sur l’existence d’une politique culturelle pour le territoire algérien et enfin une analyse de la politisation du théâtre en Algérie dans les dernières années de la domination coloniale française. / This Ph.D dissertation about the theatrical life in Algeria between 1946 and 1962 aims at answering the following questions: what sort of theatrical community managed to develop in Algeria in the context of the gradual disintegration of France’s colonial power? To what extent was it shaped by the political issues and national identity stakes which characterised cross-Mediterranean flows in the aftermath of World War II until Algeria’s independence? After the Liberation, France’s cultural life started renewing. A project of decentralisation was launched to democratise drama and bring it to the general public, led by deputy director of Performing Arts and Music at the Ministry of Education Jeanne Laurent. However France’s overseas territories, and more specifically Algeria, were kept aside of this set of reforms. Between 1946 and 1962, Algeria moved from the status of a colony of refuge – which hosted the French sovereignty during the Occupation – to that of an insurrectionary imperial territory. Cultural life and political and military events were interwoven in this territory which was subjected to the contradictions inherent to its hybrid position as both a national and a colonial space. Therefore this dissertation lies at the heart of three facets of history – political, colonial and cultural history. It is thus organised around three axes of research, aiming at depicting colonial Algeria’s theatrical scene, questioning the existence of a cultural policy dedicated to the Algerian territory, and analysing the politicisation of drama in Algeria in the final years of France’s colonial domination.
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La "cubanía théâtrale" : la spécificité du théâtre cubain de 1959 à nos jours / The « cubanía théâtrale » : the specificity of cuban theatre since 1959 to today

Nardo, Flavia 19 December 2012 (has links)
Il est très délicat de parler « d’identité » cubaine sans la problématiser, la nuancer ou la circonstancier. Cuba est pourtant une île fouettée par des courants venus de tous les horizons, un creuset où se sont mêlées les cultures qui semblent définir son caractère propre. Le cas du théâtre est un exemple incontestable. Le théâtre cubain est un art plus ou moins sinistré à l’intérieur même de ses frontières. Mais après la révolution il commence à renaître. Le théâtre cubain a accompagné l’histoire de la révolution cubaine au milieu d’un siècle de grandes guerres et de mouvement de libération nationale. L’éclosion des années 1960 paraît ainsi être l’apogée de l’écriture dramatique cubaine, et la représentation dans le pays, de ce fait, le théâtre cubain rencontre une spécificité propre à l’intérieur et en dehors de l’île. Les dramaturges cubains représentent dans leurs œuvres la thématique cubaine dans et en dehors de l’île, intimement lié à la circonstance politique révolutionnaire et à ses conséquences dans la famille cubaine et l’individu. Tout ceci participe du « cubain », autant d’exemples qui montrent la difficulté de parler d’un théâtre cubain. Il n’y pas qu’une seule façon de faire du cubain, car chaque auteur, chaque histoire est différente et implique différentes manières de percevoir « la cubania », que ce soit dans l’aspect comique, tragique, réaliste, « absurdiste » ou politique, la spécificité de l’île est bien là. / It is difficult to talk about Cuban "identity" without making an issue of, qualifying or detailing it. Yet Cuba is an island lashed by currents from every direction, a melting pot of cultures which seem to define its own character. Theatre is a case in point. Cuban theatre is an art which is more less confined to the interior of its borders. But after the revolution, it has begun to be reborn. Cuban theatre has gone hand in hand with the story of the Cuban revolution in the middle of a century of great wars and the national liberation movement. The dawn of the 60s thus seems to be the peak of dramatic Cuban literature and, because of this, Cuban theatre, in the way that it is performed, encounters a specificity both on as well as off the island.". Cuban playwrights represent in their work the Cuban theme in and outside the island, intimately linked to the revolutionary political circumstances and to their consequences on Cuban families and individuals. All of this makes up what it is to be "Cuban", so many examples which demonstrate the difficulty of talking about Cuban theatre. There is not only one way to 'do' Cuban, since every author, every story is different and requires different ways to perceive "la cubania", whether it is in a comic, tragic, realist, "absurdist" or political way, the specificity of the island is always there.
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Du financement du cinéma et de l’audiovisuel à la consolidation d’une politique culturelle européenne : Une stratégie alliant gouvernance participative et revendication de la diversité / From film and audiovisual financing to the consolidation of a European cultural policy : A strategy combining participatory governance and claim of diversity

Calin, Raluca Ioana 09 December 2016 (has links)
Nous nous proposons de mettre en évidence le processus sociopolitique de construction d'une industrie cinématographique et audiovisuelle européenne en abordant la question par l'entrée des financements européens que sont MEDIA et Eurimages. Nous utilisons deux méthodes de travail complémentaires : une analyse des communiqués de presse européens sur les programmes de financement et leurs objectifs, et d'autre part une enquête par questionnaire auprès des producteurs européens du secteur.Plusieurs lignes de force se dégagent de cette réflexion. Il apparaît en effet que les financements européens pour ce secteur ont été une opportunité pour la création et l'implémentation d'une politique culturelle cinématographique. Mais en même temps, elle a favorisé la rentabilisation de tout un secteur industrialisé de la production culturelle. Cette dernière est mesurable avec des indicateurs économiques quantitatifs, mais peut aussi être mesurée avec des outils qualitatifs portant sur le rayonnement culturel, l'efficacité dans la cohésion européenne ou l'efficacité dans la construction d'une identité cinématographique européenne que nous suggérons comme perspective d'évolution.Les politiques sont entrés dans le jeu et ont valorisé l'industrie pour mieux financer la culture, puisque le domaine culturel est épineux à défendre.Il émerge aussi une répartition des producteurs en trois catégories. Les paneuropéens qui sont satisfaits, et même s'ils trouvent la procédure un peu lourde, ils n'y changeraient rien sur le fond. Les eurosceptiques, producteurs nationalistes qui s'isolent volontairement et qui dénigrent des fonds qu'ils ne connaissent pas. Les producteurs volontaires, qui souhaiteraient obtenir les fonds et faire des coproductions européennes, mais qui n'ont pas la taille critique requise pour y accéder. Enfin, cette recherche fait apparaître un cinéma européen pouvant se définir comme un conglomérat de nationalités européennes, dont les points forts sont justement la diversité culturelle, linguistique et esthétique, reconnue en dehors même du territoire européen. A travers la cinématographie et l'audiovisuel, l'Union Européenne se dote d'un imaginaire et d'une identité véhiculée à l'écran. On peut y distinguer une dominante culturelle forte : celle des films art et essai. Ils connaissent une bonne circulation transnationale, et une dominante socioculturelle et patrimoniale. Derrière le champ du cinéma et de l'audiovisuel se cache en réalité un enjeu d'une toute autre envergure : l'identité européenne, qui se fonde sur sa diversité, faite d'exceptions culturelles additionnées. Nous concluons en soulignant que l'Union Européenne se sert de l'industrie cinématographique et audiovisuelle comme prétexte pour construire et consolider un cinéma européen à partir des cinémas nationaux et de leurs spécificités. L'Europe finance la méthodologie de projet et la "technique" pour atteindre un but ultime : la création d'une cohésion européenne et par conséquent une identité, à travers le vecteur de l'imaginaire le plus puissant : le cinéma. Tout cela de manière subversive, afin d'avoir l'adhésion de l'ensemble des pays, qui conservent leurs prérogatives culturelles, protégeant l'Europe de la standardisation. / We intend to highlight the sociopolitical process of building an European film and audiovisual industry by addressing through the issue of European funds that areMEDIA and Eurimages. We use two complementary working methods : an analysis of the European pressreleases on funding programs and objectives, and also a questionnaire survey of European producers of the sector.Several main lines emerge from this reflection. It appears that European funding for the sector have been an opportunity for the creation and implementation of a cinematographic cultural policy. At the same time, it promoted an entire industrialized business area of cultural production. The latter is measured with quantitative economic indicators, but can also be measured with qualitative tools concerning the cultural influence, effectiveness in European cohesion or effectiveness in building a European cinematographical identity perspective that we suggest as evolution. Politicians entered the game and valued the industry in order to better finance culture, since the cultural field is difficult to defend. It also emerges a division of producers into three categories. The pan-European who are satisfied. Even if they find the procedure rather complicated, they would not change anything in substance. Eurosceptic, nationalist producers who voluntarilyisolate themselves and denigrate funds they do not know. Volunteers producers, that would like to obtain the funds and make European co-productions, but do not have the critical mass required for access. Finally, this research reveals an European cinema which can be defined as aconglomerate of European nationalities, whose strengths are precisely the cultural,linguistical and aesthetical diversity, recognized even outside of Europe.Through the cinematographical and audiovisual sector, the European Union adopts an imaginary and an identity conveyed on screen. A strong cultural dominance canbe distinguished : that of the arthouse films. They register a good transnational movement, and their socio-cultural heritage is prevailing. Behind the cinema and audiovisual field actually hides a challenge of a differents cale : the European identity, based on its diversity, made with added cultural exceptions.We conclude by emphasizing that the European Union is using cinematographicaland audiovisual industry as an excuse to build and consolidate an European cinemathrough national cinemas and their specificities. Europe is funding the project methodology and the “technique" to achieve the ultimate aim of creating anEuropean cohesion and there fore identity, through the vehicle of the most powerful imaginary : the film. All this in a subversive way in order to have the support of all countries which preserve their cultural prerogatives, protecting Europe fromstandardization.

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